La rédaction

Montreuil est notre jardin

Lancement de la Seconde opération "Montreuil est notre jardin". Une manifestation originale à l'adresse des montreuillois qui leur permet d'adopter un espace, une parcelle de verdure. Ainsi les habitants contribuent à ce que deviendra leur environnement urbain de demain, parsemé de lieux fleuris, enrichi d'arbres fruitiers pour une meilleure qualité de vie.

Le 31 janvier Saison 2

Un appel à projet dans le but de végétaliser des parcelles délaissées et qui feront, sans aucun doute d'heureux jardiniers en herbe : pieds d'arbres, bas d'immeuble, toitures, tous les endroits sont à imaginer.

Rue Pierre-Jean de Beranger à Montreuil

L'espace naturel en partage

Les habitants (réunis en association ou à titre individuel) pourront déposer leur dossier : adoption de parcelles de moins de 10 m² ou bien aménagement de potagers urbains collectifs (pour les parcelles de plus de m²) toutes les pistes seront étudiées.

Jusqu'au 24 février

Montreuil a toujours eu une histoire horticole riche, réputée pour ses mûrs à Pêches, et encore aujourd'hui son lycée horticole participe à la formation de jeunes qui se consacrent à ces différents métiers.

La commune compte 32 jardins partagés.

25 Jan 2019

Premier guide de recherche des Archives nationales

Histoire et Mémoire

Le Conseil d'Etat associé aux Archives Nationales vient de faire paraître un guide qui concentre deux siècle d'histoire de la justice administrative française. Instructif sur l'évolution de la société, ce fascicule traitera en trois parties de l'histoire de nos institutions actuelles de leurs origines à aujourd'hui. Les différents chapitres abordent les grandes périodes marquantes de notre démocratie.

De la création de l’institution moderne en 1799 à la fin de la vice-présidence de Marceau Long en 1995

Fort utile aux chercheurs, universitaires, généalogistes ou bien encore aux amateurs de l'Histoire des Institutions, ce premier exercice de concentration d'informations est une bible puisqu'il compile près de deux cent ans d'histoire du Conseil d'état.

Les archives présentées par ordre chronologique -du Consulat à la Ve République, deviennent plus accessibles grâce à ce guide qui les resituent dans leurs contexte historique, politique, juridique et administrative.

Illustré de nombreuses photographies, d'explications pédagogiques, de nombreux renseignements pratiques, cet ouvrage est le mode d'emploi pour mieux connaître les différentes fonctions, les missions et l'histoire du Conseil d'Etat.

Guide de recherche dans les archives du Conseil d’État, collectif, collection Histoire et Mémoire, La documentation française, 2019, 442 pages

 

Prix public : 19 €

 

 

 

25 Jan 2019

L'orgue de Saint-Sauveur

L'orgue historique de la jolie ville d'Aubagne a besoin d'être rafraîchi pour pouvoir pérenniser sa mission : offrir des concerts à ses visiteurs.

Ce superbe instrument de musique est composé de 2244 tuyaux repartis en 30 jeux, animés par trois claviers et un pédalier.

Il fut Classé Monument historique en 1979

Depuis sa dernière restauration en 2000, l'orgue a subi des dégradations du au temps et à la poussière introduite dans les tuyaux, rendant les plus aigus faux voire muets. Les tuyaux d’anches ne sont plus utilisables du fait des languettes désoxydées.

Et pour accentuer le processus, certains tuyaux de bois sont fendus et les tampons et calottes des tuyaux de bourdon ne sont plus étanches. Enfin, les boiseries de l’orgue ont été infestées d’insectes xylophages.

Une action s'impose rapidement

L'ensemble des éléments en bois doit être désinfecté. Les tuyaux doivent être déposés pour être nettoyés, l’intérieur de l’instrument doit être entièrement dépoussiéré (sommiers, planchers, buffet, mécanismes et claviers) et les tuyaux doivent être accordés un par un après avoir été remis en place.

 

A Aubagne l'orgue de Saint-Sauveur. Les deux buffets ont été repeints en polychromie et faux marbre

 

Construit en 1665 par André Eustache de la dynastie de facteurs Eustache l’orgue de Saint-Sauveur est entièrement reconstruit en 1784 par le célèbre facteur marseillais Jacques Génoyer.

 

L'église Saint-Sauveur à Aubagne © photo PdF 2019

 

 

23 Jan 2019

Campagne de restauration pour les Arènes de Nîmes

Au fil des années la ville de Nîmes s'est transformée en une cité accueillante et d'une propreté irréprochable. De nombreux monuments ont retrouvé leur éclat d'origine. Reste un gros morceau : Les Arènes. La campagne lancée cette année va durer jusqu'en 2034, un bail !

Pour autant le monument accueille toujours les touristes et à la belle saison celui-ci est réputé auprès des amoureux des courses de taureaux. 

Numériser pierre à pierre tous les éléments architecturaux, l’état sanitaire et les observations archéologiques, un travail de longue haleine qui va durer jusqu'en 2034 sans interruption.

Dans le respect de l’histoire du monument

De tranche en tranche, les Arènes sont traitées contre la pollution, réduite grâce à une circulation amoindrie par rapport à quelques années ou les embouteillages autour du cylindre laissait les pots d'échappement marqués de leur empreinte nocive les fondations.

Chaque travée est restaurée extérieurement et intérieurement, ce qui est une nouveauté depuis le démarrage de la restauration du monument.

Une restauration nécessaire

 

Une campagne de restauration urgente © photo PdF 2019

L'eau principal ennemie des fondations et la conduite des évacuations sera conduite en premier. En effet le bâtiment a longtemps été fragilisé par le comblement des égouts d’évacuation qui a perturbé le réseau d’évacuation des eaux de pluie tel que les Romains l’avaient initialement conçu.

Depuis l’Antiquité, l’Amphithéâtre a subi aux effets les destructions volontaires des gradins intermédiaires, les tremblements de terre. On a pu remarquer que les structures d'origine étaient en danger lorsque furent
dégagées les maisons construites au Moyen Âge à l’intérieur de l’Amphithéâtre, entre le XVIème (réouverture des arcades) et le début du XIXème.

 

Un peu d'Histoire

Datant de la fin du Ier siècle de notre ère, l’Amphithéâtre nîmois compte parmi les plus grands du monde romain et est considéré comme le mieux conservé.

Cette ellipse à la symétrie parfaite de 133 mètres de long sur 101 de large, a été construite en une trentaine d'années avec les pierres de trois carrières proches de Nîmes. D’une hauteur de
21 mètres.

Conçu pour répondre au besoin d’un lieu dédié aux combats de gladiateurs et d’animaux, il est constitué de cinq galeries circulaires, une centaine d’escaliers et vomitoires (couloirs conduisant aux gradins) permettant d’accéder aux places sans que les différentes classes sociales ne se rencontrent, les premiers gradins étant réservés aux notables.

À la fin du Vème siècle après J.-C., les Arènes sont transformées en forteresse pour les seigneurs locaux.
En 1194, sous la suzeraineté des comtes de Toulouse, l’Amphithéâtre devient le siège du pouvoir féodal, incarné par le vicomte de Nîmes et les chevaliers dits « des Arènes », et un château est même construit à l’intérieur du monument. En 1226, Nîmes entre dans le royaume de France de par le rattachement du Languedoc.

Les troupes du roi Louis VIII évincent les occupants et occuperont le château jusqu’au XIVème siècle.
Abandonné, l’Amphithéâtre est livré aux particuliers qui y développent un véritable village, avec une centaine d’habitations et deux églises. Au XVIIIème siècle y résidaient encore 700 habitants.
Débarrassées de ces constructions en 1812, les Arènes sont réhabilitées par l’architecte Henri Revoil et retrouvent leur vocation d’édifice de spectacles dès 1860.

Rare témoignage du savoir-faire des bâtisseurs romains, l’Amphithéâtre de Nîmes se situe à l’intérieur du rempart qui, à l’origine, ceinturait la ville. Comme pour la Maison Carrée, il doit sa conservation à une occupation continue au fil des siècles. Les monarques français puis les autorités successives ont très vite pris conscience de son intérêt patrimonial et de la nécessité de le préserver.

Déjà au XVIIème siècle, plusieurs campagnes de consolidation et de restauration furent installées.

Les Arènes de Nîmes

Ouverte tous les jours
(sauf ferias et spectacles)
Janvier, février, novembre, décembre : 9h30-17h
Mars, octobre : 9h-18h
Avril, mai, septembre : 9h-18h30
Juin : 9h-19h
Juillet, août : 9h-20h
Tarif plein : 10€ réduit : 8€
Gratuit jusqu'à 7 ans
Visite guidée
Du 1er juillet au 31 août

22 Jan 2019

Agenda de la Nature au jardin 2019

Le cycle de la Vie

Voici un agenda qui nous accompagnera tout au long de l'année comme un fil conducteur reliant notre emploi du temps à celui des ponctuations de la vie en lien avec la nature. 

Les Editions Terre vivante nous offre là un outil pratique, léger pour être connecté à tout ce qui rythme la faune, la flore et les éléments intervenus dans le ciel. Les jardiniers seront les premiers utilisateurs de cet agenda mais les  habitants des villes coupés de la nature au quotidien trouveront plaisir à être informé des actualités du jardin.

Vous apprendrez au fil des mois : la pousse des premières jonquilles, l’arrivée des oies cendrées, le départ des martinets…

Le livre détient de nombreux conseils pour observer la nature : oiseaux, mammifères, amphibiens, plantes, phases de la lune,passage d’une pluie d’étoiles filantes.  Des pistes d’aménagements pour accueillir animaux et plantes sauvages au jardin.

Un ouvrage pratique qui fourmille également d'adresses utiles d’association nature, de stages et sorties…

L'auteur, biologiste de formation, Jean-Philippe Paul nous invite à suivre ses chroniques dans le détail du quotidien de la Nature, les aquarelles qui émaillent son ouvrage incitent à la poésie, qui feront 'évader les urbains en mal de paysages et de versure.

Un rapport-qualité prix véritablement intéressant

L'Agenda de la nature est vendu 12€ dans les boutiques bio, les jardineries et sur le site de l'éditeur

Aux éditions Terre vivante

http://www.terrevivante.org

22 Jan 2019

Reconstitution au Monastère Royal de Brou

La Sibylle de Cumes est décapitée en 1831

Cela ne date pas d'hier, deux siècles après avoir été vandalisée la Sibylle de Cumes est reconstituée ! En janvier 1831, huit des sibylles du tombeau de Philibert sont décapitées, et lors d'émeutes villageoises des actes de vandalisme sont perpétrés dans l'enceinte de l'église, le tombeau de Philibert le Beau se retrouve atrophié de ces élégantes parures.

Janvier 2019, la statuette et la tête, après démontage et nettoyage, ont été rassemblées par les restauratrices des tombeaux.

Grâce à des dessins antérieurs, une petite tête en albâtre donnée au musée de Saint-Omer en 1856, a pu être identifiée comme étant celle de cette sibylle.

Il reste à retrouver d'autres têtes, sans doute dans des collections particulières… Celles de l’Agrippine, de la Phrygienne et de la Delphique…L'enquête ne s'arrête pas là.

UN peu d'Histoire

 

La sibylle de Cumes porte une éponge. Elle est annonciatrice de l'accouchement de la Vierge © Monastère de Brou

Qu'est-ce qu'une Sibylle ?

Les niches du soubassement du tombeau de Philibert le Beau présentent d’élégantes et gracieuses sculptures : des Sibylles.

Ce sont dix prophétesses de l’Antiquité : Agrippa, la Persique, la Phrygienne, de Cumes…

Les premiers auteurs chrétiens voient dans leurs prophéties les événements de la vie du Christ. Elles sont donc souvent représentées dans l’iconographie chrétienne : portails de cathédrale, chapelle sixtine par Michel-Ange.

Le Monastère Royal de Brou dans l'Ain abrite le tombeau de Philibert le Beau

 

Vue aérienne du Monastère © Herwey/Ville de Bourg en Bresse

 

22 Jan 2019

S'abonner à la newsletter

Faire un don

En faisant un don vous contribuez à l'évolution de notre site qui vous apportera toujours plus de contenu

Montant
 EUR