Les visiteurs ne s'y trompent pas et se présentent nombreux devant la grille de ce château, insolite, perché sur son éperon.
Nouveautés 2019
Sur les bords de Loire, le château innove en proposant une visite théâtralisée qui nous fit voyager dans le temps en 1900 en compagnie de Monsieur et Madame Roustan.
L'immersion dure presque une heure.
L'équipe, très active, nous invite à vivre d''autres animations comme l'Espace game* qui se joue en groupe, où les facultés de chacun sont sollicitées. Une heure pour s'échapper d'une pièce dans laquelle vous êtes enfermés grâce à la reflexion, la recherche et... la déduction
*Uniquement sur réservation, de 3 à 6 joueurs, à partir de 12 ans
De mars à novembre, le week-end, de 18 à 25 € en fonction du nombre de joueurs.
Château de la Roche
42590 Saint-Priest la Roche
04.77.64.97.68
L'église Saint-Etienne © photo PdF 2019
L'église Saint-Etienne © photo PdF 2019
Les anciens faubourgs roannais © photo PdF 2019
Les anciens faubourgs roannais © photo PdF 2019
Au coeur de Roanne © photo PdF 2019
Au coeur de Roanne © photo PdF 2019
Architecture moyen-âgeuse © photo PdF 2019
Architecture moyen-âgeuse © photo PdF 2019
Le XIXe présent à Roanne © photo PdF 2019
Le XIXe présent à Roanne © photo PdF 2019
Rue du Coq © photo PdF 2019
Rue du Coq © photo PdF 2019
https://patrimoinedefrance.fr/bourgognefranchecomt%C3%A9/author/995-la-r%C3%A9daction.html?start=721#sigProId21ee1303d0
De l'Antiquité au Moyen-Age jusqu'au XIXe siècle, Roanne engendre un commerce florissant grâce à ses cours d'eau
Avant d'entamer notre tournée des villages de caractère, départ de Roanne, dont le centre ancien détient de nombreux vestiges: fours gallo-romains, baptistères du moyen-âge, son château et son donjon du XIIe.
L'église Saint-Etienne de style gothique flamboyant, surprend par son rayonnement solaire, du fait de sa construction de pierre jaune du Brionnais. Le musée Joseph Déchelette* sont des incontournables
Sucré ou salé...
Côté gourmandise, Roanne n'est pas en reste, la Maison Pralus, la papillote Révillon, les fromages Mons, les eaux minérales de Saint-Alban-les-Eaux. En octobre, rendez-vous gastronomique de l'année Roanne Table ouverte, dont nous avons parlé à de nombreuses reprises, à conserver dans ses tablettes.
Jusqu'en 1858, le port de Roanne est le deuxième port français
Une ville d'une étonnante modernité à l'exemple de son port réhabilité au début des années 90. Aujourd'hui devenu port de plaisance au coeur de la ville.
Haut-lieu de la bonneterie
Il ne faut pas oublier que la ville a connu une prospérité importante grâce à l'industrie textile. Le centre-ville se développe: théâtre, mairie, aménagement des voies navigables. Le lin et le chanvre sont cultivés dès le moyen-âge, les tisseurs font la réputation de Roanne.
Dans le Roannais les villages de caractère se succèdent sans se ressembler, partons à leur découverte:...A Crozet, à Saint-Haon le château, à Saint-Jean-Saint-Maurice à Ambierlé
Une belle adresse gourmande, la Maison Bouquet avec un accueil chaleureux, le restaurant a su trouver sa clientèle; un menu de saison auquel le chef est attaché, séduit, la décoration élégante ajoute la touche finale.
Bonnes adresses à Roanne
Restaurant le Tourdion
54 Cours de la République
04.77.71.48.82
Grand Hôtel à Roanne
Maison Bouquet
17 Place du marché
04.77.69.07.26
Visite guidée sur réservation
Maison du Tourisme
Place du Maréchal de Lattre de Tassigny
42300 Roanne
04.77.71.51.77
Musée Joseph Déchelette*
Musée des Beaux-Arts et d'archéologie
Collections de céramiques et de faïences révolutionnaires
Un pont entre l'Occident et l'Orient
Quel bonheur cette exposition ! Un travail remarquable a été accompli par les deux commissaires d'exposition pour rassembler des pièces uniques de la vie et de l'oeuvre d'un jeune couple indien, inconnu de la plupart d'entre nous et qui adorait la culture française.
Comme au cinéma
Et quelle passionnante enquête. Imaginez un riche maharajah jeune et bel homme très cultivé est amoureux des arts, de la culture française à une époque où son environnement est entièrement tournée vers les apparâts auxquels il doit se soumettre en tant que haut-dignitaire de l'Empire. Les vidéos retrouvées, restaurées le montrent en habit traditionnel dans son palais.
La dynastie Holkar
Le maharajah d’Indore est le descendant, comme tous les membres de la dynastie Holkar, de guerriers marathes originaires d’Inde centrale.
Le projet du palais Manik Bagh
Pour s'évader le jeune souverain et son épouse,souhaitent se faire bâtir un palais "moderne"
Son précepteur le Dr. Marcel Hardy, botaniste belge, et ancien assistant de l’urbaniste écossais Patrick Geddes, le sensibilise aux idées
progressistes.
Ensemble, ils voyagent en Europe et il le conseillera tout au long de son projet.
Il lui fera faire la connaissance d’Henri-Pierre Roché en 1927 qui deviendra son conseiller artistique pour les achats d’art et d’ameublement destiné au futur palais Manik Bagh.
Eckart Muthesius (1904-1989) l’architecture du palais Manik Bagh
La construction du palais Manik Bagh débute en 1930, suite à la rencontre à Oxford du maharajah d’Indore avec l’architecte allemand Eckart Muthesius, en 1929. Réalisé sur les fondations d’un bâtiment déjà existant, l’édifice est finalisé en 1933.
Autre grande figure ayant influencé le maharajah est le couturier, collectionneur, mais également mécène Jacques Doucet.
L’année 1929 le jeune maharajah et son épouse sont souvent présents à Paris et visitent salons et ateliers d'artistes pour mettre en oeuvre leur projet architectural. Il entretenait avec eux des relations cordiales mais très encadrées.
Les plus grands noms se mettent à créer pour eux, ce couple glamour qui les séduit, les inspire également.
Constantin Brancusi attire l’attention des plus grands collectionneurs et mécènes de l’entre-deux-guerres. Son travail, épuré et esthète séduit.
Jean Puiforcat (1897-1945) et le maharajah d’Indore
Outre l’horloge, les vases, coupes, bonbonnières ou services à thé, Puiforcat dessine pour le palais Manik Bagh une importante ménagère de couverts. Jusqu'au monogramme que Puiforcat a imaginé pour le maharajah et la maharani et que l’on retrouve sur un papier à lettres
conservé dans une collection privée.
Créateur de décors et de mobilier d’exception, Jacques-Émile Ruhlmann (1879-1933) renouvelle les arts appliqués. Il fera aussi parti de l'aventure.
Créé en 1932, le mobilier de Ruhlmann réalisé pour le palais Manik Bagh est produit sur mesure en ébène de Macassar, à partir de certains modèles montrés quelques années plus tôt, au Salon des artistes décorateurs de 1929.
Des portraits séduisants laissent un témoignage touchant de ce couple amoureux
Peintre, illustrateur de mode et décorateur, Bernard Boutet de Monvel (1881-1949) est reconnu pour ses portraits dans les milieux mondains franco-américains de l’entre-deux guerres. Il accueillera le couple à plusieurs reprises entre 1929 et 1934 dans son studio à Paris, pour réaliser quatre de leurs portraits en tenues occidentales et traditionnelles.
Man Ray, (1890-1976) photographe peintre, artiste pluridisciplinaire, accueille une clientèle prestigieuse dans son studio parisien,des poètes, écrivains et
de grandes figures de la noblesse comme le maharajah d’Indore, l’Aga Kahn et le vicomte et la vicomtesse de Noailles. Il va le photographier à plusieurs reprises jusqu’en 1930, aux côtés de son épouse, la maharani Sanyogita Devi, lors de leurs vacances à Paris et dans le sud de la France.
C'est une exposition comme on en voit rarement qui touche par l'Hsitoire qu'elle nous raconte.
Courrez-y il est si rare de pouvoir rêver aujourd'hui, vous profiterez d'instants magiques...quand l'art dépassait les frontières intelligemment.
Encore merci à l'équipe du musée des Arts décoratifs pour cette découverte splendide.
Jusqu'au 12 janvier 2020
Commissaires d'exposition
Raphaèle Billé et Louise Curtis
Pour les vacances deux ateliers pour les jeunes
Un bijou pour la maharani pour les 4 ans et en famille et Matières à construire pour les 11-14 ans
Musée des Arts décoratifs
107 Rue de Rivoli
75 001 Paris
01 44 55 57 50
Métro : Palais-Royal, Pyramides,Tuileries
Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h
(Nocturne le jeudi jusqu’à 21h : seules les expositions temporaires et la galerie des bijoux sont ouvertes)
Plein tarif : 11 € tarif réduit : 8,50 €
Dans les Pyrénées-Atlantiques, Saint-Jean de Luz station balnéaire très prisée à la belle saison offre de belles balades à l'arrière-saison. Son architecture laisse apercevoir de nombreuses influences qui font de ses demeures une richesse dont on ne se lasse pas.
Ses rues bordées de maisons labourdines (de la campagne) montrent avec fierté les origines basques des familles installées depuis des générations. La cité des corsaires a de belles histoires à raconter.
Ville d'art et d'histoire, le parcours de visite vous amènera à la Maison de l'Infante, magnifique demaure dans laquelle se déroula le mariage de Louis XIV avec Marie-Thérèse d'Espagne.
A voir l'église Saint-Jean Baptiste
Du patrimoine gastronomique français
Il fallait célébrer l'oeuf en meurette, plat signature de l'un des hauts lieux de l'art culinaire français, c'était une évidence ! et pour ce faire le château du Clos Vougeot associé à Poulehouse*, lance les Journées mondiales de l’œuf en meurette.
L'équipe du Château et de la Confrérie ont imaginé cet événement unique qui deviendra sans doute un rendez-vous annuel.
Première édition du Championnat du monde de l’œuf en meurette
Durant deux journées, des chefs renommés (venus de toute la France) qui proposent d’ores et déjà ce plat à leur carte, s’affronteront et le revisiteront.
La recette de l’œuf en meurette est servie dans plus de 300 restaurants à travers le monde.
Un jury sera exigeant sur la qualité visuelle et gustative de la recette finalisée, sa texture, la qualité du pochage...
Les 11 et 12 octobre 2019
Au menu de ce week-end, découverte de la recette de l’œuf en meurette, via des ateliers de dégustation mais aussi des animations culinaires pour tous.
Au sujet du Clos Vougeot
Construit aux XIIe et XVIe siècles, le Château du Clos de Vougeot est situé au coeur de la route des Grands Crus qui relie Dijon à Beaune. C’est le siège des Climats de Bourgogne classés au Patrimoine mondial.
Le Chef Olivier Walch, entouré de sa brigade, décline son savoir-faire de la cuisine française.
L’oeuf en meurette est le plat signature du Château, servi à 600 convives de façon quasisimultanée, dans le grand cellier cistercien.
Championnat vendredi 11 octobre à partir de 14h30
*startup dédiée à la production de « l’œuf qui ne tue pas la poule »
Inscription obligatoire sur
Le Clos Vougeot
03.80.62.86.09
Exposition en avant-première à Paris dès ce 3 octobre
De 1898 à nos jours, Te Bourao II a été présentée dans les principales expositions sur la période tahitienne de Paul Gauguin à travers le monde, au Fogg Art Museum de Cambridge, au Museum of Art de Batlimore, au Grand Palais ou au Musée d’Orsay à Paris. Elle fit même l’objet d’un prêt longue durée de dix ans au Metropolitan Museum à New York, de 2007 à 2017.
Peinte en 1897 à Tahiti, l’huile sur toile est une oeuvre testament synthétisant les thématiques et obsessions tahitiennes de l’artiste, en proie à de nombreux tourments. Te Bourao II provient d’un cycle majeur de neuf peintures de Paul Gauguin réalisées à Tahiti et envoyées à Paris en 1898 dans le cadre d’une exposition consacrée à l’artiste à la galerie Ambroise Vollard. Parmi ces chefs-d’oeuvre, figurait l’emblématique tableau D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?. De cet ensemble, Te Bourao II est aujourd’hui le seul encore en mains privées ; les huit autres ornent les cimaises des plus prestigieuses institutions: le musée des Beaux-Arts de Boston, le musée de l’Ermitage à Saint Pétersbourg ou le musée d’Orsay à Paris.
Du jeudi 3 au mercredi 9 octobre 2019
Exposition du vendredi 29 novembre au mardi 3 décembre 2019
Vente aux enchères le mardi 3 décembre 2019, à 20h
Artcurial
7, Rond-Point des Champs-Elysées, 75008 Paris
Le décor est planté, nous sommes dans un asile psychiatrique. Anna, jeune infirmière accueille un nouveau venu : Erik Satie. Elle le questionne sur ses antécédents, sa vie. Intriguée par ses réponses, elle s'attarde à son chevet et un dialogue s'instaure.
En quelle année sommes-nous ? sous la plume de l'illustrateur SUKI le temps s'égrenne et nous traversons un autre monde.
Une gymnastique de l'esprit
Dans l'univers d'un compositeur (1866-1925) rebel à son époque, qui toute sa vie tente d'imposer sa vision de la musique. L'artiste a l'imagination fertile, il donne des noms insolites à ses oeuvres "Ses Gymnopédies (1848), "Trois morceaux en forme de poires" (1903)
"Il n'y a pas de vérité en art"
Elliot Jenicot campe un Erik Satie tout à la fois sincère et baroque. Bien souvent la mélancolie est associée à ces interludes de piano. Sans doute ses blessures que l'on ressent. Mais l'homme a eu plusieurs vies, il s'engage pour différentes causes. Il sera au coeur de mouvement artistique naissant à Paris, une époque flamboyante où l'on croise Picabia, Picasso, Cocteau, Diaghilev...
Tous les arts se côtoient, les rencontres alimentent son oeuvre
Ses amis, ses amours
"Un musicien égaré dans son temps" comme parlait de lui son ami Claude Debussy, que ses prises de position finiront par séparer. En amour il est intransigeant. Il évoque sa passion pour Suzanne Valadon qui le quittera aussi.
L'auteur Laetittia Gonzalbes nous entraîne dans une fiction qui suscite l'envie d'écouter à nouveau Satie. Anaïs Yazit déploie un charme et une force qui se dévoilé créscendo. Cette création est interprétée avec brio par un duo énergique et radieux.
Erik (avec un K) Satie a légué une oeuvre qui ne meurt pas. Il aurait certainement apprécié cette pièce plus qu'un long discours, elle nous fait apprivoiser un homme décidément pas comme tout le monde.
Avec Elliot Jenicot et Anaïs Yazit
N.B.
Du 3 octobre 2019 au 4 janvier 2020
Du mardi au samedi à 19h, durée 1h10
De 10 à 32 €
Relâches 10 octobre, 8 novembre, 6 décembre
Réservation 01.42.0.81.88
Théâtre de la Contrescarpe
Rue Blainville
75005 Paris
m° Place Monge ou Cardinal Lemoine
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