Echos du Patrimoine

Echos du Patrimoine (264)

Restauration du Parterre de Marguerites de Caillebotte

La modernité de Gustave Caillebotte

La beauté des toiles du peintre impressionniste se renouvelle une fois de plus. La restauration de son oeuvre est achvée, son tableau est à nouveau d'un seul tenant et nous éclaire sur la majesté florale. Il explose dans toute sa plenitude.

Cette oeuvre complète sera présentée pour la première fois au musée des impressionnismes de Giverny dans l’exposition Côté jardin. De Monet à Bonnard.

Il était encore sous la forme de fragments jusqu'en 2016.

Si son emplacement originel reste incertain, l'on imagien selon ses dimensions un décor réalisé pour couvrir la partie supérieure d’un mur, et touche insolite, ce rectangle qui aurait masqué un élément de mobilier laissé blanc par l’artiste.

Il aura fallu plusieurs mois de restauration pour que ces Quatre panneaux verticaux retrouvent leur intégrité

Leur caractère inachevé suggère que les panneaux ont pu être peints en vue d'être installés dans la dernière résidence de Caillebotte, au Petit-Gennevilliers mais son décès interrompt leur réalisation en 1894.

 

Encadré par des bordures de liserons peintes à même la toile, le Parterre de Marguerites associe la répétition décorative d’un papier peint à la liberté de touche d’une œuvre impressionniste. Telles des fleurs vivantes semées sur la toile, ces marguerites suggèrent les motifs de l’art japonais qui dont les  artistes occidentaux de cette époque sont très friands.

 

Exposition "Côté jardin. De Monet à Bonnard"

Jusqu’au 1er novembre 2021.

mercredi, 29 septembre 2021 Écrit par

Hommage de La Monnaie de Paris à Napoléon

La Monnaie de Paris diffuse pour le bicentenaire de la mort de Napoléon 1er une collection exceptionnelle. L'institution présente des pièces commémoratives en argent et en or, des pièces en forme de bicorne, des médailles presse papier et mini-médailles. 

Le parcours historique, à l'effigie de l'Empereur et ses attributs significatifs, à l'image du fameux Bicorne, l’insigne choisi par Joaquin Jimenez, Graveur Général de la Monnaie de Paris, qui identifie immédiatement les particularités du Souverain. "Le Bicorne est l’objet qui porte en lui toutes les allégories et les symboles de l’héritage napoléonien. Nous l’avons donc décliné sous plusieurs formes, tel un fil conducteur à travers la collection."

 

La Légion d’honneur, l’Aigle, les abeilles, l’auguste profil de l’Empereur couronné de lauriers est également figuré sur une monnaie qui remémore un moment décisif du périple napoléonien : la bataille d’Austerlitz.

 

La construction de la « légende napoléonienne ».

L'exposition « Sur les pas de Napoléon Ier à La Monnaie de Paris »*, viendra compléter toute cette année 2021 autour de l'épopée incroyable d'un homme au destin exceptionnel.

 

 

La glorification de l'Empereur

Les 400 œuvres exposées (monnaies et médailles, outillages monétaires et médaillistiques, permettront de mieux comprendre comment Napoléon s’est appuyé sur ce moyen de communication que sont les monnaies et les médailles, symboles de pouvoir.

 

Exposition "Pour le meilleur et pour l'Empire"*

 

Du 17 septembre 2021 au 6 mars 2022

 

Monnaie de Paris

Horaires d’ouverture

Du mardi au dimanche de 11h à 19h

Quai de Conti

75006 Paris

mercredi, 05 mai 2021 Écrit par

Réhabilitation des Douves de l’Abbaye Royale de l’Épau

Dans la Sarthe, pour valoriser leur monument historique, et dans le but d'améliorer l'environnement naturel, les douves font l'objet d'une réhabilitation.

Les feuilles tombées dans le cours d'eau entraîne un faible courant et il était temps d'y remédier.

La restauration des douves comprend deux phases des travaux d'enlèvement de sédiments et la protection de berges en enrochements.

 

C'est une étape importante dans la lignée d'une démarche globale pour embellir cet espace exceptionnel, un parc de 13 hectares.

En effet, depuis 2017, différents aménagements ont vu le jour : la création d’un verger conservatoire, la transformation d’une partie du parc de l’abbaye en jardin permacole, l’implantation d’un rucher et l’installation d’une serre.

Une connaissance pointue de l’hydraulique

Les monuments cisterciens ont la particularité d'être ceints de douves, comme à l’Abbaye Royale de l'Epau. Les moines cisterciens avaient une parfaite maitrise de la gestion de l’eau ce qui leur permettait de s’établir dans des milieux hostiles (dits déserts monastiques) et de vivre en parfaite autarcie coupé du monde.

 

De nouveaux horaires seront appliqués à compter de juillet

Du 1er juillet au 31 août :

Dimanche/lundi/mardi/ mercredi de 15h-19h (entrée payante) puis 19h/21h (entrée gratuite) 

Jeudi/vendredi/samedi de 15h-19h (entrée payante) puis 19h/23h30

 

Abbaye Royale deL'Epau

Route de Changé

72530 Yvré-l'Évêque

vendredi, 23 avril 2021 Écrit par

Festivités pour les 400 ans de la naissance de Jean de La Fontaine

Lancement du 400ème anniversaire de la naissance de Jean de La Fontaine (1621-2021) dans sa ville natale, Château-Thierry.

Un patrimoine littéraire d'envergure 

Ces commémorations célèbrent l’oeuvre de Jean de La Fontaine, ses différentes sources d’inspirations, un patrimoine littéraire incontournable dans le monde francophone par sa richesse linguistique. Soutenu par un programme ambitieux, le grand homme va être célébré comme il se doit. 

Un site dédié à cet évènement qui comporte un volet international, lié à la francophonie. Invité d'honneur pour inaugurer la manifestation l'académicien Amin Maalouf. Un parrain bien connu pour son investissement dans la mission de sauvegarde de la langue française; 

En ville, ce sont plus de 230 événements qui seront proposés au public : expositions, spectacles vivants, créations artistiques, animations…le tout s'adaptera aux exigences de la crise sanitaire. La programmation risque d'évoluer, avec des reports de date.*

Pour un rayonnement national et international

Toutes les collectivités locales, à commencer par Château-Thierry, fières de partager le glorieux héritage de leur personnage emblématique se sont fédérées pour offrir une sélection de manifestations digne du célèbre auteur.

Parallèlement, des projets portant le label « 400ème anniversaire de la naissance de Jean de La Fontaine » seront menés un peu partout sur le territoire.

Rendre hommage à notre poète national

Un livre d’or numérique et participatif invite chacun à témoigner de son attachement à l'auteur cher à notre enfance, en prose ou en vers, son amour des fables de Jean de La Fontaine.

L'Hôtel particulier du XVIe qui abritait la maison natale de notre fabuliste est devenue le Musée qui porte son nom et honore sa mémoire. Cette petite ville de la Vallée de la Marne possède encore ses remparts issus de l'ancienne place forte, qui domine la cité.

 

"Racine Boileau de La Fontaine Molière" un bon moyen mémotechnique de se souvenir de cette bande d'amis écrivains du XVIIème

 

*Toute la programmation sur www.museejeandelafontaine.fr

mardi, 13 avril 2021 Écrit par

Angoûleme une bulle de quiétude

Si le Festival de la Bande dessinée vient d'être mis entre parenthèses en raison de l'actualité sanitaire, il n'en demeure pas moins que cette jolie ville possède un charme authentique où il fera bon s'attarder...aux prochains beaux jours ! 

Alliance du moderne et de l'ancien

Au bord de la Charente, d’anciennes brasseries ont été rénovées en associant des matériaux traditionnels au verre, elles abritent le Centre international de la Bande dessinée.

L'histoire industrielle marque encore la ville tandis qu'un patrimoine bâti de différentes périodes laisse le choix à de belles balades au fil du Temps...

L’hôtel de ville (XIXe) occupe l’emplacement du château comtal dont subsistent la tour polygonale de Lusignan (XIIIe) et celle, ronde, de Valois (XVe). Autour de ces tours, des maisons Renaissance et classiques, entre autres, celle de Saint Simon, bordent les ruelles étroites.

La cathédrale Saint-Pierre (XIIe) avec les six étages de son clocher roman, domine la ville haute. Ce chef-d’oeuvre de l’art roman est classé au titre des monuments historiques depuis 1840

Remanié au XIXe, l’édifice est marqué par le style périgourdin à l’exception de sa façade. Celle-ci s’orne de sculptures réalisées suivant les méthodes des artistes poitevins ; plus de 70 personnages y illustrent l’Ascension.

A la recherche du Trésor

Elle expose aux visiteurs son fabuleux Trésor, autour d’une flamboyante collection d’ostensoirs, reliquaires, statues, calices et vêtements liturgiques.

L’artiste Jean-Michel Othoniel a été très inspiré par ce lieu dont il a traduit l'atmosphère à l'aide de vitraux bleu et or et de perles de verre soufflé coloré de Murano. 

Près de 150 objets d'art sacré restaurés

Le Trésor occupe la chapelle gothique Saint-Thibaud, située le long du mur oriental du transept sud de la cathédrale, ainsi que deux salles au premier étage de cette chapelle. Le parcours s’effectue en « 3 stations », dont l'artiste a entièrement transformé l'espace.  

Une longue tradition papetière

Quand l'on découvre cette cité charentaise, il est bon de garder à l'esprit la richesse de son histoire du Papier. Dont sont issus quelques lieux incontournables à visiter pour avoir les clefs d'une histoire locale unique.

Le musée du Papier et l'histoire du papier à cigarettes

En 1845, Jean Bardou, ancien boulanger, crée la marque J.B., qui deviendra le papier JOB. Son frère Joseph crée lui aussi un atelier de productionde papier à cigarettes en 1849, avec les marques « Papier Bardou », et la signature « JH Bardou ».

Dès les années 1870, une partie de sa production est expédiée au Moyen-Orient, particulièrement en Égypte, pour envelopper le tabac « levantin », d’où l’idée de donner le nom de « Le Nil » à une des marques de papier.

En 1885, le fils de Joseph Bardou, Eugène, fonde une société avec un associé, Adolphe Lacroix, et transfère l’activité de fabrication sur le site d’Angoulême.

Au XXe siècle, Angoulême deviendra la capitale du papier à cigarettes en France.

Une histoire de famille

Le Logis, dont les premières pierres remontent à la guerre de Cent Ans fut reconstruit au XVe siècle. Édifié sur un rocher plat, il domine un étang alimenté par la résurgence de Forge.

Du XIVe au XVIIIe siècles, Forge a été tour à tour moulin à fer (d’où son nom), moulin à blé et à huile de noix. En 1781, le domaine acquit sa notoriété grâce à Bernard Sazerac, son propriétaire qui crée un moulin à papier. Issu d’une famille de faïenciers et négociants en eau-de-vie et maîtres de forges, cet industriel participera à l’armement de la flotte américaine.

Au XIXe siècle, l’activité du papier connaît une pleine expansion dans l’Angoumois. De nouveaux bâtiments sont construits pour loger les ouvriers et sécher le papier.

Le Moulin du Verger, Jacques Brejoux, maître-papetier

Moulin à papier depuis plus de 450 ans (1539) le moulin du Verger de Puymoyen est inscrit à l'inventaire des monuments historiques au titre de l'architecture industrielle du XVIIe siècle. Encore en activité, il fabrique toutes sortes de papiers à usage graphique. 

La Maison Lacroix 

Aux portes d’Angoulême, au bord du canal, cette ancienne maison papetière était la demeure familiale des Lacroix, créateur du papier à cigarettes Riz La +. Inscrit à l’Inventaire des monuments historiques ce lieu abrite une maison d’hôte.

Il reste encore tout le patrimoine naturel à proximité de la ville à arpenter. La Charente dispose de belles surprises pour des activités familiales à partager.

La douceur de vivre légendaire à apprécier tout au long de l'année, à déguster comme ces bons produits locaux. En toute quiétude.

 

N.B.

 

mardi, 06 avril 2021 Écrit par

Ajaccio mérite le détour pour le bicentenaire de la mort de Napoléon 1er

Disons-le d’emblée. Commémorer la mort d’un homme qui a compté dans l’histoire de notre pays ne se discute pas. Car c’est, deux cents ans après la mort de Napoléon, le 5 mai 1821, l’occasion de donner la parole aux historiens pour présenter les zones d’ombre et de lumière de son action à la tête de l’Etat. Tout en les contextualisant.

 

Naturellement, Ajaccio se devait d’occuper une place importante dans les commémorations. La capitale de l’île, où est né le 15 août 1769, le futur militaire et homme d’Etat, avant de devenir le premier empereur des français, de 1804 à 1814 et du 20 mars au 22 juin 1815, sous le nom de Napoléon 1er, a su concocter un programme intéressant, s’adressant à tous les publics. Illuminations, expositions, conférences, concert, reconstitutions historiques, spectacles, rencontres littéraires, soirée danses impériales, concours visant à promouvoir l’« Art culinaire napoléonien » … vont commencer le 5 mai 2021 et se terminer en octobre, lors des JNA (Journées Nationales de l’Architecture).

 

Les amateurs de conférences noteront l’inaugurale, le 5 mai, avec l’historien Patrice Gueniffey au Palais Fesch-Musée des Beaux-Arts. Un spécialiste de Napoléon, auteur de Histoires de la révolution et de l’Empire, en 2011, et de Bonaparte en 2013. Suivie de l’intervention de Jean-Paul Kauffmann qui a publié La chambre noire de Longwood, après un séjour à l’île de Sainte Hélène. Incontournable également, une conférence est prévue en septembre sur Bonaparte en Egypte.

 

Quatre expositions feront aussi vivre Ajaccio à l’heure napoléonienne. A noter chronologiquement, « Dans le marbre et dans l’airain : la mémoire des Bonaparte », à partir du 10 avril. Ouverture le 25 juin, au Palais Fesch/musée des Beaux-Arts, de « Napoléon, légendes ». Pour juillet et août, en plein air au centre-ville, « Napoléon Superstar ». Des clichés légendés, grand format, extraits des archives photographiques de Paris Match, pris lors des tournages des plus célèbres biopics de Napoléon. L’occasion de (re)découvrir les grands films  rendant hommage à l’empereur. Du mythique Napoléon d’Abel Gance aux films de Sacha Guitry et de Youssef Chahine. Les visiteurs retrouveront aussi leurs célèbres acteurs, Albert Dieudonné, Pierre Mondy, Patrice Cherreau, Michel Piccoli, Daniel Gélin, Marlon Brando, Christian Clavier, Serge Lama … Enfin, le 25 septembre, au Musée National de la Maison Bonaparte et virtuellement à la bibliothèque Fesch, avec « Les Bonaparte et l’Antique, un langage impérial », on mesurera la place de l’empire romain dans la philosophie de vie de Napoléon 1er.

 

Cette commémoration sera également le point de départ d’une grande campagne de restauration de la statuaire publique concernant l’épopée napoléonienne. Comme Napoléon 1er et ses quatre frères sur la place De Gaulle. Un ensemble édifié en 1965 à partir d’œuvres en bronze commandées à des personnalités artistiques du second empire. Au centre, la statue équestre de l’empereur, œuvre de Louis Barye (1795-1875). Elle est entourée des statues de Louis, réalisée par Jean-Claude Petit (1819-1903), de Jérôme par Jacques-Léonard Maillet (1823-1895), de Joseph par Aimé Maillet (1819-1891) et de Lucien, sculpté par Gabriel-Jules Thomas (1824-1905.

 

Sur la place Foch, une statue de Massimiliano Laboureur (1767-1831), en marbre blanc, représente Napoléon Bonaparte en habit de consul romain. Elle a rejoint la Corse en 1845, léguée par le cardinal Fesch. Et, sur la place d’Austerlitz, une copie d’une statue en pied de la cour des Invalides, œuvre de Charles-Emile Seurre (1798-1858).

 

Bref, les visiteurs qui séjourneront à Ajaccio, en ce bicentenaire de la mort de l’empereur, découvriront une ville mobilisée autour de cette commémoration. Une belle occasion de plonger dans les réalités et l’imaginaire de l’Histoire de France. Au-delà des magnifiques paysages et du riche patrimoine Corse. Et en ne retenant pas que les polémiques.

Guy Hébert

 

Pour suivre le programme au jour le jour, consulter le site de la ville d’Ajaccio : www.ajaccio.fr

mercredi, 05 mai 2021 Écrit par

Acquisition de l’urne d’Hirtius

Lors d’une vente aux enchères à Soissons le 13 mars dernier, le Département du Nord a fait l’acquisition de « l’urne d’Hirtius » cette urne en bronze est destinée à compléter les collections du Forum antique de Bavay.

Son acquisition par le Forum antique de Bavay va permettre la création d’une section sur l’histoire de l’archéologie et du musée de Bavay. Cette urne ainsi que différentes pièces conservées dans les collections publiques pourraient être confiées au C2RMF (Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France) afin d’être identifiées et datées.

 

Disparue depuis 1869, l'urne est retrouvée chez un agriculteur retraité puis prise en charge par le cabinet d’expertise Artemis Estimations.

« L’urne d’Hirtius » est un exemple emblématique des pratiques de « mystifications archéologiques », d’un commerce établi à Bavay au XIXe siècle autour des bronzes antiques et de son corollaire frauduleux.

Un peu d'Histoire

Le 27 novembre 1834, Hector Bochard annonce avoir découvert un objet patiné antique dans un champ bordant l'ancienne voie romaine reliant Bavay à Reims. Il s’agit d’une urne cylindrique en bronze à décor en relief munie d’un couvercle.

Sur cette urne, il est possible de lire « DIS.M.HIRTIUS.C.ANNO.VIICX. », ce qui laisserait supposer qu’il s’agit de l’urne cinéraire d’Aulus Hirtius, homme politique, écrivain latin et lieutenant de Jules César. La date inscrite, VIICX correspond à l'année 43 avant J.C. époque du consulat et décès d'Hirtius.

 

Vendue peu après sa découverte à un notable local, revendue au comte de Renesse-Breidbarch, l’urne est ensuite acquise en avril 1864 par le comte Emile Meester de Ravestein. Ce dernier, ayant des doutes sur l’authenticité de l’objet, décide de s’en défaire en 1869.

En effet, Hector Bochard s’adonnait à un commerce douteux de faux modernes dont il revendiquait la découverte dans la ville de Bavay afin de leur donner le lustre de l’Antiquité. Cette pratique, courante à l'époque, incite aujourd'hui les spécialistes à étudier certains objets issus de fouilles ou de collections bavaisiennes afin de vérifier leur authenticité et de déceler les faux.

"L'urne d'Hirtius" a ainsi été analysée et identifiée comme une contrefaçon.

 

 

lundi, 19 avril 2021 Écrit par

150 ans de la Commune de Paris

Les grandes séquences de ce moment important  de l’histoire parisienne

Coup d'envoi aujourd'hui des festivités

Ouverture avec l'exposition « Nous la Commune ! » dans le square Louise Michel (18e)  pour célébrer les 150 ans de la Commune à Paris

Une autre exposition, créée par le Comité d’Histoire de la Ville de Paris s'étalera sur les grilles de l’Hôtel de Ville à celles des Buttes Chaumont puis celles de la Gare de l’Est.

Au fil des 72 jours qu’a duré la Commune de Paris, on pourra découvrir dans les arrondissements des pièces de théâtre, pour certaines immersives et en plein air,évoquant des épisodes essentiels de la Commune, tel Le Pari de la Commune, rue de la Fontaine au roi (11e), sur le site même de la dernière barricade.

Des conférences et débats réuniront historiens et universitaires, à l’image du colloque organisé au Petit Palais par le Comité d’Histoire de la Ville de Paris, des temps forts d’éducation populaire notamment au Pavillon Carré de Baudoin ou encore des promenades guidées sur les traces de la Commune, ainsi que la projection du documentaire « Les damnés de la Commune » sur le Parvis de la mairie de Paris.

Les bibliothèques de la Ville de Paris s’associent à cette programmation en proposant des conférences et des expositions, à noter, par exemple, celle consacrée aux Femmes de la Commune initiée par la bibliothèque Marguerite Durand.

Deux fresques éphémères seront également réalisées et plusieurs hommages serontrendus notamment à certaines femmes de la Commune oubliées (inaugurations du jardinPaule Minck dans le 20e, de la rue Anna Jaclard et de la passerelle André Léo dans le 12e).

Si la situation sanitaire le permet, le 2 avril, des lectures, des chants de la période seront donnés sur le Parvis.

Du 18 mars au 28 mai 2021

jeudi, 18 mars 2021 Écrit par

Les Rampes Saint-Michel retrouvent leur splendeur

Menton se refait une beauté

Après la Tour de la Noria, la villa Maria Serena, le Bastion et la Basilique, c’est au tour des rampes Saint-Michel de retrouver toute leur majesté. Cet édifice atypique, dont la partie haute, classée au titre des Monuments historiques, date du milieu du XVIIIe siècle a été entièrement et minutieusement restauré.

Il y a tout juste un an, débutait la restauration des rampes Saint-Michel

Des travaux réfection des parements ont été menés ; ainsi que des enduits avec une finition par un badigeon de chaux. Tout l’enjeu de cette opération a été de trouver des enduits résistants dans le temps aux assauts de l’humidité. Une dessalement des pierres à l’eau déminéralisée a d’ailleurs été réalisée avant la pose de ces enduits afin de redonner aux rampes un somptueux coup d’éclat.

Prochaine étape de ce programme de restauration : les façades extérieures du Palais de Carnolès, d’autres chantiers sont déjà planifiés, comme la Chapelle Saint-Jacques, celles des pénitents blancs et noirs.

vendredi, 19 mars 2021 Écrit par

Donation de Ken Follett pour la cathédrale de Dole de Bretagne

Ken Follett l'avait promis il a tenu parole. L’intégralité de ses droits d’auteur de son dernier livre "Notre-Dame" sera reversé à la Fondation du Patrimoine de Bretagne.

La totalité de ses droits d’auteur du livre "Notre-Dame" versée à la Fondation du patrimoine

C'est d'un commun accord avec celle-ci que l'auteur accorde ce don aux travaux de restauration et de sécurisation d'une cathédrale qui lui évoque ses origines galloises.

Un pactole pour Dol-de-Bretagne

Son ouvrage "Notre-Dame" écrit dans l'émotion de l'incendie parisien, s'est vendu à travers le monde à plus de 113 000 exemplaires ce qui laisse une belle somme pour entreprendre les travaux.

Quand la fiction rejoint la réalité 

Le bâtiment souffre aujourd’hui de l’usure du temps. Grâce à la générosité de l'écrivain, la Fondation reversera prochainement une somme d’un montant de 148 000 € à la commune. ce qui permettra de ramener à moins de 800 000 € la charge des travaux de la cathédrale pour cette Petite Cité de Caractère® de 6 000 habitants, sur laquelle l’entretien et la mise la mise en valeur de cet édifice pèsent lourdement.

Un peu d'Histoire 

Classée au titre des monuments historiques depuis 1840, la cathédrale Saint-Samson est l’un des fleurons de l’architecture gothique de Bretagne, tant par sa relative précocité que son homogénéité et ses qualités architecturales.

Incendiée en 1203, elle est entièrement reconstruite en granit dans le style gothique normand. Elle fut élevée dans un temps relativement court pour un édifice de cette importance: de 1250 à 1275 pour la nef et dans les dernières décennies du XIIIème siècle pour le choeur.

En raison de son prestige et de sa situation aux Marches de la Bretagne, la ville épiscopale a fréquemment été attaquée et s’est entourée au XIIIe siècle de remparts, en partie préservés aujourd’hui, auxquels la cathédrale est intégrée.

samedi, 20 mars 2021 Écrit par
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