L’équipe d’Adjug’Art Brest-Quimper, pour bien commencer l'année, nous invite à une journée d'exertises gratuites.

Avis aux passionnés de littérature, aux collectionneurs ou encore personnes curieuses d'en apprendre un peu plus sur leur collection...

D'autres rendez-vous sont annoncés sous différentes thématiques, celle-ci sera entièrement dédiée aux livres et aux manuscrits

L'experte spécialisée, Caroline Velk en sera la référente.

Le 18 Janvier 2024

De 10h à 12h et de 14h à 17h

Prenez dates - à partir de 14h - 

- Le 06 février  : Vente Véhicules anciens & Automobilia à Brest

- Le 27 février  : vente de Livres, Manuscrits & Photographies anciennes à Quimper

- Le 19 mars : vente « Les Routes de la Soie » à Brest

Adjug'Art      

105, avenue de Kerrien

29 000 Quimper

RMC, Radio Monte Carlo, comme toutes les radios, dispose d'un fonds musical exceptionnel. Au fil des années, des vinyles "collector "utilisés pour être diffusés sont restés dans les archives de la station.

• Lot 248 Vente Art Richelieu Lot 248 Vente Art Richelieu
• Lot 34 Vente Art Richelieu Lot 34 Vente Art Richelieu
• Lot 60 Vente Art Richelieu Lot 60 Vente Art Richelieu
• Lot 89 Vente Art Richelieu Lot 89 Vente Art Richelieu
• Lot 96 Vente Art Richelieu Lot 96 Vente Art Richelieu
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Celle-ci a décidé aujourd'hui de les proposer à la vente publique. Que ce soit des 33 ou des 45 Tours la diversité de l'offre est impressionnante et classée en différentes catégories :

I - Textes/Poésie  II - Chanson française/Rock français  III - Pochettes illustrées/Musique pour enfants/Bandes originales de film  IV - Jazz  V - Soul/Funk/R&B/Rap/Reggae  VI - Musiques du Monde  VII - Country/Blues/Rock&Roll VIII - Pop Rock, des années 60 aux années 90  IX - Prog/Hard Rock/Punk/New Wave X - Musique Expérimentale/Librairie.

• Lot 148 Vente Art Richelieu Lot 148 Vente Art Richelieu
• Lot 173 Vente Art Richelieu Lot 173 Vente Art Richelieu
• Lot 302 Vente Art Richelieu Lot 302 Vente Art Richelieu
• Lot 379 Vente Art Richelieu Lot 379 Vente Art Richelieu
• Lot 388 Vente Art Richelieu Lot 388 Vente Art Richelieu
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Une collection mythique

Plus de 3000 vinyles repartis en 410 lots; Seront proposés parr exemple ces quelques titres :

45T Indochine « Dizzidence Politik » (1982) 

33T Bob Marley and the Wailers « Catch a fire » (1975) 

45T David Bowie « Station to station » - Promo pour radio (1976) 

45T Gloria Johns « Run one flight of strairs » (1981)

Le Patrimoine musical de la station

Ce vendredi, une dizaine de catégories sont à la vente

Attention, la vente se termine le 27 janvier à 14h

Du 12 au 27 janvier Chez Drouot

Commissaire-priseur : Me Patrick Deburaux / Art Richelieu (Music Auction)

Vente Exclusivement en ligne sur le siite de Drouot

www.drouot.com 

Le musée Carnavalet a lui seul vaut le détour. L'exposition La Régence à Paris, (1715-1723) L'Aube des Lumières, est une page d'Histoire que vous traverserez avec délectation lors de cette visite. Il reste encore un peu de temps pour aller découvrir ce rassemblement d'oeuvres magnifiques qui illustrent le déroulé de l'exposition.

Plus de 200 œuvres (peintures, sculptures, œuvres graphiques, éléments de décors et de pièces de mobiliers), issues de collections publiques et privées sont présentées.

Le fil conducteur en est le retour du roi qui déclenche la renaissance de la vie politique, économique et culturelle à Paris

La Régence est traitée de manière furtive dans les cours d'Histoire, elle revêt pourtant une étape importante dans les innovations qu'elle fait naitre. 

Durant cette période bouleversée, Paris est au centre de toutes les attentions et s'affirme au titre de capitale culturelle française.

• Vue de l'exposition La Régence à Paris 1715-1723, au Musée Carnavalet-Histoire de Paris @ Paris Musées - Pierre Antoine Vue de l'exposition La Régence à Paris 1715-1723, au Musée Carnavalet-Histoire de Paris @ Paris Musées - Pierre Antoine
• Vue de l'exposition La Régence à Paris 1715-1723, au Musée Carnavalet-Histoire de Paris @ Paris Musées - Pierre Antoine Vue de l'exposition La Régence à Paris 1715-1723, au Musée Carnavalet-Histoire de Paris @ Paris Musées - Pierre Antoine
• Vue de l'exposition La Régence à Paris 1715-1723, au Musée Carnavalet-Histoire de Paris @ Paris Musées - Pierre Antoine Vue de l'exposition La Régence à Paris 1715-1723, au Musée Carnavalet-Histoire de Paris @ Paris Musées - Pierre Antoine
• Vue de l'exposition La Régence à Paris 1715-1723, au Musée Carnavalet-Histoire de Paris @ Paris Musées - Pierre Antoine Vue de l'exposition La Régence à Paris 1715-1723, au Musée Carnavalet-Histoire de Paris @ Paris Musées - Pierre Antoine
• Vue de l'exposition La Régence à Paris 1715-1723, au Musée Carnavalet-Histoire de Paris @ Paris Musées - Pierre Antoine Vue de l'exposition La Régence à Paris 1715-1723, au Musée Carnavalet-Histoire de Paris @ Paris Musées - Pierre Antoine
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Un peu d'Histoire

Louis XIV meurt le 1er septembre 1715 à Versailles. La France est endettée et Il laisse derrière lui comme héritier, un enfant de 5 ans trop jeune pour régner, Louis XV.

Le 2 septembre, le duc Philippe d’Orléans (1674-1723), son neveu, devient régent du royaume. 

En 1715, la cour, toutes les administrations se réinstallent à Paris, deuxième ville d’Europe. La population s’accroit considérablement. Le Palais-Royal, résidence du Régent, devient le cœur de la vie politique et du pouvoir.

• Augustin Justinat, Louis XV, roi de France, 1717 © Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Dist. RMN-Grand Palais / Photo : Christophe Fouin Augustin Justinat, Louis XV, roi de France, 1717 © Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Dist. RMN-Grand Palais / Photo : Christophe Fouin
• François de Troy, Le Festin de Didon et Enée, 1704 © Musée du Domaine départemental de Sceaux / Photo : Pascal Lemaître / MDDS François de Troy, Le Festin de Didon et Enée, 1704 © Musée du Domaine départemental de Sceaux / Photo : Pascal Lemaître / MDDS
• Pierre-Denis Martin, Louis XV, âgé de 5 ans, sortant du lit de Justice, le 12 septembre 1715, vers 1715 CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris Pierre-Denis Martin, Louis XV, âgé de 5 ans, sortant du lit de Justice, le 12 septembre 1715, vers 1715 CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris
• Louis de Boullogne, Louis XV octroyant des lettres de noblesse au Corps de la Ville de Paris, juin 1716. Dépôt du Musée des châteaux de Versailles et de Trianon au Musée Carnavalet © Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris Louis de Boullogne, Louis XV octroyant des lettres de noblesse au Corps de la Ville de Paris, juin 1716. Dépôt du Musée des châteaux de Versailles et de Trianon au Musée Carnavalet © Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris
• Anonyme français, Philippe, duc d’Orléans, régent de France (1674-1723), représenté dans son cabinet de travail avec son fils le duc de Chartres, vers 1715 © Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Dist. RMN-Grand Palais / Photo : Christophe Fouin Anonyme français, Philippe, duc d’Orléans, régent de France (1674-1723), représenté dans son cabinet de travail avec son fils le duc de Chartres, vers 1715 © Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Dist. RMN-Grand Palais / Photo : Christophe Fouin
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Un monde d’innovations philosophiques, économiques et artistiques

Sous la Régence naît une liberté nouvelle de critiquer, l’esprit des Lumières, illustré par les artistes Voltaire, Marivaux, Montesquieu. La peinture atteint des sommets comme ce que l'on peut admirer au musée Carnavalet des signatures comme celles de Law, Watteau…

L'essor économique et financièr quil'accompagne avec l’invention du papier monnaie et la banqueroute de 1720, en font un moment clé de notre histoire.

• Jean-Baptiste Santerre, Philippe, duc d’Orléans, régent de France (1674- 1723) et Minerve (sous les traits présumés de Marie-Magdeleine de La Vieuville, comtesse de Parabere, sa maîtresse 1693-1750), 1717-1718 © Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Dist. RMNGrand Palais / Photo : Gérard Blot Jean-Baptiste Santerre, Philippe, duc d’Orléans, régent de France (1674- 1723) et Minerve (sous les traits présumés de Marie-Magdeleine de La Vieuville, comtesse de Parabere, sa maîtresse 1693-1750), 1717-1718 © Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Dist. RMNGrand Palais / Photo : Gérard Blot
• Jean-Siméon Chardin, La Partie de billard, vers 1720 CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris Jean-Siméon Chardin, La Partie de billard, vers 1720 CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris
• Jean-Alexis Grimou, Le Marquis d’Artaguiette en buveur, 1720 © Musée Bernard d’Agesci / Niort Agglo Jean-Alexis Grimou, Le Marquis d’Artaguiette en buveur, 1720 © Musée Bernard d’Agesci / Niort Agglo
• Jean-Baptiste Oudry, Comédiens italiens dans un parc, vers 1719 Collection privée © Stéphane Briolant Jean-Baptiste Oudry, Comédiens italiens dans un parc, vers 1719 Collection privée © Stéphane Briolant
• Charles Antoine Coypel, Adrienne Lecouvreur : Cornélie (La Mort de Pompée, Pierre Corneille), 1723 © Collection Comédie-Française / Photo : Patrick Lorette Charles Antoine Coypel, Adrienne Lecouvreur : Cornélie (La Mort de Pompée, Pierre Corneille), 1723 © Collection Comédie-Française / Photo : Patrick Lorette
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La Régence à Paris (1715-1723) L'Aube des Lumières

Jusqu'au 25 Février 2024

• Nicolas de Largillierre, Portrait de Voltaire, entre 1718 et 1724 CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris Nicolas de Largillierre, Portrait de Voltaire, entre 1718 et 1724 CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris
• Giovanni Antonio (dit Gianantonio) Pellegrini, Esquisse pour le plafond de la Banque Royale : Le Déchargement en bord de Seine de marchandises en provenance de la Louisiane, en 1720 CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris Giovanni Antonio (dit Gianantonio) Pellegrini, Esquisse pour le plafond de la Banque Royale : Le Déchargement en bord de Seine de marchandises en provenance de la Louisiane, en 1720 CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
• Antoine Watteau, La Déclaration attendue, vers 1715 © Musées d’Angers, RMN-Grand Palais / Photo : Benoît Touchard Antoine Watteau, La Déclaration attendue, vers 1715 © Musées d’Angers, RMN-Grand Palais / Photo : Benoît Touchard
• Pierre-Denis Martin, Vue de Paris, prise du quai de la Rapée sur la Salpêtrière, l’île Saint-Louis et l’île de la Cité, 1716 Dépôt du Musée du Louvre au Musée Carnavalet © Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris Pierre-Denis Martin, Vue de Paris, prise du quai de la Rapée sur la Salpêtrière, l’île Saint-Louis et l’île de la Cité, 1716 Dépôt du Musée du Louvre au Musée Carnavalet © Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris
• Jean-Baptiste Oudry, Le Petit Pont après l’incendie, 1718 CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris Jean-Baptiste Oudry, Le Petit Pont après l’incendie, 1718 CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris
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Entièrement dédié à l'Histoire parisienne, le Musée Carnavalet, musée municipal, est implanté au coeur du Marais.

23 Rue de Sévigné

75 003 Paris

01.44.59.58.58

L'Egypte à Limoges

Pour mettre en valeur sa collection d’antiquités égyptiennes, peu connue du grand public, le musée des Beaux-Arts de Limoges grâce à ses antiquités organise trois expositions. La prinicpale met en scène "La vie en Égypte" de la fin du 19e siècle, avec l'apport exceptionnel de la collection Périchon-Bey.

Un bel hommage

L'Egypte a toujours fasciné et le destin passionnant de cet ingénieur curieux d'une autre civilisation fait tout l'attrait de la manifestation. 

Aux côtés des œuvres du musée des Beaux-Arts, des prêts prestigieux de différentes institutions (Musées royaux d’art et d’histoire de Bruxelles, Musée du Louvre), ainsi que de nombreuses œuvres provenant de collections privées.

Certaines des œuvres n'ont jamais été vues du public.

Une Collection unique

On peut encore aujourd'hui remercier le collectionneur, Jean-André Périchon, un ingénieur originaire de Bessines-sur-Gartempe, qui a légué près de 2 000 objets au musée en 1931.

Directeur d’une sucrerie en Moyenne-Égypte, Périchon a arpenté et fouillé les sites qui entouraient sa résidence, rassemblant en vingt-deux ans une collection de 4 000 objets, dont la moitié est aujourd’hui conservée au musée.

L’exposition propose de suivre les pas de Périchon et de plonger à ses côtés en Moyenne-Égypte pour mieux comprendre cette collection exceptionnelle.

• Masque d’homme ou de jeune garçon, Musée des Beaux-Arts de Limoges, n° inv. 2004.5.1 © Ville de Limoges Masque d’homme ou de jeune garçon, Musée des Beaux-Arts de Limoges, n° inv. 2004.5.1 © Ville de Limoges
• Ouchebti de Potasimto, Musée des Beaux-Arts de Limoges, n° inv. E.804 © Ville de Limoges Ouchebti de Potasimto, Musée des Beaux-Arts de Limoges, n° inv. E.804 © Ville de Limoges
• Enveloppe de momie inv. 2023.24.1 @ Ville de Limoges Enveloppe de momie inv. 2023.24.1 @ Ville de Limoges
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Un peu d'Histoire

Périchon-Bey (1860-1929) Un ingénieur en Égypte

Durant plus de vingt ans, Jean-André Périchon (1860-1929) a rassemblé patiemment près de 4000 objets en Égypte, dont la moitié est entrée après sa mort au musée (1931).

Né en 1860 près de Bessines-sur-Gartempe (Haute-Vienne), Jean-André Périchon appartient à une famille de propriétaires terriens relativement aisée.

En 1876, il intègre l’École des Arts et Métiers d’Angers qui forme des ingénieurs. Il en sort diplômé en 1879. Il rejoint en 1880 à Paris la société Cail, alors l’une des plus grandes entreprises françaises, symbole de la modernité industrielle.

Cette société est notamment active en Égypte, édifiant plus d’une dizaine de sucreries pour le khédive (vice-roi). Périchon est envoyé sur les rives du Nil en 1885. Il y restera jusqu’en 1907, d’abord comme directeur de la sucrerie de Rodah (1887-1904) puis de celle de Mattaï (1904-1907) en Moyenne Égypte.

Distinction honorifique

Son ascension sociale est couronnée par le titre–honorifique-de Bey que lui confère le khédive et 1897 et qu’il arbore avec fierté, l’accolant à son nom : Périchon-Bey.

Tous les deux ans, Périchon vient passer l’été en France ; c’est lors d’un de ces séjours, qu’il rencontre puis épouse Henriette Thouart (1864- 1948) en 1888. Le couple s’installe à Rodah dans une maison entourée d’un jardin que Périchon affectionne. Henriette et Jean-André y élèvent leur enfant unique Pierre Gabriel Saïd (1893-1937).

Appréciant son pays d’accueil, Périchon adopte rapidement quelques traits locaux : port du tarbouche ou fez, commande de mobilier oriental pour sa demeure. Il s’essaie même à l’apprentissage de la langue arabe.

Sa curiosité est scientifique et historique : il réalise une carte topographique de l’Égypte et s’intéresse aux sites archéologiques qui entourent la sucrerie de Rodah, elle-même édifiée en partie avec des pierres provenant des antiques cités d’Antinoé et d’Hermopolis.

Périchon fouille, sauve de la destruction quelques oeuvres et constitue patiemment sa propre collection.

Le grand égyptologue Gaston Maspero en souligne dès 1912 les spécificités qui en font encore aujourd’hui tout l’intérêt : une grande cohérence géographique (Moyenne Égypte) et chronologique (notamment une forte présence d’oeuvres de la période tardive et romaine).

"Une vie en Egypte" 

Jusqu'au 10 mars 2024

Concerts et conférences et différents ateliers accompagnent l'exposition

Horaires : lundis, jeudis et vendredis : 9h30 / 12 h - 13h30 / 17h30 samedis et dimanches : 13h30 / 17h30

Musée des Beaux-Arts

1 place de l’Évêché

87 000 Limoges

05 55 45 98 10

Les Epopées de la traversée humaine

C'est la Révolution à la BNF, avec son exposition à donner le tournis, « Les Révolutions » explore les siècles des temps forts de l'Humanité.

La Bibliothèque Nationale de France, forte de sa prestigieuse restauration, affiche des trésors qu'elle conserve précieusement.à l'occasion de l'exposition « Les Révolutions » un alibi en or pour les sortir de leur réserve.

Le fil conducteur de ces Révolutions

Déployée principalement dans la galerie Mazarin, de nombreuses pièces issues des collections de la Bibliothèque font écho aux « révolutions » dans les autres salles du musée.

Quels chemins empruntés ?

Comment expliquer aux visiteurs l'apport de ces Révolutions successives qui ont transformer nos sociétés pour aboutir à la société d'aujourd'hui. Le moteur de ces changements naissent dans l'esprit des hommes.

Axés sur les mouvements artistiques et la volonté de bâtir un nouveau Monde, Révolutions est le fil conducteur de l'Histoire avec un grand H

Une passerelle de savoirs concentrés dans un lieu historique 

Les collections conservées à la BnF témoignent de toutes ces révolutions - royales, impériales puis finalement nationales- Quand le muséum des Antiques en 1794 est créé suite à la Révolution française, c'est la volonté concrète de rendre accessibles à tous les biens désormais nationalisés.

Cette exposition retrace la mémoire des grands mouvements culturels de l’Histoire, et le rôle essentiel de la Bibliothèque de France dans cette aventure, à suivre avec attention.

• L'exposition en cours à la BNF à Paris @ photo PdF 2023 L'exposition en cours à la BNF à Paris @ photo PdF 2023
• La Galerie Mazarin @ photo PdF 2023 La Galerie Mazarin @ photo PdF 2023
• L'immense salle de lecture de la BNF restaurée @ photo PdF 2023 L'immense salle de lecture de la BNF restaurée @ photo PdF 2023
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La double révolution des écritures : de l’invention au déchiffrement

L’écriture, que son support soit physique ou aujourd’hui numérique, constitue plus que jamais un moyen de communication fondamental et quotidien au sein de nos sociétés.

Son invention en Mésopotamie et en Égypte à partir d’environ 3300 av. J.-C. engendre un véritable bouleversement pour ces sociétés, Les plus instruits peuvent produire, transmettre et conserver des informations :documents administratifs, œuvres littéraires, correspondances, etc..

Une fenêtre ouverte sur les civilisations du passé

Dès le XVIIIe siècle, la BnF fut un lieu important du déchiffrement des écritures anciennes. Les savants, tels que Jean-Jacques Barthélemy ou Jean-François Champollion, accédaient aux publications les plus récentes, ainsi qu'aux milliers d’objets antiques comportant des inscriptions : stèles, papyrus, statues, monnaies, etc.

 La BNF a été le théâtre de ces Révolutions au fil des Siècles

• La Rotonde © Mario Ciampi, avec l’aimable autorisation de Guicciardini & Magni architetti, Firenze La Rotonde © Mario Ciampi, avec l’aimable autorisation de Guicciardini & Magni architetti, Firenze
• Salle Barthélémy © Mario Ciampi, avec l’aimable autorisation de Guicciardini & Magni architetti, Firenze Salle Barthélémy © Mario Ciampi, avec l’aimable autorisation de Guicciardini & Magni architetti, Firenze
• La Galerie Mazarin © Mario Ciampi, avec l’aimable autorisation de Guicciardini & Magni architetti, Firenze La Galerie Mazarin © Mario Ciampi, avec l’aimable autorisation de Guicciardini & Magni architetti, Firenze
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Les révolutions inspirées

La BnF tient un rôle essentiel puisqu'elle collecte et rend accessible la diversité des patrimoines documentaires produits tant en France qu’ailleurs dans le monde depuis la plus haute Antiquité jusqu’à aujourd’hui.

Gravure et imprimerie : techniques nouvelles du XVe siècle

Après l'écriture, la propagation d’images et de textes en Europe au XVe siècle, devient un besoin primordial pour la diffusion d'idées principalement dans les régions germaniques.

L'enjeu est de taille.

Pour multiplier des images, deux techniques sont mises au point, utilisant un support (la matrice) encré et gravé : la gravure sur bois en relief à partir de 1400 environ, et la gravure sur métal, en creux ou en relief, à partir des années 1430-1440.

C’est aussi sur une technique de gravure en relief que repose la production des « poinçons » à partir desquels Gutenberg imagine de fondre des caractères dont l’assemblage permettra d’imprimer des textes.

Après une quinzaine d’années de recherches, l’invention est mise au point au milieu des années 1450 : l’Occident découvre l’imprimerie à caractères mobiles.

• Les 120 journées de Sodome, Donatien Alphonse François de Sade. Manuscrit autographe, 1785 © BnF, Arsenal Les 120 journées de Sodome, Donatien Alphonse François de Sade. Manuscrit autographe, 1785 © BnF, Arsenal
• Némésis, Albrecht Dürer Gravure sur cuivre au burin, vers 1501 - 1502. © BnF, Estampes et photographie Némésis, Albrecht Dürer Gravure sur cuivre au burin, vers 1501 - 1502. © BnF, Estampes et photographie
• Représentation de la lune dans son plein, Jean Patigny Burin, 1672 - 1679 © BnF, Estampes et photographie Représentation de la lune dans son plein, Jean Patigny Burin, 1672 - 1679 © BnF, Estampes et photographie
• Des circonstances actuelles qui peuvent terminer la Révolution et des principes qui doivent fonder la République en France, Germaine de Staël. Manuscrit, 1799. © BnF, Manuscrits Des circonstances actuelles qui peuvent terminer la Révolution et des principes qui doivent fonder la République en France, Germaine de Staël. Manuscrit, 1799. © BnF, Manuscrits
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Une révolution technique et culturelle majeure.

La Renaissance : savoirs et connaissance du monde (XVe et XVIe siècles)

Cette période faste en découvertes et savoirs développés par les Humanistes est guidée par l'esprit de curiosité; exploration de la Nature, voyages,

La connaissance scientifique en particulier pour l’anatomie humaine transforme la médecine en science fondée sur l’expérimentation.

Appréhender le monde exige l’usage des mathématiques comme langage universel. Grâce à la maîtrise de la géométrie, des règles de l’optique et du calcul des proportions qu’architectes et peintres transforment les représentations de l’espace.

Une grande diversité de projections cartographiques. 

Le XVIIe siècle : la révolution scientifique et sa diffusion (astronomie)

Dans son traité "Des révolutions des sphères célestes" imprimé à partir de 1543, Nicolas Copernic (1473-1543) avance l’hypothèse que seule la Lune tourne autour de la Terre.

L’abandon de la vision géocentrique de l’univers provoque une première révolution dans la façon dont l’Occident se représente le monde. Malgré les controverses et la condamnation officielle de l’héliocentrisme par l’Église à partir de 1616,

Des savants européens poursuivent l’exploration du ciel durant le XVIIe siècle en se fondant sur les théories de Copernic, puis sur celles de Galilée (1564-1642).

XVIIe - XVIIIe siècles

L’œuvre d’Isaac Newton et la France des Lumières

Isaac Newton (1643-1727), mathématicien, astronome et physicien anglais établit dans Philosophiæ naturalis principia mathematica (1687) le concept de la gravitation universelle selon lequel tout corps dans l’univers exerce une attraction sur les autres corps, plaçant ainsi l’univers sous une loi fondamentale unique.

Révolution scientifique initiée par Galilée et Johannes Kepler. Celui-ci remet en cause la théorie cartésienne sur le mouvement des planètes admise par les scientifiques français de l’époque. C’est seulement à partir des années 1730 que les découvertes de Newton connaissent une véritable diffusion en France. Émilie du Châtelet, elle-même brillante scientifique, amie de Voltaire, entreprend la première traduction en français des Principia, qu’elle achève juste avant sa mort prématurée en 1749.

La Révolution française

La place des femmes Présentes dans la rue, mais aussi dans les clubs et les assemblées, les femmes montrent leur engagement dans la Révolution de 1789, autorisées à participer aux délibérations politiques. Un mouvement en faveur de l’égalité des sexes se manifeste, pour lequel le député Condorcet, en homme des Lumières, se mobilise également (De l’admission des femmes au droit de cité, 1790).

L’avancée des droits des femmes (égalité des droits de succession, divorce, reconnaissance civile) dure peu de temps : contre le principe de liberté, les interdictions se multiplient à partir de l’automne 1793, jusqu’au refus de la citoyenneté politique.

La Deuxième moitié du XVIIIe siècle marque une étape celle de topographier le royaume de France Composée de 181 feuilles au 1/86 400, la carte de France dite « de Cassini », du nom de son principal maître d’œuvre, César-François Cassini de Thury (1714-1784), est la première carte topographique française et la première carte de ce type réalisée en Europe à l’échelle d’un pays.

Les opérations de levés commencèrent en 1747, avec le soutien de Louis XV, étaient presque terminées à la veille de la Révolution, malgré les difficultés d’une aussi vaste entreprise (financement, recrutement des ingénieurs, vérification et coordination des levés, gravure, etc.).

La carte fut nationalisée sous la Révolution et sa publication achevée en 1815 par le Dépôt de la Guerre, centre national d’archives et de cartographie militaires.

• Harfners Lied, Fanny Hensel, née Mendelssohn. Manuscrit autographe, 1825. © BnF, Musique Harfners Lied, Fanny Hensel, née Mendelssohn. Manuscrit autographe, 1825. © BnF, Musique
• Souvenir de Burscheid, Victor Hugo Dessin, 17 juillet 1871 © BnF, Manuscrits Souvenir de Burscheid, Victor Hugo Dessin, 17 juillet 1871 © BnF, Manuscrits
• Trône du trésor de Saint-Denis, dit «Trône de Dagobert». Fin du VIIIe - IXe siècle. Alliage cuivreux fondu et gravé, fer, restes de dorure. H. 104 cm, L. 82 cm © BnF, Monnaies, médailles et antiques Trône du trésor de Saint-Denis, dit «Trône de Dagobert». Fin du VIIIe - IXe siècle. Alliage cuivreux fondu et gravé, fer, restes de dorure. H. 104 cm, L. 82 cm © BnF, Monnaies, médailles et antiques
• « J’accuse... ! », Émile Zola Manuscrit autographe, 1898. © BnF, Manuscrits « J’accuse... ! », Émile Zola Manuscrit autographe, 1898. © BnF, Manuscrits
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La Première moitié du XIXe siècle célèbre le romantisme dès les années 1820 sous la Restauration pour triompher autour de 1830.

Épris de liberté, enthousiastes, les jeunes écrivains et artistes revendiquent l’imagination, le rêve et le passé sont leurs sources d'inspirations en particulier les thèmes fantastiques et historiques du Moyen Âge et de la Renaissance. Une révolution littéraire s’opère sous l’impulsion notamment de Victor Hugo.

La Deuxième moitié du XIXe siècle sera celle de la révolution industrielle

Deuxième nation industrielle derrière l’Angleterre en 1860, la France s’est transformée sous l’effet de la politique économique volontariste de Louis-Napoléon Bonaparte. La mécanisation et le développement des transports assurent la croissance ; le pays, essentiellement rural au début du XIXe siècle, s’urbanise.

La métamorphose de sa capitale glorifie le règne de Napoléon III. 

L'architecture métallique est synonyme de la révolution industrielle du Second Empire, la prouesse technique de la tour Eiffel suscite l’espoir d’une prospérité retrouvée après la guerre de 1870. Les épopées relatées par Émile Zola restituent les différentes couches de la société et fonde le roman naturaliste.

• Escalier Vivienne © Élie Ludwig / BnF Escalier Vivienne © Élie Ludwig / BnF
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Après guerre, l'envie de revivre est la plus forte, la création se libère

XXe siècle : la révolution surréaliste

Au début du XXe siècle, les mouvements artistiques ne se comptent plus: fauvisme, cubisme, futurisme, dada, une diversité foisonnante…

Une nouvelle expérience de création artistique

En 1924, fondé par le poète André Breton, le surréalisme hommage à Guillaume Apollinaire, qui l’invente dès 1917, ce groupe d’artistes et d’écrivains, est à l’origine d’un manifeste et d’une revue,

Ce mouvement révolutionne la pensée et l'écriture. Il s'éteindra à la disparition en 1966 d’André Breton, le « père du surréalisme ».

Deux ans plus tard, une autre révolution transforme la société française durablement

L'exposition met l'accent sur les affiches de l’Atelier des Beaux-Arts de Paris

L’insurrection des étudiants éclate le 3 mai 1968 au Quartier latin, avec l’occupation de la Sorbonne. À partir du 15 mai, l’École nationale supérieure des beaux-arts est occupée elle aussi et les élèves commencent à produire des affiches en sérigraphie.

Des grèves paralysent le pays 

Le 16 mai, les ouvriers du site de Renault-Billancourt se mettent en grève. Des mouvements de contestation se produisent alors un peu partout à Paris, comme en province. La victoire de la majorité gaulliste aux élections législatives anticipées des 23 et 30 juin met un terme au mouvement de Mai 68

Le XXe siècle  sera celui des avant-gardes: innovation dans l'édition, la typographique, l'image.

Le langage est censé toucher directement l’inconscient du lecteur, dans l’esprit dada.  Inventif, le nouveau siècle se cherche.

XXe siècle : la psychanalyse, un tournant dans la pensée

Lorsque Sigmund Freud utilisa pour la première fois en 1896 le terme « psycho-analyse » pour désigner une nouvelle méthode d’exploration clinique, il ne se doutait pas qu’il ouvrait la boîte de Pandorre.

La communauté médicale internationale réticente à cette nouvelle pratique atteint son apogée en France où l'approche plus cartésianiste des troubles psychiques était de mise. La psychanalyse a ainsi repoussé les limites de notre compréhension des comportements et des sentiments humains.

Bicentenaire de la Révolution française, un bond dans l'Histoire

Pour commémorer le bicentenaire de la Révolution française, la parade créée par Jean-Paul Goude célèbre les droits de l’homme.

"Mais que Marianne était jolie quand elle marchait dans les rues de Paris..." ou la Révolution sublimée

Artistes et figurants du monde entier défilent dans 12 tableaux des « tribus planétaires ». L’artiste et publicitaire rend hommage au constructivisme russe, qui révolutionna l’art dans les années 1920.

Avec l'exposition "Révolution" la jeune génération aura un aperçu de ce défilé extravagant, de ces chorégraphies délirantes, flot incessant de chars inspirés par l'Histoire, la Mode, la création des années 80;

XXe siècle : un regard différent

Les artistes européens s’intéressent dès le début du XXe siècle aux cultures d'ailleurs dans lesquelles elles puisent une source d’inspiration nouvelle. Parallèlement, les artistes et écrivains étrangers vont inciter à un échange fructueux.

Voyage au coeur de notre culture humaine

Il faudra prendre du temps pour partir à l'exploration de cette exposition riche en savoir.

Le temps de se poser en quête de notre Histoire, de faire notre Révolution. 

Un beau projet pour une réalisation intemporelle qui vaut tous les livres d'Histoire.

Biblitohèque Nationale de France

58 Rue de Richelieu

75 002 Paris

01.53.79.59.59

Un lieu de mémoire à préserver

Ce site patrimonial va faire l'obejt d'une restauration programmée jusqu’en 2026.

De renommée mondiale, les Catacombes de Paris accueillent 600 000 visteurs à l'année. 

Situées à 20 mètres sous terre, elles constituent le plus vaste ossuaire souterrain du monde. Depuis la fin du 18e siècle, il abrite les restes de plusieurs millions de femmes, d’hommes et d’enfants,morts à Paris entre les 10e et 18e siècles. 

Sa restauration va débuter par une hague (mur d’ossements constituant le décor de l’ossuaire) dite « Hague des Martyrs de septembre ».

Puis deux autres hagues (en 2024 puis en 2025)  seront également prises en charge avant d’importants travaux de modernisation des installations techniques.

Le projet étant d'assurer une meilleure conservation des vestiges et d’autre part, améliorer le confort de visite grâce à une scénographie entièrement renouvelée, accompagnée d'une narration enrichie.

• Galerie conduisant à Port-Mahon © Pierre Antoine / Les Catacombes de Paris Galerie conduisant à Port-Mahon © Pierre Antoine / Les Catacombes de Paris
• L’ossuaire des Catacombes : lampe sépulchrale © Pierre Antoine / Les Catacombes de Paris L’ossuaire des Catacombes : lampe sépulchrale © Pierre Antoine / Les Catacombes de Paris
• L’ossuaire des Catacombes : le Tonneau © Pierre Antoine / Les Catacombes de Paris L’ossuaire des Catacombes : le Tonneau © Pierre Antoine / Les Catacombes de Paris
• L’ossuaire des Catacombes © Pierre Antoine / Les Catacombes de Paris L’ossuaire des Catacombes © Pierre Antoine / Les Catacombes de Paris
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Quels procédés seront-t-ils utilisés ?

la première rénovation de la hague dite des« Martyrs de Septembre » a pour objectif de tester une nouvelle méthodologie, validée scientifiquement,visant à mieux préserver les hagues sur le long terme.

La méthode utilisée s’inspire du montage des murs en pierres sèches réalisée autrefois par les ouvriers qui travaillaient dans les carrières d’extraction de la pierre.

Pour réaliser le remontage de cet édifice, une équipe pluridisciplinaire a été constituée de Clotilde Proust, restauratrice en archéologie, Martin Muriot, murailler, Nathanaël Savalle ingénieur en civil ainsi que des opérateurs expérimentés.

• L’ossuaire des Catacombes Gautier Deblonde/ Paris Musées L’ossuaire des Catacombes Gautier Deblonde/ Paris Musées
• Les Catacombes de Paris, Lemonnerye Léon Les Catacombes de Paris, Lemonnerye Léon
• Visite des Catacombes sous le Directoire Visite des Catacombes sous le Directoire
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Un peu d'Histoire

L’histoire de la hague des Martyrs de septembre

Après le renversement de la monarchie le 10 août 1792, la panique gagne les sans-culotte à Paris. Ils craignent que les prisonniers politiques complotent un soulèvement contre-révolutionnaire.

Entre le 2 et le 6 septembre 1792, plus de 1000 prisonniers sont assassinés dans les prisons parisiennes.

Parmi eux, des prêtres « réfractaires », ainsi appelés car refusant de prêter serment à la Constitution, sont tués. Dans l’ancien couvent des Carmes, devenu une prison, plus d’une centaine d’entre eux sont massacrés. Certains de ces martyrs sont enterrés aux Catacombes : c’est ce que l’on appelle les« massacres de Septembre ».

Un parcours géologique, archéologique ethistorique.

Les Catacombes sont constituées d'un espace souterrain de 11 000 m² ceint de murs

Un parcours d’1,5 km situé à 20 mètres sous terre

130 marches en descente et 112 en montée

Les Catacombes de Paris

1 avenue du Colonel Rol-Tanguy

75014 Paris

Metro/RER : Denfert-Rochereau

Préemptée par l'Hôtel de la Marine, le commissaire-priseur estime avoir contribué : "à ce retour dans les collections publiques près de 230 ans après avoir quitté l'Hôtel de la Marine."

" C'est un morceau de l'histoire du mobilier. Nous sommes heureux que ce meuble historique retourne à l'endroit où il a passé le plus de temps au XVIIIème siècle " renchérit l'expert Pierre-François Dayot.

Le 12 décembre 2023, la maison de ventes Pescheteau-Badin  présente à Drouot la table à écrire de Louis XV réalisée par Jean-Henri Riesener pour le Petit Trianon en 1771.

Adjugée 195 000 € (frais compris) cette table à écrire a été préemptée par le Centre des Monuments Nationaux pour l'Hôtel de la Marine et retourne place de la Concorde, où elle fut conservée pendant quelques années, probablement jusqu'au moment des ventes révolutionnaires en 1793.

Lorsque Marie- Antoinette s’installe au Petit Trianon, la « pièce du café » où se trouvait ce meuble, est remaniée, l’escalier supprimé et le lambris déposé. La table à écrire de Louis XV, n’y ayant plus sa place, est alors envoyée au Garde-Meuble de la Couronne (ancien Hôtel de la Marine) en 1776.

En 1788, Marc-Antoine Thierry de Ville d’Avray, commissaire général de la Maison du Roi, décide de réemployer cette table pour son usage personnel et demande au grand ébéniste Guillaume Benneman, de se charger de sa restauration.

Un peu d'Histoire

Livrée pour le roi Louis XV (1710-1774) par Jean Henri Riesener (1734-1806 ; ébéniste reçu maître en 1768) au château de Trianon en 1771, conservée dans l’hôtel du Garde-Meuble de la Couronne à Paris entre 1776 et 1786, restaurée et livrée par Guillaume Benneman (mort en 1811 ; ébéniste reçu maître en 1785) pour les appartements de madame de Ville d’Avray dans l’hôtel du Garde meuble de la Couronne place de la Concorde en 1788, un antiquaire du quai Voltaire à Paris, vers 1938,

Vente Drouot le 13 Mars 1974

Maître Jozon, ancienne collection de Maurice Aicardi (1919-2007) dans son appartement du Palais Royal à Paris.