La rédaction
Le savoir-faire lié au parfum à Grasse reconnu au Patrimoine immatériel de l'UNESCO
Portés par de nombreux acteurs de la filière, l'ensemble des cultivateurs, des parfumeurs, des experts, des scientifiques, les efforts ont été récompensés puisque les savoirs faires liés à la production du parfum de Grasse et de son Pays.
Depuis quelques temps déjà les grandes Maisons ont réinvestis les terrains de culture et se réapproprient tout un savoir être lié à cette production locale, porteuse d'emplois.
La matière première sur place nécessite tout un ensemble de compétence porté par cette candidature : la culture de la plante à parfum, la connaissance de la matière première et leur transformation pour aboutir au savoir final, l'art de composer un parfum.
Un domaine que les Grassois savent dompter depuis des siècles.
Escale à Bains-les-Bains
Bains-les-Bains réputé pour ses soins uniques à base de kaolin est une curiosité dont il ne faut pas se priver. Mais la station développe des atouts détente parfaitement adaptés à tous et en toute saison.
L'histoire de la station remonte à l'époque gréco-romaine dont des vestiges sont encore visibles.
Côté architecture, les traces d'époque Napoléon III ainsi que la période Art déco se côtoient.
Onze sources font la réputation du village, des eaux déclarées d'intérêt public, par décret impérial il y a plus de 150 ans. Les cures traitent des maladies cardio-artérielles et rhumatologiques, à noter l'accès aux personnes à mobilité réduite.
L'attrait essentiel réside toujours dans un bain au kaolin, à vivre en apesanteur, une expérience exceptionnelle. Mais ce n'est pas tout, les thermes explorent d'autre pistes et offrent des nouveautés avec des mini-cures détente et bien-être appréciables à tout moment de l'année !
Piscine de relaxation, jets sous-marins, marche à contre-courant...et le programme de ressourcement en forêt, avec des balades inspirées de la sylvothérapie, accompagné de musicothérapie et de stretching, labellisé par Forê l'effet Vosges a conquis plus d'un adepte.
Pour voir la vie en Vosges
Expérience de vie au plus près de la nature les Vosges développent le concept avec pour atout majeur son environnement avec comme plus bel exemple la forêt vosgienne.
Gérardmer illustre à merveille cet art de vivre.
Bien évidemment l'incontournable festival de cinéma FantasticArt rendez-vous des stars du 7ème Art a une adresse où le public peut apercevoir les plus grands noms du cinéma mondial est le Grand Hôtel, à l'origine Relais de poste depuis 1860. Un établissement somptueux à deux pas du lac, mené par la famille Rémy qui a su entretenir l'âme du lieu. A la suite de ses parents qui ont transformé totalement le lieu dès les années 80, leur fils Pierre tient les rênes de l'entreprise.
La ville a de nombreux atouts en poche. Elle entretient sa réputation de savoir-faire à travers son linge de maison et son fromage local le Géromé sous la même appellation que le Munster.
Le lac qui entoure Gérardmer, le plus vaste des Vosges avec ses 115 ha, permet des balades de toute beauté.
On respire ici.
Thermes de Bains-les-Bains
1 avenue Docteur Mathieu 88 240 Bains-les-Bains
03.29.36.32.04
Grand Hôtel de Gérardmer
L’établissement compte 4 étoiles, 1 bib gourmand, 3 Fourchettes et le spa Les Chênes Blancs a reçu le prix du Meilleur Design en 2013, le prix du Meilleur Soin en 2014
18 rue Charles de Gaulle
88 400 Gérardmer
03.29.63.06.31
Illuminations à la Cathédrale de Guillaume
Histoire et Patrimoine
Bayeux et sa célèbre tapisserie se mettent en lumière. La cathédrale sert d'écrin à ce nouveau spectacle qui grâce aux nouvelles technologies ravivera la légendaire tapisserie.
Le retour de la Tapisserie de Bayeux
La projection est gratuite mais Attention ! réservée à l'entrée de 200 personnes par séance.
Une manifestation gratuite
Du 1er décembre au 5 janvier 2019
Salon du livre
Jean des Cars, Hubert Védrine, Marc-Olivier Fogiel, Eric Roussel, Guillaume Durand, belle affiche pour le prochain salon du livre à Paris dans le 16ème arrondissement.
Un hommage sera rendu à Emmanuelle Riva par l’artiste italienne Sheila Concari.
Conférences, ateliers, dédicaces émailleront la journée
70 auteurs présents
Le 1er décembre
De 14h à 18h30 à
Mairie du 16ème
Avenue Henri Martin
Quand les fleurs font l'étoffe
Une histoire de la Flore dans l'imprimé
Cette belle exposition débutée il y a peu au musée des Etoffes de Mulhouse nous offre un bain de fraicheur.
Les thématiques travaillées par l'équipe de l'établissement sont toujours source de ravissement. Il faut dire que dès que l'on appréhende le sujet des étoffes, le domaine est si vaste et plaisant que c'est un trésor qui s'ouvre à nous. Les collections du musée offrent un apport considérable au déclic du sujet proposé.
La créativité florale du XVIIIe à nos jours voilà la période évoquée durant ce parcours. IL faut remonter à l'Antiquité pour constater que déjà la Nature inspire les artistes à travers des fleurettes, des ramettes aux formes épurées. Le Siècle des Lumières portera la floralité à son pinacle. D'ailleurs une Fleur désigne une nouvelle étoffe.
Les livres de botanique, la peinture du XVIIIe ainsi que l'enseignement du dessin répandu à cette époque ajoutent à l'engouement dans l'imitation de ce que l'on peut observer dans les jardins et les serres. Les expéditions des grands navigateurs ajoutent à la connaissance et à la découvertes des plantes exotiques, très en vogue.
Le pouvoir des Fleurs
La fleur peut avoir également une portée politique. De la fleur des champs portées, légèrement sur les chapeaux des Dames de la haute société, de la noblesse au coquelicot, symbole révolutionnaire, la fleur porte haut ses couleurs.
La traditionnelle couronne de fleurs est remise au goût du jour à la Renaissance, elle redevient présente dans le tissu d'ameublement dès la fin du XIXe.
La Tulipomanie en Europe explose au XVIIe
Les estampes japonaises envahissent les expositions universelles dès le XIXe et la manière figurer la flore fait apparaitre de nouvelles espèces, pivoines, fleurs de cerisiers, pruniers, cette façon de dessiner la nature inspire les peintres européens.
La rose, bien sûr la Reine non détrônée, l'hortensia à découvrir, la tulipe si inspirante représentée au XVIIe dans les Indiennes...Au fil du temps les plaisirs varient et les modes évoluent reflètent le mode de vie. La société privilégiant la fleur des champs à celle des villes à l'exemple du mouvement anglais Arts & Crafts.
L'évolution de la mode, des tendances comme l'on dirait aujourd'hui se dessine autour des motifs floraux.
Le jardin inspire à toutes les époques les créateurs
Aujourd'hui encore, les créateurs de grandes maisons viennent y puiser de nouvelles tendances dans ce qui a pu être imaginé il y a quelques siècles...
Profitez de l'exposition pour agrémenter votre visite du parcours de ce musée si riche en patrimoine. Tout le savoir-faire autour de la création du tissu est passionnant, le musée possède des machines, exemples de l'industrialisation, primordiale à Mulhouse.
Une richesse inépuisable
Il est possible d'avoir accès aux collections, sur rendez-vous (payant), pour les professionnels et les particuliers.
Comptez une bonne heure pour découvrir tout le parcours qui nous mène aux sources des techniques développées pour aboutir à une excellence dans la diversité des impressions sur tissus.
L'exposition a été réalisée avec le concours du Musée Yves Saint-Laurent à Paris, Agnès B et la Maison Léonard Paris
Du 26 octobre au 29 septembre 2019
Ouvert tous les jours sauf le lundi
De 10h à 12h et de 14h à 18h
Musée de l'Impression sur étoffes
Rue Jean-Jacques Henner
68 100 Mulhouse
Plombières-les-Bains, l'élégante
Si il y a bien un lieu qui caractérise toute l'élégance des stations thermales c'est la jolie ville de Plombières-les-Bains. Surnommée également la ville aux mille balcons, qui ornent délicatement les façades, on découvre dès l'entrée les empreintes laissées par la richesse d'un patrimoine développé par ses sources.
Source des Savonneuses, Source des Dames…
La diversité de ses eaux la distingue également. Des sources froides (inférieures à 20°c) aux plis chaudes celles dépassant les 70°C, la station offre un large dispositif de soins.
L'on retrouve sa trace dès l'Antiquité, les invasions barbares la détruisent et le Moyen-Age, époque durant laquelle les soins du corps sont essentiels, la fait renaître. La période Renaissance affirme sa renommée.
Le passage d'hôtes de marque va contribuer à sa réputation. Michel de Montaigne y séjourne une quinzaine de jours en septembre 1580 pour soigner sa Maladie de la pierre (calculs rénaux) dont il souffre de manière chronique. Il le racontera dans son Journal de voyage.
Autre écrivain célèbre, Voltaire vient prendre les eaux de Plombières.
Mais l'apogée de la station se concrétise par la venue de Napoléon III qui y accueille Cavour, le Premier ministre de Piémont-Sardaigne pour prépare l'annexion à la France de la Savoie et de Nice en échange d'un soutien à l'unité italienne en 1858.
Le Second Empire va accélérer la réputation à l'Internationale de la station ce qui entraîne une architecture encore bien présente aujourd'hui.
Un arrêt au restaurant du Grand Hôtel, l'Orangerie, s'impose, salle est classée Monument historique.
Pour notre plus grand plaisir
Les secrets d'un tableau
Peintre officiel de la ville d’Anvers en 1640, dans l’ombre de Pierre Paul Rubens, dont il fut le collaborateur Érasme II Quellin (1607-1678) ne partage pas sa notoriété.
Le musée des Beaux-Arts de Caen va le remettre en lumière en offrant au public la possibilité d’assister à sa restauration en présence des artistes engagés dans ce travail digne de ce tableau unique.
La Vierge donnant une étole à saint Hubert en présence de saint Nicolas de Tolentino
On ignore encore la genèse de ce tableau. Bien que signée et datée (1669), la toile demeure encore bien mystérieuse.
L’on sait qu’elle provient de Liège mais son origine et l’historique de sa commande restent inconnues. Elle fut l’objet d’une première restauration avant son transfert au musée de Caen en
1803 puis différentes interventions laissèrent un aspect assombri à la toile.
Pour qu’elle puisse retrouver toute sa beauté une première intervention a été programmée dans l’atelier de restauration : consolidation du support toile, début de la reprise de la couche picturale.
Ce deuxième temps - réintégrations illusionnistes- se fera en présence du public dans l’enceinte du musée.
Un travail technique instructif pour les visiteurs.
Un film documentaire retraçant les étapes précédentes de l’intervention. Projeté complète les explications des restaurateurs. Accompagné d’un livret présentant d’autres chefs d’œuvre du musée qui ont révélé leurs secrets.
Inauguration le samedi 24 novembre
Pour assister à ces démonstrations plusieurs dates possibles
Restauration en public
28, 29, 30 novembre, 19, 20 et 21 décembre
8, 9, 10, 11 janvier, 26, 27, 28 février et 1er mars
De 10 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h
Rencontre avec les restaurateurs
19 décembre, 11 h 30
7 janvier, 18 h, présentation en nocturne
28 février, 19 h 30, la restauration achevée
Musée des Beaux-Arts le Château
14000 Caen
02.31.30.47.70
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