Echos du Patrimoine

Echos du Patrimoine (280)

Centenaire du Musée de l'Air et de l'Espace

Le patrimoine aéronautique français

Les 28 et 29 septembre, c'est un week-end exceptionnel qui nous attend à l'occasion des Cent ans du musée de l'Air et de l'Espace où près de 40 avions historiques offriront un specatcle aérien l'après-midi. Il sera possible de les voir exposés le matin.

Toute l'aviation de transport, sportive et militaire, accompagnée de la Patrouille de France pour célébrer cette date historique.

A voir Morane MS 317, Stampe SV4, Boeing PT 17 Stearman, Douglas DC3 Dakota, Junkers Ju52, Yak-3, Douglas AD-4 Skyraider, North American P-51 Mustang, Spartan 7W, Corsair F4U.
Les championnes du monde Catherine Maunoury et Aude Lemordant clôtureront le meeting avec une démonstration de voltige sur Extra 330, en quatuor avec la patrouille Carnet de Vol sur Pitts et Cap 222.
Tarifs 
 +26 ans : 12€ / prévente : 10€
Tarif réduit : 10€
Tarif jeune 19-25 ans : 8€
Tarif jeune 10-18 ans : 6€
Gratuité : moins de 10 ans
Groupe : 8€ (15 personnes)
Les forfaits avions sont vendus en plus, sur place : 7€ pour les +18ans, gratuité pour les -18 ans.
Samedi 28 septembre 2019
10h-18h : salon des exposants du Carrefour de l’Air (Hall Concorde)

Dimanche 29 septembre 2019
10h00 - 18h00 : salon des exposants
10h00 - 12h00 : avions visibles en statique
13h00 - 17h00 : meeting aérien du centenaire 
mardi, 03 septembre 2019 Écrit par

De la monnaie royale à Bordeaux

Un voyage dans l’Histoire de France, du XIIème au XVIIIème siècle, à travers les dynasties des Capétiens, des Valois et des Bourbons.

Il est rare de pouvoir découvrir et encore plus exceptionnel d'approcher les pièces de monnaie présentées le 20 septembre prochain à la vente Briscadieu. La rareté et la qualité de ces pièces royales françaises réunies ici va susciter, c'est certain de vives émotions pour les collectionneurs avertis.

Provenants d'une succession, la famille a souhaité faire bénéficier un large public de ces trésors.

Parmi les lots remarquables, "la" monnaie de plaisir pour Louis XIII de Quatre Louis en or de l’atelier de Paris (fig. 1 – lot 45 de la vente), dont seulement 7 exemplaires sont référencés à ce jour. Sans doute, s'agit-il là de la plus rare monnaie d’or royale française, sa mise à prix se situera autour de 70 000€.

 

Lot 71 - Louis XV. Quart de Louis d’or de Noailles 1717 A. Paris. R/CHRS.REGN.VINC.IMP. Deux écus de France couronnés et deux écus de Navarre couronnés, posés en croix, avec différent d'atelier au centre, cette croix étant cantonnée de quatre lis divergeant du centre. Dr.738(2012). Gad.325 (R4). 2,86grs. Estimation 4500€ © photo Briscadieu

Différents fleurons de la numismatique royales seront proposés tels que ce rare et superbe exemplaire du Guyennois d’or pour le Duché d’Aquitaine sous Edouard III (lot 5 de la vente, fig. 3). Un denier d’or dit « à la masse » de Philippe IV (1285-1314) (lot 12 de la vente, fig. 4), Une très rare Couronne d’or de Philippe VI (1328-1350) estimée autour de 20 000 € (lot 16, fig. 5) partie d’une série pour ce Roi comprenant aussi un Pavillon d’or, un Ange d’or, une Chaise d’or, un Ecu d’or à la chaise et un double Royal d’or, et bien d'autres surprises pour les amateurs.

Lot 45 - Louis XIII. Quatre Louis 1640 A. Paris. A/ LVD.XIII.D.G.FR.ET.NAV.REX. La tête laurée du roi Louis XIII à droite, le col nu. Date sous le buste. R/CHRS.REGN.VINC.IMP. Croix composée de 4 fois deux "L" couronnées et cantonnée de quatre fleurs de lis; en son centre la lettre d'atelier de Paris. Dr.15(2012). 7 exemplaires. Gad.60 (R5). 26,86grs. Estimation 70 000 € © photo Briscadieu

Vente le 20 septembre à 14h30

Exposition le vendredi 20 septembre : de 9h30 à 12h30

Hôtel des ventes Bordeaux Sainte-Croix

12-14, rue Peyronnet

33 800 Bordeaux
T. : +33 5 56 31 32 33

mardi, 03 septembre 2019 Écrit par

La Joconde à Blois

Une Joconde grand format

Visible jusquà la fin octobre, la Joconde s'expose à la vue du public. Pour conclure en beauté les manifestations dédiées aux 500 ans de la Renaissance, la ville habille son esplanade emblématique.

L'escalier monumental escalier Denis Papin, il se voit à plusieurs kilomètres ! (124 marches – 3 paliers) bien connu des blésois, met en scène la plus grande Dame de la Renaissance.  

L'habillage restera visible jusqu'aux Rendez-vous de l'histoire à la mi-octobre.

 

mardi, 03 septembre 2019 Écrit par

Varengeville-sur-Mer

Varengeville-sur-Mer a attiré de nombreux artistes par sa situation géographique en tant que station balnéaire. Mais également pour son parc floral du Bois des Moustiers, celui-ci se visite au moment des Journées du Patrimoine. A la Belle époque, ses propriétaires y accueillaient peintres, écrivains, Monet, Pissaro, Calder, Cocteau...

Tombeau de Georges Braque © PdF 2019

On peut faire une halte au petit cimétière communal qui domine la Manche et se recueillir sur la tombe de Braque. L'artiste y est enterré avec son épouse.

Il a laissé quelques vitraux dans l'église, visitée toute l'année.

En Seine-Maritime

 

 

mercredi, 17 juillet 2019 Écrit par

Bon anniversaire au Chemin Urbain V

Une belle aventure que la naissance de ce Chemin de grande randonnée (GR®)

5 ans déjà que l'on peut suivre les traces du dernier Pape français, né en Lozère. L'idée initiée par un groupe de randonneurs d'avoir pour fil conducteur le parcours d'Urbain V, elle se concrétise en 2014 dès lors que la Fédération Française de Randonnée homologue le Chemin en Grande Randonnée. 

Les paysages sublimes de la Lozère © photo PdF 2019

De Nasbinals à Avignon où Urbain V fut élu Pape.

Jean-Paul Peytavin se consacre depuis entièrement à ce nouvel itinéraire qui se veut culturel et patrimonial. 

De nombreux partenaires sont venus agrandir la famille d'Urbain V et de son chemin.

Le GR Urbain V est long de 329 km. 14 à 17 jours sont nécessaires pour le parcourir. Il part de Nasbinals, traverse l’Aubrac, les Causses et Cévennes et le parc national des Cévennes puis passe par le Pont du Gard avant d’atteindre Avignon.

Un peu d'Histoire

Guillaume de Grimoard (1310 1370) est né à Grizac et décédé en Avignon. Le 28 septembre 1362, il a été élu pape et intronisé sous le nom d’Urbain V. Cet homme a rayonné dans toute l’Europe et même au-delà. Il fonda des universités (Genève, Vienne, Cracovie...) mais aussi des studia, centres d’enseignement destinés à préparer des étudiants à l’entrée dans les universités.

Le château de Grizac © photo PdF 2019

A Montpellier il fonda en 1369 le collège des douze médecins, ancêtre de la célèbre fac de médecine. Il resta cependant très proche de ses origines lozériennes. Il eut à cœur de favoriser son pays tout au long de sa vie pontificale. Il y fit construire, entre autre, la cathédrale Notre-Dame et Saint-Privat, à Mende.

Béatifié en 1870, sous Pie IX, il est considéré comme saint dans le nouveau calendrier liturgique publié par Paul VI, sans avoir été formellement canonisé.

Une belle réussite que nous avons été heureux de soutenir !

Vous pouvez retrouver le numéro spécial (3,50€) consacré au Chemin Urbain V

Les Etapes de Patrimoinedefrance.fr en vente sur notre site

Chemin Urbain V 

11 rue d’Aigues Passes

48 000 Mende

dimanche, 14 juillet 2019 Écrit par

Accostage de la Nao Victoria à la Grande Motte

La Grande Motte contribue à perpétuer l’histoire de la marine  

« Prévoir consiste à projeter dans l’avenir ce qu’on a perçu dans le passé » affirmait  Henri Bergson. Peut-être y-a-t-il de cela dans l’intérêt pour le patrimoine. Et lorsque la ville de La Grande Motte, la remarquable cité balnéaire, sortie du sable il y a cinquante ans, reçoit des navires qui témoignent de l’aventure des marins à travers les siècles, on peut penser que cela s’inscrit dans la philosophie de Jean Balladur, son architecte.

En ayant accueilli l’an dernier le Shtandart, copie de la frégate amiral de Pierre le Grand et, cette année, la Nao Victoria. Réplique d’un des vaisseaux partis de Séville, le 20 septembre 1519 et revenu à son port d’attache le 6 septembre 1522, à l’issue du premier tour du monde à la voile.

L'Un des treize marins de la Nao Victoria © photo G.H/PdF 2019

L’extraordinaire exploit de la flotte placée sous le commandement de Fernand de Magellan, la nouvelle Victoria l’a réalisé en 2004/2006. Après avoir été construite pour l’exposition universelle de Séville, en 1998. Son capitaine, Angel Rodriguez Alvarino compte bien renouveler l’aventure en ce 500ième anniversaire.

A la Grande Motte, le 11 juillet, le bateau n’est pas arrivé toutes voiles dehors, le vent n’ayant pas été au rendez-vous. Malgré tout, sa fière allure n’a pas manqué d’attirer Grands-Mottois et vacanciers lors de ses difficiles manœuvres d’accostage.

 

Le capitaine du Nao Victoria, à terre © photo G.H/PdF 2019

Ils pourront le visiter jusqu’au 22 juillet, près de la capitainerie du port, avec pour toile de fond la Grande Pyramide, l’immeuble phare de la cité, construit en 1974. Modernité et tradition !

En montant à bord de cette caraque, caractérisée par sa coque arrondie et ses deux hauts châteaux, avant et arrière,  il est intéressant de connaître quelques chiffres : 26m de long, 7m de large, 290 m² de surface de voile et 3,30m de tirant d’eau. Et de découvrir ses cinq ponts, sa cabine du commandant et sa zone d’habitation. Pour une visite en autonomie permettant de comprendre le contexte économique et social de l’expédition, tout en discutant avec l’équipage.

Difficile de hisser la voile avant, sans vent © photo G.H/PdF 2019

 

Les visiteurs tomberont-ils sous le charme qu’avoue ressentir son capitaine, ancien de la marine marchande, quand il voyage avec des jeunes à travers mers et océans ?

En même temps, on songera forcément à l’aventure des marins du Victoria, apportant une preuve supplémentaire de la rotondité de la terre. Traversant l’Atlantique, le Pacifique, l’Océan Indien et passant par le cap de Bonne Espérance, au sud de l’Afrique. Presque trente-sept mois de voyage pour revenir à Séville, sous le commandement, à partir de septembre 1521,  de Juan Sebastian Elcano. Sur les quelques 237 membres d’équipage des cinq nefs de la flotte, espagnols, portugais, italiens, grecs et français, 18 marins de la Victoria purent rejoindre le port andalou, avec une cargaison de girofle.

Un autre bateau, la Trinidad ne revint en Europe que trois ans plus tard.  En relisant l’histoire de ces marins, on mesure ce que fut leur grandeur. Et leur calvaire. Minés par la faim ou le scorbut, succombant à divers évènements tragiques, naufrages, mutineries ou tués par des indigènes. Magellan lui-même trouva la mort après avoir été blessé par une flèche empoisonnée, en avril 1521.

En vue de La Grande Motte et sa Grande pyramide © photo G.H/PdF 2019

Aujourd’hui, la réplique de la Victoria est restée fidèle au port de Séville. Elle est un des trois fleurons de la Fondation Nao Victoria qui organise les voyages de la nef éponyme, de l’El Goleon ou de la Nao Santa Maria. Pour faire revivre l’histoire et rendre hommage à ces aventuriers.

Comme on perpétue à La Grande Motte la mémoire des bâtisseurs de la cité des Pyramides.

Guy Hébert

 

samedi, 20 juillet 2019 Écrit par

Une armoire biblique du 17ème

 

Du patrimoine mobilier historique français

Les meubles régionaux font partie intégrante de notre Patrimoine; Ils nous racontent l'histoire locale et certains, encore plus élaborés, nous livrent l'Histoire de l'Humanité.

C'est l'exemple que nous fait partager son propriétaire, passionné de Patrimoine, d'Histoire et d'objets d'exception.

Un témoignage du savoir-faire exceptionnel des artisans français

Il en a fait son métier. Franck Niccoletti, est antiquaire depuis que sa passion l'anime jeune homme, persuadé de sa cause il estime que : " le mobilier et l’art français jouent également un rôle important dans la grandeur notre patrimoine tout comme l'architecture et les monuments."

Armoire biblique à découvrir

 

Cette armoire biblique est le symbole même de la réussite sociale et financière de la noblesse et de la haute-bourgeoisie languedocienne du Grand Siècle. Les moulures et sculptures ornant certaines pièces du XVIIe siècle sont comme ici largement inspirées de l’architecture.

 

Détails de l'armoire chef d'oeuvre du 17e

Un peu d'Histoire

Ce type d’armoire, encore appelé cabinet au XVIIe siècle, fait partie d’un groupe restreint de mobilier régional richement sculpté représentant la réussite sociale et financière de la noblesse et de la haute bourgeoisie du 17eme siècle.

 

Le Bas-Languedoc est à cette époque un carrefour des courants artistiques entre le Nord de l’Europe et l’Italie. Dans un contexte de développement économique de cette région, la noblesse de robe la plus fortunée fait appel à des Maîtres menuisiers et Maîtres sculpteurs de talent afin de réaliser quelques exemplaires, tous uniques, de ces impressionnantes armoires.

En effet, l’art en Bas-Languedoc apparaît non pas enfermé dans le carcan d’une Province mais ouvert aux grands courants de l’époque. Ces armoires figurées ou encore « cabinets cévenols » attestent la grande technique des artistes et la culture des commanditaires qui choisissaient les sujets présentés en façade.

 

Ces pièces d’exception sont notamment conservées au Musée du Vieux Nîmes. Martine Nougarède, Conservateur en Chef dudit Musée, nous en dit quelques mots : ces armoires languedociennes sont « …rares, produites sur une durée déterminée, fréquentes dans une région limitée, la plupart du temps fabriquées en noyer avec des décors historiés très riches en bas-reliefs […] elles possèdent tous les critères qui font la valeur d’un meuble régional. »

Merci à Monsieur Niccoletti pour nous avoir éclairé sur cette belle acquisition.

La boutique sera ouverte à tous lors des prochaines Journées du Patrimoine, l'occasion de l'admirer de plus près.

Les personnes intéressées souhaitant connaître le prix de cette armoire peuvent contacter directement :

Méounes Antiquités

21, Place  de l'Eglise

83136 Méounes lès Montrieux

04.94.33.98.58

 

mercredi, 10 juillet 2019 Écrit par

A la Bicicletta, du cyclo vintage

Laurent Ametller est tombé dedans tout petit. Ses souvenirs remontent à l'époque durant laquelle il partageait des moments d'émotion en compagnie de son Papa lors des étapes du Tour de France. Des moments uniques qui l'ont conduit à suivre une carrière de champion cycliste professionnel avant d'ouvrir sa boutique ayant pignon sur rue à Bourg d'Oisans.

A la Bicicletta © photo PdF 2019

Une référence dans le milieu du cyclisme

Cela n'a pas été de tout repos et c'est à la force de son tempérament qu'il a créé son entreprise et comme il le dit en souriant "grâce aussi à de sérieux coups de pouce de la municipalité qui m'a aidé à quitter mon ancienne cave dans laquelle j'ai débuté !"

Sa renommée commence quand l'homme de radio qu'il est durant quelques années, l'amène tout naturellement à sa passion de jeunesse.

L'Alpes d'Huez bien connue pour être la capitale de vélo, possède l'adresse du Cyclo vintage 

La caverne d'Ali Baba, la Bicicletta © photo PdF 2019

 

Bien connue  autant des amateurs que des professionnels du cyclisme, ses clients viennent de toute la France et au-delà des frontières. Les liens avec l'Italie, autre patrie du vélo, sont indéflectibles  !

La spécialité de Laurent, les bicyclettes anciennes, la période des années 60, 70 et 80. Il sait les restaurer et les remettre en l'état. Et la demande est forte pour tous les amoureux de vélos. 

Le vélo pliant et le vélo de course, ses deux passions. Il a même conçu un prototype qu'il ne cesse de perfectionner.

Le prototype de la Bicicletta © photo PdF 2019

 

Ce perfectionniste aime partager et accueille le public, sur réservation.*

Laurent Ametller propose de participer à une démonstration de restauration de vélo ancien et vous fera découvrir les différentes étapes de son travail. Un atelier où l'on peut y amener les enfants (dès 6 ans). 

Alors si vous souhaitez customiser votre vélo (jusque dans les années 90) trouver des pièces détachées, acheter des maillots de champion, vous savez maintenant où vous adressez !

Atelier de démonstration le vendredi de 10h30 à 12h, 6 personnes max. 1€/pers.

Le restaurateur d'anciens vélos vintage

La Bicicletta

6 rue Ernest Graziotti

38520 Le Bourg d'Oisans

 

 

dimanche, 07 juillet 2019 Écrit par

Animations estivales au Domaine de Vizille

L'exposition dédiée à la famille de Lesdiguières apporte une véritable introduction à l'Histoire du château. Une exposition temporaire "La splendeur des Lesdiguières, le Domaine de Vizille au XVIIe" dont le département de l'Isère, son actuel propriétaire, souhaite inscrire l'histoire de l'ancienne province du Dauphiné.

Elle illustre une page historique incontournable pour qui s'intéresse à la Révolution française et la destinée de ce lieu en témoin de cette époque.

En 1788, l'assemblée des Etats du Dauphiné réclame la Convocation des Etats-Généraux dans la Salle du Jeu de Paume du château du connétable de Lesdiguières.

Exposition au Domaine de Vizille

 

Chef de guerre durant des décennies, bien avant de commander l’ensemble des armées françaises, Lesdiguières entrepose très tôt à Vizille de quoi équiper une troupe de plusieurs centaines de fantassins en armures protectrices, armes blanches et armes à feu.

Aujourd'hui, le musée de la Révolution française y est installé et propose à la visite des pièces exceptionnelles, notament la faïencerie, unique en son genre.

Le château

En chantier presque perpétuel, le château de Lesdiguières est l’oeuvre de deux architectes parisiens successifs, Pierre La Cuisse et Guillaume Le Moyne, ainsi que d’une foule d’artisans venus du Val d’Aoste ou locaux. Le perron de Vizille associe, comme le restant du château, le tuf au calcaire compact.

 

Statue de Marat au Domaine de Vizille © photo PdF 2019

L’attention portée à l’architecture et aux jardins s’applique aussi aux intérieurs qui reçoivent de riches décors, tapisseries tissées ou brodées agrémentent les murs.

Sous la houlette des architectes oeuvrant au château et grâce à la dynastie de jardiniers des Féronce, le parc s’agrandit d’un enclos spacieux
avec bassin et canal placé devant la ménagerie…

Mis en sommeil avec les derniers ducs puis après l’extinction de la dynastie en 1711, château et domaine se réveillent à partir de 1780.

Le Domaine départemental de Vizille-Musée de la Révolution française est également un parc très apprécié de la population grenobloise.

mardi, 02 juillet 2019 Écrit par

Poésie au Musée Manoli

"Le végétal dans tout son état"

Dans le cadre du Festival la Houle des Mots, une soirée Passages se tiendra au Musée Manoli. Une lecture de textes poétiques inspirés par la nature et les jardins en accompagnement de l'exposition actuelle de Sylvain Le Corre "Cambium"

 

Les Trapézistes 1956, fonte d'aluminium collection départementale d'Ille et Vilaine, dépôt GIP Manoli © photo PdF 2019

 

Intervention de l’ Association Presqu’île en Poésie Saint-Jacut de la Mer. Récitantes  Jacqueline Baringo  Marie - Pierre Harel  Jocelyne Le Brun. Accompagnement musical   Bertrand Le Brun au Rav (Hang)

Ce musée est abrité au coeur d'un espace verdoyant, parfaitement entretenu où il fait bon déambuler entre les sculptures de l'artiste et ses différentes oeuvres installées dans deux batiments distincts.

Un peu d'Histoire

Pierre Manoli est né au Caire en novembre 127.

Tout jeune, commence à modeler des figurines et des sujets animaliers. Il souhaite devenir sculpteur. En 1947 Manoli s’inscrit à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts du Caire. 1951, il quitte l’Egypte pour s’installer en France et s’inscrit à l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs. Il y étudiera jusqu’en 1955 et obtiendra le diplôme Henri Matisse. Entretemps il se marie et a deux filles.

1956

Manoli enrichit sa formation en s’inscrivant à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Il a pour professeurs Despierre, Saint-Saëns, Cavaillès et Robert

Couturier. Il travaille surtout la glaise, le plâtre et le modelage.

Il commence aussi à explorer les ressources du mouvement, de l’équilibre et du déséquilibre avec la série des trapézistes et des personnages dans l’espace.

En 1958, au Salon d’automne il expose Les Trapézistes. L’année suivante il participe avec ses mobiles à la première Biennale de Paris et au Salon de la Jeune sculpture. André Malraux remarque son travail.

1962, Manoli participe au séminaire international à l’Université de Farleigh Dickenson (New Jersey,

Etats-Unis). Suivront des travaux de commandes, 1964/1965.

Il divorce et installe son atelier dans les anciennes écuries de Buffon, rue Poliveau, Paris Vème.

En 1967, il rencontre Britt-Marie Andersson deviendra son épouse.

1970 le monument que lui commande la SNCF, Hommage au Rail, est installé dans le hall de la gare

Montparnasse.

1971

Manoli réalise des sculptures motorisées avec des Structures de parapluies.

Quatre ans plus tard, Manoli et Britt-Marie s’installent en Ille-et-Vilaine, à La Richardais, un petit bourg situé au bord de la Rance.

De 1976 à 1989, en plus de ses créations d’atelier, Manoli réalise de nombreuses œuvres monumentales.

1990

Manoli reçoit le prix de la Fondation Florence Gould au XXIVème Prix International d’Art Contemporain à Monte-Carlo.

1992

La sculpture la Grande Voile est inaugurée dans le hall de la Gare Montparnasse à Paris. Il poursuivra son travail de recherche artistique qui prendra différentes formes et des orientations diverses : Hommage à la Rance, sur le thème de la légende de Broceliande, du mobilier liturgique à la cathédrale Saint-Corentin de Quimper.

En 2000, L’Arbre de la Connaissance est acquis par le Lycée Brizeux à Quimper.

Le 9 février 2001, l’artiste décède à La Richardais. Le 8 septembre, inauguration du Musée et Jardin

de sculptures MANOLI à La Richardais (Ille-et-Vilaine).

Le charisme de l’artiste fait que son musée vit toujours grâce à l’association des amis de Manoli.

 

Jeudi 11 juillet 2019 

A 17h

Réservation en ligne

6€/personne
Règlement sur place par chèque ou espèces uniquement

Exposition temporaire de Sylvain Le Corre "Cambium"

Jusqu'au 15 septembre 2019

 

Musée Manoli

Jardin et sculptures

9, Rue du Suet

35 780 La Richardais

mardi, 02 juillet 2019 Écrit par
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