Le Festival des Architectures Vives, incontournable à Montpellier

S’il est un festival bien installé, chaque mois de juin, dans le paysage montpelliérain, c’est bien le FAV. Pour la dix-huitième fois, du 11 au 16 juin, le festival des Architectures Vives va investir une dizaine de cours des plus beaux hôtels particuliers de l’écusson et l’ancienne école de Médecine.

Le succès de cet évènement ne faiblit pas car, chaque année, sur un thème imposé, de jeunes équipes d’architectes, de paysagistes ou d’urbanistes venant du monde entier rivalisent de créativité. La satisfaction des 13 000 visiteurs (3 500 en 2006) le prouve : 97% émettent un avis très positif sur l’accueil et les renseignements fournis par les médiateurs présents toute la semaine. Quand 94% apprécient les installations proposées.

 

 

Cette année, le FAV a choisi « RYTHME » comme thème. Il s’engage résolument dans une démarche environnementale, privilégiant les ressources et matériaux naturels, le réemploi et la réduction des déchets. Le partenariat signé avec MAS REEMPLOI en témoigne. Ce qui se traduira très concrètement. Les équipes concurrentes pourront consulter un catalogue en ligne des matériaux disponibles. A la fin du festival, MAS Réemploi collectera les matériaux, en vue de les réutiliser et de les valoriser. L’entreprise réalisera le bilan carbone de l’opération pour évaluer l’impact environnemental.

Et cerise sur le gâteau, pour la première fois, un prix environnemental sera décerné par les deux partenaires. Une récompense qui s’ajoutera aux prix du jury et du public. Dans cette réussite, il faut souligner le rôle de l’association Champs Libre qui porte le festival, sous la conduite exigeante de deux architectes montpelliérains, Elodie Nourrigat et Jacques Brion. Sans oublier l’investissement des médiateurs, étudiantes et étudiants de l’Ecole Supérieure d’Architecture de Montpellier. De quoi satisfaire les amoureux du patrimoine, comme celles et ceux qui s’intéressent à l’architecture ou les défenseurs de la planète, initiés ou néophytes, jeunes ou non.

C’est donc, en cœur de ville, à un parcours de découvertes architecturales que seront conviés les visiteurs. Dans une dizaine d’hôtels particuliers du XVIIe siècle, parmi les quelques 70 que compte Montpellier. Et ce sont dans leurs cours intérieures qui ne s’offrent pas d’emblée aux touristes que les participants proposeront leurs installations éphémères et pensées pour chaque lieu.

Cette année, onze projets ont été sélectionnés parmi plus de 80 candidatures. Les acteurs sont originaires d’Allemagne, d’Autriche, d’Espagne, d’Equateur, de Turquie et de France (Nice, Marseille, Montpellier, Paris, Strasbourg et Toulouse). En tout 27 architectes, 14 femmes et 13 hommes, dont trois montpelliérains.

 

Le thème « RYTHME » ne pouvait que séduire les candidats. Comme le musicien John Cage, pour qui « le rythme est une affaire fondamentale ; c’est la structure du temps » rappelle Malek Dabhi, architecte et maître de conférences, avant d’ajouter « plus généralement, le rythme est peut-être cette cadence qui certes anime le mouvement, structure le temps, mais aussi compose l’espace ».  En cette année olympique en France, Malek Dabhi glisse opportunément que « Pierre de Coubertin, lors de la rénovation des jeux olympiques, voulut prolonger la pensée des philosophes grecs selon laquelle le corps et l’esprit sont indissociables. Ainsi, jusqu’au milieu du XXe siècle, des artistes pouvaient prétendre au titre de champion olympique dans cinq catégories : architecture, littérature, musique, peinture et sculpture ». 

Quels seront les « champions du FAV 2024 » que le jury, le public et MAS Réemploi récompenseront le 15 juin ?  Parmi les œuvres exposées aux titres plus ou moins énigmatiques : Cours toujours, oscillations, Prélude, Solstice, Divagations, L’âme miroir, A vos briques, The Proscenium of Ephemeral Reflections, Polyrythma colomna, Rhubarb ou Kirigami Flame.

Et sans divulgâcher les projets. A découvrir in situ, en jouant parfois un rôle actif dans l’œuvre elle-même.

Un rendez-vous à ne pas manquer !

 

Guy Hébert

Le 11 juin, entrée libre de 14h à 19h.

Du 12 au 16, entrée libre de 9h à 19h

Point de départ du parcours :

Hôtel Saint Côme, siège de le CCI,

32 Grand rue Jean Moulin

26 Jui 2024 0 comment
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  Guy Hébert

S’il est un festival bien installé, chaque mois de juin, dans le paysage montpelliérain, c’est bien le FAV. Pour la dix-huitième fois, du 11 au 16 juin, le festival des Architectures Vives va investir une dizaine de cours des plus beaux hôtels particuliers de l’écusson et l’ancienne école de Médecine.

Le succès de cet évènement ne faiblit pas car, chaque année, sur un thème imposé, de jeunes équipes d’architectes, de paysagistes ou d’urbanistes venant du monde entier rivalisent de créativité. La satisfaction des 13 000 visiteurs (3 500 en 2006) le prouve : 97% émettent un avis très positif sur l’accueil et les renseignements fournis par les médiateurs présents toute la semaine. Quand 94% apprécient les installations proposées.

 

 

Cette année, le FAV a choisi « RYTHME » comme thème. Il s’engage résolument dans une démarche environnementale, privilégiant les ressources et matériaux naturels, le réemploi et la réduction des déchets. Le partenariat signé avec MAS REEMPLOI en témoigne. Ce qui se traduira très concrètement. Les équipes concurrentes pourront consulter un catalogue en ligne des matériaux disponibles. A la fin du festival, MAS Réemploi collectera les matériaux, en vue de les réutiliser et de les valoriser. L’entreprise réalisera le bilan carbone de l’opération pour évaluer l’impact environnemental.

Et cerise sur le gâteau, pour la première fois, un prix environnemental sera décerné par les deux partenaires. Une récompense qui s’ajoutera aux prix du jury et du public. Dans cette réussite, il faut souligner le rôle de l’association Champs Libre qui porte le festival, sous la conduite exigeante de deux architectes montpelliérains, Elodie Nourrigat et Jacques Brion. Sans oublier l’investissement des médiateurs, étudiantes et étudiants de l’Ecole Supérieure d’Architecture de Montpellier. De quoi satisfaire les amoureux du patrimoine, comme celles et ceux qui s’intéressent à l’architecture ou les défenseurs de la planète, initiés ou néophytes, jeunes ou non.

C’est donc, en cœur de ville, à un parcours de découvertes architecturales que seront conviés les visiteurs. Dans une dizaine d’hôtels particuliers du XVIIe siècle, parmi les quelques 70 que compte Montpellier. Et ce sont dans leurs cours intérieures qui ne s’offrent pas d’emblée aux touristes que les participants proposeront leurs installations éphémères et pensées pour chaque lieu.

Cette année, onze projets ont été sélectionnés parmi plus de 80 candidatures. Les acteurs sont originaires d’Allemagne, d’Autriche, d’Espagne, d’Equateur, de Turquie et de France (Nice, Marseille, Montpellier, Paris, Strasbourg et Toulouse). En tout 27 architectes, 14 femmes et 13 hommes, dont trois montpelliérains.

 

Le thème « RYTHME » ne pouvait que séduire les candidats. Comme le musicien John Cage, pour qui « le rythme est une affaire fondamentale ; c’est la structure du temps » rappelle Malek Dabhi, architecte et maître de conférences, avant d’ajouter « plus généralement, le rythme est peut-être cette cadence qui certes anime le mouvement, structure le temps, mais aussi compose l’espace ».  En cette année olympique en France, Malek Dabhi glisse opportunément que « Pierre de Coubertin, lors de la rénovation des jeux olympiques, voulut prolonger la pensée des philosophes grecs selon laquelle le corps et l’esprit sont indissociables. Ainsi, jusqu’au milieu du XXe siècle, des artistes pouvaient prétendre au titre de champion olympique dans cinq catégories : architecture, littérature, musique, peinture et sculpture ». 

Quels seront les « champions du FAV 2024 » que le jury, le public et MAS Réemploi récompenseront le 15 juin ?  Parmi les œuvres exposées aux titres plus ou moins énigmatiques : Cours toujours, oscillations, Prélude, Solstice, Divagations, L’âme miroir, A vos briques, The Proscenium of Ephemeral Reflections, Polyrythma colomna, Rhubarb ou Kirigami Flame.

Et sans divulgâcher les projets. A découvrir in situ, en jouant parfois un rôle actif dans l’œuvre elle-même.

Un rendez-vous à ne pas manquer !

 

Guy Hébert

Le 11 juin, entrée libre de 14h à 19h.

Du 12 au 16, entrée libre de 9h à 19h

Point de départ du parcours :

Hôtel Saint Côme, siège de le CCI,

32 Grand rue Jean Moulin

Informations supplémentaires

  • Région: Occitanie
Dernière modification le vendredi, 12 juillet 2024 09:37

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