JEP 2019 Arts et divertissements

Nos monuments à l'honneur

samedi, 21 septembre 2019 Écrit par

Le Carnet de santé du Patrimoine

Si les Journées du Patrimoine drainent un nombre impressionnant de visiteurs il est essentiel de rappeler le travail effectué par de nombreuses communes pour sauver leur "petit" Patrimoine. Comme c'est le cas dans le département des Yvelines qui oeuvre depuis près de 30 ans à la restauration et à la valorisation de son patrimoine historique.

De la prévention avant tout

Créée en 2014 à l’initiative de Pierre Bédier, Président du Conseil départemental des Yvelines, l'agence technique départementale Ingéniery fête ses 5 ans. Partir d'un constat simple face au désengagement de l'Etat et pour maintenir un service auprès du public, celle-ci a deux buts :permettre aux communes de faire le diagnostic de leur patrimoine, avant de convenir d’un plan d’entretien avec des architectes.

Ce sera le Carnet de santé du Patrimoine opérationnel fin de l'année. Pour aider les communes yvelinoises.

Un exemple avec le lavoir de Jumeauville dont la dégradation de la couverture, de la charpente et du mur d’ancrage avait conduit la Commune à prendre un arrêté de péril le 10 aout 2009, pour en interdire l’accès. Un lavoir communal, non protégé au titre des monuments historiques

Le lavoir de Jumeauville après sa restauration © Ingeniery

Construit au XIXème siècle, le lavoir de Jumeauville est composé de deux bassins de tailles inégales, abrités par de grands auvents constitués de charpentes bois, couverts de petites tuiles plates. Par l’originalité et la qualité esthétique de ses volumes, ce lavoir a toujours occupé une place importante au cœur du village, les travaux ont été achevés en 2017.

Coût de la restauration du lavoir, non protégé et en péril, 60 % de 113 884 € H.T., plafonnés à 66 107 € pour respecter la règle des 20 % à la charge du bénéficiaire.

La Communauté d’Agglomération de Mantes-en-Yvelines (C.A.M.Y.) soutenait ce projet à hauteur de 25 000 €. S’agissant d’un édifice non protégé en péril, et afin de respecter la règle des 20 % à la charge du bénéficiaire, l’aide du Département s’est montée à près de 58 % du montant des travaux, soit 66 107 €.

Autre exemple avec le lavoir de Crespières 

L’édifice était dans un état de dégradation alarmant – sa toiture est en partie effondrée et ses murs étaient envahis par la végétation – et nécessitait une restauration complète. La commune très attachée à son patrimoine local a investi dans sa rénovation.

Elément remarquable du patrimoine vernaculaire de la Commune de Crespières, répertorié par l’Inventaire général, ce lavoir a été construit en 1874, par l’architecte versaillais Delatre, au lieu-dit « le Clos Chaudron », en remplacement d’un lavoir couvert érigé en 1853 par Ruelle. Alimenté par une source, il est composé de deux bassins dont l’un, situé en aval, servait au lavage du linge, et le second, en amont, servait au rinçage.

Le lavoir en cours de travaux © C.Garguelle

Le coût de cette opération s’élevait à 129 858 € H.T. Le Conseil régional d’Ile-de-France a apporté un soutien à hauteur de 33 000 €, soit environ 25 % de la dépense subventionnable. S’agissant d’un édifice non protégé et en péril – et afin de respecter la règle des 20 % à la charge du bénéficiaire – l’aide du Département s’est monté à près de 55 % du montant des travaux, soit 70 886 €.

Il vient d'être inauguré.

Toujours dans les Yvelines, l'église Saint-Pierre de Garancières, inscrite au titre des monuments historiques. L'état du monument nécessitait une restauration, tant pour renforcer sa structure que pour valoriser l'ensemble qui souffrait d'un état de vétusté et des choix de restaurations antérieures.

L'église de Garancières en cours de restauration © C.Garguelle

 

 

Construite au XIIème siècle, sur l'emplacement d'un édifice primitif du VIIIème siècle, l''église Saint-Pierre a conservé sa nef, un chœur à chevet plat, ainsi qu'une tour-clocher romane, surmontée d'une flèche. Au XVIIème siècle, elle est agrandie au nord d'un bas-côté puis d'une sacristie accolée au chœur. L'édifice est inscrit en totalité au titre des Monuments historiques depuis 1950.

La Commune a entrepris un programme de restauration composé de deux tranches :

- tranche ferme : restauration des toitures et de la voûte de la nef et du bas-côté nord, du chœur et de la sacristie ;

- tranche conditionnelle : restauration des élévations intérieures, des vitraux et des sols.

Le montant des travaux retenu par la D.R.A.C. pour la réalisation de la tranche ferme s’élevait à 518 433 € H.T.

La D.R.A.C. a apporté une subvention d’un montant de 103 687 €, soit environ 20 % du montant des travaux.

Une réserve parlementaire sénatoriale a apporté un soutien à hauteur de 19 800 €, soit près de 4 % du montant du projet. Une souscription ouverte par la Fondation du Patrimoine devait apporter 50 000 €, soit environ 10 % du montant des travaux.

Dans le cadre du volet « patrimoine hors péril » du Plan « Yvelines Patrimoine », le Département a apporté un soutien financier plafonné de 35 000 €, représentant près de 7 % du montant de l’opération.

Les travaux de la tranche conditionnelle de la restauration des élévations intérieures des vitraux et des sols:

Le montant des travaux retenu par la D.R.A.C. pour cette opération était de 441 167 € H.T.

La D.R.A.C. a octroyé une subvention de 82 234 €, soit près de 19 % du montant des travaux H.T.

La Fondation du Patrimoine devait apporter un soutien à hauteur de 20 000 €, soit environ 5 % du montant de l’opération.

Dans le cadre du dispositif « Restauration des Patrimoines historiques 2017-2019 », le Département a participé au financement de ces travaux sous la forme d'une subvention d'investissement représentant 40 % de la dépense subventionnable H.T. pour les monuments classés ou inscrits en péril, plafonnés à 75 000 €. Par conséquent, le Département a apporté un soutien financier de 75 000 €, représentant environ 17 % du montant de l’opération de cette seconde phase de travaux.

Aujourd'hui, les travaux sont tous achevés.

 

 

 

 

samedi, 21 septembre 2019 Écrit par

Le Viaduc des Fades au Loto du Patrimoine

Retenu sur la Liste du Loto du Patrimoine, le Viaduc des Fades, au coeur des Combrailles

Longtemps considéré comme le plus haut viaduc du Monde, le Viaduc des Fades. Il permet d'enjamber la Sioule et fut construit par Emile Robert. Le viaduc surplombe un lac de 14 km de long qui propose l'été trois plages surveillées ainsi qu'une base de ski  nautique. Un es paces réservé à la pêche  

Cet ouvrage unique nécessite une rénovation urgente.

Vendredi 13 septembre 2019

 

 

 

 

jeudi, 12 septembre 2019 Écrit par

L'Arbre Blanc

 

Au XXIe siècle, Montpellier renoue avec ses folies du XVIIIe

 

Incontestablement, « L’Arbre Blanc » de Montpellier est une œuvre d’art. Remarquable folie architecturale de 17 étages, dessinée par Sou Fujimoto, Nicolas Lainé, Manal Rachdi et Dimitri Roussel. Située entre l’hôtel de Région de Ricardo Bofill et la bibliothèque universitaire Richter de René Dottelonde. Pour sa première intervention en Europe, l’architecte japonais signe un bâtiment unique ouvrant ses 112 appartements sur 194 terrasses et 170 ombrières blanches, comme suspendues dans le vide. Effet visuel superbe, à toute heure du jour et de la nuit.

 

L'Arbre blanc © photo G.Hébert

A l’issue de trois ans de chantier, après un concours gagné en 2013, on mesure l’audace des promoteurs (Promeo, Evolis Promotion, Crédit Agricole Languedoc Immobilier Promotion et Opalia), des architectes et des équipes techniques. Et leurs savoir-faire. « Ils l’ont fait ! » pouvait-on entendre le 19 juin 2019, jour de l’inauguration.

Pour une telle œuvre, il est intéressant, parfois amusant, de refaire l’histoire. En remontant au premier appel téléphonique au Japon de Nicolas Laisné. « Surprise, Marie de France a été mon interlocutrice » confie-t-il, encore étonné aujourd’hui. A Tokyo, la jeune femme, titulaire d’un master d’architecture, travaillait déjà chez Sou Fujimoto Architects. Pour elle aussi, l’Arbre Blanc est une belle aventure. Pressentie d’emblée par Sou Fujimoto. « Quand j’ai reçu l’appel de ces trois garçons enthousiastes (Nicolas, Manal et Dimitri ndlr), ça m’a emballé ». Il faut dire que le défi avait de quoi séduire.

 

Sou Fujimoto © photo G.Hébert

 

Pour répondre aux demandes de la ville, Il s’agissait de construire une folie, tour signal de Montpellier, pour « enrichir le déjà très beau patrimoine architectural de cette métropole audacieuse et innovante » rappelle Philippe Saurel, maire et président de Montpellier 3M. C’est donc sur ces bases, et dans l’idée de rapprocher les cultures, que les trois architectes sont allés dans la capitale de l’empire du soleil levant. « Le quatuor, puis une équipe de huit, ont conçu la tour en une dizaine de jours, travaillant sur le principe d’un workshop » aime rappeler Nicolas. Avec la volonté de donner un nouveau souffle à la tour du XXIe siècle, en imaginant des balcons comme des jardins suspendus.

L'Arbre blanc © photo G.Hébert

 

Trois ans de mise au point pour obtenir le permis de construire et, heureusement, des clients qui adhèrent à la proposition architecturale. Restaient à résoudre des problèmes techniques et revoir, dans certains cas, les processus.  « Pour assembler sur place les balcons fabriqués en usine, de 3,5 tonnes en moyenne, on a créé une barge sur laquelle on les posait. Avec la difficulté d’arrimer des porte-à-faux allant jusqu’à 7,5m. Du grand mécano ! » rappelle Nicolas en rendant hommage à André Verdier, un ingénieur de la région qui a joué un rôle clef dans l’opération. Avant de confier « On a construit un petit Arbre Blanc à côté de la gare. Avec ce prototype, on a tout mis au point » et d’avouer « On devait commencer à installer les balcons à partir du bas. On a fait le contraire ».

 

L'Arbre blanc © photo G.Hébert

Quant aux ombrières, les plus grandes d’Europe, elles participent également au rafraîchissement du bâtiment. Remarquables aussi certains appartements disposant de plusieurs terrasses à des niveaux différents. Personnes sujettes au vertige, évitez les escaliers passant, dans le vide, de l’une à l’autre ! Et comme Dieu est dans les détails, les concepteurs ont prévu des caves pour éviter les stockages disgracieux à l’extérieur. Ultime luxe, le local poubelles est climatisé.

Et pour mieux mesurer la spécificité de l’opération, quelques données : un investissement total de 42 millions d’euros ayant fait travailler 25 entreprises, 15 bureaux d’études et 1500 personnes. Pour une surface construite de 21 300 m² et de 8 200 m² de surface habitable, du T2 au T5.

3 500m² de balcons et 500 tonnes d’acier. Rien d’étonnant que ce projet, hors normes, ait obtenu une pyramide d’argent en 2017.

Au-delà d’un bâtiment d’habitation exceptionnel, l’Arbre Blanc ne peut laisser indifférents les montpelliérains et les touristes, car il leur est accessible. D’abord par son bar panoramique au sommet, protégé des vents !

Vue à 380° assurée, sur la ville, la mer et le Pic Saint Loup. Mais aussi par un restaurant bistronomique pouvant accueillir 60 convives en bas de l’Arbre et le même nombre sur une terrasse plongeant sur le Lez.  « L’Arbre, bar en haut, restaurant en bas » est géré par des références de la cuisine locale, Charles Fontès et Eric Cellier.

L'Arbre blanc © photo G.Hébert

 

Autre structure valorisante, une galerie, « La Serre », de 245m² au rez-de-chaussée, dédiée à l’Art contemporain. Avec un espace de travail partagé pour les artistes. Venant compléter un autre lieu de 2 000 m², « Le Réservoir », au cœur de Sète, ayant la même vocation.

Afin de proposer, dans le cadre d’« Art et Patrimoine » créé par Gilbert Ganivenq, un concept innovant s’adressant aux particuliers  comme aux entreprises.

Un nouveau lieu iconique de cinquante mètres de haut, aux vies multiples, vient de naître dans le ciel de la métropole languedocienne.

Guy Hébert

dimanche, 28 juillet 2019 Écrit par

Rendez-vous aux Capucins

Cet immense bâtiment est un lieu très apprécié de la jeunesse brestoise qui avoue s'y donner rendez-vous en toutes occasions. Depuis janvier 2017, l'ancien couvent n'a cessé d'attirer le public.

Un nouvel espace culturel, au coeur du quartier de Recouvrance.

Les Capucins © photo PdF 2019

 

Depuis sa transformation, Les Ateliers des Capucins accueillent une médiathèque et une fabrique d’innovation numérique labellisée French Tecn  un cinéma, des espaces de loisirs et le centre national des arts de la rue et de l’espace public, Le Fourneau.

 

Le canot de l'Empereur bientôt dévoilé © photo PdF 2019

Et sera dévoilé prochainement le canot de l’empereur (canot d’apparat ayant servi à la visite de Napoléon III à Brest en 1858) que nous avions quitté lors de son départ du musée de la Marine au Trocadéro, fermé pour cause de travaux.

Brest, ville d'Art et d'Histoire

Habitat, économie, loisirs et tourisme ne forment plus qu'un sur le plateau gigantesque des Capucins. La présence d'anciennes machines-outils, les moellons dans les anciens murs d'enceinte, autant d'éléments qui rappellent le passé industriel du plateau brestois. 

D'anciens ateliers de construction navale de l'Arsenal de Brest

Un peu d'Histoire

Au milieu du XIXᵉ siècle, des guerres menacent l'Europe.
A l'heure des révolutions industrielles, la France entreprend une vaste modernisation de sa flotte de guerre. Les navires à voiles sont remplacés par des bâtiments à vapeur. L’arsenal de Brest reçoit dès 1840 la commande de trois frégates militaires.
De nouveaux métiers voient le jour, plus spécialisés dans l'armement.
Le Second Empire transforme l’arsenal de Brest et l’agrandit.

Le plateau des Capucins est réaménagé pour accueillir de nouveaux ateliers de construction navale, très modernes.

Les forçats du bagne de Brest constituent une main d’oeuvre peu coûteuse pour les gros travaux d’aménagement de l’arsenal. Plus de 1000
bagnards participent aux travaux du plateau des Capucins, jusqu’à la fermeture du bagne en 1858. Fonderie, chaudronnerie, petit et grand usinage, ateliers de montage, d’ajustage, d’électricité, pour pouvoir construire de nouvelles machines propulsives forment cet ensemble incomparable.

Endommagés pendant la Seconde Guerre mondiale, les ateliers sont reconstruits de 1946 à 1957. 

A voir actuellement au musée de la Marine de Brest

Trophée Jules Verne

Jusqu'au 3 janvier 2021

Service Patrimoines
Hôtel de ville, 2 rue Frézier
29 200 Brest

02 98 00 80 80

jeudi, 01 août 2019 Écrit par

Campagne de restauration à l'église Saint-Joseph

A Roubaix, on voit bientôt le bout du tunnel. Le chantier de rénovation entamé il y a vingt deux ans touche à sa fin en début d'année prochaine. 

L'église Saint-Joseph, chef d'œuvre du néo-gothique, est un joyau du patrimoine roubaisien, Le seul édifice classé Monument Historique. 

Débutés en 1997, les travaux de restauration des décors peints de l'église devraient s'achever en 2020. L'usure du temps n'a pas éargné le bâtiment : la toiture endommagée par des infiltrations, le clocher qui risque de s'effondrer, la mérule et la vrillette qui s'attaquent aux lambris et pour finir le tableau, l'humidité qui touche les décors peints.

Le chantier à l'église Saint-Joseph © Oeil photographique

 

L'ensemble des dégâts devaient être résorbés dans sa totalité. L'alerte donnée dès 1990 ont stimulé deux campagnes successives; l'une de 1997 à 2001 par la ville et l'Etat. Puis une seconde en 2009, autour du sauvetage de quelques vitraux soutenue par la ville de Roubaix, l'Etat, le département du Nord et des mécènes.

Enfin en 2014, la dernière campagne initiée par la ville de Roubaix se met en place. Il s'agit maintenant de terminer cet important chantier qui occupe toute l'église.

Inaugurée en 1878, l’église Saint-Joseph est l’oeuvre du baron Bethune.

Un accès pour les personnes à mobilité réduite sera installé et pour parachever entièrement cette aventure, au programme il a été décidée de redonner vie à l'orgue.

Des décors peints à restaurer © Oeil photographique

 

Roubaix va retrouver son chef d'oeuvre.

Un Cercle de mécènes, très impliqués dans le projet, sous la houlette de Damien Debosque, poursuit son action en recherchant des fonds. Dernier objectif, rénover les lustres, prévu à la fin du chantier.

 

 

vendredi, 26 juillet 2019 Écrit par

Le Phare Saint-Mathieu

Qui dit phare, dit passion. Derrière un phare se cache toujours un amoureux du monument, de sa fonction, de son histoire.

C'est bien sûr le cas de ce joli phare breton qui représente l'un des maillons de cette belle lignée de phares qui se profilent tout le long de la côte finistérienne.

De nos jours, la majorité sont automatisés et pratiquent la géonavigation. Beaucoup ont été bâtis sur la terre ferme mais plusieurs exemples sont implantés sur des rocs. Leur réalisation crée toujours l'émerveillement. Ils illustrent le génie humain, ce sont de véritables prouesses techniques.

 

Vue exceptionnel sur la Mer d'Iroise © photo PdF 2019

 

Le phare Saint-Mathieu 163 marches, 37 mètres

A plougonvelin, on le distingue de loin, tout rutilant, paré de rouge et de blanc. Classé Monument Historique depuis 2010, il éclaire cette belle côte préservée, non loin du Parc naturel de la mer d 'Iroise. Il veille sur le Mémorial des marins disparus. 

Petite chapelle au pied du phare Saint-Mathieu © photo PdF 2019

Les vestiges de l'abbaye du XIe ajoutent une touche d'authenticité à ce lieu envoûtant.

Son puissant projecteur envoie des signaux toutes les 15 secondes depuis 1835.

Il ne compte pas parmi les plus grands, le plus haut étant celui de l'Ile Vierge (1902) avec ses 77 m et 392 marches. Au large de Paimpol on trouve celui des Roches-Douvres, le plus éloigné d'Europe, il date de 1867.

Une Route des Phares un itinéraire original à suivre pendant les vacances.

Les municipalités ont pris conscience depuis quelques années de ce patrimoine maritime, symbole de leur identité, qu'ils entretiennent. Des projets originaux voient le jour comme ce phare en pleine mer, loué à un couple qui tente l'expérience de l'isolement.

Pensez que ce sont souvent des bénévoles qui font découvrir leur phare, ils appartiennent à une association de sauvegarde.

Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, un restautant élégant, repertorié par le guide Michelin, est installé face au phare.

Une adeesse gourmande

7 place SaintTanguy

02.98.89.00.19

Site de pointe Saint-Mathieu

Musée, phare et sémaphore

02.98.89.00.17

290217 Plougonvelin

 

mercredi, 24 juillet 2019 Écrit par

Le Pont du Gard, étape du Tour de France

Ce site prestigieux va recevoir deux étapes du Tour de France les 23 et 24 juillet prochain. Le spectacle risque d'être décoiffant !

Le Pont du Gard, l'un des plus visités au monde, pourrait figurer parmi les 7 merveilles construites par l'Homme.

Impressionnant, il nous offre dans un milieu naturel préservé un spectacle grandiose. L'on se croirait en Toscane, les oliviers à ses pieds le veillent. Et le Gardon qu'il enjambe n'a pas bougé depuis des Siècles. Cet ouvrage d'art n'a pas été construit pour son esthétisme mais pour son utilité.

Les Romains ne pouvaient se passer d'eau et leur priorité était d'acheminer ce bien précieux vers Nîmes qu'ils avaient investi.

Un véritable exploit technique

Alors que faire ? Pour combler cette lacune, la Source de la Fontaine insuffisante aux besoins quotidiens, ils imaginent un chemin pour détourner la Source d'Eure, située près d'Uzès, à des kilomètres.

Les ingénieurs romains entreprennent alors une incroyable chantier que l'on aurait bien du mal aujourd'hui à reconstituer. A travers la garrigue, ils creusent des tunnels et des ponts pour faire arriver l'eau. Ils calculent un dénivelé improbable.

Sur 50 kilomètres la dénivellation est de 17 mètres !

Il possédait à l'origine un peu plus que les 49 arches visibles aujourd'hui. Avec ses 275 m de large, ses 49 mètres de hauteur ( meiux vaut ne pas avaoir le vertige !) et sans doute 50 000 tonnes de pierres, le Pont du Gard est classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO depuis 1985.

 

le musée du Pont du Gard © photo PdF 2019

 L'édification de l'Aqueduc

Prendre du temps pour visiter le musée à proximité est indispensable. La construction  à l'aide de maquettes, de films, d'expositions, est expliquée de manière ludique et instructive. Un espace enfant avec des ateliers, est à disposition tout comme une médiathèque.

Vous pouvez vous restaurer, à proximité, correctement, prix non excessif.

Musée du pont du Gard

La Bégude, 400, Route Pont du Gard
30 210 Vers Pont du Gard
04.66.37.50.99
jeudi, 18 juillet 2019 Écrit par

Métamorphose de la Manufacture des tabacs de Morlaix

 

La Manufacture de Morlaix est classée aux Monuments historiques

C'est un immense chantier auquel s'attèle la ville. Il n'y a pas si longtemps la Manufacture employait presque toute la ville, des générations entières s'y sont succédées et puis l'usine ferme malgré de nombreuses tentatives, rien n'y fait. En 2004, des siècles après sa construction la Manufacture ferme et se retrouve abandonnée.

La France est devenue non-fumeuse. 

 

La Manufacture de Tabacs de Morlaix © photo PdF 2019

Des métiers, des savoir-faire entiers disparaissent et un monument gigantesque comme vidé de sa substance.

Alors que faire ? Comment exploiter cet immense vaisseau qui résiste, vent debout à la destruction. Préserver la mémoire du Pays, refaire vivre ce lieu gigantesque.

Difficile aussi de ne pas heurter la sensibilité des anciens. Redonner un cap, tourné vers l'avenir qui embarque tous les morlaisiens.

 

L'Espace des Sciences

Le projet retenu est multiple. Et le pari ambitieux.

Promouvoir les techniques, l'industrie et la science

La Manufacture va abriter différentes initiatives sous la houlette de l'Association de l'Espace des Sciences. L'idée d'une reconversion totale d'un ancien site industriel et le développement d'un nouveau quartier vivant, équipé de salles de cinéma, d'espaces d'expositions. Fin 2020, un parcours de découverte scientifique entraînera le visiteur sur 2400 m².

 

Moulin de la Manufacture, classé Monument historique © photo PdF 2019

Au programme, des expérimentations scientifiques, un espace dédié à l'architecture et à l'histoire de la Manu. Des explications sur le tabac : botanique, consommation, santé, environnement...Des Machines et des Hommes sur 3 siècles d'histoire à la Manu, les conditions de travail et les évolutions techniques. Toujours dans le domaine scientifique, le jardin des Planètes, une exposition sur les Roches armoricaines et un Pendule de Foucault, dispositif monumental (il y a de la place !) sans oublier une exposition temporaire, renouvelée annuellement.

Et toujours dans le domaine du Patrimoine, la place des Moulins, remis en fonctionnement, ils sont les vestiges du travail à la Manu. Ils sont classés aux Monuments historiques.

La Manufacture est accessible au public, tout le temps des travaux.

Manufacture des tabacs

41 Quai du Léon

29 600 Morlaix

 

 

 

lundi, 29 juillet 2019 Écrit par

Ouverture du Musée Fernand Léger André Mare

La part belle à deux artistes amis dans la vie

Dans le cadre de la semaine d’ouverture du nouveau musée dédié à Fernand Léger (1881-1955)  et André Mare (1885-1932) des animations exceptionnelles sont proposées : performances clownesques, visites flashs, animations jeune public, etc. 

Destins croisés

La ville d'Argentan, dans l'Orne, présente deux personnalités qui ont marqué le vingtième siècle. Le premier peintre figure majeur du Cubisme  et le second dessinateur précurseur dans le domaine des Arts décoratifs.

André Mare collabore avec Louis Süe pour la Compagnie des Arts français

La maison natale de Fernand Léger abrite ce nouveau lieu culturel. Le fil chronologique a été privilégié au cours du parcours de visite qui s'attache à retracer l'histoire artistique, professionnelle et personnelle des deux hommes.

Des objets, plans, photographies du travail de décorateur d'André Mare sont exposés. l'on peut s'extasier devant toute la richesse des années 1920 et les débuts de l'Art Déco.

L'Argentan de la fin du 19e siècle

Le jardin est reconstitué le plus fidèlement possible selon le tableau post-impressionniste Le Jardin de ma mère, réalisé par Fernand Léger en 1905, représentant sa maison d'enfance

 

Le jardin de la maison d'enfance © Musée Fernand Léger – André Mare

.

Des outils numériques appuient le propos du musée : suivre le parcours de deux artistes à travers l'Histoire. Quatre tables numériques, Des cornets acoustiques, des diaporamas puis au moment des Journées du Patrimoine un visio guide complètera l'ensemble.

Un peu d'Histoire

La maison d'enfance du peintre Léger fut louée par sa mère de 1884, suite à la mort de son mari, jusqu'à son décès en 1922. Elle y a vécu près de 38 ans. Fernand Léger y passa son enfance de même qu'une partie de son adolescence.
La Ville d'Argentan a souhaité aménager cette maison pour lui redonner vie et faire perdurer la mémoire de l'artiste.

Du 6 au 14 juillet 2019

Musée Fernand Léger – André Mare

6 rue de l’Hôtel de Ville
61 200 Argentan

02 33 16 55 97

dimanche, 07 juillet 2019 Écrit par
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