
Savoir Faire (43)
70 ans de broderie
Echantillon Lesage pour Dior © Aguttes
Echantillon Lesage pour Dior © Aguttes
Echantillon Lesage pour Givenchy © Aguttes
Echantillon Lesage pour Givenchy © Aguttes
Echantillon Lesage pour Madeleine Vionney © Aguttes
Echantillon Lesage pour Madeleine Vionney © Aguttes
Echantillon Lesage pour Saint-Laurent © Aguttes
Echantillon Lesage pour Saint-Laurent © Aguttes
Echantillon Lesage pour Schiaparelli © Aguttes
Echantillon Lesage pour Schiaparelli © Aguttes
Echantillon Lesage pour Schiaparelli © Aguttes
Echantillon Lesage pour Schiaparelli © Aguttes
https://patrimoinedefrance.fr/component/k2/content/45-savoir-faire.html?start=28#sigProId6104448404
Tout un pan de l'histoire de la broderie française se retrouve en vente le 10 mai
L’ensemble d’échantillons réuni dans ce catalogue couvre près de 70 ans de broderie.
Près de 300 échantillons de broderie provenant de la maison Lesage et réalisées pour Schiaparelli, Vionnet, Saint Laurent, Christian Lacroix, Chanel, Poiret, Dior, les sœurs Callot ou encore Nina Ricci.
Reflet de l’évolution des tendances du vêtement de luxe, des goûts du public mais aussi du style propre à chaque époque.
Pour les passionnés, les collectionneurs de la haute couture et les professionnels de la mode voici un aperçu flamboyant du talent des créateurs, fixé à vie dans des broderies somptueuses.

Une chance, pour tous de pouvoir acquérir un témoignage de la haute couture.
Créée par Albert et Marie-Louise Lesage en 1924 après le rachat du brodeur Michonet, les créations originales et innovantes de la maison Lesage sont très tôt prisées par les maisons de haute couture. En 1949, après avoir fait ses armes auprès de son père, leur fils François ouvre un atelier de couture à Los Angeles sur Sunset Boulevard, mais doit rentrer prématurément à Paris à la mort de son père.
A 20 ans Il reprend la direction de la maison, succédant à sa mère, et sous son impulsion Lesage devient le brodeur privilégié de nombreuses maisons de couture, enrichissant les collections d’échantillons qui symbolisent parfaitement l’art de la broderie.
Lesage entre dans le giron de Chanel en 2002.
Vente le 10 mai 2019
Maison Aguttes
Avenue Charles de Gaulle
NeuillysurSeine
01.47.45.55.55.
Autour de la montre en pays horloger
La tradition horlogère de la région Bourgogne Franche Comté est inscrite dans les gènes historiques de ce coin de France. Ses racines plongent dans une Histoire implantée dès le XVIIIe siècle, qui s'est forgée encore plus profondément durant la deuxième moitié du XIXe.
En pleine expansion jusque dans les années 60-70, l'arrivée du quartz ainsi que la mondialisation ont ralenti la production
Toujours parfaitement illustrée, la Collection des Images du Patrimoine nous plonge dans un univers professionnel intense, le savoir-faire spécifique au Haut-Doubs est ici richement exposé.
Un montage minutieux
L'on retrouve avec curiosité et émotion, car fort heureusement ce savoir-faire perdure, toutes les étapes de fabrication d'une montre, accompagnés de toutes ses caractéristiques.
Les villes et villages parlent toujours à travers leur architecture comment l'activité des ateliers a façonné la région.
Bien sûr au fil du temps et de la Révolution industrielle de nombreuses entreprises ont fermé leur porte ou sont parties de l'autre côté de la frontière, en Suisse, mais le pays franc-comtois s'attache à conserver tout du moins à conserver ce qu'il reste de cette richesse.
Autour de la montre en Pays horloger
Collection nationale Images du Patrimoine
Par le service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne Franche Comté
Editions Lieux-Dits
128 pages, 300 illustrations, 19€
Bougies de Charroux, des bougies voyageuses
Des parfums voyageurs
Variations de couleurs pour deux nouveautés dans la gamme que proposent les Bougies de Charroux. La marque traditionnellement fabriquée en Auvergne transporte nos sens en Inde et au Népal.
Santal et Cèdre du Liban, mélange boisé et senteurs d'agrume
De Charroux au...Népal, Australie, Nouvelle Calédonie et Inde...Le cèdre du Liban est aujourd'hui largement exploité en parfumerie (utilisé pour ses qualités antimites) il installe une ambiance chaleureuse. Dans le même ordre d'idée le Santal apaise et procure des sensations de détente, la raison pour laquelle l'aromathérapie y a recours sous forme d'encens.
Un savoir-faire traditionnel
Des bougies faites à la main et respectueuses de l'environnement : certifiées par le Label Ral, ce sont les seules en France, elles ne diffusent pas de fumée noire ni suie lors du brulage.
Pratiques d'utilisation, fondues dans leur petits pots elles sont transportables !
Charroux l'un des plus beaux villages français, se situe dans l'Allier.
Entre 8,50€ et 10 €
Retrouvez les boutiques
www.boisetbougies.fr
04.70.56.48.76
L'Année du Cochon chez Le Coquet
En Haute-Vienne
Labellisée Entreprise du Patrimoine vivant en 2010 et depuis deux ans détentrice de l'Indication Géographique Protégée, une IGP, Porcelaine de Limoges qui valide son savoir-faire, JL Coquet et Jaune de Chrome élargissent leur gamme. Ils collent à l'actualité en s'associant avec la Maison D.Porthault pour lancer deux nouveautés.
Un Bubble et un mug, les deux nouveautés de la Maison à l'occasion du Nouvel An

Un décor Lace Tulip pour le Cochon de Terre, symbole de la nouvelle année chinoise
Une porcelaine de terroir

Bandes, filets, pose d'or et de platine
Depuis 1824, J.L Coquet conçoit des pièces de haute tenue, signant une créativité avant-gardiste. La perfection de son travail est salué par ses confrères et recherché par les adresses prestigieuses. Réalisée de manière authentique et à la main, la porcelaine est entièrement fabriquée à Saint-Léonard de Noblat. les techniques traditionnelles sont issues d'un savoir-faire local.
Chaque pièce est unique
Maison JL Coquet et Jaune de Chrome
7 Rue Royale
75008 Paris
01.44.90.01.40
Miniartextil à Montrouge
Prix Montrouge 2019
La thématique "Humans" fil conducteur de l'édition MiniartTextil a décerné sa carte maîtresse à l'artiste Anne Pangolin Guéno pour son œuvre "Where is my (human) mind ?" toute constellée de bleu la composition va rejoindre les Collections municipales.

La 15ème édition de cette manifestation ancrée dans le paysage est gratuite et propose d'arpenter la ville à la découverte de grandes installations contemporaines ainsi que des œuvres minitextiles tout le Week-end des visites et animations sont proposées aux visiteurs.
Attention sur inscription le dimanche
Dimanche à 16h ateliers gratuits pour les enfants
Tous les jours de 12h à 19h
Samedi et dimanche visites gratuites à 15h
Jusqu'au 24 février
Au Beffroi de Montrouge
2 Place Emile Cresp
Montrouge
Ligne 4
Houille... ouille, ouille !
La santé dans les mines du Nord Pas de Calais
Le Centre Historique Minier de Lewarde réouvre à partir du 1er février avec une exposition vedette consacrée à la santé dans les mines du Nord-Pas-de-Calais. De nombreuses visites thématiques sont mise en place et des activités accompagnent la découverte de cet univers.

Le mineur, tout au long de sa carrière, est confronté a la pénibilité de son travail qui engendre nombre de maladies. Il est ici question d'hygiène, d'éducation et surtout d'histoire.
Augustin, Joseph, Stanislas…
Tout au long de la visite on accompagne la famille Brisaque en plongeant dans l'univers de la mine, l'accès aux galeries de fonds pour ressentir la vie au quotidien de tous ces hommes qui ont extrait du charbon toute leur vie.
Des visites thématiques sont mise en place, Un Dimanche au musée, le 10 février vous emmènera à percer le Mystère de la maladie jaune. De nouveaux ateliers vont ravir les petits (de 6 à 13 ans) les 13 et 20 février. Immersion dans le monde minier avec Explora Mine, une activité proposée pour les familles.
Plus de 170 objets, films et documents accompagnent cette traversée de la santé minière durant trois siècles d'exploitation du charbon
Jusqu'au 19 mai 2019
Centre Historique Minier
La Fosse Delloye
Lewarde
03.27.95.82.82
Le savoir-faire d'Aubusson homologué par l'INPI
Tapisserie et Tapis d'Aubusson
Un savoir-faire historique et représentatif du territoire
Demain, 7 décembre, la tapisserie d’Aubusson et le tapis d'Aubusson seront reconnues par l'INPI, indications géographiques textiles, les premières depuis la création du dispositif qui acte la qualité et l'origine des produits manufacturés.
L’association Lainamac, regroupant les professionnels de la laine et des fibres textiles naturelles de Nouvelle Aquitaine et du Massif central, peuvent se féliciter de leurs efforts.

Les précédentes homologations
Le siège de Liffol (décembre 2016), le granit de Bretagne (janvier 2017), la porcelaine de Limoges (décembre 2017), la pierre de Bourgogne (juin 2018) et le grenat de Perpignan (novembre 2018).
La restauration va de pair avec la conservation textile
Travaillée à la main sur un métier de « basse lisse »,la tapisserie d'Aubusson, recouvre tout un ensemble de techniques, métiers et savoir-faire propres à ce pôle historique du département de la Creuse (259 communes), composé d'entreprises spécialisées sur la production de laine, la préparation des fils (filature, teinture), la décoration d'intérieur (tapis, tapisserie, moquette)

La tapisserie d’Aubusson est inscrite sur la liste représentative du « Patrimoine culturel immatériel de l’humanité » de l’UNESCO depuis septembre 2009.
Le savoir-faire lié au parfum à Grasse reconnu au Patrimoine immatériel de l'UNESCO
Portés par de nombreux acteurs de la filière, l'ensemble des cultivateurs, des parfumeurs, des experts, des scientifiques, les efforts ont été récompensés puisque les savoirs faires liés à la production du parfum de Grasse et de son Pays.
Depuis quelques temps déjà les grandes Maisons ont réinvestis les terrains de culture et se réapproprient tout un savoir être lié à cette production locale, porteuse d'emplois.
La matière première sur place nécessite tout un ensemble de compétence porté par cette candidature : la culture de la plante à parfum, la connaissance de la matière première et leur transformation pour aboutir au savoir final, l'art de composer un parfum.
Un domaine que les Grassois savent dompter depuis des siècles.
Quand les fleurs font l'étoffe
Une histoire de la Flore dans l'imprimé
Cette belle exposition débutée il y a peu au musée des Etoffes de Mulhouse nous offre un bain de fraicheur.
Les thématiques travaillées par l'équipe de l'établissement sont toujours source de ravissement. Il faut dire que dès que l'on appréhende le sujet des étoffes, le domaine est si vaste et plaisant que c'est un trésor qui s'ouvre à nous. Les collections du musée offrent un apport considérable au déclic du sujet proposé.
La créativité florale du XVIIIe à nos jours voilà la période évoquée durant ce parcours. IL faut remonter à l'Antiquité pour constater que déjà la Nature inspire les artistes à travers des fleurettes, des ramettes aux formes épurées. Le Siècle des Lumières portera la floralité à son pinacle. D'ailleurs une Fleur désigne une nouvelle étoffe.
Les livres de botanique, la peinture du XVIIIe ainsi que l'enseignement du dessin répandu à cette époque ajoutent à l'engouement dans l'imitation de ce que l'on peut observer dans les jardins et les serres. Les expéditions des grands navigateurs ajoutent à la connaissance et à la découvertes des plantes exotiques, très en vogue.

Le pouvoir des Fleurs
La fleur peut avoir également une portée politique. De la fleur des champs portées, légèrement sur les chapeaux des Dames de la haute société, de la noblesse au coquelicot, symbole révolutionnaire, la fleur porte haut ses couleurs.
La traditionnelle couronne de fleurs est remise au goût du jour à la Renaissance, elle redevient présente dans le tissu d'ameublement dès la fin du XIXe.
La Tulipomanie en Europe explose au XVIIe
Les estampes japonaises envahissent les expositions universelles dès le XIXe et la manière figurer la flore fait apparaitre de nouvelles espèces, pivoines, fleurs de cerisiers, pruniers, cette façon de dessiner la nature inspire les peintres européens.
La rose, bien sûr la Reine non détrônée, l'hortensia à découvrir, la tulipe si inspirante représentée au XVIIe dans les Indiennes...Au fil du temps les plaisirs varient et les modes évoluent reflètent le mode de vie. La société privilégiant la fleur des champs à celle des villes à l'exemple du mouvement anglais Arts & Crafts.
L'évolution de la mode, des tendances comme l'on dirait aujourd'hui se dessine autour des motifs floraux.
Le jardin inspire à toutes les époques les créateurs
Aujourd'hui encore, les créateurs de grandes maisons viennent y puiser de nouvelles tendances dans ce qui a pu être imaginé il y a quelques siècles...

Profitez de l'exposition pour agrémenter votre visite du parcours de ce musée si riche en patrimoine. Tout le savoir-faire autour de la création du tissu est passionnant, le musée possède des machines, exemples de l'industrialisation, primordiale à Mulhouse.
Une richesse inépuisable
Il est possible d'avoir accès aux collections, sur rendez-vous (payant), pour les professionnels et les particuliers.
Comptez une bonne heure pour découvrir tout le parcours qui nous mène aux sources des techniques développées pour aboutir à une excellence dans la diversité des impressions sur tissus.

L'exposition a été réalisée avec le concours du Musée Yves Saint-Laurent à Paris, Agnès B et la Maison Léonard Paris
Du 26 octobre au 29 septembre 2019
Ouvert tous les jours sauf le lundi
De 10h à 12h et de 14h à 18h
Musée de l'Impression sur étoffes
Rue Jean-Jacques Henner
68 100 Mulhouse
Les secrets d'un tableau
Peintre officiel de la ville d’Anvers en 1640, dans l’ombre de Pierre Paul Rubens, dont il fut le collaborateur Érasme II Quellin (1607-1678) ne partage pas sa notoriété.
Le musée des Beaux-Arts de Caen va le remettre en lumière en offrant au public la possibilité d’assister à sa restauration en présence des artistes engagés dans ce travail digne de ce tableau unique.
La Vierge donnant une étole à saint Hubert en présence de saint Nicolas de Tolentino
On ignore encore la genèse de ce tableau. Bien que signée et datée (1669), la toile demeure encore bien mystérieuse.
L’on sait qu’elle provient de Liège mais son origine et l’historique de sa commande restent inconnues. Elle fut l’objet d’une première restauration avant son transfert au musée de Caen en
1803 puis différentes interventions laissèrent un aspect assombri à la toile.
Pour qu’elle puisse retrouver toute sa beauté une première intervention a été programmée dans l’atelier de restauration : consolidation du support toile, début de la reprise de la couche picturale.
Ce deuxième temps - réintégrations illusionnistes- se fera en présence du public dans l’enceinte du musée.
Un travail technique instructif pour les visiteurs.
Un film documentaire retraçant les étapes précédentes de l’intervention. Projeté complète les explications des restaurateurs. Accompagné d’un livret présentant d’autres chefs d’œuvre du musée qui ont révélé leurs secrets.
Inauguration le samedi 24 novembre
Pour assister à ces démonstrations plusieurs dates possibles
Restauration en public
28, 29, 30 novembre, 19, 20 et 21 décembre
8, 9, 10, 11 janvier, 26, 27, 28 février et 1er mars
De 10 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h
Rencontre avec les restaurateurs
19 décembre, 11 h 30
7 janvier, 18 h, présentation en nocturne
28 février, 19 h 30, la restauration achevée
Musée des Beaux-Arts le Château
14000 Caen
02.31.30.47.70