Guédelon en automne

Des nouvelles de notre reporter à vélo sur les routes bourguignonnes, l'actualité de Guédelon. Le château et son domaine ne cessent de progresser dans leur développement. A l'heure des vacances de la Toussaint, allons voir ce qu'il s'y passe...Il y a toujours du mouvement à Guédelon en toutes saisons, les équipes s'activent et enrichissent le lieu. L'accueil des visiteurs sur les différents ateliers est très instructif avec des jeunes. Le relais des savoirs se fait d'instinct; l'on apprend des métiers, qui aujourd'hui renaissent grâce, à des chantiers comme celui-ci. L'aventure continue...

jeudi, 17 octobre 2019 Écrit par

A Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire

Dans le Roannais ce village médiéval est un incontournable. L'ascension terminée vous profitez d'un point de vue remarquable sur l'environnement.

De l'Antiquité au Moyen-Age

Réputé pour la richesse de son patrimoine, son histoire a traversé bien des époques: oppidum celte, donjon et fresques, sont un bonheur à observer. A voir le donjon du XIIe et le clocher-porte de l'église Saint-Jean. La Renaissance est illustrée par la Tour du cadran solaire et le Manoir.

On dispose d'une remarquable vue sur la Loire. Oppidum celte, donjon, fresques, le programme est chargé!

Les artistes étaient présents depuis longtemps à Saint-JeanSaint-Maurice, on peut le constater en visitant l'église et ses fresques

Les fresques sont dans un état exceptionnelles © photo PdF 2019

 

En juin, les artistes peintres investissent le village pour la Loire en couleur, rendez-vous durant le week-end de Pentecôte.

Dans la même lignée, le point fort du village qui arrire les visiteurs du dimanche.

Métiers d'art exposés à la Cure © photo PdF 2019

 

 

La Cure Pôle touristique et culturel, cet espace ouvert au public soutient la filière des métiers d'art et à ce titre abrite des expositions issues du travail d'artisans et leurs pièces d'exception. Point de passage obligé pour découvrir ce charmant village de caractère, la Cure vous indique les circuits de visite adaptées à votre demande.

Ouvert de mars à novembre

Expositions, ateleirs, spectacles

La Cure

799 Rue de l'Union

42155 Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire

04.77.62.96.84

Les Amis de Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire

info@les-amis-42155.com 

Visite guidée toute l'année

Réservation trois semaines à l'avance, 3€/personne

04.77.62.96.84

Parcours du Petit marinier

Renseignements à la Cure

De 3 à 12 ans pour découvrir de manière ludique l'histoire et le patrimoine de la commune

De mars à octobre

mardi, 29 octobre 2019 Écrit par

Rénovation du Palais de la Découverte

Ce monument parisien emblématique de la ville n'a jamais connu de restauration.

Dans le cadre du schéma d’aménagement de l’ensemble du bâtiment du Grand Palais, le Palais de la Découverte fermera ses portes en 2020. L'on apprend ces jours-ci que c'est l'agence d’architecture Construire qui a été retenue avec son projet éphémère pour accueillir le public durant le chantier.

A compter de fin août 2020, les travaux nécessitent une fermeture totale du Palais.

Pendant plus de 80 ans, le Palais de la découverte n'a cessé d'émerveillé les 35 millions de visiteurs venus le découvrir.  

Le Palais de la découverte de demain

L’atelier d’architecture Construire, avec Charpente Cénomane, entreprise générale spécialisée dans le bois, va réaliser une structure qui abritera les activités toujours en cours. Pas question pour l'établissement de cesser de présenter son actualité et de s'adresser au public en majorité scolaire.

Celle-ci ouvrira ses portes en septembre 2020 dans le 15e arrondissement de Paris, autour du jardin Caroline-Aigle, sis dans le parc André-Citroën.

Cette implantation, à proximité d’équipements culturels et de plusieurs établissements scolaires, a fait l’objet d’un appel à manifestations d’intérêt et d’un vote en conseil de Paris.

Les disciplines en activité resteront accessibles sous les différents modules 

Une grande partie de l’offre du Palais de la découverte sera présentée, selon la répartition suivante :
Espace de médiation scientifique 1
• Chimie : les matières premières en parfumerie, l’hydrogène…
• Géosciences : les séismes, « une promenade géologique sur Mars »,
• programme Un chercheur, une manip’…
Espace de médiation scientifique 2
• Physique : la lumière, le son...
• Informatique et sciences du numérique : ateliers sur les robots Thymio, exposés
avec des robots humanoïdes Nao…
Espace de médiation scientifique 3
• Sciences de la vie : le cerveau, le coeur, l’ADN, les microbes ou encore le monde
des fourmis, au sein de terrariums…
• Mathématiques : atelier récréations mathématiques….
Les activités d’astronomie prendront place sous la coupole du planétarium.

 

lundi, 14 octobre 2019 Écrit par

Du nouveau au château de la Roche

Les visiteurs ne s'y trompent pas et se présentent nombreux devant la grille de ce château, insolite, perché sur son éperon.

Nouveautés 2019

Sur les bords de Loire, le château innove en proposant une visite théâtralisée qui nous fit voyager dans le temps en 1900 en compagnie de Monsieur et Madame Roustan.

L'immersion dure presque une heure.

Imposante porte d'entrée au château de la Roche © photo PdF 2019

L'équipe, très active, nous invite à vivre d''autres animations comme l'Espace game* qui se joue en groupe, où les facultés de chacun sont sollicitées. Une heure pour s'échapper d'une pièce dans laquelle vous êtes enfermés grâce à la reflexion, la recherche et... la déduction

*Uniquement sur réservation, de 3 à 6 joueurs, à partir de 12 ans

De mars à novembre, le week-end, de 18 à 25 € en fonction du nombre de joueurs.

Château de la Roche

42590 Saint-Priest la Roche

04.77.64.97.68

lundi, 07 octobre 2019 Écrit par

Visite de la Maison Mantin

La Maison Mantin fête ses 100 ans cette année !

Parce qu'elle est l'unique témoignage d'une maison bourgeoise du 19ème siècle, parce qu'elle a une histoire extraordinaire, les Journées du Patrimoine sont l'occasion de mettre l'accent sur une visite hors du commun, ouverte rien que pour les lecteurs de Patrimoine de France.

Portrait de Louis Mantin © photo PdF 2019

 

 

Un testament original :  sa villa et une partie de son contenu à la ville de Moulins, en 1905...sous condition

Moulins, en son centre-ville, possède un patrimoine remarquable mais surtout un petit bijou, la Maison Mantin, don d'un homme riche et excentrique qui a souhaité léguer à la ville sa demeure en obligeant celle-ci à l'entretenir et la laisser telle quelle pour les générations futures.

Un intérieur sophistiqué © photo PdF 2019

 

Un homme discret

Issu d’une famille fortunée, rentier à 42 ans, Louis Mantin fait carrière dans l’administration préfectorale : conseiller de préfecture à Gap en 1879 puis à Montpellier début 1880, il devient souspréfet de 1880 à 1882, à Embrun (Hautes-Alpes). Il termine sa carrière comme secrétaire général de la préfecture de Limoges, en 1893.

Il consacre sa vie à l'Art

Cuirs dorés, tapisseries d’Aubusson, tentures en soie, vitraux anciens la demeure abrite des collections exceptionnelles

Laissée endormie presque un siècle, la Maison Mantin de prime abord possède un aspect étonnant, entre manoir anglais et architecture néo-gothique ce patrimoine se laisse découvrir depuis peu. Elle détient des trésors. Son propriétaire homme fortuné aimait à faire installer la modernité. A la pointe du progrès la maison est dotée d'équipements (pour le chauffage ou bien encore la salle de bain) qui laissent admiratifs.

D'immenses tapisseries d'Aubusson ornent les murs de la Maison Mantin © photo PdF 2019

3.4 M€ ont été nécessaires pour restaurer la demeure et les collections qu’elle renferme.

Des toitures aux planchers, en passant par l’imposante cage d’escaliers, toutes les boiseries ont été restaurées.

Ainsi Louis Mantin est devenu éternel !

 

 

mercredi, 01 janvier 2020 Écrit par

JEP 2019 Arts et divertissements

Nos monuments à l'honneur

samedi, 21 septembre 2019 Écrit par

Le Carnet de santé du Patrimoine

Si les Journées du Patrimoine drainent un nombre impressionnant de visiteurs il est essentiel de rappeler le travail effectué par de nombreuses communes pour sauver leur "petit" Patrimoine. Comme c'est le cas dans le département des Yvelines qui oeuvre depuis près de 30 ans à la restauration et à la valorisation de son patrimoine historique.

De la prévention avant tout

Créée en 2014 à l’initiative de Pierre Bédier, Président du Conseil départemental des Yvelines, l'agence technique départementale Ingéniery fête ses 5 ans. Partir d'un constat simple face au désengagement de l'Etat et pour maintenir un service auprès du public, celle-ci a deux buts :permettre aux communes de faire le diagnostic de leur patrimoine, avant de convenir d’un plan d’entretien avec des architectes.

Ce sera le Carnet de santé du Patrimoine opérationnel fin de l'année. Pour aider les communes yvelinoises.

Un exemple avec le lavoir de Jumeauville dont la dégradation de la couverture, de la charpente et du mur d’ancrage avait conduit la Commune à prendre un arrêté de péril le 10 aout 2009, pour en interdire l’accès. Un lavoir communal, non protégé au titre des monuments historiques

Le lavoir de Jumeauville après sa restauration © Ingeniery

Construit au XIXème siècle, le lavoir de Jumeauville est composé de deux bassins de tailles inégales, abrités par de grands auvents constitués de charpentes bois, couverts de petites tuiles plates. Par l’originalité et la qualité esthétique de ses volumes, ce lavoir a toujours occupé une place importante au cœur du village, les travaux ont été achevés en 2017.

Coût de la restauration du lavoir, non protégé et en péril, 60 % de 113 884 € H.T., plafonnés à 66 107 € pour respecter la règle des 20 % à la charge du bénéficiaire.

La Communauté d’Agglomération de Mantes-en-Yvelines (C.A.M.Y.) soutenait ce projet à hauteur de 25 000 €. S’agissant d’un édifice non protégé en péril, et afin de respecter la règle des 20 % à la charge du bénéficiaire, l’aide du Département s’est montée à près de 58 % du montant des travaux, soit 66 107 €.

Autre exemple avec le lavoir de Crespières 

L’édifice était dans un état de dégradation alarmant – sa toiture est en partie effondrée et ses murs étaient envahis par la végétation – et nécessitait une restauration complète. La commune très attachée à son patrimoine local a investi dans sa rénovation.

Elément remarquable du patrimoine vernaculaire de la Commune de Crespières, répertorié par l’Inventaire général, ce lavoir a été construit en 1874, par l’architecte versaillais Delatre, au lieu-dit « le Clos Chaudron », en remplacement d’un lavoir couvert érigé en 1853 par Ruelle. Alimenté par une source, il est composé de deux bassins dont l’un, situé en aval, servait au lavage du linge, et le second, en amont, servait au rinçage.

Le lavoir en cours de travaux © C.Garguelle

Le coût de cette opération s’élevait à 129 858 € H.T. Le Conseil régional d’Ile-de-France a apporté un soutien à hauteur de 33 000 €, soit environ 25 % de la dépense subventionnable. S’agissant d’un édifice non protégé et en péril – et afin de respecter la règle des 20 % à la charge du bénéficiaire – l’aide du Département s’est monté à près de 55 % du montant des travaux, soit 70 886 €.

Il vient d'être inauguré.

Toujours dans les Yvelines, l'église Saint-Pierre de Garancières, inscrite au titre des monuments historiques. L'état du monument nécessitait une restauration, tant pour renforcer sa structure que pour valoriser l'ensemble qui souffrait d'un état de vétusté et des choix de restaurations antérieures.

L'église de Garancières en cours de restauration © C.Garguelle

 

 

Construite au XIIème siècle, sur l'emplacement d'un édifice primitif du VIIIème siècle, l''église Saint-Pierre a conservé sa nef, un chœur à chevet plat, ainsi qu'une tour-clocher romane, surmontée d'une flèche. Au XVIIème siècle, elle est agrandie au nord d'un bas-côté puis d'une sacristie accolée au chœur. L'édifice est inscrit en totalité au titre des Monuments historiques depuis 1950.

La Commune a entrepris un programme de restauration composé de deux tranches :

- tranche ferme : restauration des toitures et de la voûte de la nef et du bas-côté nord, du chœur et de la sacristie ;

- tranche conditionnelle : restauration des élévations intérieures, des vitraux et des sols.

Le montant des travaux retenu par la D.R.A.C. pour la réalisation de la tranche ferme s’élevait à 518 433 € H.T.

La D.R.A.C. a apporté une subvention d’un montant de 103 687 €, soit environ 20 % du montant des travaux.

Une réserve parlementaire sénatoriale a apporté un soutien à hauteur de 19 800 €, soit près de 4 % du montant du projet. Une souscription ouverte par la Fondation du Patrimoine devait apporter 50 000 €, soit environ 10 % du montant des travaux.

Dans le cadre du volet « patrimoine hors péril » du Plan « Yvelines Patrimoine », le Département a apporté un soutien financier plafonné de 35 000 €, représentant près de 7 % du montant de l’opération.

Les travaux de la tranche conditionnelle de la restauration des élévations intérieures des vitraux et des sols:

Le montant des travaux retenu par la D.R.A.C. pour cette opération était de 441 167 € H.T.

La D.R.A.C. a octroyé une subvention de 82 234 €, soit près de 19 % du montant des travaux H.T.

La Fondation du Patrimoine devait apporter un soutien à hauteur de 20 000 €, soit environ 5 % du montant de l’opération.

Dans le cadre du dispositif « Restauration des Patrimoines historiques 2017-2019 », le Département a participé au financement de ces travaux sous la forme d'une subvention d'investissement représentant 40 % de la dépense subventionnable H.T. pour les monuments classés ou inscrits en péril, plafonnés à 75 000 €. Par conséquent, le Département a apporté un soutien financier de 75 000 €, représentant environ 17 % du montant de l’opération de cette seconde phase de travaux.

Aujourd'hui, les travaux sont tous achevés.

 

 

 

 

samedi, 21 septembre 2019 Écrit par

Le Viaduc des Fades au Loto du Patrimoine

Retenu sur la Liste du Loto du Patrimoine, le Viaduc des Fades, au coeur des Combrailles

Longtemps considéré comme le plus haut viaduc du Monde, le Viaduc des Fades. Il permet d'enjamber la Sioule et fut construit par Emile Robert. Le viaduc surplombe un lac de 14 km de long qui propose l'été trois plages surveillées ainsi qu'une base de ski  nautique. Un es paces réservé à la pêche  

Cet ouvrage unique nécessite une rénovation urgente.

Vendredi 13 septembre 2019

 

 

 

 

jeudi, 12 septembre 2019 Écrit par

L'Arbre Blanc

 

Au XXIe siècle, Montpellier renoue avec ses folies du XVIIIe

 

Incontestablement, « L’Arbre Blanc » de Montpellier est une œuvre d’art. Remarquable folie architecturale de 17 étages, dessinée par Sou Fujimoto, Nicolas Lainé, Manal Rachdi et Dimitri Roussel. Située entre l’hôtel de Région de Ricardo Bofill et la bibliothèque universitaire Richter de René Dottelonde. Pour sa première intervention en Europe, l’architecte japonais signe un bâtiment unique ouvrant ses 112 appartements sur 194 terrasses et 170 ombrières blanches, comme suspendues dans le vide. Effet visuel superbe, à toute heure du jour et de la nuit.

 

L'Arbre blanc © photo G.Hébert

A l’issue de trois ans de chantier, après un concours gagné en 2013, on mesure l’audace des promoteurs (Promeo, Evolis Promotion, Crédit Agricole Languedoc Immobilier Promotion et Opalia), des architectes et des équipes techniques. Et leurs savoir-faire. « Ils l’ont fait ! » pouvait-on entendre le 19 juin 2019, jour de l’inauguration.

Pour une telle œuvre, il est intéressant, parfois amusant, de refaire l’histoire. En remontant au premier appel téléphonique au Japon de Nicolas Laisné. « Surprise, Marie de France a été mon interlocutrice » confie-t-il, encore étonné aujourd’hui. A Tokyo, la jeune femme, titulaire d’un master d’architecture, travaillait déjà chez Sou Fujimoto Architects. Pour elle aussi, l’Arbre Blanc est une belle aventure. Pressentie d’emblée par Sou Fujimoto. « Quand j’ai reçu l’appel de ces trois garçons enthousiastes (Nicolas, Manal et Dimitri ndlr), ça m’a emballé ». Il faut dire que le défi avait de quoi séduire.

 

Sou Fujimoto © photo G.Hébert

 

Pour répondre aux demandes de la ville, Il s’agissait de construire une folie, tour signal de Montpellier, pour « enrichir le déjà très beau patrimoine architectural de cette métropole audacieuse et innovante » rappelle Philippe Saurel, maire et président de Montpellier 3M. C’est donc sur ces bases, et dans l’idée de rapprocher les cultures, que les trois architectes sont allés dans la capitale de l’empire du soleil levant. « Le quatuor, puis une équipe de huit, ont conçu la tour en une dizaine de jours, travaillant sur le principe d’un workshop » aime rappeler Nicolas. Avec la volonté de donner un nouveau souffle à la tour du XXIe siècle, en imaginant des balcons comme des jardins suspendus.

L'Arbre blanc © photo G.Hébert

 

Trois ans de mise au point pour obtenir le permis de construire et, heureusement, des clients qui adhèrent à la proposition architecturale. Restaient à résoudre des problèmes techniques et revoir, dans certains cas, les processus.  « Pour assembler sur place les balcons fabriqués en usine, de 3,5 tonnes en moyenne, on a créé une barge sur laquelle on les posait. Avec la difficulté d’arrimer des porte-à-faux allant jusqu’à 7,5m. Du grand mécano ! » rappelle Nicolas en rendant hommage à André Verdier, un ingénieur de la région qui a joué un rôle clef dans l’opération. Avant de confier « On a construit un petit Arbre Blanc à côté de la gare. Avec ce prototype, on a tout mis au point » et d’avouer « On devait commencer à installer les balcons à partir du bas. On a fait le contraire ».

 

L'Arbre blanc © photo G.Hébert

Quant aux ombrières, les plus grandes d’Europe, elles participent également au rafraîchissement du bâtiment. Remarquables aussi certains appartements disposant de plusieurs terrasses à des niveaux différents. Personnes sujettes au vertige, évitez les escaliers passant, dans le vide, de l’une à l’autre ! Et comme Dieu est dans les détails, les concepteurs ont prévu des caves pour éviter les stockages disgracieux à l’extérieur. Ultime luxe, le local poubelles est climatisé.

Et pour mieux mesurer la spécificité de l’opération, quelques données : un investissement total de 42 millions d’euros ayant fait travailler 25 entreprises, 15 bureaux d’études et 1500 personnes. Pour une surface construite de 21 300 m² et de 8 200 m² de surface habitable, du T2 au T5.

3 500m² de balcons et 500 tonnes d’acier. Rien d’étonnant que ce projet, hors normes, ait obtenu une pyramide d’argent en 2017.

Au-delà d’un bâtiment d’habitation exceptionnel, l’Arbre Blanc ne peut laisser indifférents les montpelliérains et les touristes, car il leur est accessible. D’abord par son bar panoramique au sommet, protégé des vents !

Vue à 380° assurée, sur la ville, la mer et le Pic Saint Loup. Mais aussi par un restaurant bistronomique pouvant accueillir 60 convives en bas de l’Arbre et le même nombre sur une terrasse plongeant sur le Lez.  « L’Arbre, bar en haut, restaurant en bas » est géré par des références de la cuisine locale, Charles Fontès et Eric Cellier.

L'Arbre blanc © photo G.Hébert

 

Autre structure valorisante, une galerie, « La Serre », de 245m² au rez-de-chaussée, dédiée à l’Art contemporain. Avec un espace de travail partagé pour les artistes. Venant compléter un autre lieu de 2 000 m², « Le Réservoir », au cœur de Sète, ayant la même vocation.

Afin de proposer, dans le cadre d’« Art et Patrimoine » créé par Gilbert Ganivenq, un concept innovant s’adressant aux particuliers  comme aux entreprises.

Un nouveau lieu iconique de cinquante mètres de haut, aux vies multiples, vient de naître dans le ciel de la métropole languedocienne.

Guy Hébert

dimanche, 28 juillet 2019 Écrit par

Rendez-vous aux Capucins

Cet immense bâtiment est un lieu très apprécié de la jeunesse brestoise qui avoue s'y donner rendez-vous en toutes occasions. Depuis janvier 2017, l'ancien couvent n'a cessé d'attirer le public.

Un nouvel espace culturel, au coeur du quartier de Recouvrance.

Les Capucins © photo PdF 2019

 

Depuis sa transformation, Les Ateliers des Capucins accueillent une médiathèque et une fabrique d’innovation numérique labellisée French Tecn  un cinéma, des espaces de loisirs et le centre national des arts de la rue et de l’espace public, Le Fourneau.

 

Le canot de l'Empereur bientôt dévoilé © photo PdF 2019

Et sera dévoilé prochainement le canot de l’empereur (canot d’apparat ayant servi à la visite de Napoléon III à Brest en 1858) que nous avions quitté lors de son départ du musée de la Marine au Trocadéro, fermé pour cause de travaux.

Brest, ville d'Art et d'Histoire

Habitat, économie, loisirs et tourisme ne forment plus qu'un sur le plateau gigantesque des Capucins. La présence d'anciennes machines-outils, les moellons dans les anciens murs d'enceinte, autant d'éléments qui rappellent le passé industriel du plateau brestois. 

D'anciens ateliers de construction navale de l'Arsenal de Brest

Un peu d'Histoire

Au milieu du XIXᵉ siècle, des guerres menacent l'Europe.
A l'heure des révolutions industrielles, la France entreprend une vaste modernisation de sa flotte de guerre. Les navires à voiles sont remplacés par des bâtiments à vapeur. L’arsenal de Brest reçoit dès 1840 la commande de trois frégates militaires.
De nouveaux métiers voient le jour, plus spécialisés dans l'armement.
Le Second Empire transforme l’arsenal de Brest et l’agrandit.

Le plateau des Capucins est réaménagé pour accueillir de nouveaux ateliers de construction navale, très modernes.

Les forçats du bagne de Brest constituent une main d’oeuvre peu coûteuse pour les gros travaux d’aménagement de l’arsenal. Plus de 1000
bagnards participent aux travaux du plateau des Capucins, jusqu’à la fermeture du bagne en 1858. Fonderie, chaudronnerie, petit et grand usinage, ateliers de montage, d’ajustage, d’électricité, pour pouvoir construire de nouvelles machines propulsives forment cet ensemble incomparable.

Endommagés pendant la Seconde Guerre mondiale, les ateliers sont reconstruits de 1946 à 1957. 

A voir actuellement au musée de la Marine de Brest

Trophée Jules Verne

Jusqu'au 3 janvier 2021

Service Patrimoines
Hôtel de ville, 2 rue Frézier
29 200 Brest

02 98 00 80 80

jeudi, 01 août 2019 Écrit par
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