Agenda

Agenda (78)

Un jardin de pétales pour la Flamme Olympique dans les Hauts de Seine

Traversée de la Flamme Olympique dans les Hauts de Seine

Le Département des Hauts-de-Seine dispose de lieux majestueux pour mettre en scène le passage de la Flamme olympique. L'opportunité d'animer ces écrins de verdure pour en profiter tous ensemble.

La Création d'un espace floral à cette occasion participe de la biodiversité des parcs toujours valorisée dans les Hauts de Seine

Le parc départemental André-Malraux, Espace Naturel Sensible (ENS) sera particulièrement au coeur de l'évènement ce mercredi. Chacun pourra participer* à la création d'un tapis floral, disposé en signe de bienvenue.

À 18h50, la flamme sera relayée portée par la communauté des éclaireurs.

Toute la journée une série de festivités attend le public pour célébrer le Relais de la flamme olympique. 

Des activités ludiques et culturelles ponctueront la manifestation : ateliers de jardinage, des spectacles vivants, des jeux pour enfants et des performances musicales. Stands de découverte et initiation aux sports, rencontres sportives et démonstrations

Des ateliers de pochoirs, des visites, des ateliers autour de l'eau, animés les équipes du département

Une exposition photo sur le centenaire des Jeux Olympiques permettra d'en savoir davantage sur cet évènement sportif majeur et les valeurs qu'il transmet à toutes les générations.

Le 24 juillet 2024

La flamme olympique traversera 19 communes du Département des Hauts-de-Seine

Dans le sillage du passage de la Flamme olympique s'organise sur l'ensemble du territoire, des visites et des expositions sont proposées dans différents lieux culturels et patrimoniaux du Département

Retrouvez le programme complet :

https://www.hauts-de-seine.fr/sortir-et-decouvrir/sport/dispositifs-et-evenements-sportifs/les-hauts-de-seine-vivent-paris-2024

Parc départemental André Malraux

 39 Avenue Pablo Picasso

92000 Nanterre

Le 24 juillet 2024

*Dès 9h, au niveau de l’ancien manège, vous pourrez apporter des pétales.

De 10h à 17h45

 

 

mercredi, 17 juillet 2024 Écrit par

Vogue la pirogue

Une régate de pirogues préhistoriques au lac de Saint-Point

Quatre jours durant, l’opportunité nous sera offerte de découvrir ou redécouvrir cette période grâce à une régate de pirogues préhistoriques et un village de l’archéologie.

Organisé par la Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne-Franche-Comté et le club de canoë kayak de Pontarlier, "Vogue la pirogue" met l'accent sur la richesse des sites préhistoriques de la région. 

L'événement se déroule dans le cadre des Journées européennes de l’archéologie.

Ces journées animées proposent des régates, des conférences, vestiges préhsitoriques...

 

Du 13 au 16 juin 2024

"Vogue la pirogue" bénéficie de la double labellisation Olympiade Culturelle et Terre de Jeux.

De 10h à 18h

Dans le Doubs

mardi, 11 juin 2024 Écrit par

Yves Saint Laurent, L’Audace !

Balance entre tradition et modernité

Si il y a bien un couturier pour représenter l'histoire fascinante de la haute couture française c'est au travers de la signature libre et intemporelle d'Yves St Laurent que l'on peut l'admirer. A l'occasion, une vingtaine de pièces seront exposées au Musée des Soieries Bonnet.

Une première !

Dévoilée durant ce parcours original, une sélection d'étoffes témoigne des illustres collaborations entre Yves Saint Laurent et la maison Bonnet. Le couturier n'a cessé de repousser les limites de la création épaulé par le savoir-faire exceptionnel de la manufacture.

Le Musée des Soieries Bonnet reflète un pan d'histoire de notre patrimoine artisanal

 

Un peu d'Histoire 

Yves Saint Laurent, né le 1er août 1936 à Oran en Algérie, Très jeune, son talent exceptionnel se révèle alors qu'il conçoit des croquis de vêtements pour sa mère et ses sœurs. À 17 ans, il quitte sa terre natale pour suivre des études de stylisme à Paris, où il attire rapidement l'attention de Christian Dior.

Après la mort soudaine du couturier en 1957, Yves Saint Laurent, âgé seulement de 21 ans, prend les rênes de la prestigieuse maison de couture et présente sa première collection qui remporte un succès retentissant.

Le Révolutionnaire de la mode

En 1961, avec le soutien de son partenaire et compagnon Pierre Bergé, Yves Saint Laurent fonde sa propre maison de couture, révolutionnant ainsi l'industrie de la mode. Ensemble, ils construisent un empire de la mode, marqué par des créations iconiques et une vision avant-gardiste. Leur partenariat professionnel se double d'une relation amoureuse profonde et d'une complicité artistique sans pareille.

Avec le lancement de « Saint Laurent Rive gauche », Yves Saint Laurent propose pour la première fois un prêt-à-porter à la portée de toutes, favorisant la démocratisation de la mode et de modèles iconiques. 

Un héritage inspirant

Au fil des décennies, Yves Saint Laurent impose son style audacieux et sa vision novatrice, devenant l'un des couturiers les plus influents de son époque. Ses collections emblématiques, telles que le smoking pour femmes, le trench-coat revisité, ou encore la saharienne, révolutionnent les codes de la mode et marquent l'histoire de la haute couture.

Yves Saint Laurent tire sa révérence le 1er juin 2008 à Paris.

Du 14 mai et jusqu’au 17 novembre 2024

Exposition Yves Saint Laurent (seule) : 7€/adulte
Gratuit pour les moins de 12 ans.

Parcours permanent avec visite commentée de l’usine + Exposition Yves Saint Laurent
9€/adulte - 6€/enfant (7-12 ans) - Gratuit moins de 7 ans

Dans l'Ain

Musée des Soieries Bonnet 
55 rue Marcel Grillet

01 650 Jujurieux  

lundi, 10 juin 2024 Écrit par

Grasse et la maison Fragonard, une destination sensuelle et culturelle

« Quand on visite une entreprise, on s’en souvient toute sa vie » affirme Luc Fauchois, président d’Entreprise et Découverte, interviewé par Le Monde en juin 2023.

En 1926,  Eugène Fuchs, séduit par la magie du parfum, fait l’acquisition de deux parfumeries de Grasse. Il choisit de donner le nom de Fragonard à sa nouvelle entreprise, en référence au célèbre peintre Jean-Honoré Fragonard, fils d’un gantier parfumeur, né à Grasse en 1732.

A l’époque de la French Riviera, Eugène innove aussi en proposant à ses clients de visiter les ateliers de fabrication, dès 1930. Une belle idée que la célèbre maison parisienne et grassoise perpétue aujourd’hui. L’enrichissant depuis trois décennies de musées, à Grasse et Paris, animés par des expositions temporaires.

Une visite d’entreprise, deux musées et ses expositions, à ne pas manquer cette année, entre le 8 juin et le 6 octobre 2024.

Fragonard, c’est d’abord une histoire de famille. En 1929, Eugène Fuchs passe la main à son fils Georges et à son gendre François Costa.  Ils font prospérer l’entreprise. Georges noue une relation commerciale avec Elisabeth Arden, femme d’affaires dans l’industrie cosmétique. Juste avant la guerre, Jean-François Costa, fils de François et Emilie Costa rejoignent les Etats-Unis où ils resteront jusqu’à la fin des années 1950. En 1947, Fragonard ouvre « Continental Perfumers INC », outre-Atlantique. Et réalise ses meilleures ventes avec le parfum Blue Grass. De  retour à Grasse, Jean-François succède à son père, laisse à son cousin Patrick le développement des ventes de compositions et modernise l’entreprise. Dès son arrivée, ce grand amateur d’art, réunit ses collections liées à l’histoire de la parfumerie pour donner naissance au musée du parfum, en 1975.

Depuis lors, « L’action culturelle s’ajoute à la fabrication des produits» affirme Agnès Costa qui préside, avec ses deux sœurs, aux destinées de l’entreprise. De fait, à Grasse, Fragonard s’enrichit du Musée Provençal du costume et du bijou en 1997. De même, le Musée Jean-Honoré Fragonard est inauguré en 2011, dans l’Hôtel de Villeneuve. Quatre années plus tard s’ouvre à Paris, le Musée du Parfum Opéra. Aujourd’hui, les sœurs Costa développent Fragonard « en tant que signature d’un certain art de vivre dépassant les frontières du parfum ». Avec une vingtaine de boutiques en France et, depuis 2015, à Milan.

Du printemps à l’automne prochain, trois expositions sont programmées sur la Côte d’Azur.

Avec « Madame de Sévigné - l’esprit en héritage ».

« Une incursion logique dans le XVIIIe » glisse Agnès en référence au nom Fragonard qu’Eugène Fuchs a voulu associer au raffinement de ce siècle. Un choix également justifié par les séjours de la célèbre épistolière en Drôme Provençale, au château de Grignan où elle est décédée en 1696. Sa fille ayant épousé François de Grignan, lieutenant-général de cette province pour le roi Louis XIV. 

 A l’Hôtel de Villeneuve, demeure grassoise du XVIIIe, seront donc présentées près de cent œuvres dont certaines de descendants de Madame de Sévigné, jamais dévoilées au public. D’autres proviennent d’institutions publiques et de collections privées.

A noter de rares lettres autographes, des manuscrits inédits, des portraits, des objets ayant appartenu à la marquise ... Plus baroques, des souvenirs et « reliques » qui témoignent du culte de la personnalité qu’elle inspira, dès le XVIIIe siècle.

Une présentation s’attachant à montrer également une dynastie de femmes d’esprit à travers sa descendance, exclusivement provençale. Ayant perpétué la notoriété d’une aristocrate dont la correspondance constitue un des plus grands succès de librairie au monde !

 

Dans le même hôtel particulier, une exposition de « Jean-Daniel Lorieux - photographe bienheureux » fait voyager joyeusement à travers la  mode, des années soixante à nos jours. Dévoilant des femmes habillées par Courrèges, Cardin, Paco Rabanne, Dior ou Lacroix. Le presque nonagénaire, toujours séducteur et séduisant a sublimé toutes les femmes qu’il a immortalisées et dont il a épousé certaines.

Ingénieur des arts et métiers, il a découvert la photo en Algérie, pendant la guerre d’indépendance. Une expérience douloureuse. Des clichés de cette période viennent de trouver place au Musée des armées. Aujourd’hui, celui qui a rencontré mademoiselle Harcourt, qui a travaillé avec Andy Warhol et qui peut glisser des anecdotes (l’exposition en rappellent) sur ses rencontres avec Jacques Chirac, Georges Pompidou ou Jean Cocteau peut  affirmer « J’ai voulu montrer que la vie était belle ». Jean-Daniel Lorieux admire la beauté féminine et représente les femmes avec force et autorité, mettant en lumière leurs longues jambes, leur regard pénétrant et leurs poses anguleuses.

 

Il ne reste plus qu’à filer au musée provençal du costume et du bijou pour la troisième exposition « Sport et villégiature - la naissance du loisir ». Elle traverse l’histoire  du sport, un sujet d’actualité !  Montrant aussi une vision de la villégiature à travers la mode sportive. Emblématique sur cette côte d’Azur, symbole de la douceur de vivre depuis deux siècles.

Robe de promenade fin XIXe, ensembles féminins de bicyclette, de golfeuse, d’équitation début XXe sont à admirer. Côté masculin, des tenues pour le golf et l’équitation de la même époque.

Alors, prêt à un passionnant voyage immobile du XVIIIe au XXIe siècle, chez Fragonard, à Grasse ? 

Guy Hébert

Du 8 juin et le 6 octobre 2024

Infos pratiques

Usine historique, 20 boulevard Fragonard, ouverte tous les jours de 9h à 18h15.

Visites guidées gratuites tout au long de la journée, sans réservation (sauf groupes).

Contact : 04 93 36 44 65

La fabrique des fleurs, Les quatre chemins, 17 route de Cannes. Mêmes conditions de visite.

Contact : 04 93 77 94 30

Musée du parfum, dans l’usine historique. Mêmes horaires.

Le musée provençal du costume et du bijou, 2 rue Jean Ossola.

Visites gratuites tous les jours, de 10h à 13h et de 14h à 18h30

.Le musée Jean-Honoré Fragonard, 14 rue Jean Ossola. Mêmes conditions que le musée provençal.

On pourra ajouter la visite de l’usine laboratoire Fragonard d’Eze-village, à environ une heure de route de Grasse.

Ouverte tous les jours de 9h à 18h. Visites guidées et gratuites, sans réservation.

Contact : 04 93 41 05 05

mercredi, 15 mai 2024 Écrit par

Enchères: vente anniversaire de l’Atelier de moulage GrandPalais Rmn

230 moulages célèbrent 230 ans de savoir-faire

Un grand moment auquel nous convie l'Atelier de moulage du Grand Palais RMN, vénérable institution, illustrant ainsi leur ancrage historique dans notre Patrimoine artistique. Et pas des moindres !

Un héritage collectif

Une vente à l'esprit convivial, ouverte à tous, permettra d'admirer des oeuvres, abordables pour chacun. Les prix commenceront à 50 € pour des modèles sur fonds ou de petits bas-reliefs et pourront grimper jusqu’à quelques milliers d’euros sans pour autant dépasser les 4 chiffres.

N.B.

A noter :

Mise en ligne du catalogue : mardi 2 avril, consultable sur leducq-encheres.com et drouot.com.

Trois jours d’exposition dans l’Atelier de moulage GrandPalaisRmn à Saint Denis,

Mardi 23, mercredi 24 et jeudi 25 avril 2024

Vente sur place et en ligne, le vendredi 26 avril à 14 heures.

Atelier de moulage

1 Impasse du Pilier

93 217 La Plaine Saint Denis

Inscription préalable pour y assister sur place à l’adresse suivante : 

phl@leducq-encheres.com

lundi, 08 avril 2024 Écrit par

Séance de lectures à Montgobert

A deux voix

La comédienne Marie-Christine Barrault, accompagnée d'Ivan Morane nous plongeront dans la correspondance de Pauline Bonaparte adressée à son frère Napoléon 1er.

Moment d'intimité

Ce n'est pas un hasard si le château de Montgobert acceuille cette séance de lecture dans laquelle l'on entre dans l'intimité de la soeur de l'Empereur, puisque celle-ci en fût la propriétaire.

Dans un décor élégant

Le château arbore la personnalité de Pauline, illustration de son image à travers le Temps..

De la correspondance entre l’Empereur et sa sœur favorite

L'acteur nous explique pourquoi ce choix : "à travers ce montage de lettres, c'est la volonté de retracer la personnalité généreuse et rare de Pauline Bonaparte qui a traversé beaucoup de drames et de chagrins, mais auxquels elle a toujours fait face avec courage et détermination.

Dans le petit salon de Pauline

Quel endroit plus approprié pour créer cette lecture que le château même dont Pauline a hérité en s’unissant en premières noces au Général Leclerc, alors propriétaire du Château." ajoute Ivan Morane.

Il est vrai que le lieu semble tout à fait indiqué pour partager, en toute confidentialité, des échanges uniques et à la fois universels.

N.B.

Un peu d'Histoire

Construit en 1775, le Château de Montgobert a appartenu à Pauline Bonaparte, épouse du Général Leclerc. Celle-ci était très attachée à cette propriété qui avait l’avantage d’être près de Paris et y recevait toutes les personnalités en vue de son temps, dont la plus illustre était son frère l’Empereur qui y séjourna à plusieurs reprises. 

Dès lors, le gratin de l’aristocratie impériale fréquente les lieux : Davout, Suchet, Cambacérès, ainsi que le général Dumas, le père d’Alexandre. 

A la mort de Leclerc, qui fut enterré dans le parc du château, Pauline se remarie avec le prince italien Camille Borghèse et part vivre en Italie.

Montgobert revient alors à sa belle-sœur, Aimée Leclerc, épouse du Maréchal Davout. La demeure est ensuite cédée aux familles Cambacérès et Suchet d’Albufera.

Classé au titre des monuments historiques depuis 1978, le Château de Montgobert est donc un lieu de mémoire du Premier Empire à la lisière de la forêt de Retz.

Pendant la première guerre mondiale, le château est transformé en quartier général du Général Maunoury, alors à la tête de la 6ème armée. 

 

Les 13 et 14 Avril 2024

Pour réserver votre billet

https://www.payasso.fr/jy-retourne-immediatement/correspondance-pauline-napoleon-bonaparte?utm_source=brevo&utm_campaign=LECTURE%20PAULINENAPO%20MONTGOBERT&utm_medium=email

 

Dans l'Aisne 

Le samedi 13 avril 2024 à 17h et le dimanche 14 avril 2024 à 15h

Château de Montgobert

02 600 Montgobert

 

lundi, 18 mars 2024 Écrit par

Les Grands décors de Notre Dame restaurés

Il aura fallu cinq années de restauration pour présenter publiquement le travail minitieux effectué pour restaures ces chefs d'oeuvres. Etudiés par la DRAC Île-de-France et le Mobilier National, l'exposition montrera le décor intérieur de la cathédrale réactualisé.

L'exposition, pour la première fois depuis deux siècles dans une même scénographie, réunira tous ces éléments.

Des chefs-d’œuvre sauvegardés suite à l’incendie du 15 avril 2019 

Afin de leur redonner tout leur éclat avant leur réinstallation dans la cathédrale, le Centre de recherche et de restauration des musées de France, doté de restaurateurs exceptionnels, a accompli des prouesses pour mener à bien cette tâche.

Des savoirs faire techniques et scientifiques

Treize grands Mays, dus aux meilleurs peintres du XVIIe siècle. Les plus grandes signatures sont réunies : Charles Le Brun, Laurent de La Hyre, Charles Poerson, etc, et offrent leurs œuvres majeures.

La collection particulière, dite des «Mays » de Notre-Dame : ces tableaux, offerts chaque année au mois de mai, entre 1630 et 1707, par la corporation des orfèvres de Paris, furent progressivement accrochés dans la nef. Chaque œuvre offerte était accompagnée d’une explication et d’un poème. Soixante-seize «Mays » de grand format rejoignirent la cathédrale tout au long du XVIIe siècle, témoin de la qualité artistique de la peinture religieuse en France à cette époque.

La Révolution passée, les œuvres furent dispersées. Certaines rejoignirent des musées, à Paris ou en région, d’autres furent affectées à d’autres églises en France. Au XIXe puis au XXe siècle, divers mouvements permirent d'en replacer plusieurs dans la cathédrale.

Autre patrimoine d’exception le tapis de chœur monumental (de près de 200m2) commandé par Charles X et offert par Louis-Philippe, restauré depuis 2022, par le Mobilier national, sera présenté au public avant de rejoindre la cathédrale à sa réouverture.

 

Du 24 avril au 21 juillet 2024

Mobilier National

42 avenue des Gobelins

75013 Paris

Du mardi au dimanche

De 11h à 18h

jeudi, 14 mars 2024 Écrit par

Delahaye, Delage,Talbot, le gratin de l'automobile française aux enchères

Toutes plus luxueuses les unes que les autres, les grandes marques automobiles françaises se retrouvent aux enchères prochainement.

Trois marques pour 9 voitures d’exception, ce sont les chefs d'oeuvres d'une collection exceptionnelle qui défileront lors du Salon Rétromobile*.

Il faut suivre à la trace le trajet de ces voitures incroyables, qui souvent changent de main au gré du Temps et participent à l'Histoire de notre Patrimoine.

Des prototypes d'exception aux histoires incroyables

Une commande spéciale des usines Talbot à Henri Chapron en vue d’une fabrication en série

L’unique prototype Talbot T23 cabriolet Chapron, l’unique exemplaire du coach Delahaye 135 MS carrossé par Figoni ou encore l’un des 5 exemplaires connus du cabriolet Delahaye 135 MS « Vedette » par Chapron.

L’exemplaire proposé à la vente a été acquis en 2009 auprès d’un collectionneur américain qui la possédait depuis une vingtaine d’années. Réduite à l’état d’épave, son propriétaire avait renoncé à la faire restaurer.

Le parcours étonnant de la T23 

Alors que ce dernier pensait que la voiture avait été importée immédiatement après la Libération après avoir été réquisitionnée et peinte en noir par les troupes d’occupation allemandes, les recherches menées par la Maison Osenat ont révélé une toute autre version.

En réalité, la T23 n’a jamais été réquisitionnée, elle a, selon toute probabilité, passé toute la période de guerre à l’abri des regards, a ensuite été acquise par une succession d’amateurs français et américains, le dernier d’entre eux l’ayant importée aux USA en 1956.

Elle fût livrée par Henri Chapron en mai 1939 mais la déclaration de guerre a stoppé les discussions avec Talbot. Elle reste propriété des usines Talbot, jusquau 9 mai 1940 où les registres officiels enregistrent un changement de propriétaire.

Cette date, précisemment un jour avant l’offensive allemande, laisse penser à une mise à l’abri.

On la retrouve ensuite en 1948 chez Charles Huc à Bordeaux et à partir de là, la liste des propriétaires est connue, de 1948 à nos jours.

Estimation 250000 - 350000 €

La grande Classe

La Delage D8 1937

Il s’agit de la 5ème construite par Henri Chapron en février 1937. Cette voiture fait partie d’une commande de 8 « Cabriolets Grand Luxe 4 places ».

Nous retrouvons sa trace en 1946, la voiture porte alors le numéro d’immatriculation 5983 RL. Le 23 octobre 1947, elle devient la propriété de Monsieur Louis Delpech, industriel à Annonay d'après les registres des archives départementales de l’Ardèche. En avril 1951, elle prend le numéro d’immatriculation 407 V 38, en Isère.

Son propriétaire est alors David Mayo, habitant de Décines-Charpieu. En 1960, elle est cédée par Mr Alain Nicoud, 10 rue Royale à Paris, à M. Max Liber, 5 rue Saint Auber à Paris. Le 30 septembre 1969, Mr Max Liber la cède à Mr Louis Bayard. Elle s’est arrêtée un jour de 1969 à Dijon, après être tombée en panne sur la célèbre Nationale 6 !

Elle y est restée 40 longues années dehors sous un auvent. Sa restauration débute en 2009. Elle parcourt des milliers de kilomètres, de Paris et ses embouteillages, à Cannes, Bordeaux, la Bretagne, la Normandie, et même jusqu’à Dubaï pour présenter la nouvelle Delage D12.

Estimation 400000 - 500000 €

La Delahaye Type 135 est LA voiture de prestige du constructeur automobile Delahaye, produite à 2 592 exemplaires entre l'automne 1935 et fin 1952.

Elle a toujours été proposée avec un 6 en ligne de cylindrée plutôt conséquente.

L’exemplaire soumis à la vente a été acquis par M. Leblanc, dirigeant des Distilleries de Bretagne et de Normandie réunies. Ce dernier était installé au 5 de la rue Lincoln, à Paris.

75, avenue des Champs-Elysées

« La » vitrine parisienne du constructeur Delahaye se trouvait sur l’avenue des Champs Elysées, juste au coin de la rue Lincoln. On ne peut s’empêcher de penser que Mr Leblanc, en allant ou en revenant du travail, a dû s’arrêter bien des fois pour contempler les modèles exposés.  Les documents que nous possédons – issus des archives Chapron – montrent que le choix du modèle, des options et des aménagements personnalisés a été effectué avec soin.

Estimation 100000 - 130000 €  

Toutes ces cylindrés ont bénéficié de restauration de qualité, elles possèdent toutes des cartes grises françaises.

Le 3 février 2024

 Vente par la Maison Osenat

A 18 h

Salon Rétromobile*

Du 31 Janvier au 4 Février 2024

Expositions publiques 

Hall 1 - Stand 1K064

-Mercredi 31 janvier de 10h à 22h (nocturne)

-Jeudi 1er février de 10h à 19h

-Vendredi 2 février de 10h à 22h (nocturne)

-Samedi 3 février de 10h à 19h

-Dimanche 4 février de 10h à 19h

Paris Expo - Porte de Versailles

vendredi, 26 janvier 2024 Écrit par

L'Envers du Décor à la Porte Dorée

Les 3 et 4 février, découvrez le Palais comme vous ne l’avez jamais vu !

Une 7e édition, placée pour la première fois, sous le signe des arts numérique où les Dix artistes invités se donnent à coeur joie d'apporter une vision poétique à ce lieu chargé d'Histoire. 

Des Performances participatives et sonores, installations, lectures et interventions artistiques ponctueront tout le week-end.

L'occasion aussi d'admirer le Salon des laques, nouvellement restauré. 

Ce Palais illustre parfaitement l'architecture typique des années Trente. Témoignage majeur de l’histoire coloniale, le temps s'est arrété entre ses murs. Les œuvres abritées sont un miroir, un passage de l'Histoire de notre pays, qu'il faut resitué dans son époque, dont il faut expliquer cette période à la jeune génération.

 L’Envers du décor

Le Palais de la Porte Dorée, une Institution culturelle pluridisciplinaire 

L’Établissement public du Palais de la Porte Dorée est multiple :  constitué d’un monument historique, le Palais de la Porte Dorée, du Musée national de l’histoire de l’immigration et d’un aquarium, l’Aquarium tropical.

A la fois, lieu d’exposition, de diffusion de la connaissance, forum d’expression et espace de sociabilité, lieu de programmation de spectacles et de festivals et lieu de conservation d’espèces menacées et de sensibilisation, sa visite est enrichissante à plus d'un titre.

 Profitez-en ces deux jours, l'entrée est Gratuite

Samedi 3 et dimanche 4 février 
de 10h à 19h 

Les installations sont en accès libre 
Lectures et performances : réservations fortement conseillées 

Palais de La Porte Dorée
293 avenue Daumesnil
75012 Paris
www.palais-portedoree.fr

mardi, 30 janvier 2024 Écrit par

Fête de la Préhistoire

Dans le cadre de l'exposition Préhistomania, le Musée de l'Homme propose un programme festif, pour explorer la Préhistoire en famille ce week-end.

Concert de pierres, ateliers de peinture pariétale (dès 6 ans), pièce de théâtre sur l'Abbé Breuil (pionnier de la Préhistoire), visites commentées par les commissaires de l'exposition.

Déambulations au violoncelle parmi les œuvres, formation express au métier d'explorateur (dès 4 ans)

 

L'exposition Préhistomania - en partenariat avec l’Institut Frobenius pour la recherche en anthropologie culturelle (Francfort-sur-le-Main) - explore les origines de l’humanité à travers les relevés d’art rupestre.

Ces peintures sur toile ou papier, reproduisant les œuvres peintes ou gravées sur les parois des abris ou des grottes, ont été réalisées dès le début du XXe siècle lors d’expéditions scientifiques lancées à travers le monde.

Élaborées par des artistes sur le terrain, elles ont été très vite exposées dans de prestigieux musées, donnant l’occasion aux plus anciennes traces picturales de faire irruption dans la modernité.

Les 27 et 28 Janvier 2024

A voir de plus près...

Musée de l'Homme

17 place du Trocadéro

75016 Paris

Métro Trocadéro (lignes 6 / 9)

01 44 05 72 72

www.museedelhomme.fr

vendredi, 26 janvier 2024 Écrit par
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