La rédaction

Le Phare Saint-Mathieu

Qui dit phare, dit passion. Derrière un phare se cache toujours un amoureux du monument, de sa fonction, de son histoire.

C'est bien sûr le cas de ce joli phare breton qui représente l'un des maillons de cette belle lignée de phares qui se profilent tout le long de la côte finistérienne.

De nos jours, la majorité sont automatisés et pratiquent la géonavigation. Beaucoup ont été bâtis sur la terre ferme mais plusieurs exemples sont implantés sur des rocs. Leur réalisation crée toujours l'émerveillement. Ils illustrent le génie humain, ce sont de véritables prouesses techniques.

 

Vue exceptionnel sur la Mer d'Iroise © photo PdF 2019

 

Le phare Saint-Mathieu 163 marches, 37 mètres

A plougonvelin, on le distingue de loin, tout rutilant, paré de rouge et de blanc. Classé Monument Historique depuis 2010, il éclaire cette belle côte préservée, non loin du Parc naturel de la mer d 'Iroise. Il veille sur le Mémorial des marins disparus. 

Petite chapelle au pied du phare Saint-Mathieu © photo PdF 2019

Les vestiges de l'abbaye du XIe ajoutent une touche d'authenticité à ce lieu envoûtant.

Son puissant projecteur envoie des signaux toutes les 15 secondes depuis 1835.

Il ne compte pas parmi les plus grands, le plus haut étant celui de l'Ile Vierge (1902) avec ses 77 m et 392 marches. Au large de Paimpol on trouve celui des Roches-Douvres, le plus éloigné d'Europe, il date de 1867.

Une Route des Phares un itinéraire original à suivre pendant les vacances.

Les municipalités ont pris conscience depuis quelques années de ce patrimoine maritime, symbole de leur identité, qu'ils entretiennent. Des projets originaux voient le jour comme ce phare en pleine mer, loué à un couple qui tente l'expérience de l'isolement.

Pensez que ce sont souvent des bénévoles qui font découvrir leur phare, ils appartiennent à une association de sauvegarde.

Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, un restautant élégant, repertorié par le guide Michelin, est installé face au phare.

Une adeesse gourmande

7 place SaintTanguy

02.98.89.00.19

Site de pointe Saint-Mathieu

Musée, phare et sémaphore

02.98.89.00.17

290217 Plougonvelin

 

24 Juil 2019

Le Palais du Parlement de Bretagne à Rennes

Un édifice unique au Temps du Grand Siècle

Celui qui figurait comme immuable et bien souvent austère voit son destin basculer le jour de son gigantesque incendie. Depuis cette année terrible pour la ville (Février 1994), le Parlement rennais est sans contexte le monument qui rencontre le plus de visites dans le centre historique.

Miraculeusement préservée la Grand Chambre est un pur joyau. La toiture s'effondra et  l'étage supérieur détruit. Les toiles et boiseries adjacentes furent l'objet d'une restauration d'une dizaine d'années.

Ebenistes, sculpteurs, ferronniers d'art, menuisiers, doreurs, de nombreux artisans participèrent à ce chantier exceptionnel dont le coût total atteindra 50 millions d'euros mais qui est exemplaire par le résultat magnifique et le plaisir qu'il procure lors de sa visite.

Le grand décorateur de l'époque Charles Errard (1606-1689) est l'auteur du plafond de la Grand Chambre © photo PdF 2019

Le Parlement de Bretagne a bénéficié de soins particuliers et sa restauration de haute facture achevée est aujourd'hui un régal pour l'oeil.

Un peu d'Histoire

Le Parlement (créé en 1554) siège de manière alternative à Rennes ou à Nantes. Puis en 1561, la cour de justice s'installe à Rennes ce qui fait de la ville une capitale administrative et politique. C'est au début du XVIIe que les juristes souhaitent faire bâtir un palais à la hauteur de leur fonction. Ils quittent le couvent des Cordeliers pour rejoindre le nouvel édifice intra-muros. 

Achevé en 1654, il comporte quatre ailes, distribuant de grands pavillons couronnés d'une toiture d'ardoises. Des colonnes, statues, pilastres, frontons et autres symboles du pouvoir finissent par lui donner un aspect de palais.

 

La toiture du Parlement entièrement restaurée © photo PdF 2019

Sa construction durera cent ans

Déjà en 1720 le bâtiment fut victime d'un premier incendie auquel il résista. Il faut dire que ce fut la première édification d'un monument public en pierre. Jusque-là tout est en bois, il faut imaginer la place royale qu'il domine, entièrment recouverte de baraques en bois.

Plafonds à caissons, peintures allégoriques, boiseries sculptées et dorées, l'effet de puissance est garanti. Les plus grands noms de l'époque en matière de décoration sont présents. 

Un ensemble superbe © photo PdF 2019

Premier site touristique rennais

Siège du Parlement de Bretagne jusqu'à la Révolution française, il sert de Cour d'Appel depuis*. C'est un lieu historique vivant ! A l'intérieur vous découvrez le travail de Salomé de Brosse (architecte de Marie de Médicis) et les peintures de Noël Coypel, un disciple du peintre du roi Charles Errard.

Et Rennes n'est pas avare en patrimoine d'où son classement en ville d'art et d'histoire, le promeneur dispose d'un circuit de premier ordre. Un premier arrêt à l'Office de Tourisme où l'on vous guidera, plusieurs instruments multi-médias sont à votre disposition.

*Le Parlement abrite la Cour d'Appel de Bretagne et la Cour d'assises de'Ille-et-Vilaine

 Destination Rennes

Office de tourisme de Rennes

1, Rue Saint-Malo

35 000 Rennes

08.91.67.35.35

 

22 Juil 2019

Autour du Four

Amis abonnés si vous passez par le Pays des Ecrins, voici une adresse de qualité, qui ne paye pas de mine mais très appréciable. Au premier abord, c'est un pavillon dans un lotissement comme un autre mais sur l'ardoise à l'entrée de son jardin, on peut lire Auberge, là vous pénétrez dans le royaume d'Esther.

Ancienne institurice, Esther Poncet a une autre passion que celle d'enseigner, celle de cuisiner. Et pour assouvir ce besoin, elle nous accueille dans sa maison toute l'année.

Entourée d'une jeune équipe motivée, sa cuisine régale les papilles avec des produits frais, faits maison, et comme son nom l'indique cuite au feu de bois !

© photo PdF 2019

La vue est superbe, sous la terrasse abritée du soleil.

Son adresse est bien connue des gourmands du coin, qui vous indiqueront de prendre le départ de la Vallée du Fournel en direction des Mines d'argent, à visiter dans la foulée, après le dessert...

Un Mimi-resto comme l'appelle sa propriétaire

Autour du Four

Ouvert toute l'année

Sur réservation les midis et soirs

04.92.23.00.69

8 rue de Portin

05120 L'Argentière-La-Bessée

22 Juil 2019

Le Pont du Gard, étape du Tour de France

Ce site prestigieux va recevoir deux étapes du Tour de France les 23 et 24 juillet prochain. Le spectacle risque d'être décoiffant !

Le Pont du Gard, l'un des plus visités au monde, pourrait figurer parmi les 7 merveilles construites par l'Homme.

Impressionnant, il nous offre dans un milieu naturel préservé un spectacle grandiose. L'on se croirait en Toscane, les oliviers à ses pieds le veillent. Et le Gardon qu'il enjambe n'a pas bougé depuis des Siècles. Cet ouvrage d'art n'a pas été construit pour son esthétisme mais pour son utilité.

Les Romains ne pouvaient se passer d'eau et leur priorité était d'acheminer ce bien précieux vers Nîmes qu'ils avaient investi.

Un véritable exploit technique

Alors que faire ? Pour combler cette lacune, la Source de la Fontaine insuffisante aux besoins quotidiens, ils imaginent un chemin pour détourner la Source d'Eure, située près d'Uzès, à des kilomètres.

Les ingénieurs romains entreprennent alors une incroyable chantier que l'on aurait bien du mal aujourd'hui à reconstituer. A travers la garrigue, ils creusent des tunnels et des ponts pour faire arriver l'eau. Ils calculent un dénivelé improbable.

Sur 50 kilomètres la dénivellation est de 17 mètres !

Il possédait à l'origine un peu plus que les 49 arches visibles aujourd'hui. Avec ses 275 m de large, ses 49 mètres de hauteur ( meiux vaut ne pas avaoir le vertige !) et sans doute 50 000 tonnes de pierres, le Pont du Gard est classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO depuis 1985.

 

le musée du Pont du Gard © photo PdF 2019

 L'édification de l'Aqueduc

Prendre du temps pour visiter le musée à proximité est indispensable. La construction  à l'aide de maquettes, de films, d'expositions, est expliquée de manière ludique et instructive. Un espace enfant avec des ateliers, est à disposition tout comme une médiathèque.

Vous pouvez vous restaurer, à proximité, correctement, prix non excessif.

Musée du pont du Gard

La Bégude, 400, Route Pont du Gard
30 210 Vers Pont du Gard
04.66.37.50.99
18 Juil 2019

Halte au château de Labro

Les Ruthénois, comprenez les habitants de Rodez, apprécient énormément cette adresse et on comprend pourquoi...

Cette belle bâtisse, ancrée dans le terroir, nous raconte une histoire. Des années de persévérance l'ont transformée en une résidence luxueuse. Dans un écrin de verdure sur la campagne aveyronnaise, le château de Labro se compose de différents bâtiments, acquis au fil des ans par les actuels propriétaires, férus d'art.

 

De l'élégance au château de Labro © photo PdF 2019

Un peu d'Histoire

D'Aubrac en Quercy

Situé à environ 5 kms de Rodez, cet ancien "mas de La Bro" laissait passer à ses pieds, la Draye, le chemin rural dédié à la transhumance des bovins.

En Occitan "la broa" signifie la limite, le talus qui borde le champ. C'est toujours le cas, fort heureusement pour nous, la campagne environnante semble restée comme autrefois. La demeure date de la fin du XVe, elle évoluera au fil des siècles à la fin du XVIe puis au début 19ème période durant laquelle les propriétaires la famille de Meynier lui apporte une touche néo-gothique.

Ce qui fait son charme aujourd'hui. L'édifice porte encore des traces des désidératas de son premier commanditaire Anthoine Créato. En 1629 un acte de vente précise que Labro se compose de deux ailes perpendiculaires.

Sa lignée conservera le logis jusqu'à la fin du XVIIe. Puis sera sous la coupe de la famille Combis de Patris. 

 

Labro et ses dépendances © photo PdF 2019

1811, le château passe entre les mains du Procureur du Roi, Pierre-Louis-Joseph Meynier. L'aile sud disparaît, la tour et son escalier sont remaniés.

Labro acquière ses lettres de noblesse, les communs et les dépendances furent reconstruits au 19ème. Les échauguettes agrémentées d'une toiture en bulbe et l'ajout d'un balcon et d'une porte fenêtre transforment le château rustique en une demeure plus apprêtée. Les aménagements intérieurs se poursuivent à cette époque.

L'élevage bovin puis ovin ainsi que le fermage forment les revenus du Domaine. Découpés en cinq lots chaque bâtiment fut vendu à des agriculteurs voisins. C'est en 2001 que le couple Jean et Nizou Rouquet entreprirent de le reconstituer pour en faire une propriété telle que nous la connaissons aujourd'hui : redécorée, réaménagée.

Quinze ans après le Château de Labro est devenu une adresse de charme.

Château de Labro

12850 Onet le château

05.65.67.90.62

 

30 Juil 2019

Scultpure(s) au Jardin

Il faut croire que cette ancienne abbaye cistercienne inspire les artistes. Des sculptures géantes posées ça et là dans le parc inaugurent cette Première édition.

Située en le Havre et Rouen, en Seine-Maritime, le monument est animé depuis le début du mois par la manifestation qui incite à la détente et la découverte.

La Nature au coeur de l'exposition

Neuf artistes contemporains prennent possession du Domaine. Des matières de toutes sortes servent de support à leurs expressions, tournées vers l'environnement, source d'inspiration et de questionnement actuel.

Les danseurs © Bruno Lémée

De l'osier, du bois, du verre, du métal...matières qui se métamorphosent en figures animales. Singe, poissons, ou végétales, champignons, fleurs...

Les artistes exposés Isabo Ritz, Anne-Emmanuelle Marie, Larry Mc Laughlin, Judith Lemoine, Bruno Lemée, Jenni Fauvette, Marc Duparc, Josée Coquelin, Karelle Couturier.

Les arbres de Judith Lemoine © Judith Lemoine

 

Entrèe libre et gratuite

Tous les jours de 8 h à 20h

Abbaye du Valasse

Route de l'Abbaye

76 329 Gruchet-le-Valasse

 

 

Commissariat d'exposition

Dominique et Michel Laborde de l'Association Création Culture en Pays d'Auge

 

Jusqu'au 31 août 2019

18 Juil 2019

La Dentelle de Bayeux en danger

"La vente de nos productions cet été nous aidera mais ne suffira pas." estime la dernière employée du Conservatoire de la Dentelle de Bayeux.

L’appel au secours est déjà sans doute trop tardif. Le Tribunal de grande instance de Caen laisse la date butoir du 26 juillet pour rechercher des solutions viables économiquement.

En charge de transmettre ce métier unique, le Conservatoire de la Dentelle va demander des aides à la Région.

La vente des productions insuffisantes et les cours dispensés à de jeunes élèves en apprentissage ne vont pas résoudre l’équation. Les caisses sont vides.

©photo PdF 2019

 

Comment en est-on arrivé là ?

La précédente équipe, apparemment, n’a pas projeté cette institution dans le futur. La situation est devenue ingérable. Sa collègue vient de partir à la retraite et seule, Véronique Thomazo ne peut plus en assurer le fonctionnement.

Un recrutement d’urgence

Il faudrait embaucher et la formation ne se fait pas en claquant des doigts !

Il faut du temps pour former une dentellière sur un point exceptionnel, vieux de 300 ans, cela ne s’improvise pas.

La piste d’internet pourrait apporter quelques subsides. Si un mariage princier se profile…Un catalogue de vente vient de paraître pour proposer des dentelles aux fuseaux, à l’aiguille.

Inconscience, laisser aller, manque de projection dans l’avenir c’est un savoir -faire qui va encore disparaître en France. Alors qu’il pourrait être source d’emploi.

C’est une vitrine incomparable aux yeux des anglais, des canadiens, dernièrement des brésiliens, viennent nombreux admirer nos merveilles. Friands de découvrir ce que l’Ancien Monde sait faire de mieux, non délocalisable.

Notre Patrimoine commun.

Verdict à la fin du mois.

18 Juil 2019

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