Thermes

Thermes (6)

Halte à Balaruc-les-Bains

Située à proximité de Sète, et au carrefour de Montpellier, Béziers, Frontignan et du Cap d'Agde, Balaruc-les-Bains apporte toutes ses compétences et son savoir-faire aux nombreux curistes qui y séjournent chaque année. Mais la station thermale a plus d'un tour dans son sac.

Elle est attachante par les attraits qu'elle déploie dès que l'on part à sa découverte et il y a de quoi faire...

Les traditionnelles joutes © photo NPS

 

Le grand air avant tout

Outre ses activités de plein-air, la plage accessible dès le centre-ville, accueille en toute sécurité, les familles. Paddle,
planches à voiles, kayaks de mer, catamarans depuis le Bassin de Thau ravit les amateurs de sports nautiques.

Et les amoureux des espaces vrais s'y ressourcent pleinement. La biodiversité riche dont elle dispose l'a classée Natura 2000 car la Lagune de Thau est dotée d'un vaste herbier sous-marin.

Si entre deux soins vous souhaitez vous dégourdir les jambes, le massif de la Gardiole vous attend avec une altitude de 234 mètres, ce site protégé s'étend sur 18 km. Vous profitez d'une vue incomparable sur tout l'arrière-pays, le vignoble et les étangs.

Des traces historiques à Balaruc © photo NPS

Qui dit thermalisme, dit Histoire

Phéniciens, Carthaginois et Romains, attirés par les vertus curatives de ses eaux thermales, y ont laissé des traces de leur passage les ruines de la basilique gallo-romaine que l'on peut encore admirer

Autre balade de charme, le Jardin antique méditerranéen, la perle de Balaruc, porte au pinacle la connaissance des essences végétales méditerranéennes, dans de multiples domaines; la médecine, la magie, la cuisine ou la cosmétique.

Son succès ne s'est jamais tari puisqu' au XVIIIe siècle, le premier établissement thermal de Balaruc, le Pavillon Sévigné y accueillera Louis Napoléon Bonaparte, Paganini, Joseph Montgolfier...

Encornets et moules farcis, Huîtres, moules, anguilles à la balarucoise...

Ici, c'est l'art de vivre à l'occitane. Avant tout, on honore la gastronomie à Balaruc, on se régale de produits de la pêche et de poissons provenant du Lac. Que du local !

 

Office de Tourisme de Balaruc

www.balaruc-les-bains.com

 

 

lundi, 27 avril 2020 Écrit par

Halte à Cransac

En Aveyron, si l'on peut se faire dorloter aux thermes de Cransac, ceux-ci sont avant tout reconnus pour être spécialisés dans le traitement de la rhumatologie et plus particulièrement de l’arthrose, ainsi que le traitement des problèmes du rachis, des lombaires et des cervicales.

Le 19ème, le siècle du thermalisme

L'exploitation de la source Geneviève, près des anciens thermes, apporte des bienfaits développés durant la cure. Cette eau est une eau soufrée, bicarbonatée, sodique, calcique et magnésienne. Elle contient aussi un peu de manganèse et de strontium. Elle a un Ph proche de la neutralité et une température de 25 ° C à l’émergence.

Le phénomène des gaz thermaux de Cransac, une particularité géologique unique en Europe

Mais avant de devenir une station thermale réputée, Cransac était connue des Romains pour ses sources d'eaux minérales qui permettaient de traiter les maladies du foie et grâce à ses étuves - cabanes en bois amovibles placées directement sur le point d’émanation des gaz - qui permettaient de combattre les rhumatismes avec le phénomène de "la montagne qui brûle". Cransac est dominée par la colline du Montet, appelée aussi la Montagne qui brûle ou « Lou Puech que ard » en occitan. Les gaz sont captés dans la colline, à 300 mètres de distance. Emergeants à 120 °C, les gaz sont refroidis naturellement par leur transport et ils sont distribués à environ 40°C sur chaque poste de soin.

Mais le début de l’exploitation du charbon au milieu du XIXème siècle annonce la fin des sources.

Cransac, cité minière

Il subsiste quelques témoignages de cette époque pourvoyeuse d'emplois. Cransac est passé de 560 habitants en 1841 à 7000 en 1906. Plus de 3000 ouvriers travaillaient dans les mines. Des commerces voient le jour : 40 cafés, 19 boulangers, 12 perruquiers… Le carreau de la mine se situe dans le centre-ville à l’emplacement de l’actuel parc thermal. Sur celui-ci se trouvaient le puits n°1 qui faisait 342m de profondeur et la machine du puits, les lavabos, la lampisterie, les lavoirs et triage du charbon.

1961 la demande s'affaiblit et la fermeture annoncée, la grève des mineurs amène des promesses de reconversion dans des usines ou vers d’autres mines. En 1962 de nombreux commerces ferment et la population active va trouver du travail ailleurs.

L’activité minière stoppée, le thermalisme redémarre en 1963 dans le traitement des rhumatismes avec les gaz issus de la combustion souterraine naturelle.

Thermes de Cransac

 

 

 

samedi, 23 novembre 2019 Écrit par

Escale à Bains-les-Bains

Bains-les-Bains réputé pour ses soins uniques à base de kaolin est une curiosité dont il ne faut pas se priver. Mais la station développe des atouts détente parfaitement adaptés à tous et en toute saison.

L'histoire de la station remonte à l'époque gréco-romaine dont des vestiges sont encore visibles.

Côté architecture, les traces d'époque Napoléon III ainsi que la période Art déco se côtoient.

Onze sources font la réputation du village, des eaux déclarées d'intérêt public, par décret impérial il y a plus de 150 ans. Les cures traitent des maladies cardio-artérielles et rhumatologiques, à noter l'accès aux personnes à mobilité réduite.

L'attrait essentiel réside toujours dans un bain au kaolin, à vivre en apesanteur, une expérience exceptionnelle. Mais ce n'est pas tout, les thermes explorent d'autre pistes et offrent des nouveautés avec des mini-cures détente et bien-être appréciables à tout moment de l'année !

Piscine de relaxation, jets sous-marins, marche à contre-courant...et le programme de ressourcement en forêt, avec des balades inspirées de la sylvothérapie, accompagné de musicothérapie et de stretching,  labellisé par Forê l'effet Vosges a conquis plus d'un adepte.

Pour voir la vie en Vosges

Le plus vaste lac vosgien celui de Gérardmer © photo PdF 2018

 

Expérience de vie au plus près de la nature les Vosges développent le concept avec pour atout majeur son environnement avec comme plus bel exemple la forêt vosgienne.

Gérardmer illustre à merveille cet art de vivre.

Bien évidemment l'incontournable festival de cinéma FantasticArt rendez-vous des stars du 7ème Art a une adresse où le public peut apercevoir les plus grands noms du cinéma mondial est le Grand Hôtel, à l'origine Relais de poste depuis 1860. Un établissement somptueux à deux pas du lac, mené par la famille Rémy qui a su entretenir l'âme du lieu. A la suite de ses parents qui ont transformé totalement le lieu dès les années 80, leur fils Pierre tient les rênes de l'entreprise.

L'espace spa du Grand Hôtel © photo PdF 2018

 

La ville a de nombreux atouts en poche. Elle entretient sa réputation de savoir-faire à travers son linge de maison et son fromage local le Géromé sous la même appellation que le Munster.

Le lac qui entoure Gérardmer, le plus vaste des Vosges avec ses 115 ha, permet des balades de toute beauté.

On respire ici.

 

Thermes de Bains-les-Bains

1 avenue Docteur Mathieu 88 240 Bains-les-Bains

03.29.36.32.04

Grand Hôtel de Gérardmer

L’établissement compte 4 étoiles, 1 bib gourmand, 3 Fourchettes et le spa Les Chênes Blancs a reçu le prix du Meilleur Design en 2013, le prix du Meilleur Soin en 2014

18 rue Charles de Gaulle

88 400 Gérardmer

03.29.63.06.31

 

mercredi, 28 novembre 2018 Écrit par

Plombières-les-Bains, l'élégante

Si il y a bien un lieu qui caractérise toute l'élégance des stations thermales c'est la jolie ville de Plombières-les-Bains. Surnommée également la ville aux mille balcons, qui ornent délicatement les façades, on découvre dès l'entrée les empreintes laissées par la richesse d'un patrimoine développé par ses sources.

Source des Savonneuses, Source des Dames…

 

Majestueux bains thermaux de Plombières-les-Bains © photo PdF 2018

La diversité de ses eaux la distingue également. Des sources froides (inférieures à 20°c) aux plis chaudes celles dépassant les 70°C, la station offre un large dispositif de soins.

L'on retrouve sa trace dès l'Antiquité, les invasions barbares la détruisent et le Moyen-Age, époque durant laquelle les soins du corps sont essentiels, la fait renaître. La période Renaissance affirme sa renommée. 

Le passage d'hôtes de marque va contribuer à sa réputation. Michel de Montaigne y séjourne une quinzaine de jours en septembre 1580 pour soigner sa Maladie de la pierre (calculs rénaux) dont il souffre de manière chronique. Il le racontera dans son Journal de voyage.

Autre écrivain célèbre, Voltaire vient prendre les eaux de Plombières.

Mais l'apogée de la station se concrétise par la venue de Napoléon III qui y accueille Cavour, le Premier ministre de Piémont-Sardaigne pour prépare l'annexion à la France de la Savoie et de Nice en échange d'un soutien à l'unité italienne en 1858.

 

La statue de Napoléon III atteste de son influence dans le développement de la station thermale © photo PdF 2018

 

Le Second Empire va accélérer la réputation à l'Internationale de la station ce qui entraîne une architecture encore bien présente aujourd'hui.

La ville entretient son passé en présentant dans les rues des cartes postales comme ici des porteuses de lait © photo PdF 2018

 Un arrêt au restaurant du Grand Hôtel, l'Orangerie, s'impose, salle est classée Monument historique.

Pour notre plus grand plaisir

vendredi, 23 novembre 2018 Écrit par

Bien-être à Vittel

La station thermale a conservé tout le charme du Second Empire qui l'a vu éclore. En 1860, cette petit cité rurale profite d'un essor fulgurant pour devenir un incontournable circuit parmi les stations les plus fréquentées à l'internationale. Les constructions de l'époque, les hôtels, les thermes et les ravissantes villas témoignent encore fièrement de sa richesse passée.

 

L'élégance des thermes de Vittel © photo PdF 2018

La vertu de ses eaux minérales sont redécouvertes à la seconde moitié du XIXe

Et pourtant celle-ci était déjà bien fréquentée à l'époque gallo-romaine. Ses eaux minérales étaient courues et le sont encore puisque l'usine de la Société des eaux de Vittel embouteille plusieurs milliards de bouteilles chaque année. Elle se visite.

 

Douceur de vivre à Vittel © photo PdF 2018

Les cures classiques soignent les affections du foie grâce à la source Hépar et celles des reins à l'aide de la Grande Source. Mais le plus de la station est de s'orienter aujourd'hui vers des séjours de remise en forme, très appréciés des curistes et autres touristes venus séjourner dans les Vosges.

 

Le charme discret des villas du Second Empire à Vittel © photo PdF 2018

 

 

jeudi, 22 novembre 2018 Écrit par

Halte à Contrexeville

Les villes d'eaux des Vosges, première étape à Contrexéville

 

Les Thermes de Contrexeville © photo PdF 2018

 

Evidement on connait tous la célèbre eau de la station thermale pour ses bienfaits sur notre silhouette mais ce qui fait aussi l'intérêt de la destination est tout un art de vivre qui remonte dans le temps et que la ville a su entretenir.

Tout son atout réside dans la richesse de son patrimoine thermal.

Contrexéville l'Aristocrate

 

Le Parc thermal de Contrexeville © photo PdF 2018

Aujourd'hui accessible au plus grand nombre, historiquement la ville était l'écrin d'exception, bien avant sa voisine (un siècle) Vittel, de toute l'Aristocratie européenne venue goûter au bienfait d'une cure pour soigner au mieux des infections (urinaires, biliaires, problème de poids, déjà) un passage obligé pour qui voulait se faire voir de la Haute société.

 

La source Hépar bien fréquenté par les curistes © photo PdF 2018

L'Histoire débute au milieu du XVIIIe quand le médecin du Duc de Lorraine et Roi de Pologne Stanislas Leszczynski découvre les qualités des eaux de Contrexéville. Louis XVI intéressé par ses recherches favorise la construction du premier établissement thermal. La station est lancée. 

Le lieu de villégiature s'enrichit d'un théâtre à l'italienne et d'un Casino pour divertir les soirées de ses curistes privilégiés.

Le Casino de Contrexeville © photo PdF 2018

 

La ville possède un parc magnifique où il fait bon flâner, entre deux soins prodigués.

L'établissement thermal développe des soins bien-être du qualité accessible à tous et bonne idée aux enfants.

C'est Louis Pasteur à la fin du XIXe, qui incite la population à consommer des eaux mises en bouteille, insistant sur les dangers de l'eau des puits. 

La Roseraie en cours de restauration à découvrir au printemps prochain © photo PdF 2018

 

Thermes de Contrexeville

88 140 Contrexeville 

 

 

 

 

 

 

 

 

mercredi, 21 novembre 2018 Écrit par

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