La rédaction

Poésie au Musée Manoli

"Le végétal dans tout son état"

Dans le cadre du Festival la Houle des Mots, une soirée Passages se tiendra au Musée Manoli. Une lecture de textes poétiques inspirés par la nature et les jardins en accompagnement de l'exposition actuelle de Sylvain Le Corre "Cambium"

 

Les Trapézistes 1956, fonte d'aluminium collection départementale d'Ille et Vilaine, dépôt GIP Manoli © photo PdF 2019

 

Intervention de l’ Association Presqu’île en Poésie Saint-Jacut de la Mer. Récitantes  Jacqueline Baringo  Marie - Pierre Harel  Jocelyne Le Brun. Accompagnement musical   Bertrand Le Brun au Rav (Hang)

Ce musée est abrité au coeur d'un espace verdoyant, parfaitement entretenu où il fait bon déambuler entre les sculptures de l'artiste et ses différentes oeuvres installées dans deux batiments distincts.

Un peu d'Histoire

Pierre Manoli est né au Caire en novembre 127.

Tout jeune, commence à modeler des figurines et des sujets animaliers. Il souhaite devenir sculpteur. En 1947 Manoli s’inscrit à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts du Caire. 1951, il quitte l’Egypte pour s’installer en France et s’inscrit à l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs. Il y étudiera jusqu’en 1955 et obtiendra le diplôme Henri Matisse. Entretemps il se marie et a deux filles.

1956

Manoli enrichit sa formation en s’inscrivant à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Il a pour professeurs Despierre, Saint-Saëns, Cavaillès et Robert

Couturier. Il travaille surtout la glaise, le plâtre et le modelage.

Il commence aussi à explorer les ressources du mouvement, de l’équilibre et du déséquilibre avec la série des trapézistes et des personnages dans l’espace.

En 1958, au Salon d’automne il expose Les Trapézistes. L’année suivante il participe avec ses mobiles à la première Biennale de Paris et au Salon de la Jeune sculpture. André Malraux remarque son travail.

1962, Manoli participe au séminaire international à l’Université de Farleigh Dickenson (New Jersey,

Etats-Unis). Suivront des travaux de commandes, 1964/1965.

Il divorce et installe son atelier dans les anciennes écuries de Buffon, rue Poliveau, Paris Vème.

En 1967, il rencontre Britt-Marie Andersson deviendra son épouse.

1970 le monument que lui commande la SNCF, Hommage au Rail, est installé dans le hall de la gare

Montparnasse.

1971

Manoli réalise des sculptures motorisées avec des Structures de parapluies.

Quatre ans plus tard, Manoli et Britt-Marie s’installent en Ille-et-Vilaine, à La Richardais, un petit bourg situé au bord de la Rance.

De 1976 à 1989, en plus de ses créations d’atelier, Manoli réalise de nombreuses œuvres monumentales.

1990

Manoli reçoit le prix de la Fondation Florence Gould au XXIVème Prix International d’Art Contemporain à Monte-Carlo.

1992

La sculpture la Grande Voile est inaugurée dans le hall de la Gare Montparnasse à Paris. Il poursuivra son travail de recherche artistique qui prendra différentes formes et des orientations diverses : Hommage à la Rance, sur le thème de la légende de Broceliande, du mobilier liturgique à la cathédrale Saint-Corentin de Quimper.

En 2000, L’Arbre de la Connaissance est acquis par le Lycée Brizeux à Quimper.

Le 9 février 2001, l’artiste décède à La Richardais. Le 8 septembre, inauguration du Musée et Jardin

de sculptures MANOLI à La Richardais (Ille-et-Vilaine).

Le charisme de l’artiste fait que son musée vit toujours grâce à l’association des amis de Manoli.

 

Jeudi 11 juillet 2019 

A 17h

Réservation en ligne

6€/personne
Règlement sur place par chèque ou espèces uniquement

Exposition temporaire de Sylvain Le Corre "Cambium"

Jusqu'au 15 septembre 2019

 

Musée Manoli

Jardin et sculptures

9, Rue du Suet

35 780 La Richardais

02 Juil 2019

Visite du Château du Taureau en Finistère

A proximité de Carantec, la Belle, se dresse sur son éperon rocheux une fière citadelle : le château du Taureau. Il revient de loin cet édifice au passé tumultueux. Aujourd'hui préservé on le visite avec émotion tant il recèle d'histoire humaine.

A l'abordage !

La destruction de la ville de Morlaix par les Anglais en 1522 fut d'une telle violence qu'il devint urgent de trouver un moyen radical de surveiller l'accès par la mer. La seule solution efficace de se protéger fut prise ; construire un fort au milieu de la baie.

La navigation dans la baie de Morlaix s'est avérée longtemps périlleuse (25 navires périrent en mer entre 1744 et 1775) pour remédier à ce danger la construction d'un fort, point de repère pour les marins, le château du Taureau est édifié.

 

La baie de Morlaix © photo PdF 2019

Un effet dissuasif immédiat

Sous le règne de Louis XIV, Vauban lors de son inspection en 1689 décide de reconstruire le premier fort et ne conservera que la Tour Française. L'enceinte sera agrandie et surélevée. Ce système de défense sur deux étages fera que le fort ne sera jamais attaqué.

Le fort est achevé en 1745.

Casemate du château du Taureau © photo PdF 2019

A partir de 1721 le fort se transforme en prison. A la demande des familles nobles de la région, par lettre de cachet, sont emprisonnés des personnes de rang. Logés, nourris les familles payent les frais d'internement, faute de quoi ceux-ci sont délivrés.  

L'on estime à 60 le nombre de prisonniers qui ont fréquentés le fort entre 1721 et 1792. Lors de la Révolution Française, prêtres réfractaires, communards, montagnards y sont présents. Leurs conditions de vie sont moins difficiles que celles des soldats de la garnison qui se retrouvent sans draps, sans paille, sans bois, sans chandelle...

Classé Monument historique en 1914, l'Etat le loue en 1930 à la riche héritière Mélanie de Vilmorin qui devra effectuer des travaux de réhabilitation en échange d'un modeste loyer.

Autre époque, 1960 voit l'association du Centre nautique ouvrir ses portes dans le château du Taureau. L'école fermera en 1980.

 

L'enceinte entièrement restaurée selon les techniques du XVIIIe © photo PdF 2019

Selon des plans et des techniques du XVIIIe

La restauration du fort débute alors qu'il est dans un état de délabrement avancé. Neuf communes se regroupent en association et la Chambre de Commerce et d'Industrie de Morlaix, actuelle gestionnaire, porte le projet.

La restauration faite dans les règles, permet de réaliser une cale (prévue par Vauban mais jamais construite) en 1998. Un imposant travail de maçonnerie, 190 blocs de granit sont changés, puis les menuiseries (planchers, portes et pont-levis) ainsi que les enduits formeront un chantier qui va durer huit années.

Le site est ouvert au public en 2006.

01 Jan 2020

Saint-Vaast la Hougue, village préféré 2019

L'émission de France 3, le « Village Préféré des Français » présentée par Stéphane Bern a distingué le petit village normand.

Le choix étonnant des téléspectateurs s'est porté sur la petite communue du Cotentin de Saint-Vaast la Hougue, ce qui peut s'expliquer par la qualité architecturale du lieu et sans aucun doute la mobilisation active de ses habitants.

 

Protection de la Côte contre les Anglais

Les sites majeurs du Réseau Vauban se réjouissent de la distinction obtenue par cette ville appréciée mais assez peu connue du grand public.

Saint-Vaast-la-Hougue abrite les deux tours observatoires de La Hougue et Tatihou, l’un des sites majeurs de Vauban inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco au titre du bien en série « Fortifications de Vauban » en 2008.

Le bien en série « Fortifications de Vauban » réunit les 12 sites fortifiés d’Arras, Besançon, Blaye/Cussac-Fort-Médoc, Briançon, Camaret-sur-Mer, Longwy, Mont-Dauphin, Mont-Louis, Neuf-Brisach, Saint-Martin-de-Ré, Saint-Vaast-la-Hougue, Villefranche-de-Conflent.

 

01 Juil 2019

Réouverture de la maison d'Alexandra David-Neel

Première femme occidentale à pénétrer dans Lhassa au Tibet

Alexandra David-Neel, décédée à presque 101 ans, laisse sa demeure remplie de son histoire et de tous ses trésors. 

Cette grande voyageuse et féministe avant l'heure fut la première femme d'origine européenne à rencontrer le dalaï lama et à effectuer un périple de 14 ans en Asie (Inde, Japon, Tibet ...) au début du 20ème siècle.

Sa secrétaire, restée vivre dans la maison, l'a fait revivre en l'ouvrant aux visites.

 

Maison d'Alexandra David-Neel © Ville de Dignes-les-Bains

Sa maison Samten Dzong, la « résidence de la réflexion » devenue musée

La ville de Digne-les-Bains, héritière principale s'est engagée à rendre hommage à Alexandra David-Neel. Ce patrimoine exceptionnel retrouve vie grâce à la restauration de sa maison, telle qu'elle était de son vivant, en y intégrant ses objets du quotidien, son mobilier hétéroclite.

Son jardin a été restitué et son musée dédié à sa vie si singulière, témoignage de ses voyages et de son indépendance exceptionnelle à cette époque.

Le jardin de roses et le verger-potager

Pas moins de 1 300 m2 pour Alexandra David-Neel qui voue aux roses une véritable passion. Elle y aimait faire de longues promenades méditatives

4 salles d'expositions retrace les grandes étapes de sa vie et de ses voyages.

Des documents inédits (photographies, correspondances...) et objets rapportés de voyages viennent appuyer le propos muséographique, de l'enfance à son dernier grand voyage en Asie.

La Maison Alexandra David-Neel compte parmi l'une  des "Maisons illustres françaises"

Le parcours se termine par la visite de la maison patrimoniale, dédiée à l'écriture et à la vie personnelle : mari, fils adoptif, amis sont présentés dans l'atmosphère originelle. Vous pourrez y retrouver des objets d'époque : masques grimaçants suspendus, bouddhas dorés illuminés par la lumière colorée des baies vitrées, grands panneaux de calligraphie chinoise éloge de la propriétaire des lieux.

« Samten Dzong » est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1996. Elle a également reçu le label du Patrimoine du XXème Siècle en 2008 du Ministère de la culture et de la communication.

Visite guidée de la maison sur réservation uniquement (8 pers. max.) par téléphone au 04 92 31 32 38.

Visite complète : musée + maison en visite guidée + jardin : 8 €

Visite musée + jardin OU uniquement la maison en visite guidée : 6 €

Dignes-les-Bains

29 Jui 2019

Nouveau Parcours Chine au Jardin des Plantes

Nouveau Parcours Chine présenté actuellement sur l’ensemble du Jardin des Plantes

Le panda de Chine fut découvert il y a 150 ans par Armand David, dit « le Père David », missionnaire et scientifique. Mandaté par le Muséum national d’Histoire naturelle, il en fit une description et envoya deux spécimens en Europe : une femelle et un jeune. 

Ces deux individus, dits référents, sont dorénavant présents dans la salle des espèces menacées et disparues au sein de la Grande Galerie de l’Évolution. Ils constituent la série type de l’espèce Ailuropoda melanoleuca (David, 1869), référence mondiale pour les scientifiques.

On recense aujourd’hui moins de 2000 individus sur la planète, vivant soit à l’état sauvage dans les réserves naturelles et parcs nationaux chinois, soit en captivité dans des parcs zoologiques hors de la Chine.

Cet été, le parcours mettra à l’honneur dix espèces végétales et animales chinoises présentes sur le site du Jardin des Plantes (Arbre aux mouchoirs, Buddleia de David, Clématite d’Armand…), la Ménagerie (cheval de Przewalski, panda roux, panthère des neiges…) et la Grande Galerie de l’Évolution (panda géant naturalisé).

La découverte d'une espèce en danger

Né en 1826 à Espelette (Pyrénées-Atlantiques), Armand David est naturaliste, botaniste mais aussi évangélisateur et membre de la congrégation des lazaristes. En 1862, Henri Milne-Edwards, directeur du Muséum, sollicite l’aide des missionnaires pour inventorier les espèces animales et végétales de Chine, à cette époque encore très mal connues en Occident.

Le Père David est désigné pour une mission à Pékin où il observe notamment Elaphurus davidianus (le cerf du Père David) dans le Jardin impérial de la Cité interdite.


Il mène ensuite, jusqu’en 1874, trois expéditions dans différentes provinces chinoises. Il recense, collecte et envoie ainsi au Muséum pas moins de 2919 plantes, 9569 insectes, arachnides et crustacés, 1332 oiseaux et 595 mammifères.
C’est au cours de sa mission dans la région du Sichuan, en 1869, qu’il observe deux spécimens d’une nouvelle espèce d’ours noir et blanc.

Il publiera dans le bulletin des Nouvelles archives du Muséum la première description du panda géant à partir de ces deux individus. 

Muséum national d'Histoire naturelle

57 rue Cuvier

75 005 Paris

01 40 79 56 01

26 Jui 2019

162 500 € pout le pistolet de Van Gogh

« Les enchères ont été à la hauteur de l’engouement produit par cette arme légendaire. L’intérêt international suscité par cette vente témoigne du mythe qui entoure Vincent Van Gogh », a précisé Grégoire Veyrès, commissaire-priseur.

Ce mercredi 19 juin à Drouot, l’arme la plus célèbre de l’histoire de l’art, celle qu’aurait utilisée Vincent Van Gogh pour se suicider, a été vendue aux enchères 162 500 €* par la maison AuctionArt – Rémy Le Fur.

Après 18 enchères, le marteau est tombé et dépasser le double de son estimation haute.

Le revolver était initialement estimé entre 40 000 et 60 000 €.

Après un séjour de deux ans dans le sud de la France, Vincent Van Gogh s’installe à Auvers-sur-Oise le 20 mai 1890 sur les conseils de son frère Théo. Le docteur Paul Gachet, ami de Camille Pissarro et des peintres impressionnistes, veille sur l’artiste hollandais sujet à de fréquentes crises psychologiques.

Van Gogh loue la chambre numéro 5 chez l’aubergiste Arthur Ravoux. Au sommet de son art, il peint à cette époque plus d’une toile par jour, mais son instabilité mentale s’accentue à la fin du mois de juillet.

Le dimanche 27 juillet 1890, Van Gogh se rend dans le champ derrière le château, soulève sa chemise et se tire une balle dans la poitrine avec une arme qu’il aurait empruntée à son hôte. Le revolver lui échappe des mains et il s’évanouit.

Il se réveille à la tombée de la nuit, blessé, et prend le chemin de l’auberge où Arthur Ravoux dépêche le docteur Gachet, qui fait alors prévenir son frère. Après deux jours d’agonie, Vincent Van Gogh meurt dans la nuit du 29 juillet 1890.

L’arme présentée dans cette vente est retrouvée vers 1960 par le cultivateur du champ où Van Gogh aurait attenté à sa vie et remise aux propriétaires de l’auberge à cette époque. Celle-ci est restée dans le sol entre 50 et 80 ans.

19 Jui 2019

Proust et Degas à l'affiche

Deux fortes personnalités figurent au premier plan de la vente initiée par Beaussant Lefèvre, assistée d'Alain Nicolas et Pierre Gheno, experts de la Maison. 

Les 81 lettres de Marcel Proust dont 75 lettres inédites

Tout d'abord dans sa poursuite d'un Temps Retrouvé Proust reste vivace dans les esprits. Sa correspondance avec son cher ami Louis Suchet d’Albufera et le rôle que celui-ci a joué dans la vie quotidienne de l'auteur est une redécouverte.

 

Correspondance avec Louisa de Mornand Estimation : 2 000/3 000 € - Lot 56 © vente Beaussant Lefevre 2019

Une vision totalement inédite de l’univers proustien

A travers ses écrits, c'est un éclairage nouveau sur certains aspects de sa vie qui sont ici mis en exergue particulièrement sur ses démarches infructueuses pour tenter d’être admis dans des clubs du grand monde.

Une source d'inspiration

La fréquentation de Louis Suchet d’Albufera et de Louisa de Mornand lui permit d’observer de près la vie amoureuse et les effets de la jalousie, de mieux appréhender ce qu’était le demi-monde, et ainsi d’en nourrir ses personnages de Robert de Saint-Loup, de Rachel et d’Odette Swann et bien d’autre personnes de ces romans.

 

Degas (Edgar). Louise Halévy faisant la lecture à Edgar Degas. Paris, début octobre 1895. © vente Beaussant Lefevre 2019

Au total, 6 albums dont les photographies ont été classées Trésor national.

Et en second lieu, un ensemble de photographies ayant appartenu à l’écrivain Ludovic Halevy comprenant au moins 13 photographies prises par Edgar Degas. 

À la Recherche du temps perdu

L'on peut ainsi faire le parallèle entre le monde littéraire - l'immersion dans la société grâce aux oeuvres que nous laissent Proust- et le témoignage photographique du peintre, qui nous offre la vision d'un monde disparu, celui de la Grande bourgoisie française d'avant la Grande Guerre.

Un Siècle au parfum nostalgique mais d'une beauté sans pareil.

Le 10 juillet 2019 salle 9 à 14h30

Exposition publique les lundi 8 et mardi 9 juillet de 11 h à 18 h et le 10 de 11h à 12h à Drouot

Beaussant Lefèvre

32, rue Drouot 75009 Paris

01 47 70 40 00

19 Jui 2019

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