En marge d’Escale à Sète, sur son vieux gréement, Vladimir
Martus voit encore plus grand
Arrivé
en éclaireur à La Grande Motte quinze jours avant Escale à Sète, à la suite d’un partenariat entre la cité des
Pyramides et le grand port méditerranéen.
Le nouveau Shtandart est un bel exemple de ce que la volonté d’un homme peut accomplir. Adolescent, à Saint-Pétersbourg, son père lui transmet la passion de la voile et des grands voiliers. Ses premières armes, il les fera en construisant des planches à voile et en s’affirmant en champion mondial de la spécialité … sur glace. Diplômé en architecture navale, Il ne s’arrêtera pas là. Son ADN, construire et pratiquer.
Des yoles, un cotre de la Baltique avec
lequel il fera un tour de la Scandinavie. « A l’ancienne, sans moteur, sans radio, sans électricité »,
avoue-t-il aujourd’hui alors que son bateau actuel dispose de deux moteurs
Volvo de 560cv.
Avant de se lancer dans cette aventure en 1993, Vladimir avait déjà mené à bien la construction du Schkouna. Naviguant avec lui et apparaissant dans la série Pirates des Caraïbes et dans les grands rassemblements de vieux gréements.
En 1999, le Shtandart prenait la mer après six ans de défis. « C’est une initiative personnelle,
sans aide du gouvernement avant la première mise à l’eau » glisse-t-il
d’emblée avant d’évoquer les conditions de sa réalisation : « Je ne disposais que d’une maquette et de
quelques archives ».
Quant aux matériaux pour le réaliser, Vladimir et son équipe, jusqu’à 150 jeunes bénévoles du centre d’éducation maritime de Saint-Pétersbourg, sont allés couper des arbres dans la plantation de Pierre 1er. Dans son carré, devant l’écran de son ordinateur, le capitaine fait défiler des images qu’il commente « Nous avons abattu et transporté une soixantaine d’arbres dont un mélèze de 48m. Et fabriqué 8000 clous à la main. Il nous a fallu deux ans pour réaliser le squelette et trois mois pour le calfater ».
Évoquant également les nuits blanches de sa cité où le Shtandart, toutes voiles rouges au vent, parade devant deux millions de spectateurs, massés au bord de la Neva. Pas de quoi lui faire...
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