Vente du Coffret classé "TRESOR NATIONAL"

1 690 000 € pour les pistolets "qui auraient pu changer le cours de l'Histoire"

La vente du coffret nécessaire de deux pistolets réalisés par Gosset ayant appartenu à l’Empereur Napoléon 1er et offert par lui-même au général Armand de Caulaincourt scelle un moment crucial.

 

Ce coffret nécessaire qui a été classé "TRESOR NATIONAL" a été vendu 1 690 000 € . Les pistolets étaient la propriété de l’Empereur Napoléon Ier jusqu’en 1814.

Les pistolets sont donnés par l’Empereur Napoléon Ier, avec son sabre et son portrait en camée à son ami et grand écuyer Armand de Caulaincourt, juste après sa tentative de suicide, dans la nuit du 12 au 13 avril 1814.

Restés dans sa descendance jusqu’à aujourd’hui, de même provenance que « le sabre des Empereurs » conservé de nos jours au château de Fontainebleau avec son ceinturon et son écrin (dation de 1996) ils sont exceptionnels par leur qualité, leur place dans l'Histoire ainsi que leur provenance, que l’on peut retracer ; depuis l’Empereur Napoléon Ier jusqu’à nos jours.

 

Cet épisode s’inscrit dans les heures sombres de la fin de l’Empire et de la première abdication de l’Empereur : ces pistolets appartiennent à une page d'Histoire.

Après la capitulation de Paris, le 30 mars 1814, les évènements s’accélèrent. L’Empereur Napoléon I er, à Fontainebleau, finit par accepter le traité de Fontainebleau mettant fin à son règne pour lui et ses successeurs. Ce traité est signé le 11 avril par Caulaincourt et le maréchal Macdonald.

Trésor National

Présent de l'Empereur Napoléon 1er au général de Caulaincourt au château de Fontainebleau

Dans cette vente, était présenté un coffret rare. Un nécessaire de deux pistolets réalisés par Gosset ayant appartenu à l'Empereur Napoléon 1er. Celui-ci l'avait offert au général Armand de Caulaincourt, duc de Vicence, dans la nuit du 12 au 13 avril 1814. Un gage de sa fidélité alors que Napoléon songe à en finir. Le général le conservera précieusement et le Coffret reste dans sa famille. 

Exceptionnelle monture en noyer choisi tigré à fût long. Crosse sculptée en fort relief, à quadrillage vannerie et motifs rapportés en ébène encadrés d’une suite de petites perles ; à l’arrière, des deux côtés de la platine, deux motifs de feuilles de chêne.

Sur le dos, une suite de feuillages et de motifs rayonnants se terminant pas un buste casqué ; enrichi sur le dessus d’une pièce de pouce en médaillon ovale en or au « N » sous étoile sur fond émaillé bleu ; vers le pommeau, de chaque côté, deux animaux fantastiques ailés assis maintenant des colonnes avec vasques garnies de fruits. 

Longueur pistolet numéroté « 2 » : 38,5 cm. Longueur canon : 23,5 cm. Calibre : 13 mm.

Estimation: 1 200 000/1 500 000 €

 

Dans la même série, quelques pépites sont remarquables et ont réalisées de belles enchères:

Ordre du Saint Esprit, fondé en 1578 

D’époque Restauration. En or, à 29 maillons ciselés et émaillés à décor en alternance : 
D’une fleur de lys à flammes émaillées rouges. Du chiffre « H » du créateur de l’ordre Henri III, orné sur les dessus et les côtés de couronnes royales, sur le dessous de cornes d’abondance ainsi que de flammes émaillées rouges.
D’un trophée d’armes au heaume empanaché émaillé bleu et blanc, d’un glaive, d’un carquois, d’une massue, d’une trompe et d’un drapeau, ainsi que de flammes émaillées rouge. Les maillons sont rattachés les uns aux autres par des anneaux émaillés verts et des maillons striés. Un des maillons retient par deux chainettes et un fort anneau transversal striés le bijou terminal. Bijou terminal en or émaillé. Croix à quatre branches double à extrémités boulées, à pourtour émaillée blanc, et cœur à décor de flammes émaillées vertes.
Chaque branche intercalée d’une fleur de lys en ronde bosse. Avers du centre orné d’une colombe à queue découpée, émaillée blanche à plumage peint à l’or, yeux et bec émaillés rouge, sur fond de flammes émaillées vertes. Revers du centre en deux parties, décoré de Saint Michel terrassant le dragon.
Fermoir à crochets, en deux parties à décor de rinceaux et feuillages, poinçonné à la tête de bélier (1818-1838). T.T.B. Le bijou proche du neuf, avec un infime cheveu et un infime éclat. Les maillons en assez bon état, présences d’éclats, uniquement à l’émail rouge des flammes sur seize maillons.
Poids brut : 460 g. Longueur totale : 156 cm.
Estimation : 60 000 / 80 000 € Vendu : 156 000 € 
 
Rare montre de col de présent de l’Impératrice Marie-Louise.
Montre à clé à mouvement à coq. Cadran émaillé blanc à chiffres arabes. Aiguilles bleuies. Boîtier en or. Avers à fond émaillé vert rayonnant, orné du chiffre « M.L. » de Marie-Louise surmonté de la couronne impériale, sertis de petits diamants. Revers à fond émaillé vert, orné d’une abeille sertie de diamants. Avers et revers bordés de chapelets de perles en suite.
Poussoir poinçonné tête d’aigle et numéroté « 9973 ». Poinçon de recense sur l’anneau. Le mouvement porte une signature postérieure « MUGNIER Hr DE SM L’EMPEREUR ET ROI »
 
Poids brut : 29,9 g. Diamètre : 34mm. Poinçonné « 51 ». Manque la clé. Éclats d’émail.
 
Époque Premier Empire. Vers 1813. 
Travail attribué à Nitot. Estimation : 10 000 / 15 000 €  
Vendue: 18 460 €
 
Vente du 7 Juillet 2024
Fontainebleau
12 Juil 2024 0 comment
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Coffret des pistolets de l'Empereur Napoléon 1er Coffret des pistolets de l'Empereur Napoléon 1er @ photo cabinet Sébert

1 690 000 € pour les pistolets "qui auraient pu changer le cours de l'Histoire"

La vente du coffret nécessaire de deux pistolets réalisés par Gosset ayant appartenu à l’Empereur Napoléon 1er et offert par lui-même au général Armand de Caulaincourt scelle un moment crucial.

 

Ce coffret nécessaire qui a été classé "TRESOR NATIONAL" a été vendu 1 690 000 € . Les pistolets étaient la propriété de l’Empereur Napoléon Ier jusqu’en 1814.

Les pistolets sont donnés par l’Empereur Napoléon Ier, avec son sabre et son portrait en camée à son ami et grand écuyer Armand de Caulaincourt, juste après sa tentative de suicide, dans la nuit du 12 au 13 avril 1814.

Restés dans sa descendance jusqu’à aujourd’hui, de même provenance que « le sabre des Empereurs » conservé de nos jours au château de Fontainebleau avec son ceinturon et son écrin (dation de 1996) ils sont exceptionnels par leur qualité, leur place dans l'Histoire ainsi que leur provenance, que l’on peut retracer ; depuis l’Empereur Napoléon Ier jusqu’à nos jours.

 

Cet épisode s’inscrit dans les heures sombres de la fin de l’Empire et de la première abdication de l’Empereur : ces pistolets appartiennent à une page d'Histoire.

Après la capitulation de Paris, le 30 mars 1814, les évènements s’accélèrent. L’Empereur Napoléon I er, à Fontainebleau, finit par accepter le traité de Fontainebleau mettant fin à son règne pour lui et ses successeurs. Ce traité est signé le 11 avril par Caulaincourt et le maréchal Macdonald.

Trésor National

Présent de l'Empereur Napoléon 1er au général de Caulaincourt au château de Fontainebleau

Dans cette vente, était présenté un coffret rare. Un nécessaire de deux pistolets réalisés par Gosset ayant appartenu à l'Empereur Napoléon 1er. Celui-ci l'avait offert au général Armand de Caulaincourt, duc de Vicence, dans la nuit du 12 au 13 avril 1814. Un gage de sa fidélité alors que Napoléon songe à en finir. Le général le conservera précieusement et le Coffret reste dans sa famille. 

Exceptionnelle monture en noyer choisi tigré à fût long. Crosse sculptée en fort relief, à quadrillage vannerie et motifs rapportés en ébène encadrés d’une suite de petites perles ; à l’arrière, des deux côtés de la platine, deux motifs de feuilles de chêne.

Sur le dos, une suite de feuillages et de motifs rayonnants se terminant pas un buste casqué ; enrichi sur le dessus d’une pièce de pouce en médaillon ovale en or au « N » sous étoile sur fond émaillé bleu ; vers le pommeau, de chaque côté, deux animaux fantastiques ailés assis maintenant des colonnes avec vasques garnies de fruits. 

Longueur pistolet numéroté « 2 » : 38,5 cm. Longueur canon : 23,5 cm. Calibre : 13 mm.

Estimation: 1 200 000/1 500 000 €

 

Dans la même série, quelques pépites sont remarquables et ont réalisées de belles enchères:

Ordre du Saint Esprit, fondé en 1578 

D’époque Restauration. En or, à 29 maillons ciselés et émaillés à décor en alternance : 
D’une fleur de lys à flammes émaillées rouges. Du chiffre « H » du créateur de l’ordre Henri III, orné sur les dessus et les côtés de couronnes royales, sur le dessous de cornes d’abondance ainsi que de flammes émaillées rouges.
D’un trophée d’armes au heaume empanaché émaillé bleu et blanc, d’un glaive, d’un carquois, d’une massue, d’une trompe et d’un drapeau, ainsi que de flammes émaillées rouge. Les maillons sont rattachés les uns aux autres par des anneaux émaillés verts et des maillons striés. Un des maillons retient par deux chainettes et un fort anneau transversal striés le bijou terminal. Bijou terminal en or émaillé. Croix à quatre branches double à extrémités boulées, à pourtour émaillée blanc, et cœur à décor de flammes émaillées vertes.
Chaque branche intercalée d’une fleur de lys en ronde bosse. Avers du centre orné d’une colombe à queue découpée, émaillée blanche à plumage peint à l’or, yeux et bec émaillés rouge, sur fond de flammes émaillées vertes. Revers du centre en deux parties, décoré de Saint Michel terrassant le dragon.
Fermoir à crochets, en deux parties à décor de rinceaux et feuillages, poinçonné à la tête de bélier (1818-1838). T.T.B. Le bijou proche du neuf, avec un infime cheveu et un infime éclat. Les maillons en assez bon état, présences d’éclats, uniquement à l’émail rouge des flammes sur seize maillons.
Poids brut : 460 g. Longueur totale : 156 cm.
Estimation : 60 000 / 80 000 € Vendu : 156 000 € 
 
Rare montre de col de présent de l’Impératrice Marie-Louise.
Montre à clé à mouvement à coq. Cadran émaillé blanc à chiffres arabes. Aiguilles bleuies. Boîtier en or. Avers à fond émaillé vert rayonnant, orné du chiffre « M.L. » de Marie-Louise surmonté de la couronne impériale, sertis de petits diamants. Revers à fond émaillé vert, orné d’une abeille sertie de diamants. Avers et revers bordés de chapelets de perles en suite.
Poussoir poinçonné tête d’aigle et numéroté « 9973 ». Poinçon de recense sur l’anneau. Le mouvement porte une signature postérieure « MUGNIER Hr DE SM L’EMPEREUR ET ROI »
 
Poids brut : 29,9 g. Diamètre : 34mm. Poinçonné « 51 ». Manque la clé. Éclats d’émail.
 
Époque Premier Empire. Vers 1813. 
Travail attribué à Nitot. Estimation : 10 000 / 15 000 €  
Vendue: 18 460 €
 
Vente du 7 Juillet 2024
Fontainebleau

Informations supplémentaires

  • Région: Île-de-France
Dernière modification le vendredi, 12 juillet 2024 09:33

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