La vie de nos monuments

La vie de nos monuments (118)

Le Mois de l'Architecture

5ème édition du Mois de l'Architecture en Bourgogne.

 

Pour mieux connaître l'architecture et ses métiers, une soixantaine de manifestations se tiennent dans toute la région : conférences, expositions, projections, visites, rencontre, animations.

Des architectes nous ouvrent leurs portes, des visites d'usine transformées en habitation, des quartiers se découvrent, l'éco-logis au cœur de la Cité. Maisons contemporaines dans le Clunysois, bref des surprises au coin de la rue. L'idée étant de partir en balade

Maison contemporaine dans le Clunysois

 

On s'intéresse de plus près à cette discipline qui sous des aspects élitistes qui lui collent à la peau, peut susciter des vocations.

A voir jusqu'au 21 octobre

lundi, 24 septembre 2018 Écrit par

La Tour Mal coiffée

Époustouflante tour Mal coiffée, que nous réserves-tu comme surprise ?

Aussi incroyable que cela puisse paraître la Tour de Moulins vient de s'ouvrir que récemment à la visite. Et pour cause, son usage était une prison fermée aux débuts des années 80.

Ainsi dénommée la tour, dite la « Mal Coiffée » en raison de sa toiture tronquée, a été construit à la fin du 14esiècle.
Le donjon du château médiéval de s ducs de Bourbon, surnommé la « Mal Coiffée » est aujourd'hui lieu de visite. La tour constitue un témoignage unique d'heures terribles, vous pourrez y découvrir les cachots et ressentir les instants terribles que les prisonniers y ont vécu.

 

Après avoir connu les fastes de la cour ducale,le château est transformé en prison bien avant la Révolution française et conserve cet usage jusqu’en 1983 et connaît les
heures sombres de la Seconde Guerre mondiale pendant laquelle résistants et collaborateurs se succèdent dans ses cachots.

Puis la visite se poursuit dans les anciens appartements de la famille des ducs de Bourbon. Une famille si puissante que ses alliances l'ont mené au-delà des frontières et la dynastie s'étend dans presque toutes les familles royales européennes.

 

 

Dans l’une des salle du château, vous découvrirez quelques exemples d’intervention du Département de l’Allier en faveur de la restauration du patrimoine Bourbonnais public et privé.
De la courtine, vous pourrez profiter d’une vue imprenable sur la ville de Moulins et ses alentours.

 

 

- Musée Anne-de-Beaujeu
Place du Colonel Laussedat
03 000 Moulins
04 70 20 48 47

Billets délivrés à l’accueil du musée Anne-de-Beaujeu
Durée : environ 1h30
Plein tarif 5 € / Tarif réduit 3 €
Entrée couplée mab + Mal-Coiffée 8 €
Gratuit pour les enfants de moins de 16 ans
De Paris, accès direct par train en 2h30

jeudi, 20 septembre 2018 Écrit par

Ouverture du musée de la Pêcherie

Le nouveau musée de Fécmp domine la ville © photo PdF 2018

 

 

 

Un musée d'Histoire et de Mémoire

Depuis le temps qu'ils l'attendaient, les fécampois ne sont pas déçus. L'ouverture de ce musée emblématique marque un pas majeur dans l'histoire de la ville.
Une histoire ancrée dans les mémoires de chaque famille, toujours transmise et qui va pouvoir se tourner vers l'avenir grâce à cette belle réalisation.

Depuis des années, le projet n’avançait plus mais tous était d'accord sur l’idée de concevoir un musée qui rassemblerait la somme des collections dispersées dans les musées municipaux faisait l'unanimité. 
Le budget alloué dépassé largement pour l’accommoder aux différentes mesures de sécurité mais l’essentiel était acquis : l’ancienne sècherie, en activité encore et des collections disséminées dans plusieurs musées, obsolètes pour la plupart.

Le bâtiment en activité encore récemment, faisait figure de lieu emblématique pour représenter le passé et l'avenir de la cité maritime.

 

Fécamp, port de pêche, Beaux-Arts, Vie cauchoise, et Musée de l’Enfance

 

La visite débute au sommet du musée, sous le belvédère et nous présente les Trésors du musée, découverts à Fécamp ou aux alentours en mer. L'intérêt est augmenté par un parcours didactique, facilement compréhensible. La chronologie apporte clarté et attrait. La partie dédiée à Fécamp, capitale de la pèche, présente des maquettes exceptionnelles. Le musée a bénéficié de nombreux dons, de collectionneurs.
Des extraits sonores, des documentaires s'ajoutent des témoignages forts, remarquables et touchants.

 

Tous les trésors de la pêche à la morue, spécialité de Fécamp © photo PdF 2018


La vie des Hommes et des Femmes en Pays de Caux
L'étage consacré aux coutumes locales, où une collection magnifique de céramiques s'expose sur tout un pan entier, le mobilier immuable, on ne présente plus les armoires normandes ! tous les aspects d'une vie rude et courageuse se profilent.

Et cette collection riche d’œuvres de peintres inspirés par les scènes de la vie cauchoise dont il faut des heures pour tout appréhender.
Travail éreintant et vie de famille éclatée les peintures de l'époque en sont l'exact reflet. Une plongée dans un monde pas si lointain.
Tout est lié. Le travail des femmes qui ne leur laisse plus le temps d'élever leurs enfants qu'elles confient à des nourrices, gardiennes de l'enfance.
L'on découvre toute l'abnégation du Docteur pour sauver des nourrissons alimenter par des biberons infectés de microbes. Sa collection prend ici tout son sens et la qualité et la quantité d'objets recueillis, forment un ensemble véritablement instructif pour les jeunes générations.

mardi, 18 septembre 2018 Écrit par

La villa Palladienne

La villa palladienne © photo PdF 2018

 

Au Royaume de Syam

Ouverte aussi à l'occasion des Journées européennes du Patrimoine, la villa se visite toute l'année

Dans le Jura, nichée dans la campagne la Villa Palladienne se dessine au milieu d'un parc qui lui sert d'écrin. Et quelle surprise de découvrir cette beauté architecturale dans ce paysage non habitué au splendeur méditerranéenne !

Découverte à la lecture du magazine Demeures et châteaux, le couple, Brigitte et Claude décide d'y consacrer leur vie. Ils achètent la Villa Palladienne de Syam en 2001 et l'ouvrent à la visite dans la foulée.

Le chiffre 8 : Symbole de l'infini et de la lumière

Mondialement connu pour avoir fait entrer la lumière dans les maisons Andréa palladio est un architecte italien de la renaissance entre néoclassissisme et néopalladiannisme. Il a imaginé cette villa comme une succession d'expériences : toutes les côtes de la Villa Palladienne sont des multiples du chiffre 8 . La maison est un carré de 24 mètres par 24 mètres et de 16 mètres de haut, 8 grandes pièces par niveaux distribuées par une rotonde centrale soutenue par 8 colonnes néo-classiques.

La rotonde est composée de 4 balcons circulaires donnant sur un plafond de verre. Il y a 8 marches d’escalier pour accéder à la maison et 8 pour accéder aux caves. Au niveau du parc, la maison est située à la jonction des deux ellipses d’un immenses 8.

La villa palladio
La lumière explose au coeur du bâtiment © photo PdF 2018

Le trésor de Syam consiste en la plus importante collection de papiers peints du XIXe dans une maison ouverte au public. De grands artistes ont participé à sa conception : Leroy, Défossé, Mader, Joseph Dufour, Zuber...

A l'époque de sa construction, le papier peint est un procédé innovant. Enfin, il existe à la Villa Palladienne de Syam un décor céleste, une fresque peinte directement sur le plâtre dans la coupole de verre de la Rotonde. Des gloires musiciennes et des angelots sont ornés de draperies antiques aux tons sépias d’une infinie beauté.

Agrémentée de mobilier d'époque, la maison bénéficie d'éléments d’origine, les appartements n’ayant jamais été déménagés. Mobilier bourgeois d’époque empire, restauration, Charles X, et Louis Philippe. Les acajoux de Cuba et les marqueteries précieuses ( coiffeuse Boule ) en font une collection élégante : Ebène, poirier, citronier.

Les parquets de chaque pièce de La Villa palladienne sont uniques ainsi que les lustres.

 

lundi, 17 septembre 2018 Écrit par

Restauration des cloches de Conques

L'Abbaye de Conques © photo PdF 2018

 

Pas de chocolat mais une envolée spectaculaire à ne pas manquer. En effet, les cloches de l’abbatiale Sainte-Foy vont s'échapper de leur domicile habituel pour une restauration et une analyse acoustique.

Trois des quatre cloches, dont celle du XVIe siècle, vont s’élever successivement dans les airs par hélicoptère, au petit matin. Une mission délicate vu la situation du village. L'opération est périlleuse par la géographie des lieux.

Menée par l’entreprise Bodet, experte en la matière puisque celle-ci a développé une technique de restauration innovante, brevetée en 1992 *, plus de 1 300 cloches leur ont déjà été confiées et restaurées.

 

L'équipe réalisera une étude du spectre musical des cloches. Cette analyse acoustique précise évaluera la sonorité et la note de chacune des cloches et permettra de comparer l’évolution des spectres sonores avant et après restauration. Ainsi, lorsque la Mairie souhaitera ajouter des cloches, il sera possible de lui fournir des éléments parfaitement accordés aux cloches existantes.

Ces travaux de restauration dureront jusqu’à début novembre. Les 3 cloches déposées seront ensuite remontées par hélicoptère, dans leur clocher, et réinstallées afin de retrouver leurs fonctions.

 

A l’Abbatiale Sainte-Foy, les 4 cloches du monument, aujourd’hui muettes, vont passer entre des mains expertes afin de leur donner une nouvelle jeunesse et la capacité de sonner.

La cloche la plus imposante (1180 mm de diamètre pour un poids estimé à 963 kg), restera à l’Abbatiale. Elle verra son moteur et son battant remplacés sur les lieux.

Les trois autres cloches, plus petites (respectivement 425 kg, 333 kg et 79 kg) seront transportées dans les ateliers Bodet. Elles y verront leur battant remplacé. Une attention particulière sera portée à la cloche de 333 kg, datant du XVIème siècle, qui recevra, elle, un battant forgé.

A ces opérations s’ajoutera pour la plus petite cloche, une électrification en volée et en tintement. Sa fêlure au point de frappe sera ressoudée. La fêlure au cerveau de la cloche de 425 kg sera également ressoudée et celle du XVIème siècle verra sa fausse bélière remplacée et son cerveau rechargé.

L’Abbatiale de Conques

 

 

Construite entre le XIème et le XIIème siècle, l’Abbatiale Sainte-Foy est considérée comme un chef d’œuvre de l’art roman du sud de la France. Classée aux monuments historiques en 1840, elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1998.

Étape emblématique du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, elle renferme les reliques de Sainte Foy. Son célèbre tympan et son trésor comprennent des pièces d’art uniques de l’époque carolingienne qui en font sa renommée. L’Abbatiale couronne magnifiquement Conques, petit village médiéval de caractère du nord de l’Aveyron, véritable bijou dans un écrin de verdure.

 

Musée Joseph-Fau

Place de l’abbatiale – Conques

12320 Conques-en-Rouergue

Tel : 05 65 72 92 28

lundi, 17 septembre 2018 Écrit par

Réouverture du Hameau de la Reine

Ouverture après restauration et remeublement de la Maison de la reine

salon de la Maison de la Reine
Le salon de la Maison de la Reine rénové © Didier Saulnier

La Maison de la Reine est ouverte au public depuis le mois de mai dernier, grâce au mécénat de Dior. Située au coeur du Hameau construit par Richard Mique pour Marie-Antoinette, entre 1783 et 1787, la Maison nécessitait une restauration complète. Celle-ci a été accompagnée d’un remeublement, selon le plus ancien état historique connu, celui conçu pour l’impératrice Marie-Louise, seconde épouse de Napoléon Ier. Pour la première fois depuis deux siècles, les visiteurs pourront découvrir l’extrême raffinement du décor intérieur de la Maison, contrastant avec son apparence extérieure pittoresque et champêtre.

La restauration de la Maison de la Reine et du Réchauffoir, situé à proximité, était devenue d’autant plus nécessaire que leur état de vétusté interdisait l’accueil du public.

La recomposition des jardins et des abords de ces bâtiments parachève l’opération. Les dispositions paysagères du Hameau sont rétablies comme dans les années 1930 : elles conjuguent l’état refait pour Marie-Louise en 1810 et quelques souvenirs des dispositions conçues pour Marie-Antoinette (l’escalier hélicoïdal, les jardins potagers …)

Le Boudoir de la Reine Marie-Antoinette
Boudoir de la Reine Marie-Antoinette faisant office de chambre © Didier Saulnier

La restauration des décors intérieurs et le remeublement des pièces principales de la Maison de la Reine et de la Maison du Billard, qui lui est accolée, constituent un élément majeur de cette opération. Deux cents ans après la chute de l’Empire, les lieux retrouvent aujourd’hui leur raffinement conçu pour Marie-Louise et l’opposition souhaitée par les souveraines entre des dehors rustiques « en vétusté » et des intérieurs au luxe inouï. Maçons, menuisiers, charpentiers, chaumiers, électriciens, chauffagistes, peintres, jardiniers … de nombreux corps de métiers ont contribué à cette opération sous la conduite de Jacques Moulin, Architecte en chef des monuments historiques. Ébénistes, soyeux, passementiers, tapissiers, restaurateurs de textiles anciens, peaussiers, bronziers, sculpteurs sur bois, doreurs, autant d’artisans d’art ont concouru à cette réussite, sous la direction de Jérémie Benoît, conservateur général au château de Versailles, en charge des châteaux de Trianon.

 

lundi, 17 septembre 2018 Écrit par
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