Cartes Postales

Cartes Postales (35)

Tour d'horizon de nos Terroirs en cartes postales

Rodez, une ville à découvrir dans le détail

« Y a pas que Soulages ! ». Si Rodez peut s’enorgueillir du musée du maître de l’outre-noir qui donne à la préfecture de l’Aveyron une notoriété internationale, la ville est intéressante à bien d’autres égards. Depuis 2014, le bâtiment horizontal en acier Corten oxydé, dédié aux œuvres de Pierre Soulages en partage avec le musée Fabre de Montpellier, fait une subtile allusion à sa cathédrale médiévale en grès rose et à la verticalité de son clocher.

En ajoutant à la visite de ces deux célèbres réalisations la découverte des exceptionnelles statues-menhirs du musée Fenaille, le visiteur pourrait être tenté d’en rester là. L’ouvrage Rodez au XXe siècle-Les choix de la modernité  que vient de publier l’Inventaire général du patrimoine culturel, dans son numéro 311, vise à lui révéler ce qu’il ne vient pas forcément voir dans cette agglomération.

 

Après un court rappel brossant les particularités topographiques de cette butte-témoin de gneiss culminant à 634m, avec l’Aveyron coulant à son pied, les auteurs évoquent brièvement l’occupation du lieu depuis le néolithique jusqu’au milieu du XIXe siècle. Ensuite, Ils contribuent à montrer les préoccupations d’un monde récent que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître.

 

A partir de 1850, 44 pages de l’ouvrage sont consacrées aux transformations décisives qui ont donné à la ville la physionomie qu’elle conservera jusque dans les années 1960. Les 144 pages restantes offrent une riche iconographie recensant ces réalisations sur environ un siècle. Rien ne manque dans ce « patrimoine en images ». D’abord les équipements publics, musée Denis Puech de style 1900, hôtel de ville, l’hôtel des postes d’Edmond Leenhardt, l’asile Sainte-Marie de Cayssiols. Une petite cinquantaine de pages donnent à voir un habitat diversifié et intéressant, villas, hôtels particuliers, maisons et immeubles remarquables.

 

La troisième partie recense l’architecture commerciale, magasins, garages mais aussi le charme de ses cafés ou de ses hôtels. L’architecture religieuse clôt le panorama architectural de l’agglomération ruthénoise, avec ses grand et petit séminaires, sa chapelle du couvent des Sœurs de Saint-François d’Assise, son temple protestant, sa chapelle d’En Gougan.

 

Dans l’agglomération, à Onet-le-Château, Luc-la-Primaube, sont présentées respectivement l’église Saint-Joseph-l’Artisan et l’église Saint-Jean. Deux cartes, incluses dans la couverture, permettent, l’une de visualiser l’ensemble de l’agglomération, l’autre de localiser les édifices cités. Bref, il n’y a pas que Soulages, la cathédrale Notre-Dame et les statues-menhirs à voir à Rodez !

Guy Hébert

Rodez au XXe siècle-Les choix de la modernité, Textes de Yann Launay et Christian Mullier, photographies de Marc Kérignard, cartes de Yann Launay. 2021. 176 pages. 334 illustrations couleur et noir et blanc. Images du Patrimoine N°311.

mercredi, 29 septembre 2021 Écrit par

Trésor de l'Ile de Ré

En suivant la Départementale 735 depuis les Sablanceaux vous apercevrez au loin les vestiges de l'abbaye des Châteliers. Impossible de manquer ce lieu de visites ouvert à tous vents.

Cette abbaye cistercienne est classée Monument historique et date du XIIe siècle.

Son accès est pietonnier

© photo PdF 2020

Notre-Dame de Ré dite des Châteliers

samedi, 09 mai 2020 Écrit par

Visite de la Villa Cavrois

mardi, 03 mars 2020 Écrit par

Veules-les-Roses

Petit village authentique Veules-les-Roses sait comment nous charmer. Et depuis longtemps puisque déjà Victor Hugo venait y séjourner. Son emplacement bénéfique en bord de mer son air iodé et la campagne environnante du Pays de Caux, envoûte.

Veules-les-Roses © photo PdF 2020

Cité balnéaire depuis le XIXe

Découvert par l'actrice Anaïs Aubert, de la Comédie Française, qui avait un besoin urgent de se mettre au vert, elle fit de Veules-les-Roses un endroit chic où il était très en vogue de se montrer..Le Tout Paris s'y presse : Mélingue, Meurice, l'auteur des Misérables, les frères Goncourt, des hommes de lettres, des peintres...De magnifiques villas voient le jour, ornementées de somptueux parcs et de jardins fleuris d'où le nom de Veules-les-Roses

Le marché au cresson de Veules-les-Roses © photo PdF 2020

La Veules, le plus petit fleuve de France

Port de pêche réputé au Moyen-âge, (fief de l'Abbaye de Fécamp) Veules dont le nom serait inspiré de l'anglais "Well" signifiant "point d'eau", est encore un endroit apprécié des pêcheurs de truites.

Le moulin des Aïeux © photo PdF 2020

Chaumières, moulins, lavoirs, cressonnières...

Ce qui est fort plaisant dans ce joli petit coin de Normandie, ce sont ses moulins. Après la pêche, le village se convertit au XIIIe au tissage et l'huile de colza fit tourner les moulins.

Le marché au Cresson se tient une fois par semaine

Office de tourisme du Plateau de Caux Maritime

27 rue Victor Hugo

76 980 Veules-les-Roses

02.35.97.63.05

mercredi, 29 janvier 2020 Écrit par

A Ambierle

Peu étendu, et pourtant le village d'Ambierlé propose quelques curiosités qui valent le détour.

Tout d'abord celui qui surplombe la plaine, le Prieuré* remarquable par son architecture gothique du XVe. Il ne faut pas manquer le retable bruxellois de 1466, et ses scènes sculptées autour de la Passion du Christ.

Vitraux et stalles du XVe

Le prieuré d'Ambierlé © photo PdF 2019

 

A voir dans ce petit village de caractère, le musée Alice Taverne (1904-1969), du nom de sa conceptrice, qui évoque toute la vie rurale du Roannais.

 

Site ouvert toute l'année en visite libre*

Musée Alice Taverne

De février à Novembre

04.77.65.60.99

Maison de Pays et de tourisme

Le Prieuré 42820 Ambierle

04.77.65.62.33

Visite commentée du musée et de l'église sur réservation

mardi, 29 octobre 2019 Écrit par

Au Mont Saint-Michel

vendredi, 18 octobre 2019 Écrit par

A Nice

L'arrière-saison est idéale pour profiter de la Riviera. C'est sous le Second Empire à partir de 1864 que la ville connut un succès international.

L'histoire se répète. Le chemin de fer y amena une clientèle huppée en quête des derniers rayons de soleil qu'offre la Méditerranée. Le gotha y fit construire des palaces et des villas somptueuses qui participent encore, à la beauté de la Côte. 

Tout le long de la Promenade des Anglais, les témoins de la Belle Epoque (enfin ce qu'il en reste !) font de la résistance pour nos beaux yeux !

L'Excelsior Regina-Palace (1897) la Reine Victoria y avait ses habitudes, le Majestic (1908) le Grand Palais (1912) le Negresco (1912) classé monument historique, le Tsar Nicolas II y séjournait. Et ceux dont la destinée a changé mais qui profitent encore de beaux jours, car entretenus pour la majorité, ils resplendissent, le Musée Masséna (1901) devenu musée des Beaux-Arts, la Villa Paradisio II aujourd'hui conservatoire.

vendredi, 11 octobre 2019 Écrit par
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