La rédaction

JEP 2019 Arts et divertissements

Nos monuments à l'honneur

21 Sep 2019

Le Carnet de santé du Patrimoine

Si les Journées du Patrimoine drainent un nombre impressionnant de visiteurs il est essentiel de rappeler le travail effectué par de nombreuses communes pour sauver leur "petit" Patrimoine. Comme c'est le cas dans le département des Yvelines qui oeuvre depuis près de 30 ans à la restauration et à la valorisation de son patrimoine historique.

De la prévention avant tout

Créée en 2014 à l’initiative de Pierre Bédier, Président du Conseil départemental des Yvelines, l'agence technique départementale Ingéniery fête ses 5 ans. Partir d'un constat simple face au désengagement de l'Etat et pour maintenir un service auprès du public, celle-ci a deux buts :permettre aux communes de faire le diagnostic de leur patrimoine, avant de convenir d’un plan d’entretien avec des architectes.

Ce sera le Carnet de santé du Patrimoine opérationnel fin de l'année. Pour aider les communes yvelinoises.

Un exemple avec le lavoir de Jumeauville dont la dégradation de la couverture, de la charpente et du mur d’ancrage avait conduit la Commune à prendre un arrêté de péril le 10 aout 2009, pour en interdire l’accès. Un lavoir communal, non protégé au titre des monuments historiques

Le lavoir de Jumeauville après sa restauration © Ingeniery

Construit au XIXème siècle, le lavoir de Jumeauville est composé de deux bassins de tailles inégales, abrités par de grands auvents constitués de charpentes bois, couverts de petites tuiles plates. Par l’originalité et la qualité esthétique de ses volumes, ce lavoir a toujours occupé une place importante au cœur du village, les travaux ont été achevés en 2017.

Coût de la restauration du lavoir, non protégé et en péril, 60 % de 113 884 € H.T., plafonnés à 66 107 € pour respecter la règle des 20 % à la charge du bénéficiaire.

La Communauté d’Agglomération de Mantes-en-Yvelines (C.A.M.Y.) soutenait ce projet à hauteur de 25 000 €. S’agissant d’un édifice non protégé en péril, et afin de respecter la règle des 20 % à la charge du bénéficiaire, l’aide du Département s’est montée à près de 58 % du montant des travaux, soit 66 107 €.

Autre exemple avec le lavoir de Crespières 

L’édifice était dans un état de dégradation alarmant – sa toiture est en partie effondrée et ses murs étaient envahis par la végétation – et nécessitait une restauration complète. La commune très attachée à son patrimoine local a investi dans sa rénovation.

Elément remarquable du patrimoine vernaculaire de la Commune de Crespières, répertorié par l’Inventaire général, ce lavoir a été construit en 1874, par l’architecte versaillais Delatre, au lieu-dit « le Clos Chaudron », en remplacement d’un lavoir couvert érigé en 1853 par Ruelle. Alimenté par une source, il est composé de deux bassins dont l’un, situé en aval, servait au lavage du linge, et le second, en amont, servait au rinçage.

Le lavoir en cours de travaux © C.Garguelle

Le coût de cette opération s’élevait à 129 858 € H.T. Le Conseil régional d’Ile-de-France a apporté un soutien à hauteur de 33 000 €, soit environ 25 % de la dépense subventionnable. S’agissant d’un édifice non protégé et en péril – et afin de respecter la règle des 20 % à la charge du bénéficiaire – l’aide du Département s’est monté à près de 55 % du montant des travaux, soit 70 886 €.

Il vient d'être inauguré.

Toujours dans les Yvelines, l'église Saint-Pierre de Garancières, inscrite au titre des monuments historiques. L'état du monument nécessitait une restauration, tant pour renforcer sa structure que pour valoriser l'ensemble qui souffrait d'un état de vétusté et des choix de restaurations antérieures.

L'église de Garancières en cours de restauration © C.Garguelle

 

 

Construite au XIIème siècle, sur l'emplacement d'un édifice primitif du VIIIème siècle, l''église Saint-Pierre a conservé sa nef, un chœur à chevet plat, ainsi qu'une tour-clocher romane, surmontée d'une flèche. Au XVIIème siècle, elle est agrandie au nord d'un bas-côté puis d'une sacristie accolée au chœur. L'édifice est inscrit en totalité au titre des Monuments historiques depuis 1950.

La Commune a entrepris un programme de restauration composé de deux tranches :

- tranche ferme : restauration des toitures et de la voûte de la nef et du bas-côté nord, du chœur et de la sacristie ;

- tranche conditionnelle : restauration des élévations intérieures, des vitraux et des sols.

Le montant des travaux retenu par la D.R.A.C. pour la réalisation de la tranche ferme s’élevait à 518 433 € H.T.

La D.R.A.C. a apporté une subvention d’un montant de 103 687 €, soit environ 20 % du montant des travaux.

Une réserve parlementaire sénatoriale a apporté un soutien à hauteur de 19 800 €, soit près de 4 % du montant du projet. Une souscription ouverte par la Fondation du Patrimoine devait apporter 50 000 €, soit environ 10 % du montant des travaux.

Dans le cadre du volet « patrimoine hors péril » du Plan « Yvelines Patrimoine », le Département a apporté un soutien financier plafonné de 35 000 €, représentant près de 7 % du montant de l’opération.

Les travaux de la tranche conditionnelle de la restauration des élévations intérieures des vitraux et des sols:

Le montant des travaux retenu par la D.R.A.C. pour cette opération était de 441 167 € H.T.

La D.R.A.C. a octroyé une subvention de 82 234 €, soit près de 19 % du montant des travaux H.T.

La Fondation du Patrimoine devait apporter un soutien à hauteur de 20 000 €, soit environ 5 % du montant de l’opération.

Dans le cadre du dispositif « Restauration des Patrimoines historiques 2017-2019 », le Département a participé au financement de ces travaux sous la forme d'une subvention d'investissement représentant 40 % de la dépense subventionnable H.T. pour les monuments classés ou inscrits en péril, plafonnés à 75 000 €. Par conséquent, le Département a apporté un soutien financier de 75 000 €, représentant environ 17 % du montant de l’opération de cette seconde phase de travaux.

Aujourd'hui, les travaux sont tous achevés.

 

 

 

 

21 Sep 2019

JEP 2019 à l'Abbaye Saint-André

Le Fort Saint-André qui domine Villeneuve-les-Avignon, abrite l'abbaye. A l'occasion des JEP, différentes animations ponctuent ce week-end. Parcourir les salons du palais abbatial et visite du Jardin remarquable au programme.


« Jardins d'artistes et art des jardins » 

L'abbaye propose une visite commentée de son Jardin Remarquable qui a inspiré nombreux artistes tout au long du XXe siècle jusqu'à nos jours

Tarif spécial Journées Européennes du Patrimoine : 5 €, gratuit pour les moins de 18 ans tout le weekend. Visites des intérieurs 10 €.

Samedi et dimanche à 16h30

Le jardin remarquable du Fort Saint-André © photo PdF 2019

Visite des salons du palais abbatial 

Un guide conférencier fera revivre les splendeurs du palais abbatial, reflet de l'histoire des lieux et de la grande Histoire. En parcourant une enfilade de salons et de galeries qui recèlent des extraordinaires plafonds voûtés en pierre de taille, des fresques d'Émile Bernard, des colonnes de marbre monumentales, le bureau de Gustave Fayet...

Visite des intérieurs, samedi 14h30 et dimanche 11h et 14h30

Sur réservation au 04 90 25 55 95 places limitées

Programme des deux journées

Samedi

14h30 Visite guidée des intérieurs

16h30 Visite commentée des jardins

Dimanche

11h Visite guidée des intérieurs

14h30 Visite guidée des intérieurs

16h30 Visite commentée des jardins

Samedi et dimanche à 16h, l'association Violoncell'Emois organise des lectures musicales.

Lecteurs : Amandine Pastré et Bertrand Hayart

Bernard Delire au violoncelle. Elodie Baile à la harpe.

Exposition «  Le Souffle du paysage ». Claire Degans sera présente dimanche toute la journée afin de rencontrer le public.

21 Sep 2019

JEP 2019 au Jardin Albert Kahn

Avant l'ouverture prévue en 2021 du futur Musée Albert Kahn, profitions d'un peu de verdure en ces Journées du Patrimoine.

Une première scénographie lumineuse mettant en avant des scènes paysagères vient d'être inaugurée cette semaine. Tout le week-end,un programme d’animations ludiques et variées sera proposé : des visites guidées, sensorielles et poético-décalées, des ateliers et une grande enquête.

Jardin Albert Kahn © photo PdF 2019

Un peu d'Histoire

Le musée départemental Albert-Kahn conserve une double collection, datant du début du XXe siècle, héritée du banquier philanthrope du même nom. Il est composé d’un jardin de neuf scènes paysagères d’inspirations culturelles différentes, et une collection de photographies couleurs et de films muets appelée « Les Archives de la Planète » (1909-1931).

Ces archives retracent un panorama de l’état d’une cinquantaine de pays au début du XXe siècle.

Le parcours lumineux samedi 21 septembre, de 19h à 22h.

Et pour marquer la réouverture du jardin, l’accès à celui-ci restera gratuit toute la semaine suivant les Journées européennes du patrimoine, soit jusqu’au 29 septembre inclus.

Horaires d’ouverture du jardin
Les 21-22 septembre : 11h-22h le samedi, 11h-19h le dimanche
Du 24 au 30 septembre : 11h-19h / Du 1er octobre au 31
décembre : 11h – 18h
Fermeture le lundi
Tarifs
Les 21-22 septembre : gratuit.
Du 25 au 29 septembre : semaine de gratuité


A partir du 1er octobre : 4€ plein tarif, 3€ tarif réduit, gratuit pour
les moins de 18 ans, 25 € le pass abonnés donnant accès en
illimitée à toute l’offre du jardin in situ

Musée départemental Albert-Kahn

1 rue des Abondances

92 100 Boulogne-Billancourt

21 Sep 2019

JEP 2019 découverte de l'Hôtel d’Heidelbach au Musée Guimet

Le musée des Arts Asiatiques-Guimet ouvre des espaces non accessibles de l’hôtel d’Heidelbach au 19 avenue d’Iéna.

L'hôtel d’Heidelbach sera ouvert gratuitement ces deux jours. A voir ses collections permanentes au 1er étage et ses espaces habituellement non accessibles au 2e étage.

Construit de 1913 à 1915 par l’architecte René Sergent pour un couple de riches américains, l’hôtel conserve de beaux intérieurs caractéristiques du goût de l’époque et des transformations du mode de vie à l’aube de la modernité. Il offre ainsi un précieux et rare témoignage de la dernière génération d'hôtels particuliers parisiens à l'architecture néo-classique du début du 20e siècle.

L'Hôtel d’Heidelbach © MNAAGParis/Thierry Ollivier


Les visites de 30 minutes* permettront de découvrir les appartements du 2e étage, des espaces normalement fermés au public et qui abritent aujourd’hui les bureaux administratifs.

Le nouveau jardin, ouvert et lumineux, créé en 2018 par les architectes Agnès Latour-Kurashige et Jean-Sébastien Cluzel, accueille l’authentique maison de thé (chashitsu) offerte en 2001 par le Japon, dessinée par l’architecte Nakamura Masao et construite par les meilleurs artisans venus du pays du Soleil Levant. 

Pavillon du thé © MNAAGParis/Thierry Ollivier

La terrasse et le jardin seront ouverts sur réservation uniquement

Ateliers pour enfants 

De 14h à 16h30 dans le Salon Pelliot

Gratuit, inscription sur place le jour même.

Visite commentée des appartements :
10h15, 11h, 11h45, 14h, 15h et 16h
Durée : 45 min
Gratuit, inscription directement sur place le jour même en fonction des places disponibles.

Les 21 et 22 septembre 2019

De 10h à 18h

Musée national des arts asiatiques – Guimet
6, place d’Iéna

75116 Paris

tél : 01 56 52 53 00


Hôtel d'Heidelbach – 19 avenue d’Iéna 75116 Paris
Musée d’Ennery – 59 avenue Foch 75116 Paris
Métro : Iéna (9) ou Boissière (6)

Bus : 32, 63, 82 (Iéna) ou 30, 22 (Kléber-Boissière)

 

 

 

Visite commentée des appartements :
10h15, 11h, 11h45, 14h, 15h et 16h
Durée : 45 min
Gratuit, inscription directement sur place le jour même en fonction des places disponibles.

Visites commentées du jardin et du pavillon de thé :
10h30, 11h15, 12h00, 14h15 et 15h15
Durée : 45 min
Gratuit, accès uniquement sur réservation : resa@guimet.fr

Atelier ouvert enfants-familles :
De 14h à 16h30 dans le Salon Pelliot.
Gratuit, inscription sur place le jour même.

21 Sep 2019

JEP 2019 à la Bibiliothèque du CNAM

Fermés depuis près de 4 ans et demi, les locaux du CNAM accueillent le public ce week-end.

Les Journées du Patrimoine sont l'occasion d'une réouverture plus académique de la salle de lecture. Installée dans l’ancien réfectoire des moines entièrement rénové, celle-ci se veut spacieuse et très lumineuse.

Des trésors sous nos yeux

La Bibliothèque centrale Dircom Cnam © Sandrine Villain

L'édifice gothique a fait l’objet d’importants travaux de rénovation. La bibliothèque, accessible aux chercheurs et aux auditeurs du CNAM, met à disposition plus de 200 000 volumes ainsi qu’un fonds ancien de près de 10 000 volumes, dont six incunables, six cents ouvrages du XVIe siècle, près de deux mille ouvrages du XVIIe et plus de quatre mille du XVIIIe siècle.

Un peu d'Histoire

Le prieuré de Saint-Martin-des-Champs a été fondé en 1060 par le roi carolingien Henri Ier. Son réfectoire, bâtiment de dimensions imposantes construit vers 1230, présente une façade intégralement visible depuis de la cour d’honneur du Cnam. À l'intérieur, sept colonnes d'une extrême finesse soutiennent des voutes en ogive à 15 mètres de hauteur, donnant à l’édifice une remarquable légèreté aérienne. Considéré comme un des plus anciens monuments gothiques de la capitale, l’édifice a été érigé selon les connaissances techniques et architecturales des premiers compagnons bâtisseurs.

La cour d'honneur du Cnam Dircom Cnam © P.Haim

Le portail monumental à décor de feuilles d'acanthe, permettant de rejoindre le cloître et la chaire du lecteur, desservie par un escalier à claire-voie pratiqué dans l'épaisseur du mur, sont sans doute parmi les plus beaux témoignages de leur savoir-faire. Bien qu’échappant aujourd’hui au regard des lecteurs, la charpente du réfectoire, datant des années 1215-1220, est, elle aussi, un vestige particulièrement précieux de l’ancien monastère.

En 1794, à la création du Conservatoire des arts et métiers, le réfectoire est transformé en entrepôt de munitions, la bibliothèque est d’abord installée dans l’actuel musée des Arts et Métiers.

Puis, à partir de 1852, la salle de lecture s’installe définitivement dans l’ancien réfectoire restauré dans le cadre d’une vaste campagne de travaux menée par l’architecte Léon Vaudoyer.

A visiter le musée des Arts et Métiers est l’un des plus anciens musées techniques et industriels au monde.

 

Inauguration le samedi 21 septembre à 11h

CNAM

Rue Saint-Martin 75 003 Paris

21 Sep 2019

JEP 2019 Cher Odon, une comédie historique

Puisiqu'il s'agit cette année d'Arts et de divertissements, laissons-nous tenter par la création théâtrale présentée dans le cadre de l'abbaye de Grestain dans l'Eure.

L'Abbaye de Grestain © photo A.Berteigne

 

 

La Normandie médiévale

"Patrimoine en créations"

Cette pièce inspirée de la vie de l'évêque de Bayeux, demi-frère de Guillaume le Conquérant sera, dès 2020, en tournée dans d'autres lieux importants de la région.

L'histoire nous permet de remonter le temps durant lequel se déroule devant nous un dialogue entre une journaliste et le fameux Odon qui répond à l'enquête de celle-ci. Bien des préjugés historiques seront mis à mal rétablissant, enfin, la vérité sur ce personnage d'envergure.

Basée sur des textes d'époque et sous le contrôle d'historiens férus de l'histoire médiévale normande, une page d'Histoire revit pour nous.

 

Les 20, 21 et 22 septembre 2019

Cher Odon, une pièce de Nicolas Waplern directeur artistique des Rencontres théâtrales de Grestain et propriétaire du lieu. 
Avec Lorena Felei et Jean-MarcTalbot
Mise en scène : Jean-Christophe Blondel 

 

Vendredi 20 septembre à 19 heures 
Samedi 21 septembre à 19 heures 
Dimanche 22 septembre à 18 heures
Durée de la représentation : 1heure 
Le spectacle sera suivi d’un verre de l’amitié et d’une rencontre avec les comédiens 
Prix des billets
Tarif plein : 10 euros 
Tarif réduit : 5 euros 
Renseignements et réservations
Tél. : 02 32 57 72 10

 

20 Sep 2019

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