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Service de table de George Sand : résultats des enchères

Sous le marteau d'Aymeric Rouillac, commissaire-priseur à Tours le service d’assiettes en faïence de George Sand a trouvé aisément preneur le 10 Février dernier.

Dans l'ambiance des grands jours, les enchères ont réunies les amateurs de souvenirs hors du commun, prêts à se battre pour obtenir le fameux service de l'écrivaine.

Il sera finalement adjugé pour la somme de 8 880 €. Venus de toute la France et même de Pologne, les collectionneurs étaient nombreux sur les rangs !

Cette vente a atteint la somme totale de 248 000 €

 

Un peu d'Histoire

Cet ensemble de 63 assiettes, creuses, plates, à dessert et autre plats de présentation a été utilisée par George Sand dans l’Indre, comme en témoignent une paire d’assiettes du même service toujours conservée dans une vitrine de la maison de l’écrivain à Gargilesse-Dampierre.

Balzac, Chopin, Liszt...

Pour dîner avec ses amis romantiques, la femme de lettres, George Sand invitait à sa table les plus grands écrivains et les artistes de son époque, qui se déplaçaient volontiers jusque dans le Berry pour s'attabler en sa compagnie.

 

Vente aux enchères Les arts de la table 

Samedi 10 février 2024 à 14h. 

Exposition : vendredi 9 février de 14 à 17h et  samedi 10 février de 10 à 12h.

Maison Rouillac

Vente à l’hôtel de l’Univers 

37 000 Tours 

Tél. 02 47 61 22 22  

lundi, 19 février 2024 Écrit par

Le Bar à dessert de la Maison Ladurée aux Champs-Elysées

Pour vivre un moment exceptionnel, rendez-vous au Bar à dessert de chez Ladurée. Sous la houlette du chef Julien Alvarez, l'équipe prépare en direct votre dessert favori.

Un moment savoureux

Le savoir-faire de la Maison s'apprécie autant avec les yeux qu'avec les papilles. L'on se délecte avec la Brioche façon pain perdu, bien gourmande...

 

 

Maison Ladurée

75 Avenue des Champs-Elysées

75008 Paris

01.40.75.08.75

 

 

 

 

jeudi, 14 mars 2024 Écrit par

Histoire et actualité du Pavillon Populaire de Montpellier

L’intéressante exposition photo « Le Dr Paul Wolff - L’homme au Leica » ouvre ses portes à Montpellier, jusqu’au 14 avril. L’opportunité de se pencher sur l’histoire du Pavillon Populaire, dédié à la photographie depuis 2001 et devenu espace municipal ouvert gratuitement au public. 

Déjà, en 1993, alors annexe du musée Fabre, il avait accueilli cette discipline. A l’occasion d’une exposition de lithographies de Picasso, Roland Laboye, dirigeant l’Espace Photo Angle, avait investi le lieu en présentant les Portraits des jours et de la nuit du photographe Daniel Fresnay. S’en étaient suivies d’autres manifestations de cet art visuel. Notamment la rétrospective Robert Doisneau, réalisée par le Musée d’Art Moderne d’Oxford, en 1996. Evènement exceptionnel, présenté en France, uniquement à Montpellier.

 

Rien ne prédestinait ce joyau du patrimoine à devenir un lieu de référence, pour la photographie. Dans un style néo-Renaissance, Léopold Carlier (1839-1922), architecte de la ville, termine en 1891 un édifice destiné au « Cercle des étudiants » pour le compte de l’Association Générale des Etudiants de Montpellier, avec le soutien de la municipalité.

A deux pas de la place de la Comédie sur le Champ de Mars - actuellement Esplanade Charles de Gaulle - il réalise, sur une surface de 650m², un bâtiment surélevé, précédé d’un portique en pierre et orné de sculptures. L’intérieur offrait une grande salle des fêtes, une bibliothèque, des salles de conférences, de gymnastique, d’hydrothérapie et de billard. Avec des bureaux. Après quatorze ans de fonctionnement, suite à des difficultés financières, le cercle des étudiants doit céder le pavillon à la ville qui le destine alors aux associations. De cette situation naît le nom de Pavillon Populaire, toujours porté aujourd’hui.

 

Ce lieu, au cœur de la ville, jouera un rôle important pour l’histoire de Montpellier. Dès juin 1907, il est occupé par les manifestants réunis pour la révolte vigneronne et subit des dommages. Plus de 600 000 viticulteurs ont investi le centre.

La guerre de 14-18 le verra servir d’annexe à l’hôpital, avec 67 lits installés en octobre 1914. C’est aussi là que furent fêtées la fin des deux guerres mondiales ainsi que celle du Front populaire, en 36. En 1968, le bâtiment sera de nouveau occupé par les défenseurs de la viticulture. Trois ans plus tard, le 2 février 1971, des maires ayant le même but déclareront le pavillon populaire « Mairie du département de l’Hérault ». Comme le rappelle une plaque commémorative apposée à l’entrée, par George Frêche, son édile, le 2 février 2004. Et en même temps, il accueillera, jusqu’au début des années 80, de grandes festivités populaires.

Il faudra attendre un siècle après son inauguration pour que l’intérieur du bâtiment soit totalement restructuré par l’architecte François Pin. Lui permettant d’offrir un espace central dégagé et une mezzanine, destiné dans un premier temps aux expositions temporaires du musée Fabre. Avant d’être consacré à la photo. De cette période, on retiendra la rétrospective Frédéric Bazille, peintre impressionniste (1841-1870), un enfant du pays.

Depuis 2011, sous la houlette éclairée de Gilles Mora, ce centre de la photographie acquiert une notoriété internationale. L’homme ne manque pas de références. Rédacteur en chef de « Les Cahiers de la photographie » de 1981 à 1993, puis directeur de collection aux Editions du Seuil jusqu’en 2007.

Spécialiste de la photographie américaine, il est l’auteur de plusieurs monographies, obtenant en 2007 le prix Nadar pour son livre « La photographie américaine 1958-1981. The Last Photographic Heroes ». On peut noter également son dernier ouvrage Walker Evans en 15 questions, paru en 2017 aux Editions Hazan. Directeur artistique des Rencontres internationales de la photographie de 1999 à 2001, il présente au Pavillon Populaire, bon an mal an, trois grandes expositions. 

L’une, en 98-99 « I am a man » circula dans tous les Etats Unis et valut à Gilles Mora des remerciements de Bill Clinton. Pendant que « Devenir. Peter Lindbergh » accueillit 57 000 visiteurs durant les trois mois de l’été 2022 et que, l’année suivante, « Campana » en reçut 50 000.

On peut prévoir un succès comparable pour « Dr Paul Wolff – L’homme au Leica », qui vient d’être inaugurée. « Paul Wolff est le photographe le plus populaire dans l’Allemagne de l’entre-deux guerres. C’est un passeur. Un pied dans l’art, un dans le commerce et le public » précise d’emblée Gilles Mora. Avant d’ajouter « Son succès tient beaucoup à son intérêt pour l’appareil photo Leica, dès 1926. Une révolution, l’Apple d’aujourd’hui ! Avec le Leica, Paul Wolff pressent que tout le monde pourra s’adonner à cette pratique. Il décide alors d’être son porte image ». Publiant en 1934 Mes expériences avec le Leica. Le livre, vendu dans le monde entier, contient clichés et conseils techniques.

En parcourant l’exposition, on appréciera ses clichés de paysages alsaciens, de villes - Francfort et Strasbourg - de botanique et de zoologie, sur les loisirs, le travail et l’industrie. Souvent tirés des nombreux ouvrages qu’il a publiés. Comme selon Gilles Mora « Sans technique, il n’y a pas de photographie », on retrouve dans l’exposition différents modèles du Leica.

Depuis le prototype de son inventeur Oscar Barnack jusqu’à sa fabrication en série, dès 1925. Confiés, avec des documents d’époque, par Nicolas Muro, photographe et galeriste à Saintes, héritier d’une longue lignée familiale de professionnels, depuis 1898. Sont aussi réunis beaucoup de tirages de la collection de Christian Brandstätter, ami de Gilles Mora. Ainsi que des ouvrages du fonds Paul Wolff, donation Manfred Heiting, déposés à la bibliothèque de Mulhouse, où est né le Docteur-photographe.Bref, une exposition passionnante pour les amoureux de la photo et de son histoire.

Et au-delà pour celles et ceux qui multiplient les prises de vue avec leur smartphone. Madame et monsieur Tout le monde ! 

Guy Hébert

Informations pratiques

Histoire et actualité du Pavillon Populaire de Montpellier

Entrée gratuite pour tous les publics, visite libre ou visite guidée.

Visite libre : du mardi au dimanche, de 10h à 13h et de 14h à 18h.

Visite guidée dite « Grand angle » d’1h15 environ : mardis et vendredis à 16h.

Samedis et dimanches à 11h et 16h.

Visite guidée dite « Macro » de 45 mn. Conçue pour les enfants de 3 à 6 ans et de 7 à 11ans. Mercredis et dimanches, pendant les périodes scolaires et les vacances, à 11h et 16h.

Visites guidées pour les groupes

Contact : visites@ville-montpellier.fr

Pavillon Populaire, Esplanade Charles de Gaulle, Montpellier.

04 67 66 13 46

 

lundi, 08 avril 2024 Écrit par

La Rhumerie, une cure de jouvence

Une éclaircie entre les nuages

Pour retrouver ses belles années, et l'ambiance festive étudiantine, pour apporter du soleil dans la grisaille ambiante, une pause est la bienvenue au soleil de la Rhumerie.

 

Les assiettes sont copieuses, et l'on retrouve les plats incontournables, symboles de la cuisine des Iles : l'Assiette créole, à 15,50€ est une très belle entrée en matière pour goûter aux spécialités: boudin créole, poulet mariné, accras de morue (que l'on peut déguster séparément à l'assiette à 7€). Des ailes de poulet marinées à l'Antillaise à 6,10€, des tartines de tomates façon plage, des bananes plantin frites vous êtes déjà là-bas !

Le "Féroce" épicé ou bien encore les chips de patate douce vous ouvrent l'appétît.

Il y a des propositions culinaires pour les végans également comme l'assiette bien remplie, à 13,50€ Le Tazon végétarien, mélange de saveurs. Composé de patates douces, haricots rouges, tomates, oignons rouges, il vous fera voyager tout en légereté.

Bien sûr, pour les palets traditionnels on ne passe pas à côté du Rougail saucisses avec riz !

Vous n'êtes pas expert en rhum ? Pas de problème, l'équipe est là pour vous conseiller et orienter les amateurs venus se ressourcer à la chaleur antillaise.

Côté Cocktails sans alcool, il y a du choix : le Calypso, banane, fraise, ananas et sirop de cannelle. Le Virgin Mojito, excellent rafraichissant dans sa composition, mangue et citron vert associé à de la menthe fraîche, L'Exotique, goyave, passion et ananas, et tant d'autres que la soirée n'y suffira pas.

Bonne idée, les planchettes de dégustation (de 20 à 30€) au choix La Route du Rhum, La Pépite, La Clément, pour apprécier toute une palette de rhums, de 8 à 12 ans, à petite dose(4fois 2cl).

Consacrez du temps aux hors d'âge, l'adresse en est la plus belle vitrine : La Route des Rhums Vieux porte bien son nom : avec les Vieux Agricoles, (à 14€)  Le Clément vieux, La Mauny Signature, Le Saint-James Réserve privée, à vous de découvrir la richesse de la carte...

Des desserts gourmands, de la Tarte coco à l'Ananas frais, la fraicheur est au rendez-vous.

Une Histoire de famille, une histoire de femmes

Aujourd'hui, son arrière-petite-fille perpétue plus de 90 ans de passion familiale du rhum. La Rhumerie c'est aussi l'histoire parisienne, celle d'une adresse mythique où l'on s'amusait.

Des affiches, des photos souvenirs ornent les murs. La Maison est installée sur le boulevard depuis  toujours ! elle en a vu passer des étudiants...et des célébrités !

Un peu d'Histoire

C'était l'époque glorieuse de Saint Germain des Prés où le quartier devient le lieu branché où l'ambiance festive et artistique pétille. De nombreuses personnalités sont passés entre ses murs :  Henri Salvador, Georges Bataille, Antonin Artaud, Marcel Aymé, Man Ray…

L'ambassadeur des Iles

La Rhumerie née sous la dénomination « Rhumerie Martiniquaise » a été crée en 1932 par Joseph Louville. Il rachète le166 boulevard Saint-Germain le magasin d’un antiquaire et inaugure avec ses trois fils Albert, Jules et Servulle : La Rhumerie martiniquaise, qui deviendra La Rhumerie pour représenter toutes les Iles avec toutes leurs particularités en matière de rhum.

 N.B.

La Rhumerie

166 Boulevard St Germain

75 006 Paris

 https://larhumerie.com/

 

 

vendredi, 08 mars 2024 Écrit par

Au Comptoir de la Traboule, on déguste volontiers !

Réservez au plus vite votre table pour emmener l'élu(e) de votre coeur à l'occasion de la Saint Valentin, vous ferez un sans faute.

A deux pas de la Tour Eiffel, à proximité de la rue saint dominique, où le client n'a que l'embarras du choix, le Comptoir de la Traboule se distingue par la qualité de ses suggestions.

Le bouche à oreille fait le reste

De la cuisine française raffinée

Installés sur des tabourets, vous dominez la situation ! Bien alléchante, la carte prometteuse, tient parole. La palette de saveurs, servie en assiettes bien proportionnées, s'enchaîne tout au long du service.

Une envie commune : celle de bien faire

La salle de taille moyenne dispose d'un cadre élégant. Comme on le voit dans de nombreux restaurants (et c'est bon signe)  la cuisine ouverte n'a rien à cacher, l'équipe de cuisiniers est heureuse d'éxecuter la carte imaginée par le chef Jules Monnet. 

De l'univers du cinéma à celui de la cuisine, l'étoile montante de la cuisine déploie la force de ses propositions culinaires. Il s'en donne à coeur joie. 

Le concepteur de cette mise en scène gustative est inspiré. Sa carte est malicieuse, la touche salée discrètement est un clin d'oeil à ses origines bretonnes. Les couleurs et les saveurs sont associées avec justesse. L'esprit créatif, doublé d'imagination, offre des assiettes délicates. On ne peut que féliciter Jules Monnet d'avoir quitté le milieu cinématographique, pour s'orienter vers la gastronomie. Bonne idée !

Avec sa cuisine soignée et en dépit d'une concurrence ardue, le restaurant est aux petits oignons pour ses visiteurs et ses fidèles habitués. 

Un accompagnement de qualité

Le Comptoir de la Traboule est aussi une excellente adresse pour les amateurs de crus français*; La carte des vins est variée, toutes les régions représentées et grâce à Louise qui vous accueille et vous accompagne durant la soirée, ses propositions justes vous invitent à découvrir des cuvées fort bien ajustées aux plats choisis.

Un accueil formidable, une cuisine à s'en lécher les babines, comptez une soixantaine d'euros pour un repas délicieux et dont la carte est ajustée régulièrement.

N.B.

*Attention, l'abus d'alcool est dangereux, consommez avec modération.

Le Comptoir de la Traboule

1 Bis Rue d'Aguesseau

75 007 Paris

 En été une belle terrasse vous accueille

01.43.19.02.08

www.comptoirdelatraboule.fr 

 

 

 

lundi, 19 février 2024 Écrit par

Journée d'expertises gratuites

L’équipe d’Adjug’Art Brest-Quimper, pour bien commencer l'année, nous invite à une journée d'exertises gratuites.

Avis aux passionnés de littérature, aux collectionneurs ou encore personnes curieuses d'en apprendre un peu plus sur leur collection...

D'autres rendez-vous sont annoncés sous différentes thématiques, celle-ci sera entièrement dédiée aux livres et aux manuscrits

L'experte spécialisée, Caroline Velk en sera la référente.

Le 18 Janvier 2024

De 10h à 12h et de 14h à 17h

Prenez dates - à partir de 14h - 

- Le 06 février  : Vente Véhicules anciens & Automobilia à Brest

Le 27 février  : vente de Livres, Manuscrits & Photographies anciennes à Quimper

Le 19 mars : vente « Les Routes de la Soie » à Brest

 

Adjug'Art      

105, avenue de Kerrien

29 000 Quimper

mercredi, 17 janvier 2024 Écrit par

Deuxième Vente aux enchères de Vinyles RMC

RMC, Radio Monte Carlo, comme toutes les radios, dispose d'un fonds musical exceptionnel. Au fil des années, des vinyles "collector "utilisés pour être diffusés sont restés dans les archives de la station.

Celle-ci a décidé aujourd'hui de les proposer à la vente publique. Que ce soit des 33 ou des 45 Tours la diversité de l'offre est impressionnante et classée en différentes catégories :

I - Textes/Poésie  II - Chanson française/Rock français  III - Pochettes illustrées/Musique pour enfants/Bandes originales de film  IV - Jazz  V - Soul/Funk/R&B/Rap/Reggae  VI - Musiques du Monde  VII - Country/Blues/Rock&Roll VIII - Pop Rock, des années 60 aux années 90  IX - Prog/Hard Rock/Punk/New Wave X - Musique Expérimentale/Librairie.

Une collection mythique

Plus de 3000 vinyles repartis en 410 lots; Seront proposés parr exemple ces quelques titres :

45T Indochine « Dizzidence Politik » (1982) 

33T Bob Marley and the Wailers « Catch a fire » (1975) 

45T David Bowie « Station to station » - Promo pour radio (1976) 

45T Gloria Johns « Run one flight of strairs » (1981)

Le Patrimoine musical de la station

Ce vendredi, une dizaine de catégories sont à la vente

Attention, la vente se termine le 27 janvier à 14h

Du 12 au 27 janvier Chez Drouot

Commissaire-priseur : Me Patrick Deburaux / Art Richelieu (Music Auction)

Vente Exclusivement en ligne sur le siite de Drouot

www.drouot.com 

 

vendredi, 26 janvier 2024 Écrit par

La Régence à Paris (1715-1723) L'Aube des Lumières

Le musée Carnavalet a lui seul vaut le détour. L'exposition La Régence à Paris, (1715-1723) L'Aube des Lumières, est une page d'Histoire que vous traverserez avec délectation lors de cette visite. Il reste encore un peu de temps pour aller découvrir ce rassemblement d'oeuvres magnifiques qui illustrent le déroulé de l'exposition.

Plus de 200 œuvres (peintures, sculptures, œuvres graphiques, éléments de décors et de pièces de mobiliers), issues de collections publiques et privées sont présentées.

Le fil conducteur en est le retour du roi qui déclenche la renaissance de la vie politique, économique et culturelle à Paris

La Régence est traitée de manière furtive dans les cours d'Histoire, elle revêt pourtant une étape importante dans les innovations qu'elle fait naitre. 

Durant cette période bouleversée, Paris est au centre de toutes les attentions et s'affirme au titre de capitale culturelle française.

Un peu d'Histoire

Louis XIV meurt le 1er septembre 1715 à Versailles. La France est endettée et Il laisse derrière lui comme héritier, un enfant de 5 ans trop jeune pour régner, Louis XV.

Le 2 septembre, le duc Philippe d’Orléans (1674-1723), son neveu, devient régent du royaume. 

En 1715, la cour, toutes les administrations se réinstallent à Paris, deuxième ville d’Europe. La population s’accroit considérablement. Le Palais-Royal, résidence du Régent, devient le cœur de la vie politique et du pouvoir.

Un monde d’innovations philosophiques, économiques et artistiques

Sous la Régence naît une liberté nouvelle de critiquer, l’esprit des Lumières, illustré par les artistes Voltaire, Marivaux, Montesquieu. La peinture atteint des sommets comme ce que l'on peut admirer au musée Carnavalet des signatures comme celles de Law, Watteau…

L'essor économique et financièr quil'accompagne avec l’invention du papier monnaie et la banqueroute de 1720, en font un moment clé de notre histoire.

La Régence à Paris (1715-1723) L'Aube des Lumières

Jusqu'au 25 Février 2024

Entièrement dédié à l'Histoire parisienne, le Musée Carnavalet, musée municipal, est implanté au coeur du Marais.

23 Rue de Sévigné

75 003 Paris

01.44.59.58.58

lundi, 19 février 2024 Écrit par

"Une vie en Egypte" à Limoges

L'Egypte à Limoges

Pour mettre en valeur sa collection d’antiquités égyptiennes, peu connue du grand public, le musée des Beaux-Arts de Limoges grâce à ses antiquités organise trois expositions. La prinicpale met en scène "La vie en Égypte" de la fin du 19e siècle, avec l'apport exceptionnel de la collection Périchon-Bey.

Un bel hommage

L'Egypte a toujours fasciné et le destin passionnant de cet ingénieur curieux d'une autre civilisation fait tout l'attrait de la manifestation. 

Aux côtés des œuvres du musée des Beaux-Arts, des prêts prestigieux de différentes institutions (Musées royaux d’art et d’histoire de Bruxelles, Musée du Louvre), ainsi que de nombreuses œuvres provenant de collections privées.

Certaines des œuvres n'ont jamais été vues du public.

Une Collection unique

On peut encore aujourd'hui remercier le collectionneur, Jean-André Périchon, un ingénieur originaire de Bessines-sur-Gartempe, qui a légué près de 2 000 objets au musée en 1931.

Directeur d’une sucrerie en Moyenne-Égypte, Périchon a arpenté et fouillé les sites qui entouraient sa résidence, rassemblant en vingt-deux ans une collection de 4 000 objets, dont la moitié est aujourd’hui conservée au musée.

L’exposition propose de suivre les pas de Périchon et de plonger à ses côtés en Moyenne-Égypte pour mieux comprendre cette collection exceptionnelle.

Un peu d'Histoire

Périchon-Bey (1860-1929) Un ingénieur en Égypte

Durant plus de vingt ans, Jean-André Périchon (1860-1929) a rassemblé patiemment près de 4000 objets en Égypte, dont la moitié est entrée après sa mort au musée (1931).

Né en 1860 près de Bessines-sur-Gartempe (Haute-Vienne), Jean-André Périchon appartient à une famille de propriétaires terriens relativement aisée.

En 1876, il intègre l’École des Arts et Métiers d’Angers qui forme des ingénieurs. Il en sort diplômé en 1879. Il rejoint en 1880 à Paris la société Cail, alors l’une des plus grandes entreprises françaises, symbole de la modernité industrielle.

Cette société est notamment active en Égypte, édifiant plus d’une dizaine de sucreries pour le khédive (vice-roi). Périchon est envoyé sur les rives du Nil en 1885. Il y restera jusqu’en 1907, d’abord comme directeur de la sucrerie de Rodah (1887-1904) puis de celle de Mattaï (1904-1907) en Moyenne Égypte.

Distinction honorifique

Son ascension sociale est couronnée par le titre–honorifique-de Bey que lui confère le khédive et 1897 et qu’il arbore avec fierté, l’accolant à son nom : Périchon-Bey.

Tous les deux ans, Périchon vient passer l’été en France ; c’est lors d’un de ces séjours, qu’il rencontre puis épouse Henriette Thouart (1864- 1948) en 1888. Le couple s’installe à Rodah dans une maison entourée d’un jardin que Périchon affectionne. Henriette et Jean-André y élèvent leur enfant unique Pierre Gabriel Saïd (1893-1937).

Appréciant son pays d’accueil, Périchon adopte rapidement quelques traits locaux : port du tarbouche ou fez, commande de mobilier oriental pour sa demeure. Il s’essaie même à l’apprentissage de la langue arabe.

Sa curiosité est scientifique et historique : il réalise une carte topographique de l’Égypte et s’intéresse aux sites archéologiques qui entourent la sucrerie de Rodah, elle-même édifiée en partie avec des pierres provenant des antiques cités d’Antinoé et d’Hermopolis.

Périchon fouille, sauve de la destruction quelques oeuvres et constitue patiemment sa propre collection.

Le grand égyptologue Gaston Maspero en souligne dès 1912 les spécificités qui en font encore aujourd’hui tout l’intérêt : une grande cohérence géographique (Moyenne Égypte) et chronologique (notamment une forte présence d’oeuvres de la période tardive et romaine).

"Une vie en Egypte" 

Jusqu'au 10 mars 2024

Concerts et conférences et différents ateliers accompagnent l'exposition

Horaires : lundis, jeudis et vendredis : 9h30 / 12 h - 13h30 / 17h30 samedis et dimanches : 13h30 / 17h30

Musée des Beaux-Arts

1 place de l’Évêché

87 000 Limoges

05 55 45 98 10

 

vendredi, 16 février 2024 Écrit par
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