La rédaction

A Notre-Dame, dépose du grand orgue

Depuis 1733, l'instrument emblématique de Notre-Dame emplit de sa présence le monument.

Le 3 août dernier, le chantier a débuté. avec la dépose de la console des claviers et se poursuivra par le démontage de l’ensemble des 8 000 tuyaux, jusqu’à la fin de l’année. L’ensemble des éléments démontés sera entreposé dans quatre conteneurs étanches.

Un appel d’offres sera publié pour le nettoyage, la restauration et le remontage de l’instrument.

« Véritable chantier dans le chantier, la restauration du grand orgue me tient particulièrement à cœur. Le grand orgue est en effet l’un des joyaux de la cathédrale et sa dépose est une étape importante dans la renaissance de la cathédrale. Notre ambition est de restituer l’instrument dans l’état de fonctionnement dans lequel il était avant l’incendie. Six mois seront nécessaires à son accord et à son harmonisation. Il était donc essentiel de lancer cette opération au plus vite afin que le grand orgue puisse résonner le 16 avril 2024. » précise le général d’armée Jean-Louis Georgelin, président de l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

 

Transformé à plusieurs reprises, notamment par Aristide Cavaillé-Coll en 1868,  le grand orgue symphonique de Notre-Dame de Paris est la Voix de la cathédrale. Ses 8 000 tuyaux répartis en 115 jeux en font le plus grand instrument de France en nombre de jeux. De prestigieux organistes, comme Louis Vierne ou Pierre Cochereau, en ont été titulaires. L

Lors de l’incendie, il n’a pas été inquiété par les flammes et a reçu relativement peu d’eau au cours de l’intervention des pompiers. Néanmoins, il est recouvert de poussières de plomb qui se sont répandues sur l’ensemble de l’instrument et certaines parties ont souffert des variations thermiques subies par la cathédrale depuis l’incendie, notamment lors de la canicule de juillet 2019.


Il nécessite un nettoyage approfondi et une restauration qui s’étaleront entre 2021 et 2024.

23 Aoû 2020

A la Roche-Posay on s'amuse !

Plein air, activités et sensations fortes, cap sur la Roche-Posay

On connait bien la Roche Posay pour les soins thermaux que la station prodigue à longueur d'année mais celle-ci a décidé de diversifier ses activités et propose à toute la famille de quoi se détendre, s'amuser avec bonne humeur, bref de quoi passer des vacances sympas et peu ruineuses, que demander de plus !

Des animations familiales en veux-tu, en voilà !

Une Cani-rando, à la découverte des Huskys de Sibérie

Less enfants vont adorer. Une marche dans la nature avec de superbes chiens, de quoi s'en souvenir très longtemps. David et Sandrine, les guides accompagnateurs ou mushers, présentent les chiens et invitent aux premiers contacts avec les animaux. Puis, chaque participant est équipé d’une large et confortable ceinture reliée à son compagnon à quatre pattes.

La cani-rando est tout sauf une course puisque chacun va à son rythme, en marchant dans la nature.

A partir de 7 ans.
Durée : environ 2h
Réservation : Office de Tourisme et du Thermalisme de la Roche-Posay

Le Gyropode, un drôle d’engin 

Et drôle d'expérience mais pour découvrir la ville rien de tel que cette machine d'enfer !

L’itinéraire de balade à travers La Roche-Posay a été spécialement conçu pour découvrir les joies du Gyropode en ville (avenue bordées d’hôtels et villas « belle époque », traversée du Parc Thermal magnifiquement arboré et aménagé de jardins, révélant les Thermes du Connétable, et le Pavillon Rose).

A partir de 12 ans.
Durée : environ 1h15
Réservation à l'Office de Tourisme et du Thermalisme de la Roche-Posay

Balade en trottinette électrique tout-terrain

Pour les cascadeurs en herbe, ces trottinettes 100% électriques, équipées de 3 niveaux de vitesse, de grosses roues tout-terrain, type VTT, avec une batterie et un moteur performant, la balade en ville va séduire, les amateurs de sensations et les plus tranquilles, pour tous.

A partir de 12 ans. Durée : environ 1h15
Réservation : Office de Tourisme et du Thermalisme de la Roche-Posay

 

Dans la Vienne, sur les bords de La Creuse, la Roche-Posay est une petite ville au charme authentique. Autrefois fortifiée, elle porte encore les traces de son histoire, le quartier médiéval et son parc thermal seront source de balades distrayantes et instructives.

 

En ce qui concerne les activités, désinfection du matériel, port du masque pendant les explications et au retour de l’activité, mise à disposition de gel hydro-alcooloique, la sécurité des participants et l'hygiène apporté aux équipements sont prioritaires

 

Office de Tourisme et du Thermalisme

14 boulevard Victor Hugo

86 270 La Roche-Posay

05 49 19 13 00

office@larocheposay-tourisme.com

 

28 Juil 2020

En Occitanie

Un peu de fraicheur sous cette cascade aveyronnaise
24 Juil 2020

En Auvergne

Coucher de soleil à Moulins dans l'Allier, ville d'art et d'histoire

24 Juil 2020

Dans les Pays de la Loire

Prendre un peu de hauteur, à Laval en Mayenne
24 Juil 2020

Le musee de la Franc-maçonnerie en langue des signes

Des collections ouvertes à tous les publics

Depuis longtemps le musée souhaitait élargir son auditoire. Epaulé par la spécialiste, Julie Le Toquin le projet se met en place.

Dorénavant adaptées à tous les publics le Musée peut proposer un accueil et des visites guidées pour les personnes sourdes (près de 400.000 personnes en France) et les personnes entendantes pratiquant la LSF (langue des signes française).

Accueil en « LSF » (langue des signes française) les week-ends et des visites guidées en LSF chaque samedi à 10h00.

 

Les visites en LSF sont gratuites.
Cette nouvelle offre du musée complète la programmation estivale des visites guidées en français, organisées tous les samedis et dimanches à 15h00 (avec tous les aménagements nécessaires pour respecter les recommandations sanitaires).

Des visites en anglais ou en allemand sont également possibles pour des groupes et sur réservation.

Réservation obligatoire : evenementmuseefm@godf.org

 

Musée de la franc-maçonnerie - Siège du Grand Orient de France
16 rue Cadet

75 009 Paris
Tél : 01.45.23.74.09
Métros : Cadet (ligne 7) ou Grands Boulevards (lignes 8, 9)

23 Juil 2020

Fouilles à Bretteville sur Odon

l’Institut national de recherches archéologiques préventives, l'Inrap engagé dans l’archéologie des conflits contemporains, vient d'achever une fouille préventive à Bretteville-sur-Odon dans le Calvados.

Un site fortifié allemand de la Seconde Guerre mondiale dans la Plaine de Caen

Instruite à la demande de la DRAC Normandie, l’étude du site de Bretteville-sur-Odon revêt un intérêt à la fois sur le plan patrimonial, en tant que vestiges de la zone arrière du mur de l’Atlantique, mais aussi sur les plans historique et archéologique, du fait de la destruction ordonnée par H. Goering des archives de la Luftwaffe à la fin du conflit.

L'opération n'aura pas été vaine car elle a permis de découvrir les vestiges d’un vaste ensemble défensif allemand de la Seconde Guerre mondiale, situé dans le périmètre défensif de l’aérodrome militaire de Carpiquet, pris par l’armée allemande puis devenu cible des bombardements alliés lors de la libération.

Cette fouille préventive offre pour la première fois l’opportunité d’appréhender l’organisation d'un site fortifié allemand dans sa globalité. Elle met en lumière le fonctionnement méconnu d'un des sites majeurs de la défense de la base de Carpiquet tout en dévoilant la vie quotidienne des soldats qui l'occupaient. Cet éclairage nouveau vient donc enrichir et renouveler notre perception de la plus vaste ligne de fortification jamais construite en Europe.

Un peu d'Histoire

 

Un point d'appui allemand (1941 - 1944)

C'est un vaste ensemble fortifié mis en place par les troupes allemandes dès 1941. Rattaché à la Luftwaffe (armée de l'air allemande), ce site avait en charge la défense antiaérienne du secteur et la protection des installations stratégiques de Carpiquet. Il faisait partie d'un ensemble composé d'une vingtaine de sites d'importance variable qui ceinturait l'aérodrome.

Occupé successivement par différentes unités de la Flak (défense antiaérienne allemande). Il n'existe aucune source concernant l'aménagement du site et son fonctionnement. Les informations concernant l'armement en place sont peu précises. 

Un site fortifié loin des standards du Mur de l'Atlantique

Bien que situé à plus de 15 km des côtes sableuses du Calvados, le site de Bretteville-sur-Odon faisait partie du Mur de l'Atlantique, qui avait en charge la défense des côtes de l'Europe occidentale. Contrairement aux autres constructions du Mur de l’Atlantique, les structures découvertes ici sont totalement dépourvues de béton armé.

Les matériaux employés mais aussi les techniques de construction mises en œuvre viennent bousculer et nuancer l'image d'un Atlantikwall infranchissable vanté par la propagande nazie.

Deux zones se distinguent clairement au sein du site. La partie sud présente des abris enterrés maçonnés en pierre calcaire tandis que le pôle situé au nord se limite à des excavations aménagées directement dans le substrat, dépourvues de maçonnerie.

Autour de ces fosses, identifiées comme des unités de vie ou de stockage, des dépotoirs particulièrment riches en mobilier (lits, vaisselle, flacons, et restes de repas) nous renseignent sur le quotidien de la garnison.

 

 

Les combats de juin - juillet 1944

La fouille a également mis au jour plusieurs trous d'hommes attribuables aux troupes anglo-canadiennes. Ces abris excavés sommaires ont livré du mobilier guerrier discret mais révélateur : casques, éléments d'équipement et munitions tirées. Plusieurs structures ont également révélé des morceaux d'aluminium peints, pour certains très bien conservés. Ces fragments métalliques font directement référence à l'aviation, il est fort probable qu'un avion soit tombé à proximité immédiate de la partie nord du site de fouille. Lors de la remise en culture des parcelles, ces éléments métalliques ont été enterrés tout autour du site du « crash ». Il conviendra maintenant d'identifier ces éléments pour savoir s'il s'agissait d'un appareil allié ou allemand.

 

Un site à vocation défensive

Les traces des bombardements et les années de la Reconstruction

L'abandon du site par les soldats allemands au tout début du mois de juillet 1944 ne marque pas sa destruction. Les structures en creux restent visibles jusqu'en 1947 et ne disparaissent réellement qu'au tout début des années 1950 avec la remise en culture des parcelles.

La fouille a démontré qu'entre 1945 et 1950, le site de Bretteville a servi de dépotoir avant d'être définitivement nivelé.

En plus d'avoir servi à éliminer les éléments de défense du point d'appui tel que les réseaux de barbelés et les piquets de clôture, les vastes abris excavés ont accueilli les déblais consécutifs aux bombardements de la ville de Caen et de sa périphérie. Des habitations entières mais aussi des commerces détruits par les raids alliés ont été évacués dans ces fosses à ciel ouvert avec tout leur mobilier. La vaisselle brisée et fondue se retrouve mêlée aux carcasses tordues de véhicules mais aussi aux enseignes publicitaires des commerces.

Tous ces éléments parfois émouvants, à l'image de cette horloge qui s'est arrêtée au moment du bombardement, viennent compléter et documenter les années qui suivirent la fin des combats et la Reconstruction qui s'en est suivie.

Les traces des bombardements et les années de la Reconstruction

L'abandon du site par les soldats allemands au tout début du mois de juillet 1944 ne marque pas sa destruction. Les structures en creux restent visibles jusqu'en 1947 et ne disparaissent réellement qu'au tout début des années 1950 avec la remise en culture des parcelles.

La fouille a démontré qu'entre 1945 et 1950, le site de Bretteville a servi de dépotoir avant d'être définitivement nivelé. En plus d'avoir servi à éliminer les éléments de défense du point d'appui tel que les réseaux de barbelés et les piquets de clôture, les vastes abris excavés ont accueilli les déblais consécutifs aux bombardements de la ville de Caen et de sa périphérie.

Fouilles de Bretteville-sur-Odon

Aménageur : FONCIM
Recherches archéologiques : Inrap
Responable d’opération : Benoît Labbey, Inrap
 

 

 

L'INRAP participe à l’étude du patrimoine archéologique en amont des travaux d’aménagement du territoire et réalise chaque année quelque 1800 diagnostics archéologiques et plus de 200 fouilles pour le compte des aménageurs privés et publics, en France métropolitaine et outre-mer

26 Sep 2020

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