Echos du Patrimoine (266)
Rénovation en Gare de Lyon
Destination soleil, destination Gare de Lyon
Après plus de 7 ans de travaux, voici la nouvelle Galerie des Fresques
Dévoilées hier, des fresques toutes fraîchement rénovées nous invitent au voyage !
Les célèbres peintures murales de 1906 ont été complètement restaurées, tout comme l’ensemble des espaces destinés aux voyageurs et aux visiteurs de la gare.
- La Galerie des Fresques à la lumière naturelle© Photo AREP La Galerie des Fresques à la lumière naturelle© Photo AREP
- La Façade Chalon © Photo AREP La Façade Chalon © Photo AREP
- La façade Chalon © Photo AREP La façade Chalon © Photo AREP
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Sous le flux des voyageurs
Reliant les Hall 1 et 2 ce passage incontournable va devenir un superbe lieu de promenade. Celle-ci assurera une meilleure gestion de la circulatiion. Unique en son genre cette élégante Galerie a réservé bien des surprises aux restaurateurs.
De la modernité toute en légèreté
Il fallait qu'elle retrouve tout son éclat d'origine et s'inscxrire dans son Temps. Les architectes d’AREP ont apporté de la transparence, en ouvrant la Galerie des Fresques sur la ville côté Cour Chalon, en rénovant les huit grandes verrières situées juste en face des peintures murales. Ces grandes verrières, aux structures métalliques repeintes et aux verres pour partie remplacés diffusent dorénavant une belle lumière naturelle
- Un Mascaron restauré © Photo Didier Redoutey Un Mascaron restauré © Photo Didier Redoutey
- Le chantier de la Gare de Lyon © Photo AREP Le chantier de la Gare de Lyon © Photo AREP
- Le chantier de la Gare de Lyon © Photo AREP Le chantier de la Gare de Lyon © Photo AREP
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Etapes de restauration
Plusieurs chantiers ont permis de réaliser une restauration globale et de nombreux métiers mobilisés pour mener à bien ce gros travail; des peintures murales, rénovation des verrières et de la façade extérieure de la Galerie, ornée d’une marquise ; rénovation du sol en pierre et création de toutes nouvelles coques commerciales aux armatures en bois, déployées le long de la Galerie et ouvertes sur l’extérieur côté rue de Chalon.
Un peu d'Histoire
La puissante compagnie de chemin de fer Paris Lyon Méditerranée,propriétaire de la gare, construit une immense salle des départs de 110 mètres de long,parallèle aux quais.
Équipée de 9 guichets de vente en bois encadrés par des poteaux métalliques, la salle est fermée par une bagagerie du côté de l’actuel hall 2,
- La nouvelle perspective de la Galerie des Fresques © Photo AREP La nouvelle perspective de la Galerie des Fresques © Photo AREP
- Une restauration pointilleuse © Photo AREP Une restauration pointilleuse © Photo AREP
- Direction Le Sud © Photo AREP Direction Le Sud © Photo AREP
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La « salle des pas perdus »
Les peintures murales représentent 9 villes du sud-est : Lyon,Avignon, Nîmes, Montpellier, Marseille, Toulon, Nice, Monte-Carlo et Menton. En direction des quais, deux autres toiles représentant Venise seront ensuite installées au début des années 20.
La 3ème grande gare parisienne
Des chiffres qui donnent le tourni
350 000 voyageurs et visiteurs fréquentent au quotidien la gare de Lyon.
105 millions de voyageurs par an.
800 trains en moyenne en circulation par jour.
Rare tableau de Toulouse Lautrec chez Artcurial
Henri de TOULOUSE-LAUTREC (1864-1901)
La Maison Artcurial présente aux enchères la toile "Une opération par le Docteur Péan à l’Hôpital International," du Maître. Originale, elle traite d'une opération chirurgicale dans un hôpital parisienune opération chirurgicale dans un hôpital parisienà la fin du XIXe siècle. Réalisée en 1891 l'artiste en avait fait cadeau à son médecin Frédéric Baumgarten,la toile est restée depuis dans la famille.
- Toulouse-Lautrec 1891 Peinture à l’essence sur carton © Artcurial Toulouse-Lautrec 1891 Peinture à l’essence sur carton © Artcurial
- Toulouse-Lautrec © Artcurial Toulouse-Lautrec © Artcurial
- Toulouse-Lautrec © Artcurial Toulouse-Lautrec © Artcurial
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Exposé une seule fois en 1914
Un sujet peu traité car seulement deux autres peintures ayant trait au domaine hospitalier existent dans l’oeuvre de Toulouse-Lautrec.Il réalisera cette oeuvre en pleine salle d'opération.
En hommage au corps médical
Il a 27 ans lorsqu’il réalise cette oeuvre. Atteint d'une maladie génétique (et suite à un accident, il ne dépassera pas la taille d’1,52 mètres) il connait bien l'hôpital depuis son plus jeune âge.
Dans sa section d’Art Impressionniste & Moderne, ce tableau redécouvert récemment est estimé entre 600 000 - 900 000 €.
Fonds d'une galerie parisienne*
Les marchands qui tenaient la galerie dont provient ce fonds ont collectionné les œuvres du maître de la bohème pendant 120 ans, à la recherche des productions multiples de l’artiste.
Au total 225 lots, estampes et affiches, rassemblés dans le catalogue de vente de la maison Brunel - Dejean de La Bâtie, complètent la vente.
Le 29 Juin à Drouot
*Expert : Hélène Bonafous-Murat
Exposition publique du 24 au 27 Juin 2021
7 Rond point des Champs-Elysées
75 008 Paris
Restauration du Parterre de Marguerites de Caillebotte
La modernité de Gustave Caillebotte
La beauté des toiles du peintre impressionniste se renouvelle une fois de plus. La restauration de son oeuvre est achvée, son tableau est à nouveau d'un seul tenant et nous éclaire sur la majesté florale. Il explose dans toute sa plenitude.
- Gustave Caillebotte (1848-1894) Parterre de Marguerites, vers 1893 Huile sur toile, 205 x 116 cm (chaque panneau) Gustave Caillebotte (1848-1894) Parterre de Marguerites, vers 1893 Huile sur toile, 205 x 116 cm (chaque panneau)
- Restauration du tableau de Gustave Caillebotte (1848-1894) Parterre de Marguerites, vers 1893 Restauration du tableau de Gustave Caillebotte (1848-1894) Parterre de Marguerites, vers 1893
- Restauration du tableau de Gustave Caillebotte (1848-1894) Parterre de Marguerites, vers 1893 Restauration du tableau de Gustave Caillebotte (1848-1894) Parterre de Marguerites, vers 1893
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Cette oeuvre complète sera présentée pour la première fois au musée des impressionnismes de Giverny dans l’exposition Côté jardin. De Monet à Bonnard.
Il était encore sous la forme de fragments jusqu'en 2016.
Si son emplacement originel reste incertain, l'on imagien selon ses dimensions un décor réalisé pour couvrir la partie supérieure d’un mur, et touche insolite, ce rectangle qui aurait masqué un élément de mobilier laissé blanc par l’artiste.
- Détail de la toile de Gustave Caillebotte (1848-1894) Parterre de Marguerites, vers 1893, durant sa restauration Détail de la toile de Gustave Caillebotte (1848-1894) Parterre de Marguerites, vers 1893, durant sa restauration
- Détail de la toile de Gustave Caille botte (1848-1894) Parterre de Marguerites, vers 1893, durant sa restauration Détail de la toile de Gustave Caille botte (1848-1894) Parterre de Marguerites, vers 1893, durant sa restauration
- Détail de la toile de Gustave Caillebotte (1848-1894) Parterre de Marguerites, vers 1893, durant sa restauration Détail de la toile de Gustave Caillebotte (1848-1894) Parterre de Marguerites, vers 1893, durant sa restauration
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Il aura fallu plusieurs mois de restauration pour que ces Quatre panneaux verticaux retrouvent leur intégrité
Leur caractère inachevé suggère que les panneaux ont pu être peints en vue d'être installés dans la dernière résidence de Caillebotte, au Petit-Gennevilliers mais son décès interrompt leur réalisation en 1894.
- Détail de la toile de Gustave Caillebotte (1848-1894) Parterre de Marguerites, vers 1893, durant sa restauration Détail de la toile de Gustave Caillebotte (1848-1894) Parterre de Marguerites, vers 1893, durant sa restauration
- Détail de la toile de Gustave Caillebotte (1848-1894) Parterre de Marguerites, vers 1893, durant sa restauration Détail de la toile de Gustave Caillebotte (1848-1894) Parterre de Marguerites, vers 1893, durant sa restauration
- Détail de la toile de Gustave Caillebotte (1848-1894) Parterre de Marguerites, vers 1893, durant sa restauration Détail de la toile de Gustave Caillebotte (1848-1894) Parterre de Marguerites, vers 1893, durant sa restauration
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Encadré par des bordures de liserons peintes à même la toile, le Parterre de Marguerites associe la répétition décorative d’un papier peint à la liberté de touche d’une œuvre impressionniste. Telles des fleurs vivantes semées sur la toile, ces marguerites suggèrent les motifs de l’art japonais qui dont les artistes occidentaux de cette époque sont très friands.
Exposition "Côté jardin. De Monet à Bonnard"
Jusqu’au 1er novembre 2021.
Hommage de La Monnaie de Paris à Napoléon
La Monnaie de Paris diffuse pour le bicentenaire de la mort de Napoléon 1er une collection exceptionnelle. L'institution présente des pièces commémoratives en argent et en or, des pièces en forme de bicorne, des médailles presse papier et mini-médailles.
Le parcours historique, à l'effigie de l'Empereur et ses attributs significatifs, à l'image du fameux Bicorne, l’insigne choisi par Joaquin Jimenez, Graveur Général de la Monnaie de Paris, qui identifie immédiatement les particularités du Souverain. "Le Bicorne est l’objet qui porte en lui toutes les allégories et les symboles de l’héritage napoléonien. Nous l’avons donc décliné sous plusieurs formes, tel un fil conducteur à travers la collection."
- Bicentenaire de Napoléon à la Monnaie de Paris © Monnaie de Paris Bicentenaire de Napoléon à la Monnaie de Paris © Monnaie de Paris
- Bicentenaire de Napoléon à la Monnaie de Paris © Monnaie de Paris Bicentenaire de Napoléon à la Monnaie de Paris © Monnaie de Paris
- Bicentenaire de Napoléon à la Monnaie de Paris © Monnaie de Paris Bicentenaire de Napoléon à la Monnaie de Paris © Monnaie de Paris
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La Légion d’honneur, l’Aigle, les abeilles, l’auguste profil de l’Empereur couronné de lauriers est également figuré sur une monnaie qui remémore un moment décisif du périple napoléonien : la bataille d’Austerlitz.
La construction de la « légende napoléonienne ».
L'exposition « Sur les pas de Napoléon Ier à La Monnaie de Paris »*, viendra compléter toute cette année 2021 autour de l'épopée incroyable d'un homme au destin exceptionnel.
- Bicentenaire de Napoléon à la Monnaie de Paris © Monnaie de Paris© Monnaie de Paris Bicentenaire de Napoléon à la Monnaie de Paris © Monnaie de Paris© Monnaie de Paris
- Bicentenaire de Napoléon à la Monnaie de Paris © Monnaie de Paris Bicentenaire de Napoléon à la Monnaie de Paris © Monnaie de Paris
- Bicentenaire de Napoléon à la Monnaie de Paris © Monnaie de Paris Bicentenaire de Napoléon à la Monnaie de Paris © Monnaie de Paris
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La glorification de l'Empereur
Les 400 œuvres exposées (monnaies et médailles, outillages monétaires et médaillistiques, permettront de mieux comprendre comment Napoléon s’est appuyé sur ce moyen de communication que sont les monnaies et les médailles, symboles de pouvoir.
Exposition "Pour le meilleur et pour l'Empire"*
Du 17 septembre 2021 au 6 mars 2022
Monnaie de Paris
Horaires d’ouverture
Du mardi au dimanche de 11h à 19h
Quai de Conti
75006 Paris
Réhabilitation des Douves de l’Abbaye Royale de l’Épau
Dans la Sarthe, pour valoriser leur monument historique, et dans le but d'améliorer l'environnement naturel, les douves font l'objet d'une réhabilitation.
Les feuilles tombées dans le cours d'eau entraîne un faible courant et il était temps d'y remédier.
La restauration des douves comprend deux phases des travaux d'enlèvement de sédiments et la protection de berges en enrochements.
- Pèche de sauvegarde à l'Abbaye de l'Epau © Photo Sarthe Culture Pèche de sauvegarde à l'Abbaye de l'Epau © Photo Sarthe Culture
- Réhabilitation des douves à l'abbaye © Photo Sarthe Culture Réhabilitation des douves à l'abbaye © Photo Sarthe Culture
- La nouvelle serre à l'abbaye © Photo Sarthe Culture La nouvelle serre à l'abbaye © Photo Sarthe Culture
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C'est une étape importante dans la lignée d'une démarche globale pour embellir cet espace exceptionnel, un parc de 13 hectares.
En effet, depuis 2017, différents aménagements ont vu le jour : la création d’un verger conservatoire, la transformation d’une partie du parc de l’abbaye en jardin permacole, l’implantation d’un rucher et l’installation d’une serre.
Une connaissance pointue de l’hydraulique
Les monuments cisterciens ont la particularité d'être ceints de douves, comme à l’Abbaye Royale de l'Epau. Les moines cisterciens avaient une parfaite maitrise de la gestion de l’eau ce qui leur permettait de s’établir dans des milieux hostiles (dits déserts monastiques) et de vivre en parfaite autarcie coupé du monde.
De nouveaux horaires seront appliqués à compter de juillet
Du 1er juillet au 31 août :
Dimanche/lundi/mardi/ mercredi de 15h-19h (entrée payante) puis 19h/21h (entrée gratuite)
Jeudi/vendredi/samedi de 15h-19h (entrée payante) puis 19h/23h30
Abbaye Royale deL'Epau
Route de Changé
72530 Yvré-l'Évêque
Festivités pour les 400 ans de la naissance de Jean de La Fontaine
Lancement du 400ème anniversaire de la naissance de Jean de La Fontaine (1621-2021) dans sa ville natale, Château-Thierry.
- Dans les rues de Chateau-Thierry, Jean de La Fontaine l'enfant du pays © Photo Ville de Chateau-Thierry Dans les rues de Chateau-Thierry, Jean de La Fontaine l'enfant du pays © Photo Ville de Chateau-Thierry
- Parrain de la célébration de l'anniversaire de naissance de La Fontaine, l'écrivain Amin Maalouf © Photo Ville de Chateau-Thierry Parrain de la célébration de l'anniversaire de naissance de La Fontaine, l'écrivain Amin Maalouf © Photo Ville de Chateau-Thierry
- Le musée Jean de La Fontaine © Photo Ville de Chateau-Thierry Le musée Jean de La Fontaine © Photo Ville de Chateau-Thierry
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Un patrimoine littéraire d'envergure
Ces commémorations célèbrent l’oeuvre de Jean de La Fontaine, ses différentes sources d’inspirations, un patrimoine littéraire incontournable dans le monde francophone par sa richesse linguistique. Soutenu par un programme ambitieux, le grand homme va être célébré comme il se doit.
Un site dédié à cet évènement qui comporte un volet international, lié à la francophonie. Invité d'honneur pour inaugurer la manifestation l'académicien Amin Maalouf. Un parrain bien connu pour son investissement dans la mission de sauvegarde de la langue française;
- © Photo Ville de Cha eau-Thierry © Photo Ville de Cha eau-Thierry
- © Photo Ville de Chateau-Thierry © Photo Ville de Chateau-Thierry
- Musée Jean de La Fontaine © Photo Ville de Chateau-Thierry Musée Jean de La Fontaine © Photo Ville de Chateau-Thierry
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En ville, ce sont plus de 230 événements qui seront proposés au public : expositions, spectacles vivants, créations artistiques, animations…le tout s'adaptera aux exigences de la crise sanitaire. La programmation risque d'évoluer, avec des reports de date.*
Pour un rayonnement national et international
Toutes les collectivités locales, à commencer par Château-Thierry, fières de partager le glorieux héritage de leur personnage emblématique se sont fédérées pour offrir une sélection de manifestations digne du célèbre auteur.
Parallèlement, des projets portant le label « 400ème anniversaire de la naissance de Jean de La Fontaine » seront menés un peu partout sur le territoire.
Rendre hommage à notre poète national
Un livre d’or numérique et participatif invite chacun à témoigner de son attachement à l'auteur cher à notre enfance, en prose ou en vers, son amour des fables de Jean de La Fontaine.
L'Hôtel particulier du XVIe qui abritait la maison natale de notre fabuliste est devenue le Musée qui porte son nom et honore sa mémoire. Cette petite ville de la Vallée de la Marne possède encore ses remparts issus de l'ancienne place forte, qui domine la cité.
"Racine Boileau de La Fontaine Molière" un bon moyen mémotechnique de se souvenir de cette bande d'amis écrivains du XVIIème
*Toute la programmation sur www.museejeandelafontaine.fr
Angoûleme une bulle de quiétude
Si le Festival de la Bande dessinée vient d'être mis entre parenthèses en raison de l'actualité sanitaire, il n'en demeure pas moins que cette jolie ville possède un charme authentique où il fera bon s'attarder...aux prochains beaux jours !
Alliance du moderne et de l'ancien
Au bord de la Charente, d’anciennes brasseries ont été rénovées en associant des matériaux traditionnels au verre, elles abritent le Centre international de la Bande dessinée.
- La cathédrale Saint-Pierre © Photo ville d’Angoulême La cathédrale Saint-Pierre © Photo ville d’Angoulême
- Le Centre international de la Bande dessinée © Photo ville d’Angoulême Le Centre international de la Bande dessinée © Photo ville d’Angoulême
- Les Halles © Photo ville d’Angoulême Les Halles © Photo ville d’Angoulême
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L'histoire industrielle marque encore la ville tandis qu'un patrimoine bâti de différentes périodes laisse le choix à de belles balades au fil du Temps...
L’hôtel de ville (XIXe) occupe l’emplacement du château comtal dont subsistent la tour polygonale de Lusignan (XIIIe) et celle, ronde, de Valois (XVe). Autour de ces tours, des maisons Renaissance et classiques, entre autres, celle de Saint Simon, bordent les ruelles étroites.
La cathédrale Saint-Pierre (XIIe) avec les six étages de son clocher roman, domine la ville haute. Ce chef-d’oeuvre de l’art roman est classé au titre des monuments historiques depuis 1840.
Remanié au XIXe, l’édifice est marqué par le style périgourdin à l’exception de sa façade. Celle-ci s’orne de sculptures réalisées suivant les méthodes des artistes poitevins ; plus de 70 personnages y illustrent l’Ascension.
- Le Trésor de la cathédrale Saint-Pierre enrichi des vitraux de l'artiste Jean-Michel Othoniel © Photo ville d’Angoulême Le Trésor de la cathédrale Saint-Pierre enrichi des vitraux de l'artiste Jean-Michel Othoniel © Photo ville d’Angoulême
- Les vitraux de l'artiste Jean-Michel Othoniel © Photo ville d’Angoulême Les vitraux de l'artiste Jean-Michel Othoniel © Photo ville d’Angoulême
- Les vitraux de Jean-Michel Othoniel dans la cathédrale Saint-pierre © Photo ville d’Angoulême Les vitraux de Jean-Michel Othoniel dans la cathédrale Saint-pierre © Photo ville d’Angoulême
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A la recherche du Trésor
Elle expose aux visiteurs son fabuleux Trésor, autour d’une flamboyante collection d’ostensoirs, reliquaires, statues, calices et vêtements liturgiques.
L’artiste Jean-Michel Othoniel a été très inspiré par ce lieu dont il a traduit l'atmosphère à l'aide de vitraux bleu et or et de perles de verre soufflé coloré de Murano.
Près de 150 objets d'art sacré restaurés
Le Trésor occupe la chapelle gothique Saint-Thibaud, située le long du mur oriental du transept sud de la cathédrale, ainsi que deux salles au premier étage de cette chapelle. Le parcours s’effectue en « 3 stations », dont l'artiste a entièrement transformé l'espace.
Une longue tradition papetière
Quand l'on découvre cette cité charentaise, il est bon de garder à l'esprit la richesse de son histoire du Papier. Dont sont issus quelques lieux incontournables à visiter pour avoir les clefs d'une histoire locale unique.
Le musée du Papier et l'histoire du papier à cigarettes
En 1845, Jean Bardou, ancien boulanger, crée la marque J.B., qui deviendra le papier JOB. Son frère Joseph crée lui aussi un atelier de productionde papier à cigarettes en 1849, avec les marques « Papier Bardou », et la signature « JH Bardou ».
Dès les années 1870, une partie de sa production est expédiée au Moyen-Orient, particulièrement en Égypte, pour envelopper le tabac « levantin », d’où l’idée de donner le nom de « Le Nil » à une des marques de papier.
En 1885, le fils de Joseph Bardou, Eugène, fonde une société avec un associé, Adolphe Lacroix, et transfère l’activité de fabrication sur le site d’Angoulême.
- Savoir-faire vinicole charentais à Angoulême © Photo ville d’Angoulême Savoir-faire vinicole charentais à Angoulême © Photo ville d’Angoulême
- Autre trésor, la Charente aux nombreux atouts © Photo ville d’Angoulême Autre trésor, la Charente aux nombreux atouts © Photo ville d’Angoulême
- La Maison Lacroix, un patrimoine industriel © Photo ville d’Angoulême La Maison Lacroix, un patrimoine industriel © Photo ville d’Angoulême
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Au XXe siècle, Angoulême deviendra la capitale du papier à cigarettes en France.
Une histoire de famille
Le Logis, dont les premières pierres remontent à la guerre de Cent Ans fut reconstruit au XVe siècle. Édifié sur un rocher plat, il domine un étang alimenté par la résurgence de Forge.
Du XIVe au XVIIIe siècles, Forge a été tour à tour moulin à fer (d’où son nom), moulin à blé et à huile de noix. En 1781, le domaine acquit sa notoriété grâce à Bernard Sazerac, son propriétaire qui crée un moulin à papier. Issu d’une famille de faïenciers et négociants en eau-de-vie et maîtres de forges, cet industriel participera à l’armement de la flotte américaine.
Au XIXe siècle, l’activité du papier connaît une pleine expansion dans l’Angoumois. De nouveaux bâtiments sont construits pour loger les ouvriers et sécher le papier.
Le Moulin du Verger, Jacques Brejoux, maître-papetier
Moulin à papier depuis plus de 450 ans (1539) le moulin du Verger de Puymoyen est inscrit à l'inventaire des monuments historiques au titre de l'architecture industrielle du XVIIe siècle. Encore en activité, il fabrique toutes sortes de papiers à usage graphique.
La Maison Lacroix
Aux portes d’Angoulême, au bord du canal, cette ancienne maison papetière était la demeure familiale des Lacroix, créateur du papier à cigarettes Riz La +. Inscrit à l’Inventaire des monuments historiques ce lieu abrite une maison d’hôte.
Il reste encore tout le patrimoine naturel à proximité de la ville à arpenter. La Charente dispose de belles surprises pour des activités familiales à partager.
La douceur de vivre légendaire à apprécier tout au long de l'année, à déguster comme ces bons produits locaux. En toute quiétude.
N.B.
Ajaccio mérite le détour pour le bicentenaire de la mort de Napoléon 1er
Disons-le d’emblée. Commémorer la mort d’un homme qui a compté dans l’histoire de notre pays ne se discute pas. Car c’est, deux cents ans après la mort de Napoléon, le 5 mai 1821, l’occasion de donner la parole aux historiens pour présenter les zones d’ombre et de lumière de son action à la tête de l’Etat. Tout en les contextualisant.
Naturellement, Ajaccio se devait d’occuper une place importante dans les commémorations. La capitale de l’île, où est né le 15 août 1769, le futur militaire et homme d’Etat, avant de devenir le premier empereur des français, de 1804 à 1814 et du 20 mars au 22 juin 1815, sous le nom de Napoléon 1er, a su concocter un programme intéressant, s’adressant à tous les publics. Illuminations, expositions, conférences, concert, reconstitutions historiques, spectacles, rencontres littéraires, soirée danses impériales, concours visant à promouvoir l’« Art culinaire napoléonien » … vont commencer le 5 mai 2021 et se terminer en octobre, lors des JNA (Journées Nationales de l’Architecture).
Les amateurs de conférences noteront l’inaugurale, le 5 mai, avec l’historien Patrice Gueniffey au Palais Fesch-Musée des Beaux-Arts. Un spécialiste de Napoléon, auteur de Histoires de la révolution et de l’Empire, en 2011, et de Bonaparte en 2013. Suivie de l’intervention de Jean-Paul Kauffmann qui a publié La chambre noire de Longwood, après un séjour à l’île de Sainte Hélène. Incontournable également, une conférence est prévue en septembre sur Bonaparte en Egypte.
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Quatre expositions feront aussi vivre Ajaccio à l’heure napoléonienne. A noter chronologiquement, « Dans le marbre et dans l’airain : la mémoire des Bonaparte », à partir du 10 avril. Ouverture le 25 juin, au Palais Fesch/musée des Beaux-Arts, de « Napoléon, légendes ». Pour juillet et août, en plein air au centre-ville, « Napoléon Superstar ». Des clichés légendés, grand format, extraits des archives photographiques de Paris Match, pris lors des tournages des plus célèbres biopics de Napoléon. L’occasion de (re)découvrir les grands films rendant hommage à l’empereur. Du mythique Napoléon d’Abel Gance aux films de Sacha Guitry et de Youssef Chahine. Les visiteurs retrouveront aussi leurs célèbres acteurs, Albert Dieudonné, Pierre Mondy, Patrice Cherreau, Michel Piccoli, Daniel Gélin, Marlon Brando, Christian Clavier, Serge Lama … Enfin, le 25 septembre, au Musée National de la Maison Bonaparte et virtuellement à la bibliothèque Fesch, avec « Les Bonaparte et l’Antique, un langage impérial », on mesurera la place de l’empire romain dans la philosophie de vie de Napoléon 1er.
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Cette commémoration sera également le point de départ d’une grande campagne de restauration de la statuaire publique concernant l’épopée napoléonienne. Comme Napoléon 1er et ses quatre frères sur la place De Gaulle. Un ensemble édifié en 1965 à partir d’œuvres en bronze commandées à des personnalités artistiques du second empire. Au centre, la statue équestre de l’empereur, œuvre de Louis Barye (1795-1875). Elle est entourée des statues de Louis, réalisée par Jean-Claude Petit (1819-1903), de Jérôme par Jacques-Léonard Maillet (1823-1895), de Joseph par Aimé Maillet (1819-1891) et de Lucien, sculpté par Gabriel-Jules Thomas (1824-1905.
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Sur la place Foch, une statue de Massimiliano Laboureur (1767-1831), en marbre blanc, représente Napoléon Bonaparte en habit de consul romain. Elle a rejoint la Corse en 1845, léguée par le cardinal Fesch. Et, sur la place d’Austerlitz, une copie d’une statue en pied de la cour des Invalides, œuvre de Charles-Emile Seurre (1798-1858).
Bref, les visiteurs qui séjourneront à Ajaccio, en ce bicentenaire de la mort de l’empereur, découvriront une ville mobilisée autour de cette commémoration. Une belle occasion de plonger dans les réalités et l’imaginaire de l’Histoire de France. Au-delà des magnifiques paysages et du riche patrimoine Corse. Et en ne retenant pas que les polémiques.
Guy Hébert
Pour suivre le programme au jour le jour, consulter le site de la ville d’Ajaccio : www.ajaccio.fr
Acquisition de l’urne d’Hirtius
Lors d’une vente aux enchères à Soissons le 13 mars dernier, le Département du Nord a fait l’acquisition de « l’urne d’Hirtius » cette urne en bronze est destinée à compléter les collections du Forum antique de Bavay.
Son acquisition par le Forum antique de Bavay va permettre la création d’une section sur l’histoire de l’archéologie et du musée de Bavay. Cette urne ainsi que différentes pièces conservées dans les collections publiques pourraient être confiées au C2RMF (Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France) afin d’être identifiées et datées.
Disparue depuis 1869, l'urne est retrouvée chez un agriculteur retraité puis prise en charge par le cabinet d’expertise Artemis Estimations.
« L’urne d’Hirtius » est un exemple emblématique des pratiques de « mystifications archéologiques », d’un commerce établi à Bavay au XIXe siècle autour des bronzes antiques et de son corollaire frauduleux.
Un peu d'Histoire
Le 27 novembre 1834, Hector Bochard annonce avoir découvert un objet patiné antique dans un champ bordant l'ancienne voie romaine reliant Bavay à Reims. Il s’agit d’une urne cylindrique en bronze à décor en relief munie d’un couvercle.
Sur cette urne, il est possible de lire « DIS.M.HIRTIUS.C.ANNO.VIICX. », ce qui laisserait supposer qu’il s’agit de l’urne cinéraire d’Aulus Hirtius, homme politique, écrivain latin et lieutenant de Jules César. La date inscrite, VIICX correspond à l'année 43 avant J.C. époque du consulat et décès d'Hirtius.
https://patrimoinedefrance.fr/normandie/content/40-echos-du-patrimoine.html?type=atom&start=112#sigProIdc10d92bdbc
Vendue peu après sa découverte à un notable local, revendue au comte de Renesse-Breidbarch, l’urne est ensuite acquise en avril 1864 par le comte Emile Meester de Ravestein. Ce dernier, ayant des doutes sur l’authenticité de l’objet, décide de s’en défaire en 1869.
En effet, Hector Bochard s’adonnait à un commerce douteux de faux modernes dont il revendiquait la découverte dans la ville de Bavay afin de leur donner le lustre de l’Antiquité. Cette pratique, courante à l'époque, incite aujourd'hui les spécialistes à étudier certains objets issus de fouilles ou de collections bavaisiennes afin de vérifier leur authenticité et de déceler les faux.
"L'urne d'Hirtius" a ainsi été analysée et identifiée comme une contrefaçon.
150 ans de la Commune de Paris
Les grandes séquences de ce moment important de l’histoire parisienne
Coup d'envoi aujourd'hui des festivités
Ouverture avec l'exposition « Nous la Commune ! » dans le square Louise Michel (18e) pour célébrer les 150 ans de la Commune à Paris
Une autre exposition, créée par le Comité d’Histoire de la Ville de Paris s'étalera sur les grilles de l’Hôtel de Ville à celles des Buttes Chaumont puis celles de la Gare de l’Est.
Au fil des 72 jours qu’a duré la Commune de Paris, on pourra découvrir dans les arrondissements des pièces de théâtre, pour certaines immersives et en plein air,évoquant des épisodes essentiels de la Commune, tel Le Pari de la Commune, rue de la Fontaine au roi (11e), sur le site même de la dernière barricade.
Des conférences et débats réuniront historiens et universitaires, à l’image du colloque organisé au Petit Palais par le Comité d’Histoire de la Ville de Paris, des temps forts d’éducation populaire notamment au Pavillon Carré de Baudoin ou encore des promenades guidées sur les traces de la Commune, ainsi que la projection du documentaire « Les damnés de la Commune » sur le Parvis de la mairie de Paris.
Les bibliothèques de la Ville de Paris s’associent à cette programmation en proposant des conférences et des expositions, à noter, par exemple, celle consacrée aux Femmes de la Commune initiée par la bibliothèque Marguerite Durand.
Deux fresques éphémères seront également réalisées et plusieurs hommages serontrendus notamment à certaines femmes de la Commune oubliées (inaugurations du jardinPaule Minck dans le 20e, de la rue Anna Jaclard et de la passerelle André Léo dans le 12e).
Si la situation sanitaire le permet, le 2 avril, des lectures, des chants de la période seront donnés sur le Parvis.
Du 18 mars au 28 mai 2021
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