Survol du site de Jublains

L'équipe s'impatiente de ne pas pouvoir accueillir le public surtout les scolaires qui restent le principal auditoire du musée. En attendant une prochaine visite sur le site, en voici une virtuelle.

La première découverte d'importance à Jublains fut faite par Monsieur le curé en 1776 en faisant déffricher un talus. Et là quelle surprise une immense mosaïque jonchait le sol de 7,50m de longueur et de 5,30 m de largeur !

La mosaïque du Dauphin, du IIIe siècle © photo PdF 2020

Elle devait sans doute orner le sol d'une salle de bain à proximité du Temple.

Laissée sur place jusqu'à la Révolution elle fut en partie détruite et il n'en reste aujourd'hui que trois parties. Deux sont présentées au musée, le troisième étant dans une collection particulière.

 

Musée archéologique de Jublains

02.43.58.13.20

samedi, 09 mai 2020 Écrit par

Visite virtuelle à Bournazel

Ah vivement les beaux jours que l'on puisse profiter du jardin à Bournazel et voir l'avancée des travaux de rénovation entrepris il y a quelques mois; Ce petit hameau détient un trésor qui va retrouver ses heures de gloire suite à une réhabilitation d'envergure menée par ses propriétaires.

Travaux à Bournazel © photo PdF 2020

 

Classé Monument Historique, ce joyau de la Renaissance a de quoi surprendre par sa présence en pleine campagne du Ségala aveyronnais. Celui-ci abrite une imposante collection de meubles, objets d’art et peintures d’époque.

Construit entre 1540 et 1560, puis en partie détruit à la Révolution française, ce château fait l’objet depuis une dizaine d’années, d’un travail de restauration.

Jardin de Bournazel © photo PdF 2020

Labellisé Jardin Remarquable depuis janvier 2019

Le parc est un régal pour la promenade. son grand bassin, unique en Aveyron, autour du jardin de variétés anciennes dont les dessins d’origine ont été restitués.

Bournazel, le château et son jardin remarquable © photo PdF 2020

Une organisation symbolique

Composé d’un verger et d’un jardin clos, les neuf parterres qui le composent représentent l’éducation d’un prince
Comme un rappel aux jeux savants tant appréciés à la Renaissance.

Situé à 35km de Rodez

Château de Bournazel

12 390 Bournazel

05 65 80 81 99

mardi, 21 avril 2020 Écrit par

800 ans de l'Ecole de Médecine de Montpellier

Montpellier et l’école de Médecine, huit siècles de vie commune sur onze d’existence. Ca se fête !

1 035 ans que Montpellier existe. Depuis qu’en 985, le comte de Melgueil donna à son vassal Guilhem un simple manse, domaine agricole pouvant subvenir aux besoins d’une famille. Et sur ces onze siècles, huit ont vu la naissance et la perpétuation de la plus ancienne école de Médecine du monde occidental, encore en activité. Initiée, en 1181 par Guilhem VII, proclamant la liberté d’exercer et d’enseigner cette discipline.

Rien d’étonnant que Montpellier et cette institution soient indissociables. Et que l’anniversaire de l’an 1220 qui vit le cardinal Conrad, légat du pape Honorius III, promulguer les statuts fondateurs de l’école, soit l’occasion d’un programme d’évènements nombreux et de qualité.

A consulter dès la fin du confinement, en même temps qu’en découvrant, ou revisitant le patrimoine attaché à cette histoire.

S’il faut attendre 1795 pour que l’université de médecine de Montpellier se voit attribuer, par la Convention, des locaux dignes de sa notoriété, encore en service aujourd’hui, il est intéressant de  remonter jusqu’au Moyen-Age.

Entre 985 et 1204, date du mariage de Marie de Montpellier, dernière héritière des Guilhem, avec Pierre II d’Aragon, la ville s’est développée. Et son rattachement au royaume d’Aragon et de Majorque inaugure une période où Montpellier devient un centre d’échanges commerciaux et intellectuels.

La ville attire très tôt des médecins, chrétiens, juifs ou arabes, venus de Salerne et d’Espagne. Les enseignements ont lieu aux domiciles des maîtres ou au lit des malades. Quant aux réunions et aux actes publics, ils se tiennent dans l’Eglise Saint Firmin. Et pourtant, le cardinal Conrad, légat du pape Honorius III, promulgua les statuts d’une école consacrée à cette science.

En 1289, sous le pontificat de Nicolas IV, elle prendra le nom d’Université. Parmi ses brillants maîtres aux XIIIe et XIVe siècle, Arnaud de Villeneuve, Gui de Chauliac. Le premier, médecin, théologien, diplomate, astrologue et alchimiste Catalan sut interpréter les enseignements d’Avicenne, de Galien et d’Avenzoar. Le second est considéré comme le père de la chirurgie médicale. Chanoine, il devint le médecin de trois papes.

A la Renaissance, la Faculté perd progressivement la tutelle de l’Eglise au profit de l’Etat. Vers 1450,  elle acquiert ses propres locaux, le Collège royal, aujourd’hui transformé en un centre d’art rattaché au nouveau MOCO (MOntpellier COntemporain).

Le XVIe siècle verra le passage à Montpellier d’illustres personnages, de François Rabelais en 1530 et en 1537 où il obtint le titre de docteur en médecine et commenta, dans le texte, Galien et les aphorismes d’Hippocrate. Ainsi que son mentor, Guillaume Rondelet, médecin et naturaliste célèbre pour ses travaux sur les poissons. Mais surtout passé à la postérité sous les traits du personnage Rondibilis, dans Le Tiers Livre de Rabelais, publié en 1532.

Et à la même époque, Nostradamus fréquenta également la faculté, l’étude de l’astrologie étant alors reconnue comme une science.

Autre intérêt patrimonial, le plus ancien jardin botanique de France. Fondé en 1593 par Henri IV et réalisé par Pierre Richier de Belleval, titulaire d’une chaire d’anatomie  et de botanique. Un lieu rattaché à l’Université et développé par Pierre Magnol, botaniste et docteur en médecine. Devenant un véritable laboratoire d’observation scientifique et de mise au point de concepts novateurs, il permit à Magnol de se voir dédier un arbre d’ornement, dit du genre magnolia.

L’Hôtel Saint Côme est le dernier bâtiment construit avant la révolution pour accueillir une école de chirurgie. Il  est occupé actuellement par la Chambre de Commerce. Superbe bâtiment de l’architecte Jean-Antoine Giral, inspiré par l’amphithéâtre Saint Côme de Paris, avec son dôme et sa lanterne. Construit entre 1749 et 1757 grâce à un important lègue de François Gigot de Lapeyronnie, brillant chirurgien montpelliérain, reconnu à Paris et dans les cours européennes. Et aussi à l’origine de la déclaration des droits du chirurgien du 23 avril 1743 qui scella, de façon définitive, la séparation entre les barbiers et les chirurgiens.

En 1794, avec la convention, trois écoles de Santé, renommées Faculté sous le 1er Empire, furent créées à Paris, Strasbourg et Montpellier.

Bénéficiant l’année suivante d’une installation dans l’ancien monastère Saint Benoît-Saint Germain. Des locaux prestigieux qui jouxtent la cathédrale Saint Pierre, bâtis au XIVe siècle par le pape Urbain V. L’influence de Jean-Antoine Chaptal, célèbre chimiste, médecin montpelliérain et ministre de Napoléon Bonaparte lui valurent d’importantes donations.

Ce lieu exceptionnel séduisit également le collectionneur montpelliérain Jean François Xavier Atger. Il fit don à la « bibliothèque de l’Ecole de médecine », entre 1813 et 1832, d’un millier de dessins de maîtres pour qu’ils soient conservés et présentés au public. Une autre décision originale, prise en 1798, fut à l’origine d’un nouveau musée qui fut construit intra-muros, en 1851.

Elle stipule que « nul élève ne peut être admis aux examens définitifs » s’il n’a pas « présenté une pièce anatomique naturelle ou artificielle pour être déposée au Conservatoire ». C’est ainsi que fut constitué un ensemble didactique exceptionnel qui trouva sa place dans une remarquable réalisation de l’architecte Pierre-Charles Abric.

On peut le voir actuellement, resté dans son jus, avec ses colonnades et ses vitrines d’époque. Sous l’égide de tableaux de médecins célèbres et d’allégories peints par l’artiste montpelliérain Jean-Pierre Monseret.

 

Les collections, classées, apports des étudiants et des professeurs, sont le témoin de l’histoire de l’enseignement de l’anatomie avec, sujets de dissection, moulages en cire, en plâtre ou en papier mâché, instruments de chirurgie, présentation d’anomalies médicales. Mais, c’est dès l’entrée de la faculté de médecine que l’on baigne dans l’histoire. Avec son  porche, au fronton présentant le bâton d’Esculape, encadré d’imposantes statues. François de Lapeyronnie et Paul-Joseph Barthez, le théoricien du Vitalisme, y siègent en majesté. 

 

Escalier de la bibliothèque © photo G.Hébert

Le grand hall d’accueil présente un escalier majestueux conduisant à la bibliothèque et une salle de réunion, au cachet très XIXe. Il ouvre aussi sur la salle du t la salle des actes, qu’il est possible de visiter.

Bien choisir son moment car, d’ici octobre,  quelques centaines de thèses y seront soutenues, sous les dignes portraits d’anciens médecins de l’Ecole, sous un buste d’Hippocrate, offert par Napoléon.

Avec encore plus de chance, on pourra admirer le bureau du doyen, lui aussi historique. Au sortir de ce hall, on débouchera sur la cour d’honneur, dominée par la cathédrale, et son theatrum anatomicum, réalisé en 1804 et financé en partie par Chaptal. Au XXe siècle, des agrandissements furent réalisés. Quant à la recherche, Montpellier participa à de grandes découvertes médicales. A l’exemple du traitement du diabète ou de la mise au point de la transfusion sanguine.

 

Il faudra attendre 2017 pour que soit inaugurée la nouvelle faculté, près des grands hôpitaux. Œuvre de l’architecte montpelliérain François Fontès, il s’agit d’un bâtiment de verre et de béton, de côte de maille ou d’acier Corten, de plus de 11 000 m² sur six niveaux, pouvant accueillir 3 600 étudiants.

Visitable également, dans le cadre de Montpellier contemporain. Cette création du 3ème millénaire n’a pas condamné le bâtiment historique. Assurant par les activités qui y sont maintenues la permanence de cette institution montpelliéraine mondialement reconnue.

 

Après la fin du confinement, nul doute que les multiples manifestations prévues initialement pour ce huitième centenaire seront offertes selon un programme actualisé. De même que seront reprogrammées, par l’office de tourisme, des visites guidées de toutes ces entités.

Mais d’ores et déjà, les deux remarquables expositions temporaires de dessins croisés, dans les deux musées, Adger et Fabre, ouvertes le 29 février 2020, sont à inscrire lors d’un passage à Montpellier. Une volonté partagée du président de l’Université, du doyen de l’UFR Montpellier-Nîmes et du directeur du musée Fabre de montrer, selon le premier, « ce que la médecine a pu apporter à l’art et la place de l’art dans la formation des médecins, aspect qui a été particulièrement remarquable à Montpellier ».

 

L’occasion inédite de découvrir des dessins scientifiques et artistiques ayant participé à l’apprentissage du corps humain par les étudiants. Et permettant de mettre en lumière les œuvres du musée Atger, dont la fréquentation était trop confidentielle malgré l’exceptionnelle collection de dessins qu’il réunissait.

Provenant de ce dernier, des études académiques représentant le corps humain sont visibles au musée fabre. Et, en échange, une collection de portraits est présentée au musée Atger. Mettant en évidence les expressions des visages à travers la vision d’artistes du XVIe au 20e siècle. Permettant une nouvelle fois de constater les affinités entre savants et artistes, depuis la Renaissance. Et de découvrir une histoire en miroir, entre anatomie et art.

Une sélection des collections de François-Xavier Fabre et de Xavier Atger, illustre la place d’une science, l’anatomie, au cœur des pratiques artistiques et savantes.

D’emblée, au musée Fabre, un spectaculaire face à face de deux écorchés retient l’attention. Celui de Jean-Antoine Houdon, en plâtre, donné par son auteur à la Société des Beaux-arts de Montpellier pour permettre l’enseignement de l’anatomie. Et de l’écorché, dit « Le Bêcheur », une statue en carton-plâtre de 1858.

L’écorché dit Le bêcheur au Musée Fabre © photo G.Hébert

 

Visible aussi, un prêt exceptionnel de la bibliothèque de la faculté de médecine, à travers des traités d’anatomie, de Vésale à D’Agoty, en passant par Albinus. Ayant inspiré les artistes jusqu’à aujourd’hui. S’arrêter également devant La leçon d’Anatomie à l’usage des artistes,  peinte en 1873 par le nîmois Numa Boucoiran.

Et pour terminer, les grands nus de François-Xavier Fabre et ses académies. Une copie de L’atelier de David, (de Léon-Mathieu Cochereau vers 1814), réalisée par le peintre montpelliérain Charles François Matet, conservateur ayant succédé à Fabre au musée éponyme est également à voir.

Couverture du livre de André Vesale, 1555 © photo G.Hébert

Quant au musée Atger, l’exposition met à l’honneur les expressions des visages à travers la vision des artistes du XVIe au XXe siècle. Ces portraits dessinés permettent de se rappeler que selon Alberti, la première fonction de ceux-ci est de « rendre les absents présents ».

Tout en cherchant à transcrire la façon d’être, la personnalité, le caractère, les émotions, voire l’état de santé du sujet. Ce volet donne l’occasion d’évoquer la physiognomonie, cette pseudo science remontant à l’Antiquité, qui avance l’idée d’une corrélation entre les traits de la personnalité et ceux du visage, entre la beauté physique et la beauté intérieure.

Au-delà, l’ouverture plus large du musée donne accès à près de mille dessins et cinq mille gravures des écoles française, italienne et nordique du XVIe au XVIIIe siècle, avec ses  Fragonard, Tiepolo, Rubens, Andrea del Sarto, Puget ou Bourdon.

Amateurs de dessins, ne boudez pas votre plaisir. En même temps que vous côtoierez l’histoire de la médecine, à Montpellier. Dès que possible !  

Guy Hébert

 

Musée Atger

2, rue de l’École de Médecine

34 000 Montpellier

04.34.43.35.80

Musée Fabre

13 rue Montpelliéret

34 000 Montpellier

04.67.14.83.00

 

 

vendredi, 22 mai 2020 Écrit par

Restauration au château du Pailly

En Haute-Marne en Champagne Ardenne, témoignage de l'architecture Renaissance, classé Monument Historique, le Monument poursuit sa transformation.

Les travaux en cours © photo PdF 2020

Poursuivie depuis plusieurs années la réhabilitation du Château du Pailly prend forme. On suppose que le monument aurait été construit au XIVe. La petite rivière la Resaigne, lui prodigue un lit élégant tout en le protégeant naturellement. Ce château de plaine, situé en bordure de Champagne et ede Bourgogne occupe une place stratégique.

Le château du Pailly © PdF 2020

Sous son aspect de forteresse médiévale, se cache un Palais à l'Italienne. Ce château est unique dans l'Est de la France et reste l'un des rares châteaux complets du XVIe dans cette région.

Quelques repères

Propriétaire du château depuis avril 1963, l'Etat fit réaliser des travaux de restauration et de mise en valeur du donjon et de l'Aile Nord.

1995-1997 Restauration de la voûte en pierre de la terrasse et charpente et couverture du donjon et de ses tourelles, architecte Pierre-Antoine Gatier.

2003-2008 Restauration de l'Aile Nord et de la tourelle d'escalier, architecte Pierre Bortolussi.

Un Palais à l'italienne © photo PdF 2020

 

Un peu d'Histoire

La première mention du château du Pailly date de 1434, à la fin de la guerre de Cent Ans

D'une étonnante allure, sa forme trapézoïdale, ses tours d'angle circulaire et son donjon rectangulaire établissent son originalité.

Le parc du château du Pailly est classé Jardin Remarquable © photo PdF 2020

Son premier niveau servait de stockage, aucun ouverture l'atteste. Les seconds et troisième niveaux étaient dédiés aux pièces à vivre et l'on peut admirer les magnifiques cheminées, plafonds peints et ornementations diverses témoignent de l'ancienne richesse des lieux. Enfin l'ultime accès, la terrasse équipée d'une galerie de machicoulis protège les habitants.

Des cheminées en cours de restauration au château du Pailly ©photo PdF 2020

 

Château du Pailly

52 600 Le Pailly

 

 

mercredi, 08 avril 2020 Écrit par

Le Camp des Milles accessible en ligne

Ressources culturelles, scientifiques et citoyennes

En contribuant à l'effort pédagogique mis en place depuis le début du confinement le Camp des Milles met à disposition ses resssources ce qui va permettre au plus grand nombre de découvrir ou de redécouvrir une partie historique de notre pays peu abordée dans les manuels scolaires.

© Droits réservés – Fondation du Camp des Milles-Mémoire et Education

 

L'offre numérique est variée : Peintures, dessins, visite virtuelle, vidéos, chansons, outils pédagogiques, contenus scientifiques

Pour les jeunes et les moins jeunes et attribué aussi  aux éducateurs, un espace leur est dédié.

Important les ressources seront régulièrement complétées et enrichies.

Visite du Camp des Milles © Droits réservés – Fondation du Camp des Milles-Mémoire et Education


Comment apprendre du passé ?

Outils pédagogiques et contenus scientifiques, et ses activités contribuent à la découverte de ce haut-lieu de mémoire

www.campdesmilles.org

 

 

Fondation du Camp des Milles – Mémoire et Éducation

40, chemin de la Badesse - CS 50642

13547 Aix-en-Provence Cedex 4

Tél. : + 33 (0) 4 42 39 17 11 -

Fax : 04 42 24 34 68

vendredi, 27 mars 2020 Écrit par

Au Château Rocher en Auvergne

Connaissez-vous les Combrailles ? Déjà le nom prête à rêver et à s'évader...C'est un coin de France qui recèle de superbes trésors naturels et architecturaux...

© photo PdF2020

Nous partons à la découverte d'un château perdu au coeur de la campagne...

Le château fort de Blot-le-Rocher ou plus communément appelé Château-Rocher surplombe laSioule, sur la commune deSaint-Rémy-de-Blot. Cette motte castrale fut édifiée sur le site dès leixe siècle pour protéger et surveiller le passage de  la vallée de la Sioule et du pont deMenat, lieu de passage entre l'Auvergneet leBourbonnais.

Depuis1964, l'Association Château-Rocher sauvegarde l'édifice aujourd'hui en ruines mais entreprend régulièrement des travaux de consolidation.

Un peu d'Histoire

A l'origine l'accès à Château-Rocher s'effectuait en trois temps. Tout d'abord, il fallait franchir la première porte se trouvant dans labasse-courpuis, de là monter au château et pénétrer par un pont mobile en maçonnerie franchissant le fossé et une porte percée dans l'enceinte extérieure. Enfin, il fallait franchir labarbacaned'entrée afin d'arriver à la porte principale et sonpont-levis. Trois autres tours complétaient ce dispositif.

© photo PdF 2020

L'édification et l'agrandissement du château se sont poursuivis entre lexIIIe siècle, après la conquête de l'Auvergne parPhilippe AugustesurGuy II d'Auvergne, et lexve siècle.

La terre de Blot a été donnée en apanage parArchambaud IVà son fils Pierre de Bourbon qui vivait en 1169. Un autre Pierre de Blot lui succéda en 1218. Il créa la branche de Blot. Cette branche se fondra, entre 1300 et 1350, dans la famille de Chauvigny par le mariage de Catherine de Blot, unique héritière de Gauvain de Blot et Guillemin de Chauvigny. En 1328, Jean de Chauvigny de Blot réclamait , avec les autres nobles du Bourbonnais contre le clergé.

 

Accès gratuit toute l'année

En juillet et août, l'Association Château-Rocher propose des visites guidées le mardi et le vendredi ainsi que des visites aux flambeaux.

Dans le Puy de Dôme

Office de Torisme des Combrailles

Rue du Général Desaix

Saint Germain d'Auvergne

04.73.85.80.94 (ouvert le matin)

 

samedi, 21 mars 2020 Écrit par

Réouverture du Musée de Picardie

L'exposition "L’histoire amusée du Musée de Picardie !" fait l'ouverture du musée de Picardie réouvert, avec succès, au public. Dans la Galerie Sud, l’histoire du musée nous est racontée avec humour. Cela permet au visiteur de suivre les différentes étapes historiques et anecdotiques du lieu à travers un mélange d’oeuvres, de documents originaux
et de dessins de Fraco.

Nouveau musée de Picardie à Amiens © G. Gillmann - Musée de Picardie

Le grand musée d’Amiens et de la Picardie


Le parcours de visite nous immerge dans une ville attachée à son territoire dont certains objets ou quelques espaces particulièrement signifiants (Société des Antiquaires de Picardie, escalier d’honneur, galerie d’honneur et rotonde de l’Empereur…) ponctuent l'Histoire.


L’origine picarde de nombreuses oeuvres et objets des collections permanentes, fil conducteur de la visite


Archéologie régionale, collections médiévales de la cathédrale, représentations de la ville et de la région avant les destructions du XXe siècle, évocation des savoir-faire traditionnels et des paysages picards, place des artistes locaux du XIXe siècle…le musée est le reflet d’une histoire riche et méconnue tant par les Amiénois et les Picards, que par les touristes, soucieux de mieux connaître la culture picarde.

Un musée aux collections exceptionnelles © G. Gillmann - Musée de Picardie



Le Musée de Picardie, pluridisciplinaire et généraliste, a de grandes amibitions et s'en ai donné les moyens.L’éclectisme et la richesse de ses collections lui offrent une place de premier choix, en digne héritier des principes encyclopédiques du XIXe siècle.

En travaux le musée de Picardie vient de réouvrir au public © G. Gillmann - Musée de Picardie

 

Signalons un dépôt important, celui des fragments d ’un retable picard du XVIe siècle


Un ensemble inédit présenté dans les salles médiévales : vingt-cinq reliefs en chêne sculpté provenant selon toute vraisemblance d’un même retable picard du dernier quart du XVIe siècle étaient jusqu’ici dispersés entre
le musée de Cluny – Musée national du Moyen Âge et le Musée national de la Renaissance, château d’Ecouen.

Démembrée à une époque inconnue, l’oeuvre nous est parvenue de manière incomplète.
Le rapprochement des différentes pièces, fait sur des critères stylistiques et techniques, se concrétise par le dépôt des pièces concernées consenti par chacun des deux musées dans le cadre de ce partenariat exceptionnel.

Exposition "L’histoire amusée du Musée de Picardie !"

Du 1er mars au 10 juillet 2020

Ouvert tous les jours sauf le lundi et certains jours fériés
De septembre à avril : 9h30-18h
De mai à août : 9h30-19h
Week end et jours fériés
De septembre à avril : 11h-18h
De mai à août : 11h-19h
Gratuit le premier dimanche du mois

Musée de Picardie

2, rue Puvis de Chavannes

80 000 Amiens
03 22 97 14 00

dimanche, 01 mars 2020 Écrit par

Restauration de l’escalier en Fer-à-Cheval à Fontainebleau

Le château va fermer ses portes au public dès lundi mais son Parc reste ouvert

Un chantier historique

La somme réunie grâce à un appel aux dons (2 200 000 €,) le fameux escalier en Fer-à-Cheval sera entièrement restauré en deux ans.

Un chantier d'ampleur car la structure était menacée et les ornements détériorés. Des infiltrations d’eau associé à un développement de micro-organismes, sous forme de mousses, de lichens et d’algues, entretenaient l’altération de la pierre. Il devenait urgent d'intervenir.

Une détérioration progressive des parements et des ornements

Depuis 1900 les marches s'appuient sur une dalle en béton aujourd’hui très fracturée et les grossières campagnes de rejointement menées n'ont rien arrangé à l'affaire !

Les marches vont être entièrement démontées afin de consolider et de reprendre l’étanchéité de l’extrados des voûtes. Un travail fondamental de maîtrise de l’eau s'impose.

Les ornements de l'escalier méritent un traitement d'urgence © photo PdF 2020

Deux ans de travaux à l'horizon

La première phase qui consistait à restaurer les ornements sculptés très endommagés du pavillon central de l’escalier achevée, on entame la seconde période prévue jusqu'en octobre, dont l'objectif est de lancer les travaux de la terrasse, de la balustrade supérieure et de la galerie située en dessous de l’édifice.

La troisième et dernière phase, d'une année environ, achèvera cette rénovation d'envergure et l'on pourra admirer à nouveau les deux volées de marches leur éclat d’origine.

Un peu d'Histoire


L’escalier en Fer-à-Cheval fut, dès sa construction en 1632, imité dans de nombreux palais à travers l’Europe.
Véritable accessoire de pouvoir, il sublime l'accès aux appartements royaux par ses formes uniques et son usage savant de la stéréotomie, le symbole même du château.

Majestueux château de Fontainebleau © photo PdF 2020

Une entrée théâtrale


L’escalier entre surtout dans la légende après le fameux épisode des Adieux de Napoléon à sa Garde le 20 avril 1814.

Château de Fontainebleau

77 300 Fontainebleau

 

vendredi, 13 mars 2020 Écrit par

Remeublement de la Villa Cavrois

La villa Cavrois, monument majeur du XXe siècle

C'est une nouvelle étape de franchie, la Villa Cavrois fait l'objet d'attention de la part du CMN, le Centre des Monuments Nationaux qui gère ce patrimoine d'exception.

La villa Cavrois retrouve un élément de son mobilier d’origine puisque le CMN vient d’acquérir la table en chêne cérusé noir et métal nickelé, dessinée par Robert Mallet-Stevens,qui sera installé dans la chambre jaune.

Photo d'archive, la chambre jaune de jeune homme © CMN

Témoignage du génie de l'architecte Mallet-Stevens, la Villa Cavrois illustre un pan de la vie de riches industriels.

Tout un art de vivre à la pointe du modernisme

Les innovations font encore figure de prouesse technique aujourd'hui et les architectes s'en inspirent encore.Que ce soit à la pointe de l'isolation, de l'insonorisation de la maison, les pistes sont multiples.

Un chantier sans précédent débuté en 2009 permis sa réouverture au public en juin 2015. La Villa est une visite incontournable pour qui s'interresse à cette période architecturale, elle reste l'un des rares exemples en France.

 

La Villa Cavrois

60 Avenue J.F Kennedy

59 170 Croix

03.28.32.36.10

 

jeudi, 27 février 2020 Écrit par

Litige sur le futur des carrières Arnaudet à Meudon

Mobilisation à l'encontre du comblement de la moitié des carrières souterraines classées de Meudon

Les travaux doivent débuter ce mois-ci. Actuellement, un recours contentieux au tribunal administratif est en cours d'instruction et en attente d'audience, contre la décision du Ministre F. De Rugy "de détruire la moitié du site classé". Sa décision étant accompagnée d'une étude géotechnique complémentaire et la création d'un comité de suivi.

En cause, le projet de la mairie de « participer à l’effort de valorisation des déblais des grands chantiers en cours en Île de France » et de profier de cet immense espace en proposant cette solution. 

Non à des déchets de chantier dans un site classé selon le Collectif

Le collectif "Arnaudet Meudon" proteste contre les travaux de comblement en partie du site. Leur souhait serait d'exprimer des pistes en vue du futur aménagement du site; Pourquoi ne pas imaginer la valorisation de cet endroit à l'exemple des crayères d’Issy-les-Moulineaux, en contrebas de la Colline Rodin.

Les carrières Arnaudet © Collectif Arnaudet

Le risque d'éboulement est évoqué ce que réfute le Collectif. La justice devra trancher si la facilité d'accès du site et le besoin de stockage de déblais du Grand-Paris-Express est plus important que la valorisation de ce patrimoine ? Vaste débat.

L'Ile de France, un vaste chantier

Que faire des déchets des travaux du Futur chantier du Grand Paris ? La mairie de Meudon propose de les enfouir dans ces carrières ce que dénonce un collectif engagé dans sa sauvegarde. 

Le déclenchement de cette affaire débute fin 2018. Les carrières Arnaudet citées pour représenter les richesses du sous-sol dans les Hauts de Seine étaient pourtant en bonne place dans l'Inventaire national du patrimoine géologique imaginé par le Ministère de la transition écologique et solidaire à cette époque.

 

Conserver la mémoire de cette architecture industrielle historique

Classé "site artistique et scientifique" depuis 1986, au titre de la loi de 1930. Classé dans son ensemble par le ministère de l’environnement le 7 mars 1986

De mémoire de meudonnais on a toujours connu ces carrières.

La carrière souterraine de craie dite "Arnaudet" présente des caractéristiques étonnantes avec une architecture souterraine de type cathédrale. Des découvertes géologiques et archéologiques y ont été reconnues mondialement malgré différents projets d'aménagement foncier qui se succèdent sur cette colline depuis 40 ans

Les carrières Arnaudet © Collectif Arnaudet

 

Un peu d'Histoire

Cela représente 8 km de galeries souterraines, classées pour leur architecture et leur richesse scientifique, elles datent de la fin du 19éme siècle. Creusées pour extraire la craie afin d'en faire du « Blanc de Meudon ». elles ont, ensuite, servi de champignonnières, de lieu de fouilles archéologiques.

Les carrières Arnaudet © Collectif Arnaudet

Une acoustique jugée digne des plus grandes salles de spectacles ou églises par le CNRS
Servant d'abris pendant les guerres, et de lieu de représentation ou studio pour de la musique classique et d'écran géant vivant. Dans les années 80, l'équipe de Cathédrale d'Images, ancien gestionnaire des célèbres « Carrières de Lumières » aux Baux de Provence, était venue à Meudon expérimenter son concept d'Image Totale.

 

Pour consulter la pétition en ligne

https://www.change.org/p/carrieresarnaudet

jeudi, 27 février 2020 Écrit par
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