L'actualité du Patrimoine (188)
L'orgue de Saint-Sauveur
L'orgue historique de la jolie ville d'Aubagne a besoin d'être rafraîchi pour pouvoir pérenniser sa mission : offrir des concerts à ses visiteurs.
Ce superbe instrument de musique est composé de 2244 tuyaux repartis en 30 jeux, animés par trois claviers et un pédalier.
Il fut Classé Monument historique en 1979
Depuis sa dernière restauration en 2000, l'orgue a subi des dégradations du au temps et à la poussière introduite dans les tuyaux, rendant les plus aigus faux voire muets. Les tuyaux d’anches ne sont plus utilisables du fait des languettes désoxydées.
Et pour accentuer le processus, certains tuyaux de bois sont fendus et les tampons et calottes des tuyaux de bourdon ne sont plus étanches. Enfin, les boiseries de l’orgue ont été infestées d’insectes xylophages.
Une action s'impose rapidement
L'ensemble des éléments en bois doit être désinfecté. Les tuyaux doivent être déposés pour être nettoyés, l’intérieur de l’instrument doit être entièrement dépoussiéré (sommiers, planchers, buffet, mécanismes et claviers) et les tuyaux doivent être accordés un par un après avoir été remis en place.
Construit en 1665 par André Eustache de la dynastie de facteurs Eustache l’orgue de Saint-Sauveur est entièrement reconstruit en 1784 par le célèbre facteur marseillais Jacques Génoyer.
Campagne de restauration pour les Arènes de Nîmes
Au fil des années la ville de Nîmes s'est transformée en une cité accueillante et d'une propreté irréprochable. De nombreux monuments ont retrouvé leur éclat d'origine. Reste un gros morceau : Les Arènes. La campagne lancée cette année va durer jusqu'en 2034, un bail !
Pour autant le monument accueille toujours les touristes et à la belle saison celui-ci est réputé auprès des amoureux des courses de taureaux.
Numériser pierre à pierre tous les éléments architecturaux, l’état sanitaire et les observations archéologiques, un travail de longue haleine qui va durer jusqu'en 2034 sans interruption.
Dans le respect de l’histoire du monument
De tranche en tranche, les Arènes sont traitées contre la pollution, réduite grâce à une circulation amoindrie par rapport à quelques années ou les embouteillages autour du cylindre laissait les pots d'échappement marqués de leur empreinte nocive les fondations.
Chaque travée est restaurée extérieurement et intérieurement, ce qui est une nouveauté depuis le démarrage de la restauration du monument.
Une restauration nécessaire
Une campagne de restauration urgente © photo PdF 2019
L'eau principal ennemie des fondations et la conduite des évacuations sera conduite en premier. En effet le bâtiment a longtemps été fragilisé par le comblement des égouts d’évacuation qui a perturbé le réseau d’évacuation des eaux de pluie tel que les Romains l’avaient initialement conçu.
Depuis l’Antiquité, l’Amphithéâtre a subi aux effets les destructions volontaires des gradins intermédiaires, les tremblements de terre. On a pu remarquer que les structures d'origine étaient en danger lorsque furent
dégagées les maisons construites au Moyen Âge à l’intérieur de l’Amphithéâtre, entre le XVIème (réouverture des arcades) et le début du XIXème.
Un peu d'Histoire
Datant de la fin du Ier siècle de notre ère, l’Amphithéâtre nîmois compte parmi les plus grands du monde romain et est considéré comme le mieux conservé.
Cette ellipse à la symétrie parfaite de 133 mètres de long sur 101 de large, a été construite en une trentaine d'années avec les pierres de trois carrières proches de Nîmes. D’une hauteur de
21 mètres.
Conçu pour répondre au besoin d’un lieu dédié aux combats de gladiateurs et d’animaux, il est constitué de cinq galeries circulaires, une centaine d’escaliers et vomitoires (couloirs conduisant aux gradins) permettant d’accéder aux places sans que les différentes classes sociales ne se rencontrent, les premiers gradins étant réservés aux notables.
À la fin du Vème siècle après J.-C., les Arènes sont transformées en forteresse pour les seigneurs locaux.
En 1194, sous la suzeraineté des comtes de Toulouse, l’Amphithéâtre devient le siège du pouvoir féodal, incarné par le vicomte de Nîmes et les chevaliers dits « des Arènes », et un château est même construit à l’intérieur du monument. En 1226, Nîmes entre dans le royaume de France de par le rattachement du Languedoc.
Les troupes du roi Louis VIII évincent les occupants et occuperont le château jusqu’au XIVème siècle.
Abandonné, l’Amphithéâtre est livré aux particuliers qui y développent un véritable village, avec une centaine d’habitations et deux églises. Au XVIIIème siècle y résidaient encore 700 habitants.
Débarrassées de ces constructions en 1812, les Arènes sont réhabilitées par l’architecte Henri Revoil et retrouvent leur vocation d’édifice de spectacles dès 1860.
Rare témoignage du savoir-faire des bâtisseurs romains, l’Amphithéâtre de Nîmes se situe à l’intérieur du rempart qui, à l’origine, ceinturait la ville. Comme pour la Maison Carrée, il doit sa conservation à une occupation continue au fil des siècles. Les monarques français puis les autorités successives ont très vite pris conscience de son intérêt patrimonial et de la nécessité de le préserver.
Déjà au XVIIème siècle, plusieurs campagnes de consolidation et de restauration furent installées.
Les Arènes de Nîmes
Ouverte tous les jours
(sauf ferias et spectacles)
Janvier, février, novembre, décembre : 9h30-17h
Mars, octobre : 9h-18h
Avril, mai, septembre : 9h-18h30
Juin : 9h-19h
Juillet, août : 9h-20h
Tarif plein : 10€ réduit : 8€
Gratuit jusqu'à 7 ans
Visite guidée
Du 1er juillet au 31 août
Reconstitution au Monastère Royal de Brou
La Sibylle de Cumes est décapitée en 1831
Cela ne date pas d'hier, deux siècles après avoir été vandalisée la Sibylle de Cumes est reconstituée ! En janvier 1831, huit des sibylles du tombeau de Philibert sont décapitées, et lors d'émeutes villageoises des actes de vandalisme sont perpétrés dans l'enceinte de l'église, le tombeau de Philibert le Beau se retrouve atrophié de ces élégantes parures.
Janvier 2019, la statuette et la tête, après démontage et nettoyage, ont été rassemblées par les restauratrices des tombeaux.
Grâce à des dessins antérieurs, une petite tête en albâtre donnée au musée de Saint-Omer en 1856, a pu être identifiée comme étant celle de cette sibylle.
Il reste à retrouver d'autres têtes, sans doute dans des collections particulières… Celles de l’Agrippine, de la Phrygienne et de la Delphique…L'enquête ne s'arrête pas là.
UN peu d'Histoire
Qu'est-ce qu'une Sibylle ?
Les niches du soubassement du tombeau de Philibert le Beau présentent d’élégantes et gracieuses sculptures : des Sibylles.
Ce sont dix prophétesses de l’Antiquité : Agrippa, la Persique, la Phrygienne, de Cumes…
Les premiers auteurs chrétiens voient dans leurs prophéties les événements de la vie du Christ. Elles sont donc souvent représentées dans l’iconographie chrétienne : portails de cathédrale, chapelle sixtine par Michel-Ange.
Le Monastère Royal de Brou dans l'Ain abrite le tombeau de Philibert le Beau
Restauration à Chantilly
La restauration des appartements privés du château de Chantilly est terminée et sa visite sera à nouveau possible au mois de février.
Une exposition, hommage à l'artiste, Eugène Lami, maître d'œuvre de la réalisation de ces appartements, lui sera consacré.
Après presque deux ans de travaux intenses, les appartements privés du Duc et de la duchesse d'Aumale réouvriront au public. Seul témoignage d'appartements princiers de la Monarchie de Juillet conservés en France. La restauration a porté sur le décor ainsi que sur le mobilier.
Aménagés entre 1845 et 1847, ces huit salles décorées par Eugène Lami, retrouvent leur authenticité.
Situés au coeur de la partie la plus ancienne du château de Chantilly, au sein du Petit Château Renaissance bâti à partir de 1557-1558 par l’architecte Jean Bullant pour le compte du connétable Anne de Montmorency, les appartements privés du duc et de la duchesse d’Aumale, appelés aussi Appartements Privés, figurent parmi les espaces les plus chargés du château de Chantilly.
Au XVIIIe siècle, des appartements avaient été aménagés pour le duc et la duchesse de Bourbon. La chambre de la duchesse, transformée par la suite en « salon violet », avait été témoin de la mise au monde du duc d’Enghien, dernier descendant e la dynastie de Bourbon-Condé, fusillé dans les fossés du château de Vincennes en 1804 sur l’ordre de Bonaparte. Ne demeure de ces appartements que le boudoir attenant ou « Petite Singerie » (par opposition à la « Grande Singerie » qui se trouve au sein des Grands Appartements), peint par Christophe Huet en 1735 et restauré en 2010-2013.
Henri d’Orléans, duc d’Aumale, héritier du dernier prince de Condé, confia au soin de l’architecte Victor Dubois et du décorateur Eugène Lami l’installation de ses appartements privés au rez-de-chaussée du Petit Château, après
son mariage avec sa cousine Marie-Caroline-Augusta de Bourbon-Siciles le 25 novembre 1844.
Une conservation préventive des lieux et des collections
Boiseries désordonnées et grisâtres, planchers affaissés, tentures et textiles insolés et décolorés, dorures usées, tableaux jaunis…il était urgent d'agir.
Le parti pris de cette restauration a été de rester fidèle et de conserver au mieux les lieux et leurs œuvres, selon les dispositions de 1897, date de la mort du duc d’Aumale, connues notamment grâce aux inventaires testamentaires et les photographies d’époque.
Une restauration exemplaire du mobilier
Le mobilier et les œuvres qui se trouvent, témoins d’une période féconde des arts décoratifs et de souvenirs personnels du duc d’Aumale et sa famille.
Auparavant, la tenture de la chambre de la duchesse avait été remplacée à l’identique grâce aux Amis du Musée Condé en 1971. Plus récemment, plusieurs pièces de mobilier ont été restaurées en 2009- 2010, la tenture en satin de soie du salon violet a été retissée en 2008-2009 et la Petite Singerie restaurée en 2010-2013.
C'est une opération de grande ampleur qui a été menée pour aboutir et l'occasion saisie pour apporter une meilleure mise en valeur muséographique, avec l’aide notamment de nouveaux systèmes d’éclairage.
Financement du chantier
Coût total du chantier incluant la restauration du Cabinet d’arts graphiques, ouvert en mars 2017,
et la restauration des Appartements Privés : 2 576 675 €.
Soit :
• 1 601 617 € de l’Institut de France
• 975 058 € du Ministère de la Culture (Direction régionale des Affaires culturelles des Hauts-de-France)
Les appartements privés sont accessibles uniquement lors de visites guidées
Tarif plein : 17 € (château, parc, Grandes Ecuries,
expositions temporaires) + 5 € (visite guidée appartements
privés)
Tarif réduit : 13,5 € château, parc, Grandes Ecuries,
expositions temporaires) + 5 € (visite guidée appartements
privés)
Exposition
Eugène Lami, peintre et décorateur de la maison d’Orléans
Du 23 février au 19 mai 2019
Château de Chantilly
7 rue du Connétable
60500 Chantilly
03.44.27.31.80
Appel à projets
Un axe majeur
Restons à Fontainebleau où le château lance un appel à projets pour la réhabilitation du quartier des Héronnières, ancienne Grande Ecurie du Roi. L'appel se fera en deux temps, l'appel d'offres puis celle des candidatures qui entérinera les capacités professionnelles, techniques et financières des projets proposés.
Un quartier à valoriser pour favoriser le château de Fontainebleau. Les Héronnières, classées au Patrimoine, se situent dans un cadre naturel privilégié et l'un des plus visités de France. Cet immense espace peut donner lieu à un projet innovant pour faire revivre le quartier du Bréau.
Informations pratiques
Déposer un dossier avant le 5 mars 2019
Trois ou quatre meilleurs candidats sélectionnés fin avril, les candidatures seront invitées à préciser leur offre
Dossier téléchargeable à cette adresse :
www.marches-publics.gouv.fr avec la référence F_M52_ 2018 AAPC Héronnières et proche environnement
Changements de tarifs
Mauvaise nouvelle pour les amoureux de l'artiste
Le musée Rodin modifie ses tarifs en ce début d'année. Un tarif plein qui passe à 12€ et le tarif réduit se vend depuis le 2 janvier à 9€. Ce billet unique donne accès aux collections permanentes, les expositions temporaires et le jardin des sculptures.
Une hausse qui vient s'ajouter aux traditionnelles augmentations de janvier alors pour faire passer la pilule l'établissement incite à s'abonner à deux formules permettant l'accès au musée Rodin parisien assorti à celui de Meudon. Formule coupe-file en solo à 30€ (TR 24€) et en duo à 50€ (TR 40€) toute l'année.
Le tarif jumelé avec le musée d'Orsay est à 21€. A signaler que les régimes de gratuité ne sont pas modifiés.
Musée Rodin
77 Rue de Varenne
75007 Paris
01.44.18.61.10
Le musée des Pêcheries 1 an déjà
Un musée d'Histoire et de Mémoire
Les Fécampois n'ont pas été déçus par cette belle réalisation qui, sous un unique toit, a réuni les plus belles collections d'art de la ville : Beaux-Arts, Vie cauchoise, et Musée de l’Enfance
Une année s'est écoulée depuis notre visite dans ce lieu historique de Fécamp. Rassemblés à l'intérieur de cet imposant bâtiment, il y a là pas moins de 7 musées en un ! Un travail phénoménal a été accompli pour proposer en un seul espace toute la mémoire de la ville.
Le passé et l'avenir de la cité maritime
Des témoignages sous formes de films, d'extraits d'émissions, de photos, de peintures de maquettes, le musée regorge de trésors
La visite débute au sommet du musée, sous le belvédère et nous présente les Trésors du musée, découverts à Fécamp ou aux alentours en mer. L'intérêt est augmenté par un parcours didactique, facilement compréhensible. La chronologie apporte clarté et attrait. La partie dédiée à Fécamp, capitale de la pèche, présente des maquettes exceptionnelles.
Le musée a bénéficié de nombreux dons de collectionneurs.
La vie des Hommes et des Femmes en Pays de Caux
L'étage consacré aux coutumes locales, où une collection magnifique de céramiques s'expose sur tout un pan entier, le mobilier immuable, on ne présente plus les armoires normandes ! tous les aspects d'une vie rude et courageuse se profilent.
Une collection riche d’œuvres de peintres inspirés par les scènes de la vie cauchoise. Travail éreintant et vie de famille éclatée les peintures de l'époque en sont l'exact reflet. Une plongée dans un monde pas si lointain.
Tout est lié. Le travail des femmes qui ne leur laisse plus le temps d'élever leurs enfants qu'elles confient à des nourrices, gardiennes de l'enfance.
L'on découvre toute l'abnégation du Docteur Dufour pour sauver des nourrissons alimenter par des biberons infectés de microbes.
Sa collection prend ici tout son sens et la qualité et la quantité d'objets recueillis, forment un ensemble véritablement instructif pour les jeunes générations.
Fécamp, Ville d’Art et d’Histoire
Si il y a une visite incontournable à faire (il y en a d'autres nous y reviendrons) il ne faut pas manquer de s'arrêter à la Pêcherie, toute la mémoire est ici, disponible pour mieux comprendre la ville et l'histoire de ses générations d'habitants.
L'idéal est de réserver une visite guidée
Ouvert tous les jours sauf le mardi
De 11 h à 17h30
Les Pêcheries, Musée de Fécamp
3, quai Capitaine Jean Recher
76400 Fécamp
Tél. 02 35 28 31 99
Réouverture du musée Girodet
Six années de fermeture n'auront pas décourager l'équipe du musée Girodet de Montargis pour organiser sa réouverture. Une inondation dramatique en 2016, avait endommagée les œuvres abritées dans le monument.
Et pour fêter cet évènement l'entrée sera gratuite jusqu'au 28 février 2019
Sa réouverture est programmée pour le 15 décembre prochain
Une plongée au cœur du Romantisme
Une nouvelle scénographie se déploie sur le parcours de visite, la restauration des œuvres, des galeries et l'extension de la superficie du musée garantissent une belle découverte.
Plus de 300 œuvres sont visibles c'est le plus important fonds de Girodet après celles présentées au Louvre : 23 peintures, 130 dessins, sa collection personnelle et des objets ayant appartenus au peintre complètent la visite.
Dès le 15 décembre
Musée Girodet
Rue du FBG de la Chau
45 200 Montargis
02.38.98.07.81
Réouverture de l'Arc de Triomphe
Suite à la mobilisation de nombreuses entreprises, au total une vingtaine de corps de métier (maçonnerie, menuiserie, peinture, ferronnerie, serrurerie, plomberie, électricité) le Centre des Monuments Nationaux annonce la réouverture de l'Arc de Triomphe mercredi 12 décembre
Dans l’attente d’une remise à neuf la librairie-boutique sera accessible au public. Les outils de médiation auront été remplacés, à l’exception de la maquette du monument, qui permet d'expliquer l'histoire de son architecture et de son programme sculpté.
Le buste en marbre de Louis Philippe appartenant au Centre national des arts plastiques, souillé avec de la peinture, a pu être nettoyé. Les autres œuvres, plus fortement endommagées, font actuellement l’objet d’une restauration et seront réintégrées dans le parcours de visite dès que possible.
La Fondation Napoléon mettra généreusement en dépôt un autre buste de Napoléon par Chaudet pour pallier l’absence de celui qui a été endommagé et qui est parti en restauration.
Aux horaires habituels
Du 2 janvier au 31 mars : de 10h00 à 22h30
Du 1er avril au 30 septembre : de 10h00 à 23h00
Du 1er octobre au 31 décembre : de 10h00 à 22h30
Dernier accès 45 min avant la fermeture.
Arc de triomphe Place Charles de Gaulle 75008 Paris
Tél. : 01 55 37 73 77
Illuminations à la Cathédrale de Guillaume
Histoire et Patrimoine
Bayeux et sa célèbre tapisserie se mettent en lumière. La cathédrale sert d'écrin à ce nouveau spectacle qui grâce aux nouvelles technologies ravivera la légendaire tapisserie.
Le retour de la Tapisserie de Bayeux
La projection est gratuite mais Attention ! réservée à l'entrée de 200 personnes par séance.
Une manifestation gratuite
Du 1er décembre au 5 janvier 2019
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