
L'actualité du Patrimoine (180)
Le Pont du Gard, étape du Tour de France
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Le Pont du Gard © photo PdF 2019 Le Pont du Gard © photo PdF 2019
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Le Gardon © photo PdF 2019 Le Gardon © photo PdF 2019
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Le Pont du Gard © photo PdF 2019 Le Pont du Gard © photo PdF 2019
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Le Pont du Gard © photo PdF 2019 Le Pont du Gard © photo PdF 2019
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Le Pont du Gard © photo PdF 2019 Le Pont du Gard © photo PdF 2019
https://patrimoinedefrance.fr/normandie/content/28-l-actualite-du-patrimoine.html?start=112#sigProId9b2e826d4e
Ce site prestigieux va recevoir deux étapes du Tour de France les 23 et 24 juillet prochain. Le spectacle risque d'être décoiffant !
Le Pont du Gard, l'un des plus visités au monde, pourrait figurer parmi les 7 merveilles construites par l'Homme.

Impressionnant, il nous offre dans un milieu naturel préservé un spectacle grandiose. L'on se croirait en Toscane, les oliviers à ses pieds le veillent. Et le Gardon qu'il enjambe n'a pas bougé depuis des Siècles. Cet ouvrage d'art n'a pas été construit pour son esthétisme mais pour son utilité.
Les Romains ne pouvaient se passer d'eau et leur priorité était d'acheminer ce bien précieux vers Nîmes qu'ils avaient investi.
Un véritable exploit technique
Alors que faire ? Pour combler cette lacune, la Source de la Fontaine insuffisante aux besoins quotidiens, ils imaginent un chemin pour détourner la Source d'Eure, située près d'Uzès, à des kilomètres.
Les ingénieurs romains entreprennent alors une incroyable chantier que l'on aurait bien du mal aujourd'hui à reconstituer. A travers la garrigue, ils creusent des tunnels et des ponts pour faire arriver l'eau. Ils calculent un dénivelé improbable.
Sur 50 kilomètres la dénivellation est de 17 mètres !
Il possédait à l'origine un peu plus que les 49 arches visibles aujourd'hui. Avec ses 275 m de large, ses 49 mètres de hauteur ( meiux vaut ne pas avaoir le vertige !) et sans doute 50 000 tonnes de pierres, le Pont du Gard est classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO depuis 1985.

L'édification de l'Aqueduc
Prendre du temps pour visiter le musée à proximité est indispensable. La construction à l'aide de maquettes, de films, d'expositions, est expliquée de manière ludique et instructive. Un espace enfant avec des ateliers, est à disposition tout comme une médiathèque.
Vous pouvez vous restaurer, à proximité, correctement, prix non excessif.
Musée du pont du Gard
Métamorphose de la Manufacture des tabacs de Morlaix
La Manufacture de Morlaix © photo PdF 2019
La Manufacture de Morlaix © photo PdF 2019
La Manufacture de Morlaix © photo PdF 2019
La Manufacture de Morlaix © photo PdF 2019
Magnifique escalier d'origine © photo PdF 2019
Magnifique escalier d'origine © photo PdF 2019
Les travaux à la Manufacture © photo PdF 2019
Les travaux à la Manufacture © photo PdF 2019
Les travaux à la Manufacture © photo PdF 2019
Les travaux à la Manufacture © photo PdF 2019
Les moulins de la Manufacture, classés aux Monuments historiques, sont toujours en été de marche © photo PdF 2019
Les moulins de la Manufacture, classés aux Monuments historiques, sont toujours en été de marche © photo PdF 2019
Les moulins de la Manufacture, classés aux Monuments historiques © photo PdF 2019
Les moulins de la Manufacture, classés aux Monuments historiques © photo PdF 2019
Les moulins de la Manufacture, classés aux Monuments historiques © photo PdF 2019
Les moulins de la Manufacture, classés aux Monuments historiques © photo PdF 2019
https://patrimoinedefrance.fr/normandie/content/28-l-actualite-du-patrimoine.html?start=112#sigProId1381d08348
La Manufacture de Morlaix est classée aux Monuments historiques
C'est un immense chantier auquel s'attèle la ville. Il n'y a pas si longtemps la Manufacture employait presque toute la ville, des générations entières s'y sont succédées et puis l'usine ferme malgré de nombreuses tentatives, rien n'y fait. En 2004, des siècles après sa construction la Manufacture ferme et se retrouve abandonnée.
La France est devenue non-fumeuse.

Des métiers, des savoir-faire entiers disparaissent et un monument gigantesque comme vidé de sa substance.
Alors que faire ? Comment exploiter cet immense vaisseau qui résiste, vent debout à la destruction. Préserver la mémoire du Pays, refaire vivre ce lieu gigantesque.
Difficile aussi de ne pas heurter la sensibilité des anciens. Redonner un cap, tourné vers l'avenir qui embarque tous les morlaisiens.
L'Espace des Sciences
Le projet retenu est multiple. Et le pari ambitieux.
Promouvoir les techniques, l'industrie et la science
La Manufacture va abriter différentes initiatives sous la houlette de l'Association de l'Espace des Sciences. L'idée d'une reconversion totale d'un ancien site industriel et le développement d'un nouveau quartier vivant, équipé de salles de cinéma, d'espaces d'expositions. Fin 2020, un parcours de découverte scientifique entraînera le visiteur sur 2400 m².

Au programme, des expérimentations scientifiques, un espace dédié à l'architecture et à l'histoire de la Manu. Des explications sur le tabac : botanique, consommation, santé, environnement...Des Machines et des Hommes sur 3 siècles d'histoire à la Manu, les conditions de travail et les évolutions techniques. Toujours dans le domaine scientifique, le jardin des Planètes, une exposition sur les Roches armoricaines et un Pendule de Foucault, dispositif monumental (il y a de la place !) sans oublier une exposition temporaire, renouvelée annuellement.
Et toujours dans le domaine du Patrimoine, la place des Moulins, remis en fonctionnement, ils sont les vestiges du travail à la Manu. Ils sont classés aux Monuments historiques.
La Manufacture est accessible au public, tout le temps des travaux.
Manufacture des tabacs
41 Quai du Léon
29 600 Morlaix
Ouverture du Musée Fernand Léger André Mare
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Fernand Léger, Étude pour Les Constructeurs, 1950 Gouache Collection particulière © ADAGP, Paris, 2019 Fernand Léger, Étude pour Les Constructeurs, 1950 Gouache Collection particulière © ADAGP, Paris, 2019
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Fernand Léger, La Gare, 1919 / édition de 1959 Lithographie Musée Fernand Léger - André Mare © ADAGP, Paris, 2019 Fernand Léger, La Gare, 1919 / édition de 1959 Lithographie Musée Fernand Léger - André Mare © ADAGP, Paris, 2019
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Fernand Léger, La Ruche, 1919 / édition de 1959 Lithographie Musée Fernand Léger - André Mare © ADAGP, Paris, 2019 Fernand Léger, La Ruche, 1919 / édition de 1959 Lithographie Musée Fernand Léger - André Mare © ADAGP, Paris, 2019
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Fernand Léger, Le Tournesol, 1950 Gouache Musée Fernand Léger - André Mare © ADAGP, Paris, 2019 Fernand Léger, Le Tournesol, 1950 Gouache Musée Fernand Léger - André Mare © ADAGP, Paris, 2019
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Thérèse Bonney, Portrait d’André Mare Photographie © Ministère de la Culture Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, Dist. RMNGrand Palais / Thérèse Bonney – Droit Etat / Thérèse Bonney Thérèse Bonney, Portrait d’André Mare Photographie © Ministère de la Culture Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, Dist. RMNGrand Palais / Thérèse Bonney – Droit Etat / Thérèse Bonney
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Daniel Wallard, Portrait de Fernand Léger Photographie © ADAGP, Paris, 2019 Daniel Wallard, Portrait de Fernand Léger Photographie © ADAGP, Paris, 2019
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La part belle à deux artistes amis dans la vie
Dans le cadre de la semaine d’ouverture du nouveau musée dédié à Fernand Léger (1881-1955) et André Mare (1885-1932) des animations exceptionnelles sont proposées : performances clownesques, visites flashs, animations jeune public, etc.
Destins croisés
La ville d'Argentan, dans l'Orne, présente deux personnalités qui ont marqué le vingtième siècle. Le premier peintre figure majeur du Cubisme et le second dessinateur précurseur dans le domaine des Arts décoratifs.

La maison natale de Fernand Léger abrite ce nouveau lieu culturel. Le fil chronologique a été privilégié au cours du parcours de visite qui s'attache à retracer l'histoire artistique, professionnelle et personnelle des deux hommes.
Des objets, plans, photographies du travail de décorateur d'André Mare sont exposés. l'on peut s'extasier devant toute la richesse des années 1920 et les débuts de l'Art Déco.
L'Argentan de la fin du 19e siècle
Le jardin est reconstitué le plus fidèlement possible selon le tableau post-impressionniste Le Jardin de ma mère, réalisé par Fernand Léger en 1905, représentant sa maison d'enfance

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Des outils numériques appuient le propos du musée : suivre le parcours de deux artistes à travers l'Histoire. Quatre tables numériques, Des cornets acoustiques, des diaporamas puis au moment des Journées du Patrimoine un visio guide complètera l'ensemble.
Un peu d'Histoire
La maison d'enfance du peintre Léger fut louée par sa mère de 1884, suite à la mort de son mari, jusqu'à son décès en 1922. Elle y a vécu près de 38 ans. Fernand Léger y passa son enfance de même qu'une partie de son adolescence.
La Ville d'Argentan a souhaité aménager cette maison pour lui redonner vie et faire perdurer la mémoire de l'artiste.
Du 6 au 14 juillet 2019
Musée Fernand Léger – André Mare
6 rue de l’Hôtel de Ville
61 200 Argentan
02 33 16 55 97
Restauration du théâtre impérial de Fontainebleau
Loge grillée du théâtre Impérial de Fontainebleau © Sophie Lloyd
Loge grillée du théâtre Impérial de Fontainebleau © Sophie Lloyd
Salle de spectacle du théâtre Impérial de Fontainebleau, vue sur le parterre et la loge impériale © Sophie Lloyd
Salle de spectacle du théâtre Impérial de Fontainebleau, vue sur le parterre et la loge impériale © Sophie Lloyd
Le théâtre Impérial de Fontainebleau, vue sur la loge impériale et le parterre © Thomas Garnier
Le théâtre Impérial de Fontainebleau, vue sur la loge impériale et le parterre © Thomas Garnier
Salon attenant à la salle de spectacle, avant restauration © Gilles Coulon
Salon attenant à la salle de spectacle, avant restauration © Gilles Coulon
Plafond du théâtre Impérial, avant restauration © Gilles Coulon
Plafond du théâtre Impérial, avant restauration © Gilles Coulon
Mobilier du théâtre Impérial, pendant la restauration © Gilles Coulon
Mobilier du théâtre Impérial, pendant la restauration © Gilles Coulon
Salle de spectacle du théâtre Impérial de Fontainebleau, vue sur le parterre et la loge impériale © Sophie Lloyd
Salle de spectacle du théâtre Impérial de Fontainebleau, vue sur le parterre et la loge impériale © Sophie Lloyd
Salle de spectacle pendant la restauration © Gilles Coulon
Salle de spectacle pendant la restauration © Gilles Coulon
Salle de spectacle du théâtre Impérial de Fontainebleau © Sophie Lloyd
Salle de spectacle du théâtre Impérial de Fontainebleau © Sophie Lloyd
Salons attenants à la salle de spectacle du théâtre Impérial de Fontainebleau © Sophie Lloyd
Salons attenants à la salle de spectacle du théâtre Impérial de Fontainebleau © Sophie Lloyd
https://patrimoinedefrance.fr/normandie/content/28-l-actualite-du-patrimoine.html?start=112#sigProIddbd4cd0db6
La réouverture de ce théâtre exceptionnel marque la fin d'une restauration de longue haleine. 12 ans et 10 millions d’euros auront été nécessaires pour aboutir à la réalisation de ce projet hors du commun.
C'était en 2007, un accord historique était scellé à Fontainebleau entre la France et l’Emirat d’Abu Dhabi. Son Altesse Cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, Président des Emirats Arabes Unis, s'engage à mettre les fonds à la sauvegarde de la salle de spectacle, chef d'oeuvre architectural du Second Empire.

Un peu d'Histoire
Lors du premier voyage à Fontainebleau de Napoléon III et d'Eugénie en 1853, la décision est prise d'y aménager un nouveau théâtre. Une année durant laquelle Hector Lefuel conçoit la salle qui sera inaugurée en 1857. Dernier témoin d’un théâtre de cour ayant conservé tous ses dispositifs historiques, notamment l’un des plus importants ensembles de décors scéniques existant en France, l'on observe toutefois l'inspiration de celui de la reine Marie-Antoinette à Trianon.

Grâce à cette restauration exemplaire, le théâtre de Fontainebleau constituera un espace muséographique unique dédié aux arts de la scène et aux arts décoratifs du Second Empire.
La première tranche de travaux s’est concentrée sur la restauration de la salle de spectacle, du vestibule et du foyer impérial. Elle s'achève en 2014. Cette seconde et dernière tranche avait pour objectif de restaurer la scène et sa machinerie ainsi que les espaces périphériques et les niveaux supérieurs.

La préservation des matériaux d’origine, dont près de 80% ont pu être conservés, tant pour les décors que pour le mobilier, était l'objectif essentiel.
Un rayonnement international
C'est un beau succès de partenariat entre la France et l'Emirat d’Abu Dhabi, concrétisé dans le goût commun de sauvegarder un héritage culturel, mais aussi des savoir-faire. Pour le bien de l'Humanité.
Ce chef-d'oeuvre architectural, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, grâce au mécénat de Son Altesse Cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan.

La transmission aux générations futures de ce trésor historique est assurée, comme le souligne Son Excellence Mohamed Khalifa Al Mubarak, président du département de la culture et du tourisme d'Abu Dhabi : "Une restauration exemplaire qui illustre notre volonté de soutenir le patrimoine culturel mondial, témoin des histoires partagées de l’humanité, et d’édifier une communauté internationale unie autour de la culture. "
Les fastes des fêtes impériales
La visite du théâtre comme l'ont connu Napoléon III et Eugénie, des décors installés sur la scène, l'été; Et pendant l'hiver, la scène et les salons attenants seront accessibles.
Château de Fontainebleau
77000 Fontainebleau
Visite du Château du Taureau en Finistère
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
Le château du Taureau © photo PdF 2019
https://patrimoinedefrance.fr/normandie/content/28-l-actualite-du-patrimoine.html?start=112#sigProIdd33372839a
A proximité de Carantec, la Belle, se dresse sur son éperon rocheux une fière citadelle : le château du Taureau. Il revient de loin cet édifice au passé tumultueux. Aujourd'hui préservé on le visite avec émotion tant il recèle d'histoire humaine.
A l'abordage !
La destruction de la ville de Morlaix par les Anglais en 1522 fut d'une telle violence qu'il devint urgent de trouver un moyen radical de surveiller l'accès par la mer. La seule solution efficace de se protéger fut prise ; construire un fort au milieu de la baie.
La navigation dans la baie de Morlaix s'est avérée longtemps périlleuse (25 navires périrent en mer entre 1744 et 1775) pour remédier à ce danger la construction d'un fort, point de repère pour les marins, le château du Taureau est édifié.

Un effet dissuasif immédiat
Sous le règne de Louis XIV, Vauban lors de son inspection en 1689 décide de reconstruire le premier fort et ne conservera que la Tour Française. L'enceinte sera agrandie et surélevée. Ce système de défense sur deux étages fera que le fort ne sera jamais attaqué.
Le fort est achevé en 1745.

A partir de 1721 le fort se transforme en prison. A la demande des familles nobles de la région, par lettre de cachet, sont emprisonnés des personnes de rang. Logés, nourris les familles payent les frais d'internement, faute de quoi ceux-ci sont délivrés.
L'on estime à 60 le nombre de prisonniers qui ont fréquentés le fort entre 1721 et 1792. Lors de la Révolution Française, prêtres réfractaires, communards, montagnards y sont présents. Leurs conditions de vie sont moins difficiles que celles des soldats de la garnison qui se retrouvent sans draps, sans paille, sans bois, sans chandelle...
Classé Monument historique en 1914, l'Etat le loue en 1930 à la riche héritière Mélanie de Vilmorin qui devra effectuer des travaux de réhabilitation en échange d'un modeste loyer.
Autre époque, 1960 voit l'association du Centre nautique ouvrir ses portes dans le château du Taureau. L'école fermera en 1980.

Selon des plans et des techniques du XVIIIe
La restauration du fort débute alors qu'il est dans un état de délabrement avancé. Neuf communes se regroupent en association et la Chambre de Commerce et d'Industrie de Morlaix, actuelle gestionnaire, porte le projet.
La restauration faite dans les règles, permet de réaliser une cale (prévue par Vauban mais jamais construite) en 1998. Un imposant travail de maçonnerie, 190 blocs de granit sont changés, puis les menuiseries (planchers, portes et pont-levis) ainsi que les enduits formeront un chantier qui va durer huit années.
Le site est ouvert au public en 2006.
Festival d'Histoire Vivante à la Citadelle de Belfort
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La Citadelle de Belfort © Maeva Schamberger La Citadelle de Belfort © Maeva Schamberger
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La Citadelle de Belfort © Maeva Schamberger La Citadelle de Belfort © Maeva Schamberger
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Reconstitution historique à la Citadelle de Belfort © Maeva Schamberger Reconstitution historique à la Citadelle de Belfort © Maeva Schamberger
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La Citadelle de Belfort © Maeva Schamberger La Citadelle de Belfort © Maeva Schamberger
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La Citadelle de Belfort © Maeva Schamberger La Citadelle de Belfort © Maeva Schamberger
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La Citadelle de Belfort © Maeva Schamberger La Citadelle de Belfort © Maeva Schamberger
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Sur quatre week-ends les musées et la Citadelle de Belfort organisent leur 4ème édition d'Histoire vivante. Ce Festival va célébrer l'anniversaire de la chute du Mur de Berlin.
Histoire et Culture mélées
Les liens militaires qui unissent l'Allemagne et la ville de Belfort restent visibles dans toute la ville.

La Citadelle de Belfort, conçue par de brillants ingénieurs comme Vauban ou Haxo pour protéger la ville, comprend trois sites ouverts à la visite, le Musée d’Histoire, le Lion de Belfort et le Grand Souterrain durant le Festival.
Dans le prolongement de cette 4ème édition, l'année 2020 mettra à l'honneur une autre page d'Histoire : le 150ème Anniversaire du Siège de Belfort (1870-1871).
De quoi nous laisser le temps d'y réfléchir tranquillement !

Les 6 /7 et 20/21 juillet, et 3/4 et 17/18 Août 2019
Entrée offerte dans les musées de Belfort durant les 4 week-ends du Festival d’Histoire Vivante, de 10 h à 12 h et de 14 h à18 h
Réouverture de la maison d'Alexandra David-Neel
Première femme occidentale à pénétrer dans Lhassa au Tibet
Alexandra David-Neel, décédée à presque 101 ans, laisse sa demeure remplie de son histoire et de tous ses trésors.
Cette grande voyageuse et féministe avant l'heure fut la première femme d'origine européenne à rencontrer le dalaï lama et à effectuer un périple de 14 ans en Asie (Inde, Japon, Tibet ...) au début du 20ème siècle.
Sa secrétaire, restée vivre dans la maison, l'a fait revivre en l'ouvrant aux visites.

Sa maison Samten Dzong, la « résidence de la réflexion » devenue musée
La ville de Digne-les-Bains, héritière principale s'est engagée à rendre hommage à Alexandra David-Neel. Ce patrimoine exceptionnel retrouve vie grâce à la restauration de sa maison, telle qu'elle était de son vivant, en y intégrant ses objets du quotidien, son mobilier hétéroclite.
Son jardin a été restitué et son musée dédié à sa vie si singulière, témoignage de ses voyages et de son indépendance exceptionnelle à cette époque.
Le jardin de roses et le verger-potager
Pas moins de 1 300 m2 pour Alexandra David-Neel qui voue aux roses une véritable passion. Elle y aimait faire de longues promenades méditatives
4 salles d'expositions retrace les grandes étapes de sa vie et de ses voyages.
Des documents inédits (photographies, correspondances...) et objets rapportés de voyages viennent appuyer le propos muséographique, de l'enfance à son dernier grand voyage en Asie.
La Maison Alexandra David-Neel compte parmi l'une des "Maisons illustres françaises"
Le parcours se termine par la visite de la maison patrimoniale, dédiée à l'écriture et à la vie personnelle : mari, fils adoptif, amis sont présentés dans l'atmosphère originelle. Vous pourrez y retrouver des objets d'époque : masques grimaçants suspendus, bouddhas dorés illuminés par la lumière colorée des baies vitrées, grands panneaux de calligraphie chinoise éloge de la propriétaire des lieux.
« Samten Dzong » est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1996. Elle a également reçu le label du Patrimoine du XXème Siècle en 2008 du Ministère de la culture et de la communication.
Visite guidée de la maison sur réservation uniquement (8 pers. max.) par téléphone au 04 92 31 32 38.
Visite complète : musée + maison en visite guidée + jardin : 8 €
Visite musée + jardin OU uniquement la maison en visite guidée : 6 €
Dignes-les-Bains
Les Années Bardot (1952-1973)
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Les Années Bardot © Vente Millon Les Années Bardot © Vente Millon
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Les Années Bardot © Vente Millon Les Années Bardot © Vente Millon
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Les Années Bardot © Vente Millon Les Années Bardot © Vente Millon
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Les Années Bardot © Vente Millon Les Années Bardot © Vente Millon
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Les Années Bardot © Vente Millon Les Années Bardot © Vente Millon
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Les Années Bardot © Vente Millon Les Années Bardot © Vente Millon
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Les Années Bardot © Vente Millon Les Années Bardot © Vente Millon
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Une vente qui va réunir des petits trésors d'affiches de films au milieu desquels trône la Madone du cinéma français de cette époque. Les aficionados vont se retrouver nombreux lors d'une vente qui promet d'être animée !

L'on y retrouvera, bien sûr, les éternelles pauses alanguies de notre BB nationale mais aussi internationale. Des vedettes, à ses côtés, bien connues mais aussi plus inattendues...
Le 9 juillet 2019
Visite possible sur rendez-vous le 8 juillet
Chez Million Riviera
2 Rue du Congrès
06 000 Nice
162 500 € pout le pistolet de Van Gogh
« Les enchères ont été à la hauteur de l’engouement produit par cette arme légendaire. L’intérêt international suscité par cette vente témoigne du mythe qui entoure Vincent Van Gogh », a précisé Grégoire Veyrès, commissaire-priseur.
Ce mercredi 19 juin à Drouot, l’arme la plus célèbre de l’histoire de l’art, celle qu’aurait utilisée Vincent Van Gogh pour se suicider, a été vendue aux enchères 162 500 €* par la maison AuctionArt – Rémy Le Fur.
Après 18 enchères, le marteau est tombé et dépasser le double de son estimation haute.
Le revolver était initialement estimé entre 40 000 et 60 000 €.
Après un séjour de deux ans dans le sud de la France, Vincent Van Gogh s’installe à Auvers-sur-Oise le 20 mai 1890 sur les conseils de son frère Théo. Le docteur Paul Gachet, ami de Camille Pissarro et des peintres impressionnistes, veille sur l’artiste hollandais sujet à de fréquentes crises psychologiques.
Van Gogh loue la chambre numéro 5 chez l’aubergiste Arthur Ravoux. Au sommet de son art, il peint à cette époque plus d’une toile par jour, mais son instabilité mentale s’accentue à la fin du mois de juillet.
Le dimanche 27 juillet 1890, Van Gogh se rend dans le champ derrière le château, soulève sa chemise et se tire une balle dans la poitrine avec une arme qu’il aurait empruntée à son hôte. Le revolver lui échappe des mains et il s’évanouit.
Il se réveille à la tombée de la nuit, blessé, et prend le chemin de l’auberge où Arthur Ravoux dépêche le docteur Gachet, qui fait alors prévenir son frère. Après deux jours d’agonie, Vincent Van Gogh meurt dans la nuit du 29 juillet 1890.
L’arme présentée dans cette vente est retrouvée vers 1960 par le cultivateur du champ où Van Gogh aurait attenté à sa vie et remise aux propriétaires de l’auberge à cette époque. Celle-ci est restée dans le sol entre 50 et 80 ans.
Guédelon 2019
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Guédelon 2019 © photo PdF 2019 Guédelon 2019 © photo PdF 2019
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Atelier de la taille de pierre © photo PdF 2019 Atelier de la taille de pierre © photo PdF 2019
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Voûte de la tour en attente © photo PdF 2019 Voûte de la tour en attente © photo PdF 2019
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Le logis principal de Guédelon © photo PdF 2019 Le logis principal de Guédelon © photo PdF 2019
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Guédelon 2019 © photo PdF 2019 Guédelon 2019 © photo PdF 2019
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Guédelon 2019 © photo PdF 2019 Guédelon 2019 © photo PdF 2019
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Le chemin de rond © photo PdF 2019 Le chemin de rond © photo PdF 2019
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Reconstitué à l'identique des dessins muraux, Guédelon 2019 © photo PdF 2019 Reconstitué à l'identique des dessins muraux, Guédelon 2019 © photo PdF 2019
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Guédelon 2019 © photo PdF 2019 Guédelon 2019 © photo PdF 2019
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Guédelon 2019 © photo PdF 2019 Guédelon 2019 © photo PdF 2019
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Chambre d'ami ou pièce de reception les questions demeurent Guédelon 2019 © photo PdF 2019 Chambre d'ami ou pièce de reception les questions demeurent Guédelon 2019 © photo PdF 2019
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Dessins et couleurs retrouvés © photo PdF 2019 Dessins et couleurs retrouvés © photo PdF 2019
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La boulangerie ou Tamelier © photo PdF 2019 La boulangerie ou Tamelier © photo PdF 2019
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L'ateleir de vannerie © photo PdF 2019 L'ateleir de vannerie © photo PdF 2019
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La taille de pierre © photo PdF 2019 La taille de pierre © photo PdF 2019
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La taille de pierre Guédelon 2019 © photo PdF 2019 La taille de pierre Guédelon 2019 © photo PdF 2019
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Notre rubrique pourrait s'intituler Nos monuments en chantier que va-t-on raconter dans quelques décennies dans nos livres d'histoire sur cette formidable épopée que constitue le chantier de Guédelon ?
Mis à l'honneur sur Arte à l'occasion des Journées Nationales d'Archéologie, le documentaire va illustrer la construction et les interrogations que celui-ci a entrainé.
Alors que va-t-il se passer cette année ? chaque année l'équipe se fixe des objectifs de construction à atteindre. Des espaces à consolider ou à terminer. Comme par exemple, poursuivre les travaux sur la tour du pigeonnier en réalisant une charpente.

Cette année, la tour de la chapelle doit être achevée ainsi la plupart des autres pièces seront finies et prêtes à être aménagées et décorées.
Les bûcherons vont fendre les 1 320 lattes de chêne qui seront clouées par les charpentiers-couvreurs. Sur ces lattes seront posées les 3 000 tuiles droites et les 4 600 tuiles gironnées qui, pour une bonne partie, ont déjà été moulées et cuites la saison dernière.
Les œuvriers vont poursuivre l’élévation de la porte entre deux tours en maçonnant la voûte d’ogives de la tour ouest. Les deux voûtes sur les deux tours auront les mêmes formes et le choix de réaliser la première cette année sur la tour ouest est motivé par la possibilité de réaliser la jonction du chemin de rond avec la tour du pigeonnier et donc un cheminement continu pour les visiteurs en partant de la tour maîtresse.

Cette première voûte sera couronnée non par une clé mais par un oculus composé quatre pierres en calcaire inspiré de l’oculus présent dans la tour Constance d’Aigues-Mortes. Cette ouverture circulaire permettra la communication avec la salle de commande de la herse à l’étage. La voûte d’ogives possèdera quatre nervures en pierres calcaires , formées en moyenne de neuf voussoirs par nervure, soit en tout trente-six voussoirs, plus quatre pierres d’oculus, soit quarante pierres en total.

A l’automne, le deuxième arc d’assommoir sera mis en charge.
Les ateliers du chantier comptent beaucoup pour les visiteurs. Ils complètent la visite en expliquant leur apport.
L’atelier des couleurs, regroupant la teinture et les pigments, est désormais installé à la place de la corderie, et les cordiers ont pris possession de l’atelier dans le village.
L’atelier des couleurs, plus spacieux et plus clair, est désormais entouré de jardins en escalier ce qui est plus logique et permet aux visiteurs de découvrir les plantes tinctoriales.

Guédelon est un outil pédagogique de premier ordre. Chaque période de l'année ajoute une étape ce qui ajoute au plaisir de sa visite, l'équipe est disponible et heureuse de raconter son expérience.
Ce sont à chaque fois de nouvelles retrouvailles et les passionnés du lieu attendent avec impatience de la nouveauté sur ce qui est le chantier du siècle. Réservez votre déplacement car le site est très prisé.
N.B.
Guédelon - D 955
89520 Treigny
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