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La mémoire ravivée à Blérancourt

Le château de Blérancourt © photo PdF 2018
Le château de Blérancourt © photo PdF 2018

 

Indéfectiblement liées les deux nations se rejoignent à Blérancourt

Une décennie après, le musée franco-américain retrouve sa place dans l'histoire de France et des Etats-Unis. A l'heure où les célébrations autour du Centenaire de la Première Guerre Mondiale se conjuguent pour raviver la mémoire de ce conflit décisif dans l'histoire de l'humanité, la réouverture de Blérancourt apparait comme une évidence.

La phase de rénovation s'est achevée dans les temps et le château a retrouvé son harmonie. Le bâtiment conçu pour relier ses extrémités se confond élégamment dans l'ensemble architectural.
Dans les Pavillons adjacents, l'un abrite la bibliothèque, accessible aux chercheurs, et le second conservé en l'état, est l'appartement dans lequel vivait Anne Morgan, en toute simplicité. Elle s'y installe en 1917 avec plusieurs volontaires américaines. En 1918, son Comité pour les Régions dévastées s'organise dans la lignée de l'American Field Service ou bien encore de l'hôpital américain de Neuilly, qui se porte très tôt au secours des blessés de guerre, sans attendre que le Président Wilson, frileux à engager son pays dans la bataille.
Son engagement se poursuivra, à l'instar de ses compatriotes durant la Seconde Guerre Mondiale. En 1924, elle ouvre le musée de la Coopération franco-américaine. La seconde aile du château sera restaurée en 2011 par les Amis français de Blérancourt pour y installer un espace d'exposition temporaire devenu bibliothèque par la suite.

En 1929, elle fera don du château à la France sous réserve que les autorités consacrent ce lieu à la transmission de son histoire pour les futures générations.

Il devient le musée franco-américain.

Le musée se décline en 3 espaces chronologiques bien définis pour une lisibilité accessible à tous les publics et une compréhension aisée de l’Histoire.

 

 

Le château de Blérancourt © photo PdF 2018

Les idéaux de la Révolution française essaiment en Amérique du Nord

Installé dans le pavillon le plus ancien, le premier espace souligne la cohérence entre l’architecture et les joyaux des 17et 18èmes siècles Le Siècle des Lumières français inspire les intellectuels américains et les échanges transatlantiques sont fructueux. Ce travail commun débouchera sur trois textes dont la Déclaration d’Indépendance.

La visite se poursuit par la « Rencontre de l’Autre » autour des amérindiens, figures de légende peintes par Rosa Bonheur et surtout Georges Catlin, portraitiste attiré par le peuple indien. Un artiste à redécouvrir.

La pièce suivante nous amène à la période de l’esclavage et de la traite des Noirs où l’on retrouve des éléments des épisodes du célèbre roman le plus vendu au XIXe de l’américaine Harriet Beecher Stowe, « la Case de l’Oncle Tom ».

Personnage central du musée franco-américain, Anne Morgan

Le second espace au sous-sol est dédié à la période 1917-1945, intitulée la Salle des Epreuves. Celle-ci met en relief des destinées exceptionnelles au centre desquelles nous découvrons au fil des documents, photos, tableaux, objets, la vie d’Anne Morgan.

Au début du Conflit, les Etats-Unis restent isolationnistes mais les américains vivants en France, conscients du danger, se mobilisent dès le début d’août 1914 pour trouver des fonds et aider la population. Rapidement l’hôpital américain de Neuilly accueillera les blessés de guerre. En 1918, les américains commencent à combattre. Ici les photos et témoignages de l’époque aident à comprendre cette page d’histoire.

Les actions d’Anne Morgan et de ses amies américaines, pionnières de l’humanitaire, trouvent ici tout leur écho.

Jazz, basket, chewing-gum et cigarettes… les français découvrent la manière de vivre à l’américaine et l’on bascule, avec le dernier espace, dans la période de l’après-guerre, pas si lointaine.

Illustré par différentes acquisitions contemporaines, le dernier espace du musée franco-américain expose un pan plus moderne de la peinture américaine. Parmi les sculptures et tableaux, l’on pourra admirer une toile de Calder et de Fernand Léger.

 


lundi, 17 septembre 2018 Écrit par

Le Clos Lupin

 

Le Clos Lupin à Etretat © photo PdF 2018

Un Gentleman cambrioleur connu dans le Monde entier

La version illustrée du roman de Michel Bussi, le Code Lupin est le prolongement de celle publiée en poche. Agrémentée de documents, photos et gravures, elle nous plonge immédiatement dans les lieux qui servent de décor à l'enquête le fameux Triangle d'Or.

Le charme d'Arsène Lupin dépasse les frontières

Le Clos Lupin

Magnifique demeure normande, le Clos Lupin est resté tel que Maurice Leblanc l'a connu. A l'ombre d'un parc à deux pas de la mer celle qui tenait lieu d'inspiration est aussi une héroïne.

Un auteur prolixe

Entre 1905 et 1939, Maurice Leblanc écrivit soixante aventures d’Arsène Lupin. Beaucoup de ces aventures, surtout les plus énigmatiques, possèdent pour cadre ce que Maurice Leblanc a lui-même appelé le « triangle cauchois », ou « triangle d’or ». Un triangle géographique dans lequel Maurice Leblanc a d’ailleurs passé la majorité de sa vie.

En 1955, Raymond Lindon, maire d’Étretat, ami de Maurice Leblanc, publie sous le pseudonyme de Valère Catogan Le Secret des rois de France. Il prétend dans ce court essai
que le roman L’Aiguille creuse possède un sens caché qui dissimule un secret historique.
L’ouvrage est aujourd’hui épuisé et introuvable.


La falaise de la Côte d’Albâtre, du Havre au Tréport, recule chaque année, en moyenne,d’environ vingt et un centimètres. La plupart des accès à la mer, échelles, escaliers, souterrains construits patiemment par les hommes depuis des siècles, ont aujourd’hui disparu, sont inaccessibles ou interdits au public.

 

 


 

 

lundi, 17 septembre 2018 Écrit par

Réfection de la Gloriette de Buffon

La Gloriette de Buffon © MNHN/A.Latzura

La Gloriette de Buffon

Après sept mois de travaux, le belvédère qui surplombe les allées du Jardin, plus vieille construction métallique de Paris et l’une des plus anciennes au monde, retrouve son point de vue.

Avant-gardiste à son époque, la Gloriette précède de 60 ans les œuvres de Victor Baltard, et de plus d'un siècle les réalisations de Gustave Eiffel. Le belvédère a en effet été construit en 1786-87 sur l’ordre du Comte de Buffon, d’après les dessins d’Edme Verniquet, architecte de Louis XVI, et réalisé par Claude-Vincent Mille, serrurier du Roi.

Elle est classée au titre des Monuments Historiques depuis 1993.

La Gloriette de Buffon au Jardin des Plantes © MNHN/A.Latzura

 

 

Depuis 1635, date de la création par Louis XIII du Jardin royal des Plantes médicinales, le Jardin des Plantes a évolué avec les besoins et les styles d’aménagements de chaque époque.  L’un des plus anciens témoins de cette évolution est la Gloriette de Buffon, érigée au sommet de la butte du labyrinthe.

La Gloriette est établie sur un plan de forme circulaire, présentant huit colonnes. Constitué d’une armature en fonte de très haute qualité fabriquée dans les forges de Buffon à Montbard*, le kiosque présente des superstructures et des décorations composées de bronze, cuivre, laiton et or.

Elle est surmontée d’une sphère armillaire en fonte et cuivre, modélisant le mouvement des étoiles, du Soleil et de l'écliptique autour de la Terre.

lundi, 17 septembre 2018 Écrit par

Festival international du Cerf volant à Dieppe

Quand les cerfs volants prennent leur envol

 

 

Festival international de Cerf volant de Dieppe
Festival international de Cerf volant de Dieppe © C.Borey

 

Un Monde fantastique

Au pied du château de Dieppe, avec la mer pour horizon, et le ciel d'azur en fonds d'écran, le Festival international du Cerf-Volant est l'évènement majeur de la Côte d'Albâtre.

Toute l'équipe est sur le pont pour nous concocter un programme exceptionnelle à l'occasion des 20 ans. Mobilisée de longue date, pour offrir au public une programmation "aux petits oignons" car la pression est forte, les spectateurs, venus chaque année plus nombreux attend de nouvelles merveilles.

Le cerf-volant, un passeport dans les airs

De nombreux pays demandent à participer pour . La sélection est prestigieuse et c'est une fierté que de venir à Dieppe faire la démonstration de leur savoir-faire.

Et d'offrir à tous un spectacle digne de ce qui est leur identité profonde.

De la maîtrise

Être cerf-voliste ne s'improvise pas. Des années de pratique et de patience sont nécessaires pour acquérir l'art et la manière de faire bouger le flambeau. De la force aussi. Tenir à bout de bras un objet qui semble si léger, pèse avec la force du vent.

Des instants poétiques et sonores

Si pour nous occidentaux, le cerf-volant est associé à des moments festifs, en Asie il est porteur de rites séculaires inspirés par la religion. Les processions se font alors en rythme au son des instruments du pays.

 

Cocquelicots sur la plage festival de cerf volant
De la poésie au Festival du cerf-volantde Dieppe © Alain Micquiaux

Un message de liberté et de paix

Tout au long de ces vingt-ans le Festival a vu défilé de nombreux pays, tous plus talentueux les uns que les autres. Pour ce point d'orgue, c'est le Cambodge qui est l'heureux élu.

Participer au Festival implique aussi des valeurs ce que le pays porte depuis des millénaires à travers la culture khmère.

Au Cambodge, danses et cerfs-volants s'associent lors de fêtes populaires très prisées.
Dans la tradition, des prêtres de la caste brahmane précèdent les cerfs-volistes pour les conduire, en procession et au rythme du tambour, rendre hommage au dieu du vent.

En costumes traditionnels, la délégation cambodgienne procédera à l'envol du "Kleng Ek", cerf-volant traditionnel muni d'arcs sonores. Autre figure emblématique de la culture khmère, le dragon sera présenté sous ses nombreuses apparences lors d'un envol géant.

Le Festival International du Cerf-Volant dieppois rassemble le florilège de la profession.

Le village de huit hectares proposera différentes animations pour tous.

- Office de tourisme de Dieppe Maritime

Quai du Carénage

76 200 Dieppe

lundi, 17 septembre 2018 Écrit par
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