La rédaction

Ouverture du Belvédère de Saint-Benoît-sur Loire

Le Belvédère de Saint-Benoît-sur-Loire, au cœur du Val de Loire, patrimoine mondial, dédié à l'histoire et au patrimoine de l'abbaye de Fleury.

Le centre d'interprétation de l'Abbaye de Fleury a ouvert au public la semaine dernière. Ce nouvel équipement culturel et touristique a pour mission de compléter trois sites phares (chacun attirant plus de 50 000 visiteurs par an) de la Communauté de communes du Val de Sully  à savoir l'oratoire carolingien de Germigny-des-Prés, l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire et le château de Sully-sur-Loire.

 

Le nouveau centre d'interprétation © photo V.De Brucker

L'abbaye conserve les reliques de saint Benoît depuis le VIIème siècle, un des plus beaux monuments romans du Val de Loire, classé monument historique de France.

L'abbaye haut lieu spirituel et culturel du Val de Loire © V.De Brucker

 

Installé sur trois étages, le Belvédère invite le visiteur à parcourir l’exposition permanente (retraçant notamment l'histoire et l'architecture de l'abbaye de Fleury et son rayonnement intellectuel à son apogée, saint Benoît et la règle bénédictine) et l'exposition temporaire consacrée à la représentation du lion dans les sculptures et les enluminures de l’abbaye de Fleury.

Un peu d'Histoire

L’abbaye de Fleury était un haut lieu spirituel de l’Occident médiéval, grâce aux reliques de saint Benoît, et un des centres culturels d’Occident rayonnant grâce à son importante bibliothèque et son scriptorium. Les 400 manuscrits conservés à Orléans et en Europe témoignent aujourd’hui encore de l’audace architecturale et du raffinement artistique de cet établissement.
Ce fut l’un des premiers monastères en Gaulle à vivre selon la règle de saint Benoît.
L’abbaye de Fleury, construite en 4 parties, balaye tout l’art roman. Son pavement géométrique en marbre de plusieurs couleurs est importé d’Italie, lui donnant ainsi également une profondeur géographique.
De l’ancienne abbaye, il ne reste aujourd’hui plus que l’Abbatiale Notre Dame.

Elle est classée au titre des monuments historiques de France.

Exposition temporaire "La part du Lion-images du Lion à l'abbaye de Fleury IXe-XIIe

Du 9 novembre 2019 au 26 avril 2020

Visites guidées du Belvédère


Samedi 16, samedi 23, dimanche 24, samedi 30 novembre à 15h30
Visites interactives du Belvédère par une médiatrice du patrimoine.
Durée : 1h
Sans réservation
Visites incluses dans le droit d’entrée du Belvédère.

Du 1er avril au 14 juin :
Du mardi au samedi : 10h-12h30 / 14h-18h
Dimanche : 14h-18h
Du 15 juin au 15 septembre :
Du mardi au dimanche : 10h-18h
Du 16 septembre au 31 mars :
Du mardi au dimanche : 14h-17h
Vacances scolaires : du mardi au dimanche 10h-12h30 / 14h-17h
Fermé le 1er et le 11 novembre, et du 24 décembre au 1er janvier inclus

Fermeture hebdomadaire le lundi

Le Belvédère

55, rue Orléanaise

45 270 Saint-Benoît-sur-Loire

 

 

 

 

 

 

16 Nov 2019

Salon du Livre 2019

A Paris, le 16ème s'engage pour la culture, la mairie présente son Salon du Livre version 2019

 

Parmi les 70 auteurs pour vous dédicacer leurs derniers ouvrages seront présents, Jean-Marie Rouart de l’Académie Française, Les aventuriers du pouvoir (Bouquins - Robert Laffont) Valérie Pécresse, Et c’est cela qui changea tout (Robert Laffont) Erwann L'éléouet, Bernadette Chirac, les secrets d’une conquête (Fayard) Eric Mension-Rigau, Enquête sur la Noblesse (Robert Laffont) Pascal Fioretto, Mélatonine (Robert Laffont) Jean-Louis Debré, Une histoire de famille (Robert Laffont) Jean Sevillia, L’Église en Procès (Tallandier) et Histoire passionnée de la France (Perrin) Jean-Christian Petitfils, Histoire de la France (Fayard) Jérôme Attal, La Petite Sonneuse de Cloche (Robert Laffont).

Samedi 16 novembre 2019

De 14h à 19h

Entrée libre

Pour les enfants, atelier lecture avec les Jansionniens 

Mairie du 16ème

71, avenue Henri Martin

75016 Paris

 

 

16 Nov 2019

Une boutique de musées éphémère

C'est une premièrela Réunion des musées nationaux - Grand Palais ouvre au coeur de Paris dans le Marais une boutique éphémère basée sur l'idée de proposer au public une sélection d'objets originaux digne de figurer au pied du sapin.

Réunis dans un même lieu, désormais inutile d'aller courir aux quatre coins de la ville ! Parfait pour trouver des pépites uniques et accessibles à tous les budgets

Les enfants ne sont pas oubliés avec Miffy « Nuit et étoilée » et « Nymphéas » © photo D.Plowy

D'un côté l'on trouvera des objets inédits librement inspirés d’oeuvres d’art présentées dans les plus grands musées tels que le musée du Louvre, le musée d’Orsay, le château de Versailles, le Centre Pompidou, le musée Picasso, le Grand Palais et de l'autre, des créations originales imaginées par des créateurs et des designers contemporains.

Moulages, objets décoratifs et d’art de la table, accessoires de mode et de beauté, sélection de beaux livres et lignes de papeterie, de quoi trouver son bonheur.

L'espace, situé à proximité du métro Saint-Paul, s'ouvre sur deux rues :9 rue de Rivoli et 39 rue François Miron

Jusqu'au 5 janvier 2020

Pop up store

La Boutique de musées

Ouvert du mardi au vendredi de 12h à 20h
Samedi et dimanche de 11h à 19h
Fermé le lundi
Fermeture dimanche 5 janvier à 19h

16 Nov 2019

Verlaine en famille

Deux très rares portraits carte de visite de Paul Verlaine (1844.1896)

Verlaine va faire l'objet d'une vente d'ordre privé puisque celle-ci sera basée sur une découverte inattendue d'un album de photos de famille.

Des photos de jeunesse de l'artiste inédites pour certaines, ce qui fait tout l'attrait de la vente.

Avant la parution de ses fameux Poèmes Saturniens, les photographes Jean Capel et Jules Piallat (dans les années 1860) saisissent la posture de Paul Verlaine, son amour de jeunesse déçu, sa cousine Élisa Moncomble (épouse Dujardin en 1858) ainsi que le portrait inédit de sa mère.

Reste encore de nombreux clichés de l’entourage familial à identifier

Estimation: 4000 à 6000 €

Exposition le mardi 19 novembre  11h00 à 18h00 et le mercredi 20 novembre  11h00 à 12h00

Vente le 20 novembre à 13h45

Drouot salle 6

Vente livres XVIIe et XVIIIe, tableaux, mobilier et objets d'art, bijoux, argenterie, art d'Asie, céramiques, verreries, parfums, sculptures XIXe et XXe

Lot 36

Maison de vente Villanfray & Associés

14, rue de la Grange-Batelière
75009 Paris

01.53.34.14.29

16 Nov 2019

Halte à Cransac

En Aveyron, si l'on peut se faire dorloter aux thermes de Cransac, ceux-ci sont avant tout reconnus pour être spécialisés dans le traitement de la rhumatologie et plus particulièrement de l’arthrose, ainsi que le traitement des problèmes du rachis, des lombaires et des cervicales.

Le 19ème, le siècle du thermalisme

L'exploitation de la source Geneviève, près des anciens thermes, apporte des bienfaits développés durant la cure. Cette eau est une eau soufrée, bicarbonatée, sodique, calcique et magnésienne. Elle contient aussi un peu de manganèse et de strontium. Elle a un Ph proche de la neutralité et une température de 25 ° C à l’émergence.

Le phénomène des gaz thermaux de Cransac, une particularité géologique unique en Europe

Mais avant de devenir une station thermale réputée, Cransac était connue des Romains pour ses sources d'eaux minérales qui permettaient de traiter les maladies du foie et grâce à ses étuves - cabanes en bois amovibles placées directement sur le point d’émanation des gaz - qui permettaient de combattre les rhumatismes avec le phénomène de "la montagne qui brûle". Cransac est dominée par la colline du Montet, appelée aussi la Montagne qui brûle ou « Lou Puech que ard » en occitan. Les gaz sont captés dans la colline, à 300 mètres de distance. Emergeants à 120 °C, les gaz sont refroidis naturellement par leur transport et ils sont distribués à environ 40°C sur chaque poste de soin.

Mais le début de l’exploitation du charbon au milieu du XIXème siècle annonce la fin des sources.

Cransac, cité minière

Il subsiste quelques témoignages de cette époque pourvoyeuse d'emplois. Cransac est passé de 560 habitants en 1841 à 7000 en 1906. Plus de 3000 ouvriers travaillaient dans les mines. Des commerces voient le jour : 40 cafés, 19 boulangers, 12 perruquiers… Le carreau de la mine se situe dans le centre-ville à l’emplacement de l’actuel parc thermal. Sur celui-ci se trouvaient le puits n°1 qui faisait 342m de profondeur et la machine du puits, les lavabos, la lampisterie, les lavoirs et triage du charbon.

1961 la demande s'affaiblit et la fermeture annoncée, la grève des mineurs amène des promesses de reconversion dans des usines ou vers d’autres mines. En 1962 de nombreux commerces ferment et la population active va trouver du travail ailleurs.

L’activité minière stoppée, le thermalisme redémarre en 1963 dans le traitement des rhumatismes avec les gaz issus de la combustion souterraine naturelle.

Thermes de Cransac

 

 

 

23 Nov 2019

Le "Petit Paris" restauré

L'oeuvre de Marcel Dhièvre est bien connue des habitants de Saint-Dizier. Certains ont encore le souvenir d'un Monsieur, passionné par sa maison, qui durant des années par tous les temps, n'a cessé de l'embellir.

Sa maison est sauvée. Entièrement restaurée, cette ancienne boutique est après toutes ces années coeur de la vie culturelle.

Un pari architectural ambitieux

Suite au décès de celui qui y a consacré toute sa vie, sans héritier, la maison est abandonnée et se retrouve totalement délabrée. "un conyophore s’était développé dans la cave et le rez-de-chaussée du bâtiment." nous explique Renaud Drubigny, restaurateur des décors.

Le restaurateur R Drubigny © Ville de Saint-Dizier

Difficile en effet d'intervenir sur un bâtiment déjà inscrit, et le challenge était double puisqu'il fallait tenir compte des normes d’accessibilité et de sécurité incendie pour accueillir le public.

 

Le Petit Paris avant sa restauration © Ville de Saint-Dizier

 

« Le Petit Paris » est inscrit, en 1984, à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques au titre d’« exemple remarquable de l’art naïf ».

La ville de Saint-Dizier s'est investie dans la mission de restauration de cette maison emblématique dans le vieux quartier de La Noue.

La plasticienne et illustratrice, Katie Courpie avec son association ne peut plus assurer l'entretient de la bâtisse c'est la municipalité qui devient propriétaire en 2007.

2011-2012 sera première la campagne de restauration (remise des décors, à l’identique de ce qu’ils étaient à l’époque de Marcel Dhièvre).

Dès 2017, la Ville de Saint-Dizier mène une seconde phase de travaux importants pour transformer la simple boutique en un espace de rencontre artistique : démolition de la maison attenante pour agrandir l’espace, aménagement d’un bar et d’un espace sanitaire, création d’un accès supplémentaire par la voyotte en face de l’extension créée, aménagement d’une terrasse…

Deux années seront nécessaires pour aboutir à la transformation en un lieu public accueillant.

Un peu d'Histoire

L'histoire commence en 1922. Il débute la décoration de sa maison en 1950, puis en 1960 l'heure de la retraite a sonné pour l'artiste en herbe. Seul son art compte, il s'y consacrera entièrement jusqu'à la fin de sa vie. 

Un personnage atypique

L'enseigne de sa boutique de confection l'inspire, il en modèle les lettres de béton. Puis il recouvre les murs de morceaux d’assiettes cassées récupérés à la décharge publique. Chacun lui rapporte un peu de sa matière première. De ses déplacements à Paris pour acheter la marchandise pour sa boutique, la Capitale va l'inspirer.

Aucun mur n'échappe à sa boulimie créative

Marcel Dhièvre devant sa maison © DR


Dans ces médaillons des copies des monuments célèbres de Paris : "J’ai fait l’Arc de Triomphe, la Tour Eiffel, la chambre des députés…" raconte-t-il. Attiré par les couleurs vives il emploie principalement le jaune, le bleu, le brun. Sur ses murs de débris de faïence se déploient des volutes, des frises végétales, un oiseau, un écureuil sur une branche. Il lui arrivait de façonner des animaux en ciment armés de fil de fer ou de décorer des pots de fleurs en y collant des coquillages ramenés par des voisins.

"Non, je ne suis pas un artiste, j’ajoute un peu de couleur dans la grisaille des jours…"  expliquait-il aux médias venus l'interviewer.

Sa rencontre déterminante avec monsieur Radici un peintre décorateur italien lui ouvre un univers qu'il adopte immédiatement; il orne l’entrée de médaillons faits de morceaux d’assiettes. Il entoure son jardin d’un mur de briques creuses qu’il décore de motifs symétriques. Dans un angle du mur, il fait figurer une petite maison qu’il appelle « la maison de l’amour » dédicace à sa femme. Il commence la décoration de son magasin et la vitrine de celui-ci est encadrée de serpents et de débris de faïence.

En solitaire

Un auto-didacte obstiné, qui avec peu de moyens,nous laisse une oeuvre touchante, gaie et colorée.

Né en Haute-Marne, en juillet 1898, dans une famille nombreuse, de parents ouvriers agricoles, Marcel nait avec un handicap à sa main droite. sans doute sa paralysie fait de lui une personne renfermée, ce qu'il restera toute sa vie. Il sera dispensé d'aller au front pendant la Première Guerre mondiale, son caractère solitaire se solde par une carrière brève à la SNCF. Après un premier divroce il épouse Constance Colasse avec qui il ouvre un commerce de bonneterie et lingerie. Petit à petit, il ne vivra plus que pour sa maison.

Le Petit Paris aujourd'hui © Ville de Saint-Dizier

L'Association Au Petit Paris

Au Petit Paris invite les Bragards, habitants de Saint-Dizier, à des soirées jeux, concerts, café-philo ou conférences organisées en partenariat avec des associations locales.

Mercredi : 17h-22h (de 14h à 17h : accueil des associations, écoles….)
Jeudi : 17h-00h
Vendredi et Samedi : 17h-01h

478 avenue de la République Saint-Dizier

 

11 Nov 2019

Portes ouvertes d'Anvers aux Abbesses

 

Balade au fil des arts

87 peintres, sculpteurs, céramistes ou photographes participent à cette 24ème édition. Organisée par l'Association Anvers aux Abbesses, c'est l'occasion de découvrir des ateleirs et d'aller rencontrer des artistes sur leur lieu de travail.

Entre la Notre-Dame de Lorette, Montmartre et Barbès

Le quartier de la Butte Montmarte est réputée depuis longtemps pour abriter de nombreux artistes. En leur temps,Utrillo, Valadon, Toulouse-
Lautrec
y ont trouvé l'inspiration...et les histoires d'amour y ont fleuri.

Atelier Thomas Waroquier

 

Pour des moments d'échange

A l'honneur, les artistes d'aujourdhui ce dont se félicite le Président de l'Association d'Anvers aux Abbesses Frédéric Ardiet, qui est une sourc vivante de la créativité de ces artistes parisiens.

 

Du 15 au 17 novembre 2019

Le vendredi 15 novembre de 18 h à 21h
Le samedi 16 et le dimanche 17 novembre de 11 h à 20 h

09 Nov 2019

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