La rédaction

URL du site internet: http://https://patrimoinedefrance.fr E-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Les grandes séquences de ce moment important  de l’histoire parisienne

Coup d'envoi aujourd'hui des festivités

Ouverture avec l'exposition « Nous la Commune ! » dans le square Louise Michel (18e)  pour célébrer les 150 ans de la Commune à Paris

Une autre exposition, créée par le Comité d’Histoire de la Ville de Paris s'étalera sur les grilles de l’Hôtel de Ville à celles des Buttes Chaumont puis celles de la Gare de l’Est.

Au fil des 72 jours qu’a duré la Commune de Paris, on pourra découvrir dans les arrondissements des pièces de théâtre, pour certaines immersives et en plein air,évoquant des épisodes essentiels de la Commune, tel Le Pari de la Commune, rue de la Fontaine au roi (11e), sur le site même de la dernière barricade.

Des conférences et débats réuniront historiens et universitaires, à l’image du colloque organisé au Petit Palais par le Comité d’Histoire de la Ville de Paris, des temps forts d’éducation populaire notamment au Pavillon Carré de Baudoin ou encore des promenades guidées sur les traces de la Commune, ainsi que la projection du documentaire « Les damnés de la Commune » sur le Parvis de la mairie de Paris.

Les bibliothèques de la Ville de Paris s’associent à cette programmation en proposant des conférences et des expositions, à noter, par exemple, celle consacrée aux Femmes de la Commune initiée par la bibliothèque Marguerite Durand.

Deux fresques éphémères seront également réalisées et plusieurs hommages serontrendus notamment à certaines femmes de la Commune oubliées (inaugurations du jardinPaule Minck dans le 20e, de la rue Anna Jaclard et de la passerelle André Léo dans le 12e).

Si la situation sanitaire le permet, le 2 avril, des lectures, des chants de la période seront donnés sur le Parvis.

Du 18 mars au 28 mai 2021

En raison de la crise sanitaire. les travaux de refection au Musée de Flandres se sont vu décalés. La priorité étant de préserver les bonnes conditions de protection des toiles et de leur garantir une conservation adéquate. 

L'équipe du musée est particulièrement attentive aux oeuvres prêtées pour l’exposition La Dynastie Francken qui devrait ouvrir ses portes en septembre prochain. 

Début de chantier

Les oeuvres ont été transférées dans les réserves dont la capacité permet de les stocker sans aucun problème dans les meilleures conditions. Le musée ainsi vidé de ses collections offre une opportunité rarissime de pouvoir entreprendre un rafraîchissement de l’ensemble des salles d’exposition, travaux menés par les deux agents techniques du musée.

Le musée fête ses 10 ans cette année

A noter que le 2 juin, si le contexte sanitaire l’autorise, il sera possible de découvrir un nouveau parcours revisité et les dernières acquisitions restaurées.

Profitez de votre passage pour déambuler dans Cassel une ville typique dans laquelle se niche un patrimoine discret et charmant.

26 Grand' Place

59 670 Cassel

 

 

Menton se refait une beauté

Après la Tour de la Noria, la villa Maria Serena, le Bastion et la Basilique, c’est au tour des rampes Saint-Michel de retrouver toute leur majesté. Cet édifice atypique, dont la partie haute, classée au titre des Monuments historiques, date du milieu du XVIIIe siècle a été entièrement et minutieusement restauré.

Il y a tout juste un an, débutait la restauration des rampes Saint-Michel

Des travaux réfection des parements ont été menés ; ainsi que des enduits avec une finition par un badigeon de chaux. Tout l’enjeu de cette opération a été de trouver des enduits résistants dans le temps aux assauts de l’humidité. Une dessalement des pierres à l’eau déminéralisée a d’ailleurs été réalisée avant la pose de ces enduits afin de redonner aux rampes un somptueux coup d’éclat.

Prochaine étape de ce programme de restauration : les façades extérieures du Palais de Carnolès, d’autres chantiers sont déjà planifiés, comme la Chapelle Saint-Jacques, celles des pénitents blancs et noirs.

Ken Follett l'avait promis il a tenu parole. L’intégralité de ses droits d’auteur de son dernier livre "Notre-Dame" sera reversé à la Fondation du Patrimoine de Bretagne.

La totalité de ses droits d’auteur du livre "Notre-Dame" versée à la Fondation du patrimoine

C'est d'un commun accord avec celle-ci que l'auteur accorde ce don aux travaux de restauration et de sécurisation d'une cathédrale qui lui évoque ses origines galloises.

Un pactole pour Dol-de-Bretagne

Son ouvrage "Notre-Dame" écrit dans l'émotion de l'incendie parisien, s'est vendu à travers le monde à plus de 113 000 exemplaires ce qui laisse une belle somme pour entreprendre les travaux.

Quand la fiction rejoint la réalité 

Le bâtiment souffre aujourd’hui de l’usure du temps. Grâce à la générosité de l'écrivain, la Fondation reversera prochainement une somme d’un montant de 148 000 € à la commune. ce qui permettra de ramener à moins de 800 000 € la charge des travaux de la cathédrale pour cette Petite Cité de Caractère® de 6 000 habitants, sur laquelle l’entretien et la mise la mise en valeur de cet édifice pèsent lourdement.

Un peu d'Histoire 

Classée au titre des monuments historiques depuis 1840, la cathédrale Saint-Samson est l’un des fleurons de l’architecture gothique de Bretagne, tant par sa relative précocité que son homogénéité et ses qualités architecturales.

Incendiée en 1203, elle est entièrement reconstruite en granit dans le style gothique normand. Elle fut élevée dans un temps relativement court pour un édifice de cette importance: de 1250 à 1275 pour la nef et dans les dernières décennies du XIIIème siècle pour le choeur.

En raison de son prestige et de sa situation aux Marches de la Bretagne, la ville épiscopale a fréquemment été attaquée et s’est entourée au XIIIe siècle de remparts, en partie préservés aujourd’hui, auxquels la cathédrale est intégrée.

Vous l'ignorez peut-être mais la charmante ville de Pontivy en Bretagne a connu un passé glorieux insolite. En cette année du Bicentenaire napoléonien, une page d'histoire se découvre à nouveau...dans le Morbihan.

Pour se divertir avec Napoléon 

Pontivy célèbre ce passé impérial sous forme de visites guidées en costume d’époque et d'activités ludiques * On apprend mieux en s'amusant !

Plein feux sur un épisode surprenant

Quand on pense à l'histoire bretonne ce n'est pas le nom de Napoléon qui nous vient en premier à l'esprit et pourtant en y regardant de plus près la ville porte encore des stigmates de cette période...entre parenthèses.

Pontivy devient Napoléonville, nom que celle-ci portera fièrement de 1804 à 1814, pendant les 100 jours en 1815 et de 1852 à 1870.

Une ville nouvelle sort de terre

Choisie en 1802 par Napoléon pour entrer dans l'Histoire, l'Empereur souhaite en faire une "vitrine" grandeur nature de ce que serait une ville idéale en matière d'urbanisme. Sa position centrale en Bretagne a tout pour le séduire, elle peut être bénéfique tznt en temps de guerre que de paix.

Pontivy servira d'exemple : Grandes avenues, Place d’armes, bâtiments élégants, hautes colonnades, immense caserne, palais de justice, églises, la petite cité a tout l'air d'une grande !

En un temps record des bâtiments imposants, des places spacieuses redessinent la structure et la disposition architecturale des lieux. Achevée sous Napoléon III, Napoléonville est le témoignage de la puissance impériale.

La boucle est bouclée !

 

*En saison estivale : tous les vendredis à 10h30 - Durée : 1h - Tarif : 6 € pour les 6/12 ans. 

Sur réservation : www.tourisme-pontivycommunaute.com

2 quai Niémen - Péniche Duchesse Anne

56300 Pontivy 

02 97 25 04 10

Des fouilles qui en disent long...

C'est un nouvel épisode qui s'ouvre pour la vie de ce monument français. Les dernières fouilles de l'INRAP ont dévoilées les entrailles du château. Une mise à nu impitoyable qui révèle ses secrets.

Souhaité par le Centre des Monuments Nationaux (CMN), l'importante campagne de restauration s'achève dans le château de Villers-Cotterêts.

Une autre vie commence. En 2022, le château deviendra la Cité internationale de la langue française.

Une vie de château

La fouille archéologique menée par les archéologues de l’Inrap et le service archéologique de l’Aisne aux abords du logis royal et dans la cour du jeu de paume durant l’été 2020 permet d'aborder une seconde étape. Celle-ci se déploie actuellement dans la Cour des Offices, sur une surface de 3700 m².

L'objectif principal des chercheurs aujourd'hui concerne le château médiéval, dont ni le plan, ni l’évolution au cours du Moyen Âge n’est connus.

L’âge d’or de ce jeu de balle s’étire de la fin du XVe au premier tiers du XVIIe siècle.

On sait seulement que François Ier le transforme totalement car il  prévoit d’aménager une cour centrale pour s’adonner au nouveau jeu en vogue à l'époque, le jeu de paume. De ce fait l’emplacement du château a nécessité une gestion de l’eau très précise.

 

Un peu d'Histoire

Cette résidence royale est construite en 1528 par François Ier qui y signe en août 1539 la fameuse ordonnance de Villers-Cotterêts imposant la langue française à la place du latin dans tous les actes officiels de l’administration et de la justice. Révolutionnaire !

Villers-Cotterêts est offert aux ducs d’Orléans en 1661. L’édifice devient un dépôt de mendicité en 1808. Faisant office de prison et d'hospice, il accueille, dans des conditions quasi carcérales, un millier de mendiants, de délinquants, de vieillards ramassés dans les rues parisiennes.

Transformé en maison de retraite au XIXe siècle, il est abandonné en 2015.

Un château médiéval disparu

Possession des comtes de Valois, le château de Villers-Cotterêts est, au Moyen Âge, une forteresse sans grand rôle stratégique. Ce château, arasé au début du XVIe siècle, reste méconnu des archives.

En 2020, les archéologues ont découvert ses fondations sous le logis Renaissance et ont aussi mis au jour les vestiges d’une tour carrée. Ce château démantelé – et dont les pierres retaillées ont servi à la construction du nouveau palais – était défendu par un grand fossé (large de 13-14 m et profond de 6,5 m). Un autre grand fossé protégeait la basse-cour médiévale.

Les équipes de l'INRAP ont mis au jour de nombreuses fosses, un puisard et des latrines et au centre, un grand bâtiment. De plan rectangulaire, long de 18 m et large de 5 m, il comprend au moins trois pièces.

Daté de la fin du Moyen Âge sa fonction reste pour l’instant inconnue. Au nord de la basse-cour, l’espace est occupé par des niveaux de circulation en calcaire, et un système hydraulique composé de caniveaux en pierre et d’une conduite d’alimentation en plomb.

Les aménagements du château de François Ier

Avec Villers-Cotterêts, François Ier érige une demeure royale au coeur du Valois et de la forêt giboyeuse de Retz qui s’inscrit dans son grand programme de construction de châteaux royaux. 

La fouille a remis au jour les murets soutenant des galeries connues plans et gravures des XVIe et XVIIe siècles et situées le long des murs des Offices. Les archéologues ont également exhumé une canalisation en terre cuite glaçurée participant du système d’adduction d’eau et qui, venant de la forêt, alimentait le château, les fontaines (sur les plans anciens) et son fossé sec. 

Le jeu de paume de François Ier

La cour de l’ancien logis de François Ier accueillait un jeu de paume connu grâce au plan réalisé par Jacques Androuet du Cerceau vers 1570. 

Celui de Villers-Cotterêts est ceinturé par les façades de la cour centrale, bordées de galeries. Les rebonds spectaculaires des esteufs (balles) sur ces parois, exigeaient de la part des participants une grande dextérité qui « épate la galerie ».

Les archéologues ont mis au jour le radier de pierre, initialement couvert par un dallage de terre cuite que l’on appelle le « carreau » (d’où l’expression « rester sur le carreau »). Au centre de la façade est, le mur présente un biseau, nommé tambour, qui permet de surprendre l’adversaire en produisant des rebonds aléatoires.

Parmi les cinq jeux de paume ayant fait l'objet d'une fouille archéologique en France, celui de Villers-Cotterêts est le plus ancien. Il appartient à une époque où les règles et l’architecture du jeu commencent à se fixer.

Les trois jeux de paume précédemment mis au jour par l’Inrap à Versailles (celui de Louis XIII), Marseille et Rennes datent du XVIIe et XVIIIe siècles.

Les restructurations du XVIIIe siècle

En 1661, Louis XIV offre ce château royal à son frère, Philippe d’Orléans. Les ducs d’Orléans le transforment en un lieu de fêtes. Les travaux des XVIIe et XVIIIe siècles sont importants : un escalier monumental lie le logis royal aux jardins nord, une salle de bain est construite, les galeries de la cour des Offices disparaissent, un nouveau jeu de paume est créé dans une longue aile sur le côté est et de grandes canalisations en terre cuite, enrobées d’un mortier hydraulique rose, sont installées dans le terrain.

Elles sont orientées vers le sud-ouest, permettant très vraisemblablement d’alimenter en eau le réservoir de la ville, alors que d’autres semblent passer sous le porche d’entrée du château.

 

Quand l'archéologie nous raconte une Histoire comme celle-ci on est impatients de conaître la suite...

Tout vous saurez tout sur la vie du célèbre gentleman cambrioleur et son auteur Maurice Leblanc, originaire d'Etretat,dans la superbe demeure décorée à l'époque du célèbre héros de la station balnéaire.

Les aventures d'Arsène Lupin prennent vie au Clos Lupin

C'est dans une atmosphère romanesque, particulièrement bien laissée dans son jus, les amateurs apprécieront que l'on explore tout l'univers mystérieux des romans 

 

Un peu d'Histoire

Magnifique demeure normande, le Clos Lupin est resté tel que Maurice Leblanc l'a connu. A l'ombre d'un parc à deux pas de la mer celle qui tenait lieu d'inspiration mérite que l'on s'y attarde.

Un auteur prolixe

Entre 1905 et 1939, Maurice Leblanc écrivit soixante aventures d’Arsène Lupin. Beaucoup de ces aventures, surtout les plus énigmatiques, possèdent pour cadre ce que Maurice Leblanc a lui-même appelé le « triangle cauchois », ou « triangle d’or ». Un triangle géographique dans lequel Maurice Leblanc a d’ailleurs passé la majorité de sa vie.

En 1955, Raymond Lindon, maire d’Étretat, ami de Maurice Leblanc, publie sous le pseudonyme de Valère Catogan Le Secret des rois de France. Il prétend dans ce court essai que le roman L’Aiguille creuse possède un sens caché qui dissimule un secret historique.
L’ouvrage est aujourd’hui épuisé et introuvable.


La falaise de la Côte d’Albâtre, du Havre au Tréport, recule chaque année, en moyenne,d’environ vingt et un centimètres. La plupart des accès à la mer, échelles, escaliers, souterrains construits patiemment par les hommes depuis des siècles, ont aujourd’hui disparu, sont inaccessibles ou interdits au public.

Des visites guidées vous ammèneront au creux de la falaise la cachette d'Arsène imaginée par Leblanc.

 

A visiter dès que l'ouverture sera annoncée pour une halte inattendue dans la station balnéaire.

S'abonner à la newsletter

Faire un don

En faisant un don vous contribuez à l'évolution de notre site qui vous apportera toujours plus de contenu

Montant
 EUR