La rédaction

L'orgue de Saint-Sauveur

L'orgue historique de la jolie ville d'Aubagne a besoin d'être rafraîchi pour pouvoir pérenniser sa mission : offrir des concerts à ses visiteurs.

Ce superbe instrument de musique est composé de 2244 tuyaux repartis en 30 jeux, animés par trois claviers et un pédalier.

Il fut Classé Monument historique en 1979

Depuis sa dernière restauration en 2000, l'orgue a subi des dégradations du au temps et à la poussière introduite dans les tuyaux, rendant les plus aigus faux voire muets. Les tuyaux d’anches ne sont plus utilisables du fait des languettes désoxydées.

Et pour accentuer le processus, certains tuyaux de bois sont fendus et les tampons et calottes des tuyaux de bourdon ne sont plus étanches. Enfin, les boiseries de l’orgue ont été infestées d’insectes xylophages.

Une action s'impose rapidement

L'ensemble des éléments en bois doit être désinfecté. Les tuyaux doivent être déposés pour être nettoyés, l’intérieur de l’instrument doit être entièrement dépoussiéré (sommiers, planchers, buffet, mécanismes et claviers) et les tuyaux doivent être accordés un par un après avoir été remis en place.

 

A Aubagne l'orgue de Saint-Sauveur. Les deux buffets ont été repeints en polychromie et faux marbre

 

Construit en 1665 par André Eustache de la dynastie de facteurs Eustache l’orgue de Saint-Sauveur est entièrement reconstruit en 1784 par le célèbre facteur marseillais Jacques Génoyer.

 

L'église Saint-Sauveur à Aubagne © photo PdF 2019

 

 

23 Jan 2019

Campagne de restauration pour les Arènes de Nîmes

Au fil des années la ville de Nîmes s'est transformée en une cité accueillante et d'une propreté irréprochable. De nombreux monuments ont retrouvé leur éclat d'origine. Reste un gros morceau : Les Arènes. La campagne lancée cette année va durer jusqu'en 2034, un bail !

Pour autant le monument accueille toujours les touristes et à la belle saison celui-ci est réputé auprès des amoureux des courses de taureaux. 

Numériser pierre à pierre tous les éléments architecturaux, l’état sanitaire et les observations archéologiques, un travail de longue haleine qui va durer jusqu'en 2034 sans interruption.

Dans le respect de l’histoire du monument

De tranche en tranche, les Arènes sont traitées contre la pollution, réduite grâce à une circulation amoindrie par rapport à quelques années ou les embouteillages autour du cylindre laissait les pots d'échappement marqués de leur empreinte nocive les fondations.

Chaque travée est restaurée extérieurement et intérieurement, ce qui est une nouveauté depuis le démarrage de la restauration du monument.

Une restauration nécessaire

 

Une campagne de restauration urgente © photo PdF 2019

L'eau principal ennemie des fondations et la conduite des évacuations sera conduite en premier. En effet le bâtiment a longtemps été fragilisé par le comblement des égouts d’évacuation qui a perturbé le réseau d’évacuation des eaux de pluie tel que les Romains l’avaient initialement conçu.

Depuis l’Antiquité, l’Amphithéâtre a subi aux effets les destructions volontaires des gradins intermédiaires, les tremblements de terre. On a pu remarquer que les structures d'origine étaient en danger lorsque furent
dégagées les maisons construites au Moyen Âge à l’intérieur de l’Amphithéâtre, entre le XVIème (réouverture des arcades) et le début du XIXème.

 

Un peu d'Histoire

Datant de la fin du Ier siècle de notre ère, l’Amphithéâtre nîmois compte parmi les plus grands du monde romain et est considéré comme le mieux conservé.

Cette ellipse à la symétrie parfaite de 133 mètres de long sur 101 de large, a été construite en une trentaine d'années avec les pierres de trois carrières proches de Nîmes. D’une hauteur de
21 mètres.

Conçu pour répondre au besoin d’un lieu dédié aux combats de gladiateurs et d’animaux, il est constitué de cinq galeries circulaires, une centaine d’escaliers et vomitoires (couloirs conduisant aux gradins) permettant d’accéder aux places sans que les différentes classes sociales ne se rencontrent, les premiers gradins étant réservés aux notables.

À la fin du Vème siècle après J.-C., les Arènes sont transformées en forteresse pour les seigneurs locaux.
En 1194, sous la suzeraineté des comtes de Toulouse, l’Amphithéâtre devient le siège du pouvoir féodal, incarné par le vicomte de Nîmes et les chevaliers dits « des Arènes », et un château est même construit à l’intérieur du monument. En 1226, Nîmes entre dans le royaume de France de par le rattachement du Languedoc.

Les troupes du roi Louis VIII évincent les occupants et occuperont le château jusqu’au XIVème siècle.
Abandonné, l’Amphithéâtre est livré aux particuliers qui y développent un véritable village, avec une centaine d’habitations et deux églises. Au XVIIIème siècle y résidaient encore 700 habitants.
Débarrassées de ces constructions en 1812, les Arènes sont réhabilitées par l’architecte Henri Revoil et retrouvent leur vocation d’édifice de spectacles dès 1860.

Rare témoignage du savoir-faire des bâtisseurs romains, l’Amphithéâtre de Nîmes se situe à l’intérieur du rempart qui, à l’origine, ceinturait la ville. Comme pour la Maison Carrée, il doit sa conservation à une occupation continue au fil des siècles. Les monarques français puis les autorités successives ont très vite pris conscience de son intérêt patrimonial et de la nécessité de le préserver.

Déjà au XVIIème siècle, plusieurs campagnes de consolidation et de restauration furent installées.

Les Arènes de Nîmes

Ouverte tous les jours
(sauf ferias et spectacles)
Janvier, février, novembre, décembre : 9h30-17h
Mars, octobre : 9h-18h
Avril, mai, septembre : 9h-18h30
Juin : 9h-19h
Juillet, août : 9h-20h
Tarif plein : 10€ réduit : 8€
Gratuit jusqu'à 7 ans
Visite guidée
Du 1er juillet au 31 août

22 Jan 2019

Agenda de la Nature au jardin 2019

Le cycle de la Vie

Voici un agenda qui nous accompagnera tout au long de l'année comme un fil conducteur reliant notre emploi du temps à celui des ponctuations de la vie en lien avec la nature. 

Les Editions Terre vivante nous offre là un outil pratique, léger pour être connecté à tout ce qui rythme la faune, la flore et les éléments intervenus dans le ciel. Les jardiniers seront les premiers utilisateurs de cet agenda mais les  habitants des villes coupés de la nature au quotidien trouveront plaisir à être informé des actualités du jardin.

Vous apprendrez au fil des mois : la pousse des premières jonquilles, l’arrivée des oies cendrées, le départ des martinets…

Le livre détient de nombreux conseils pour observer la nature : oiseaux, mammifères, amphibiens, plantes, phases de la lune,passage d’une pluie d’étoiles filantes.  Des pistes d’aménagements pour accueillir animaux et plantes sauvages au jardin.

Un ouvrage pratique qui fourmille également d'adresses utiles d’association nature, de stages et sorties…

L'auteur, biologiste de formation, Jean-Philippe Paul nous invite à suivre ses chroniques dans le détail du quotidien de la Nature, les aquarelles qui émaillent son ouvrage incitent à la poésie, qui feront 'évader les urbains en mal de paysages et de versure.

Un rapport-qualité prix véritablement intéressant

L'Agenda de la nature est vendu 12€ dans les boutiques bio, les jardineries et sur le site de l'éditeur

Aux éditions Terre vivante

http://www.terrevivante.org

22 Jan 2019

Reconstitution au Monastère Royal de Brou

La Sibylle de Cumes est décapitée en 1831

Cela ne date pas d'hier, deux siècles après avoir été vandalisée la Sibylle de Cumes est reconstituée ! En janvier 1831, huit des sibylles du tombeau de Philibert sont décapitées, et lors d'émeutes villageoises des actes de vandalisme sont perpétrés dans l'enceinte de l'église, le tombeau de Philibert le Beau se retrouve atrophié de ces élégantes parures.

Janvier 2019, la statuette et la tête, après démontage et nettoyage, ont été rassemblées par les restauratrices des tombeaux.

Grâce à des dessins antérieurs, une petite tête en albâtre donnée au musée de Saint-Omer en 1856, a pu être identifiée comme étant celle de cette sibylle.

Il reste à retrouver d'autres têtes, sans doute dans des collections particulières… Celles de l’Agrippine, de la Phrygienne et de la Delphique…L'enquête ne s'arrête pas là.

UN peu d'Histoire

 

La sibylle de Cumes porte une éponge. Elle est annonciatrice de l'accouchement de la Vierge © Monastère de Brou

Qu'est-ce qu'une Sibylle ?

Les niches du soubassement du tombeau de Philibert le Beau présentent d’élégantes et gracieuses sculptures : des Sibylles.

Ce sont dix prophétesses de l’Antiquité : Agrippa, la Persique, la Phrygienne, de Cumes…

Les premiers auteurs chrétiens voient dans leurs prophéties les événements de la vie du Christ. Elles sont donc souvent représentées dans l’iconographie chrétienne : portails de cathédrale, chapelle sixtine par Michel-Ange.

Le Monastère Royal de Brou dans l'Ain abrite le tombeau de Philibert le Beau

 

Vue aérienne du Monastère © Herwey/Ville de Bourg en Bresse

 

22 Jan 2019

Festival "Jardins du Monde en mouvement"

Cinq réalisations

Pour cette la troisième édition du concours « Jardins du monde en mouvement » la Cité internationale universitaire de Paris invite les candidats à réaliser des créations éphémères dans ses jardins.

Un appel à candidatures qui offre, avec le soutien du mécénat de la Caisse des Dépôts, une bourse d’un montant de 8 000 € par projet

Nature en ville et développement durable

Inutile de préciser que le projet retenu devra s'intégrer dans le décor architectural de la Cité et être en accord avec l'identité d'une des Maisons choisies.

Le jury sera sensible à la qualité de la démarche environnementale et différentes sources d'inspiration qui aideront à la création du jardin:  matériaux biosourcés, récupération des eaux pluviales, niches écologiques, partage des ressources, comportements écoresponsables,

 

Pour information 

 

Les participants intéressés devront déposer un dossier de candidature en français ou en anglais avant le 11 février 2019 à minuit, exclusivement par email.

 

http://anws.co/bzTys/%7B5dd2bd09-99c3-437f-a6b2-a90580478b02%7D

 

Date limite d’envoi du dossier de candidature le 11 février 2019 à minuit

Entre le 15 et le 24 mars 2019, les candidats sélectionnés se rendront à la Cité pour se projeter sur place et imaginés concrètement la mise en place et poser toutes les questions techniques liées à l’installation de leurs œuvres. Puis les candidats retenus s’engagent à installer leurs œuvres pour le 15 mai 2019 à 10h. 

14 Jan 2019

Restauration à Chantilly

La restauration des appartements privés du château de Chantilly est terminée et sa visite sera à nouveau possible au mois de février.

Une exposition, hommage à l'artiste, Eugène Lami, maître d'œuvre de la réalisation de ces appartements, lui sera consacré.

 

restauration de Chantilly © Domaine de Chantilly

 

Après presque deux ans de travaux intenses, les appartements privés du Duc et de la duchesse d'Aumale réouvriront au public. Seul témoignage d'appartements princiers de la Monarchie de Juillet conservés en France. La restauration a porté sur le décor ainsi que sur le mobilier.

Aménagés entre 1845 et 1847, ces huit salles décorées par Eugène Lami, retrouvent leur authenticité.

Situés au coeur de la partie la plus ancienne du château de Chantilly, au sein du Petit Château Renaissance bâti à partir de 1557-1558 par l’architecte Jean Bullant pour le compte du connétable Anne de Montmorency, les appartements privés du duc et de la duchesse d’Aumale, appelés aussi Appartements Privés, figurent parmi les espaces les plus chargés du château de Chantilly.

Au XVIIIe siècle, des appartements avaient été aménagés pour le duc et la duchesse de Bourbon. La chambre de la duchesse, transformée par la suite en « salon violet », avait été témoin de la mise au monde du duc d’Enghien, dernier descendant e la dynastie de Bourbon-Condé, fusillé dans les fossés du château de Vincennes en 1804 sur l’ordre de Bonaparte. Ne demeure de ces appartements que le boudoir attenant ou « Petite Singerie » (par opposition à la « Grande Singerie » qui se trouve au sein des Grands Appartements), peint par Christophe Huet en 1735 et restauré en 2010-2013.

Henri d’Orléans, duc d’Aumale, héritier du dernier prince de Condé, confia au soin de l’architecte Victor Dubois et du décorateur Eugène Lami l’installation de ses appartements privés au rez-de-chaussée du Petit Château, après
son mariage avec sa cousine Marie-Caroline-Augusta de Bourbon-Siciles le 25 novembre 1844.

Une conservation préventive des lieux et des collections

Boiseries désordonnées et grisâtres, planchers affaissés, tentures et textiles insolés et décolorés, dorures usées, tableaux jaunis…il était urgent d'agir.

Le parti pris de cette restauration a été de rester fidèle et de conserver au mieux les lieux et leurs œuvres, selon les dispositions de 1897, date de la mort du duc d’Aumale, connues notamment grâce aux inventaires testamentaires et les photographies d’époque.

restauration de Chantilly © Domaine de Chantilly

 

Une restauration exemplaire du mobilier

Le mobilier et les œuvres qui se trouvent, témoins d’une période féconde des arts décoratifs et de souvenirs personnels du duc d’Aumale et sa famille.

Auparavant, la tenture de la chambre de la duchesse avait été remplacée à l’identique grâce aux Amis du Musée Condé en 1971. Plus récemment, plusieurs pièces de mobilier ont été restaurées en 2009- 2010, la tenture en satin de soie du salon violet a été retissée en 2008-2009 et la Petite Singerie restaurée en 2010-2013.

C'est une opération de grande ampleur qui a été menée pour aboutir et l'occasion saisie pour apporter une meilleure mise en valeur muséographique, avec l’aide notamment de nouveaux systèmes d’éclairage.

Financement du chantier

Coût total du chantier incluant la restauration du Cabinet d’arts graphiques, ouvert en mars 2017,
et la restauration des Appartements Privés : 2 576 675 €.
Soit :
• 1 601 617 € de l’Institut de France
• 975 058 € du Ministère de la Culture (Direction régionale des Affaires culturelles des Hauts-de-France)

Les appartements privés sont accessibles uniquement lors de visites guidées

Tarif plein : 17 € (château, parc, Grandes Ecuries,
expositions temporaires) + 5 € (visite guidée appartements
privés)
Tarif réduit : 13,5 € château, parc, Grandes Ecuries,
expositions temporaires) + 5 € (visite guidée appartements
privés)

Exposition

Eugène Lami, peintre et décorateur de la maison d’Orléans

Du 23 février au 19 mai 2019

Château de Chantilly

7 rue du Connétable

60500 Chantilly

03.44.27.31.80

 

 

11 Jan 2019

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