La rédaction

Festivités pour les 400 ans de la naissance de Jean de La Fontaine

Lancement du 400ème anniversaire de la naissance de Jean de La Fontaine (1621-2021) dans sa ville natale, Château-Thierry.

Un patrimoine littéraire d'envergure 

Ces commémorations célèbrent l’oeuvre de Jean de La Fontaine, ses différentes sources d’inspirations, un patrimoine littéraire incontournable dans le monde francophone par sa richesse linguistique. Soutenu par un programme ambitieux, le grand homme va être célébré comme il se doit. 

Un site dédié à cet évènement qui comporte un volet international, lié à la francophonie. Invité d'honneur pour inaugurer la manifestation l'académicien Amin Maalouf. Un parrain bien connu pour son investissement dans la mission de sauvegarde de la langue française; 

En ville, ce sont plus de 230 événements qui seront proposés au public : expositions, spectacles vivants, créations artistiques, animations…le tout s'adaptera aux exigences de la crise sanitaire. La programmation risque d'évoluer, avec des reports de date.*

Pour un rayonnement national et international

Toutes les collectivités locales, à commencer par Château-Thierry, fières de partager le glorieux héritage de leur personnage emblématique se sont fédérées pour offrir une sélection de manifestations digne du célèbre auteur.

Parallèlement, des projets portant le label « 400ème anniversaire de la naissance de Jean de La Fontaine » seront menés un peu partout sur le territoire.

Rendre hommage à notre poète national

Un livre d’or numérique et participatif invite chacun à témoigner de son attachement à l'auteur cher à notre enfance, en prose ou en vers, son amour des fables de Jean de La Fontaine.

L'Hôtel particulier du XVIe qui abritait la maison natale de notre fabuliste est devenue le Musée qui porte son nom et honore sa mémoire. Cette petite ville de la Vallée de la Marne possède encore ses remparts issus de l'ancienne place forte, qui domine la cité.

 

"Racine Boileau de La Fontaine Molière" un bon moyen mémotechnique de se souvenir de cette bande d'amis écrivains du XVIIème

 

*Toute la programmation sur www.museejeandelafontaine.fr

13 Avr 2021

Horizons, le festival en pleine nature

Une exposition à ciel ouvert

La 15ème édition d’Horizons «Arts‑Nature» a toutes ses chances de se tenir à partir de juin au public.

 

A chaque nouvelle édition c'est la surprise qui prime avant tout. Etre émerveillé lors de la découverte des oeuvres c'est la clé du succès de ce Festival reconnu des amateurs de land art.

Couleurs, formes, sons, tous les sens en éveil...

Le Sancy se prête volontiers à ce Festival bien connu des amateurs d'art et de nature. Il fête cette année son quinzième anniversaire dans un espace préservé, exceptionnel !

12 oeuvres inédites

Organisée par l’Office du Tourisme du Massif du Sancy, cette quinzième édition présentera une douzaine d'oeuvres. Basé sur le dialogue entre l'Art et la Nature, les artistes retenus souhaitent attirer l'attention des visiteurs sur la sauvegarde de notre environnement.

Les enfants seront des acteurs à part entière de la manifestation en se procurant le carnet Little Horizons et ses jeux originaux autour des oeuvres, des surprises et une récompense à la clé dans le Tibou Mag disponible dans les offices de Tourisme du Sancy (ou téléchargeable en pdf),

 

Du 12 juin au 19 septembre 2021

 

Office de tourisme : 04 73 65 20 21 

21 Avr 2021

L’épluchure, la fane et le trognon

Comment agrémenter les chutes des végétaux, des noyaux à la peau en passant par les fanes ou les tiges.

C'est le livre de cuisine qu'il nous faut en cette période de confinement. Un indispensable qui nous inspire pour créer de nouvelles associations gustatives. Et malin avec ça !

Fini le gaspillage ! dans le respect du développement durable

Aurélie Thérond, cuisinière auto-didacte, est généreuse elle nous offre tous ses secrets. Dans ce dernier ouvrage, composé d'une soixantaine de recettes, elle nous explique comment utiliser astucieusement les restes de nos préparations culinaires. Alors, pas de panique, on ne se retrouve pas à un moment de la recette dans le flou artistique, cher à certains auteurs qui nous laissent en plan ! non tout est expliqué clairement, simplement. Avec inventivité.

Le bon sens avant tout

Pestos de peaux de courgettes, chips de peaux de carottes, huile parfumée aux tiges de fines herbes, pana cotta épluchures de poires et chocolat, infusion fraîche de queues de fraise, confiture d’écorce de melons, cet inventaire à la Prévert se conjugue aussi de manière économique, non seulement les recettes proposées sont savoureuses mais bonnes pour la santé.

 

Dans l'esprit de l'application Too good to go ou comment ne pas gaspiller bêtement ce qui est à notre disposition dans la Nature, avec des produits de base dans notre cuisine, on est surpris de tout de ce que l'on peut réaliser à moindre frais !

Un livre qui nous relie à la Nature, un bon compagnon de route.

 

L’épluchure, la fane et le trognon  

60 recettes pour utiliser les restes de fruits et légumes.

Le livre de cuisine anti-gaspillage d’Aurélie Thérond

Photographies de Claire Curt

Paru aux éditions de La Martinière

160 pages

19,90 €

 

 

 

08 Avr 2021

Pétition pour la sauvegarde de la sucrerie d Eppeville

Mobilisation pour un sauvetage symbolique

Les oppositons face à la destruction programmée de ce patrimoine historique, architectural et humain du pays Hamois, se multiplient. A l'heure où la volonté affichée de sauver ce qui représente notre identité historique et économique, voilà l'exemple de la Sucrerie d'Eppeville qui tombe fort à propos !

L'un de nos fleurons industriel est en danger

Cette tendance pourrait s'appliquer au cas particulier de ce Patrimoine illustre d'une région ouvrière, fière de son savoir-faire. L'association est ouverte à la discussion car il existe certainement des solutions pour laisser en place des bâtiments témoins d'une époque et de métiers à transmettre aux jeunes générations.

Si vous souhaitez soutenir l'association et signer leur pétition:

 

https://www.petitionenligne.fr/sauvegarde_sucrerie_eppeville 

 

 

Mr Cassel, historien local de Ham nous relate son Histoire

La Grande Guerre ayant détruit la quasi-totalité des sucreries de la région, M. Emile Tabary, ancien directeur de la sucrerie de Flavy-le-Martel (à 10km de Ham) veut la reconstruire. L’industrie étant éparpillée, il veut tirer parti des circonstances pour la concentrer et la rendre encore plus rentable.

Un projet d'envergure

Avec l’aide de M. Edmé Sommier, raffineur parisien et de M. Boivin, il réussit à mettre au point un projet de regroupement des dommages de guerre en obtenant l’accord de 14 sucreries et râperies détruites : Eppeville, Matigny, Monchy-Lagache, Athies, Mons-en-chaussée, Péronne, Ercheu, Moyencourt, Villers St Christophe, Flavy-le-Martel, Montescourt-Lizerolles,  Seraucourt-le-Grand, Lesdins et Courcelles.

L’emplacement de la nouvelle usine est choisi : Eppeville. En effet, étant donné l’importance du tonnage de betteraves à travailler, il faut que la sucrerie soit desservie par le fer  (ligne Amiens-Tergnier), la route (la RN 30) et l’eau (le canal de la Somme). C’est ainsi que la C.N.S R. (Compagnie Nouvelle de Sucreries Réunies) voit le jour le 13 juin 1919. L’usine est construite de 1919 à 1922 et la distillerie en 1922. Plus de 160 entreprises se côtoient sur le chantier! Jamais, à cette époque, on n’avait vu une fabrique de sucre de cette taille ! Ne fut-elle pas, un temps, la première d’Europe et la cinquième du monde !

L’architecte en charge du projet est Georges Lisch (1869-1960) qui travaillait à l’époque à la restauration du château de Vaux-le Vicomte pour le compte d’Edmé Sommier.

La façade principale de l’usine s’inspire de la première gare ferroviaire du Havre. Dans un esprit décoratif « art déco ». Georges Lisch l’orne de motifs de briques en écaille qui riment avec la forme de l’ensemble en arc de cercle. Une vaste ouverture centrale est surmontée de l’inscription en céramique « FABRIQUE  DE SUCRE ».

Une réserve d'emplois 

L’ensemble urbain et industriel constitué par la C.N.S.R. représente un exemple très abouti d’habitat social. L’architecte conçoit un vaste programme dont le dénominateur commun est l’appareillage en brique (pour les édifices de production et d’administration) et le style régionaliste. Aux côtés de l’usine, des bureaux, des services (cantine, infirmerie...), de la résidence du directeur traitée en véritable manoir, est édifiée la cité-jardin « les Chalets » pour les contremaîtres. Cette dernière, inspirée des réalisations anglo-saxonnes, forme un quartier verdoyant de 26 maisons jumelles, entourées chacune d’un jardin de 14 ares, desservi par quatre rues et doté d’un terrain de sport.

La première campagne sucrière est effectuée en 1923. En 1931 est créé un atelier de semoulerie et d’empaquetage.

Il n’y a pas eu de campagne en 1940 à la suite de graves dommages de guerre, ni en 1944 en raison de nouvelles destructions importantes.

C’est seulement en 1947 qu’Eppeville retrouve son activité d’avant-guerre.

 

 

En 1968, la C.N.S.R. se regroupe avec des actifs sucriers (Bouchon et Pajot, Saint-Louis et Etrepagny) pour devenir « Générale Sucrière », se plaçant au deuxième rang des entreprises sucrières françaises et au cinquième rang de celles de l’Europe des neuf.

En 1970, un atelier de déshydratation de pulpe de betteraves est implanté.

         En 1975, une imprimerie-emballages est créée.

         En 1988, Générale Sucrière change à nouveau de nom et devient Saint-Louis Sucre.

         Enfin, en 2001, Saint-Louis Sucre est racheté par le groupe coopératif allemand Südzucker, numéro un du secteur sucrier en Europe.

          En 2019, Südzucker annonce la fermeture du site. Le 8 février 2020, la production s’arrête mettant fin à une histoire…centenaire.

         Une bien triste nouvelle qui n’a pas manqué de jeter la stupeur et la consternation chez les 132 salariés de l’usine mais aussi chez les producteurs, les saisonniers, les commerçants de l’agglomération hamoise et de susciter une très grande émotion dans la population de la région parmi laquelle les nombreux retraités de la sucrerie.

A conserver en mémoire quelques chiffres afin de mieux appréhender l’importance et le rayonnement de cette industrie, fleuron de notre territoire :

- En 1955, l’ensemble des installations comportait plus de 1000 m de quais d’expédition par camions et wagons et un port fluvial important doté de grues et de portiques roulants où accostaient plus de 1000 péniches par an. Cet équipement considérable permettait d’assurer un trafic égal à celui du port de Boulogne-sur-Mer avec près de 1.200.000 tonnes manutentionnées par an !

- En 1981, l’usine se plaçait encore au deuxième rang des entreprises sucrières françaises et au cinquième rang de celles d’Europe des neufs. Sa surface emblavée était de l’ordre de 20.000 hectares et la production journalière de sucre de 1500 tonnes. Son effectif était de 712 permanents et de 295 saisonniers.

- En 2012, la surface ensemencée était de 15.900 hectares (67% dans l’Aisne, 23% dans la Somme, 10% dans l’Oise). 1200 «  Planteurs » venant d’un rayon moyen de 30 km approvisionnaient l’usine. En campagne, la quantité journalière de betteraves travaillées était d’environ 16.000 tonnes et la production journalière de sucre de 2000 tonnes.

En post-campagne (travail non plus de betteraves mais de sirops en surplus), la production journalière de sucre était de 1900 tonnes. La distillerie produisait, de son côté, environ 2.500 hl d’alcool par jour, à partir de jus de betteraves et de mélasses (résidu sucré de fabrication).

 

Quant au conditionnement, il avait emballé, toute l’année, le sucre de l’usine soit environ 80.000 tonnes (sucre cristallisé, semoule, glace, morceaux...). Et l’atelier de déshydratation avait fourni 62.000 tonnes de pellets.

 

 

 

 

21 Avr 2021

Aux saveurs d'Elodie

De la gourmandise encore, avec cette belle idée originale produite dans le Sud. Et quelques nouveautés à déguster -  des biscuits
apéritifs pour les beaux jours, et un biscuit choco-noisette - pour les fêtes de Pâques...Nichée en plein coeur de la Provence, à Mazan dans le Vaucluse, l'équipe a adopté un mode de production avant-gardiste.

Le principe est simple : les biscuits sont fabriqués uniquement à la demande afin d'éviter tout gaspillage alimentaire. Elaborés à partir d'ingrédients frais donc plus de goût, c'est du gagnant-gagnant.

Du fait maison, juste ce qu'il faut !

Au menu,  Croquants aux amandes On invite le soleil chez soi en dégustant un incontournable des 12
desserts provençaux : le savoureux croquant aux amandes.

On part en voyage...


Bien plus qu'un biscuit, la Canadienne est une création exclusive Aux saveurs d'Elodie qui offre le mariage parfait entre la cranberrie et la
pistache. Un pur voyage gustatif qui met à l'honneur les saveurs du Canada.

Du sucré comme du salé




L'amaretti, c'est "LE" macaron italien qui invite à la dolce vita et aux bons moments partagés. On prend le temps de se laisser transporter
par le parfum des amandes et on apprécie son fondant qui fait le bonheur de toute la famille.

 

A commander directement sur leur site :

https://auxsaveursdelo.com/

 

 

 

 

11 Mai 2021

Acquisition de l’urne d’Hirtius

Lors d’une vente aux enchères à Soissons le 13 mars dernier, le Département du Nord a fait l’acquisition de « l’urne d’Hirtius » cette urne en bronze est destinée à compléter les collections du Forum antique de Bavay.

Son acquisition par le Forum antique de Bavay va permettre la création d’une section sur l’histoire de l’archéologie et du musée de Bavay. Cette urne ainsi que différentes pièces conservées dans les collections publiques pourraient être confiées au C2RMF (Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France) afin d’être identifiées et datées.

 

Disparue depuis 1869, l'urne est retrouvée chez un agriculteur retraité puis prise en charge par le cabinet d’expertise Artemis Estimations.

« L’urne d’Hirtius » est un exemple emblématique des pratiques de « mystifications archéologiques », d’un commerce établi à Bavay au XIXe siècle autour des bronzes antiques et de son corollaire frauduleux.

Un peu d'Histoire

Le 27 novembre 1834, Hector Bochard annonce avoir découvert un objet patiné antique dans un champ bordant l'ancienne voie romaine reliant Bavay à Reims. Il s’agit d’une urne cylindrique en bronze à décor en relief munie d’un couvercle.

Sur cette urne, il est possible de lire « DIS.M.HIRTIUS.C.ANNO.VIICX. », ce qui laisserait supposer qu’il s’agit de l’urne cinéraire d’Aulus Hirtius, homme politique, écrivain latin et lieutenant de Jules César. La date inscrite, VIICX correspond à l'année 43 avant J.C. époque du consulat et décès d'Hirtius.

 

Vendue peu après sa découverte à un notable local, revendue au comte de Renesse-Breidbarch, l’urne est ensuite acquise en avril 1864 par le comte Emile Meester de Ravestein. Ce dernier, ayant des doutes sur l’authenticité de l’objet, décide de s’en défaire en 1869.

En effet, Hector Bochard s’adonnait à un commerce douteux de faux modernes dont il revendiquait la découverte dans la ville de Bavay afin de leur donner le lustre de l’Antiquité. Cette pratique, courante à l'époque, incite aujourd'hui les spécialistes à étudier certains objets issus de fouilles ou de collections bavaisiennes afin de vérifier leur authenticité et de déceler les faux.

"L'urne d'Hirtius" a ainsi été analysée et identifiée comme une contrefaçon.

 

 

19 Avr 2021

Début de la restauration de l'appartement de Madame du Barry à Versailles

L’appartement de Madame Du Barry, l’un des ensembles les plus raffinés de l’ancienne demeure royale et un témoin du Versailles intime de Louis XV, va retrouver tous ses atours. 

Le château de Versailles entame un nouveau chantier, toujours avec le soutien du Groupe AXA, dans l'esprit du précédent. A savoir que la majorité des interventions restitueront à l’identique les pièces, quelques incohérences rapporté à l’état de 1774 seront corrigées.

Certains ouvrages traités sur place dans les années 1940, seront traités en atelier pour réaliser un travail de qualité. Les travaux, d’une durée de dix-sept mois, porteront sur les quatorze pièces de l’appartement et vont mobiliser de nombreux métiers d’art et savoir-faire (menuisiers, doreurs, marbriers ou stucateurs)

L’état de vétusté des décors nécessitent aujourd’hui une nouvelle campagne de travaux.  

Depuis plus de soixante-dix ans, cet appartement n’a bénéficié d’aucune campagne de travaux de restauration. Au-delà de l’altération et du vieillissement des peintures, les décors et les plafonds ont souffert de l’humidité et d'importantes variations climatiques de cet étage, situé sous comble et orienté plein sud. 

La délicatesse de l’art de vivre au XVIIIe siècle

Entre 1943 et 1947, l’architecte en chef André Japy a réalisé le chantier, bien que réalisé durant la guerre - celui-ci permit la réalisation de nombreux travaux. Le parti pris fut alors de rétablir les dispositions de l’appartement dans son état de 1774, tel que le connut Madame Du Barry.

Un peu d'Histoire

Un lieu intime 

En 1770, Louis XV, veuf, décide d’installer sa favorite, la comtesse Du Barry au cœur du château, juste au-dessus de son appartement privé.

Aménagé par Ange-Jacques Gabriel, l’appartement de quatorze pièces s’étend sur plus de 350 m2. Situé au second étage de la résidence royale, il donne sur la cour de marbre pour les pièces de réception et sur les cours intérieures pour les pièces plus intimes. Il bénéficie également de multiples accès, permettant ainsi au Roi de rejoindre sa maîtresse, en toute discrétion, par ses escaliers privés. 


A la demande de la comtesse, les pièces principales conservent un décor blanc et or, privilège des princes. L’autre moitié de l’appartement présente d’exceptionnels décors polychromes qui, s’ils ont très largement existé sous l’Ancien Régime, ont pour la plupart disparu dès la fin du XVIIIe siècle.

 

Témoignage de l’art de vivre au XVIIIe 

Loin des espaces de représentation de la Cour, la maîtresse royale déploie un très grand raffinement dans ce lieu qu’elle fait agrémenter de mobilier et d’objets d’art à la pointe de la mode, mais qu’elle n’occupe que cinq ans (1770-1774) avant d’être chassée de la Cour.

Il échapee aux révolutionnaires


Après le départ de la favorite, cet appartement connaîtra quelques aménagements et remaniements dans sa distribution. Différentes personnalités s’y succèderont jusqu’à la fin du siècle et cette occupation quasi permanente lui permettra d’échapper aux campagnes de bûchage des insignes royaux par les révolutionnaires en octobre 1793. Ainsi, quelques fleurs de lys et des doubles « L » d’origine, sur les cheminées en marbre ou les boiseries, y subsistent encore intacts.

L’appartement ne sera pas non plus impacté par les importantes transformations du château au XIXe siècle. 

 

 La Du Barry 

 

Jeanne Bécu, dite «Mademoiselle Vaubernier», est née le 19 août 1743. Devenue par mariage comtesse du Barry, elle succède à Madame de Pompadour comme favorite du roi. Elle est présentée au Roi Louis XV en 1768. 


Le Roi est alors âgé et a perdu successivement son fils le Dauphin Louis-Ferdinand, son épouse, Marie Leszczynska ainsi que sa maîtresse devenue amie, Madame de Pompadour. Il est rapidement séduit par la beauté de cette jeune femme et c’est au cours de cette même année qu’elle s’installera à Versailles. Malgré les manigances du duc de Choiseul et le mépris de Mesdames filles de Louis XV, elle s’impose à la Cour. 

Une femme de goût


Amatrice d’art, elle protège peintres et artisans et cultive le style néo-classique à Versailles. Elle commande nombre de pièces au menuisier Delanois, à l’ébéniste Leleu et aux peintres Fragonard et Vien.

Amie de Voltaire, elle lui rend visite jusqu’à la mort de l’écrivain en 1778.

 
A la mort de Louis XV, en mai 1774, sur ordonnance de son successeur Louis XVI, elle est chassée de Versailles et emmenée au couvent de Pont-aux-Dames à Meaux. En 1776, elle se retire à Louveciennes. Dénoncée pendant la Terreur, elle est guillotinée le 8 décembre 1793.

21 Avr 2021

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