La rédaction

Vente de Jeux de collection

La passion des jeux l'a emporté.

Le résultat est probant  90 %  des 204 lots vendus 200 000 euros estimé, 320 000 euros vendu 

A l'International, les acheteurs particuliers, collectionneurs et professionnels ont participé au succès de la vente

 

Des témoins de la société des années 50 et 60 

Cette histoire de collectionneurs, un couple passionné qui s'est trouvé envahi par leur soif d'acquérir l'objet rare; des pièces évoquant les jeux, utilisés dans la vie privée et ceux, dont les usages collectifs, dans les bars, fêtes foraines, font partie du décor...va faire le bonheur d'amateurs d'une époque révolue mais qui reste dans l'air du temps.

Avis aux amateurs 

Baby Hockey, bowling, punching ball, jeux de courses hippique, bicyclettes, avions, machines à sous, jeux d’arcade, tirs

Le fil conducteur de la vente suit l'histoire des deux plus grands fabricants américains Gottlieb et Williams. Parmi les flippers exposés, 66 au total, la plupart sont en état de marche, les autres machines seront à restaurer.

L’exposition-vente propose 204 objets, datés de 1880 aux années 1970.

Une part d'enfance

Pour autant qu'il se remémore, Monsieur N. a toujours aimé retrouver ses souvenirs  "j’ai toujours collectionné: les cartes des équipes de foot ou des animaux exotiques quand j’étais petit, puis les monnaies anciennes (que j’ai revendu pour acheter un minibus à 9 places), les 33 tours, les dessins XIX siècle. Lorsque j’ai acheté mon premier jeu, le babyfoot de mon enfance avec lequel je jouais dans le café de mon village, j’ai découvert qu’on pouvait rechercher, acheter d’autres grands jeux et lentement j’ai donc acquis de nouvelles pièces.

Mais un jour, faute de place, la collectionnite emporte tout ! Et pour le couple, aujourd'hui, il est temps de passer la main.

"Une collection a plusieurs raisons d’être pour le collectionneur que je suis. En observant les jeux, je voyage dans le temps, à travers les productions, j’assimile l’évolution des matériaux, les images, le design et appréhende mieux la technologie."

Une expérience dont on tire un savoir inégalé et qui saura se transmettre aux futurs passionnés.

 

Vente le Mercredi 24 novembre 2021 à 14h30

Exposition

Samedi 20 novembre au mardi 23 novembre de 11h à 18h

Maison Cornette de Saint Cyr

6, avenue Hoche 75 008 Paris

 

 

 

23 Nov 2021

L'Envers du Verre

La beauté du verre

Il est toujours passionnant de découvrir les coulisses de la composition du verre, de sa fabrication, de son histoire et de ses usages, c'est la proposition de cette exposition.

Les 300 objets, maquettes, photographies et archives de cette exposition unique, ont été puisés dans les collections de l’écomusée de l’Avesnois et dans celles des Musées des Hauts-de-France, du Musée National des Arts et Métiers, de collectionneurs, de designers, de Meilleurs Ouvriers de France et de l’INA.

Le verre au quotidien

L’écomusée de l’Avesnois a développé quatre parcours illustrés par des livrets pédagogiques et un système de pictogrammes, réalisables en autonomie ou avec un médiateur.

Pour rendre ce rendez-vous avec ce savoir-faire d'exception,  l’écomusée de l’Avesnois nous invite une immersion à l’atelier-musée du verre, implanté sur le site d'exception de l’ancienne verrerie Parant à Trélon. 

Et des expositions temporaires originales et thématiques

La vocation de l'écomusée de l’Avesnois est de partager les différentes étapes de fabrication, le soufflage, des ateliers et des résidences de designers sont visibles à l’atelier-musée du verre à Trélon, une ancienne verrerie.

Autre lieu à connaître, le musée du textile et de la vie sociale occupe, à Fourmies, une filature de laine peignée de 1863. Des salles d’exposition regroupent un important parc de machines de filature et de tissage, des archives et collections, complètent lexploration dans un univers complexe et fascinant.

 

Une exposition d'Intérêt National

 

Jusqu'au 3 Juillet 2022

 

Ecomusée de l'Avesnois

Place Maria Blondeau

59 610 Fourmies

03.27.60.66.11

12 Nov 2021

Remontage des décors de la Chancellerie d'Orléans

 

C'est une histoire mouvementée que celle de l'Hôtel de Rohan.

Il aura fallu attendre plus quatre-vingts ans et la proposition d'une organisation américaine la World Monuments Fund pour que la situation se débloque. La Banque de France et le ministère de la Culture annoncent le remontage des décors à l’hôtel de Rohan, à proximité des Archives nationales.

Une sélection drastique pour apercevoir les nouveaux décors de la Chancellerie d’Orléans

Bientôt dix ans de travaux -restauration puis remontage- une note salée pour le contribuable, le public va bientôt pouvoir y accéder mais sous conditions: sur réservation et avec des jauges très restreintes (sans parler des mesures sanitaires)

La restauration

Les quatre pièces remontées – antichambre, chambre, salle à manger, grand salon –, en partie meublées par le Mobilier national, offrent un échantillon de la splendeur des arts décoratifs parisiens à la charnière des styles Louis XV et Louis XVI.

Un Bien public

Depuis du XIXe, l’hôtel de Rohan perd le décor d’origine de son rez-de-chaussée.  

Bâti au début du XVIIIe siècle par l’architecte Germain Boffrand (1667-1754), redécoré dans les années 1760 par Charles De Wailly, l’hôtel particulier dit de la Chancellerie d’Orléans se dressait au bord du jardin du Palais-Royal.

Classé au titre des Monuments historiques en 1914, il fut démoli en 1923 dans le cadre d’une opération immobilière et d’urbanisme. La Banque de France s’engage à en remonter les décors, qui furent démontés pièce à pièce et soigneusement conservés.

Renaissance d’un chef-d’oeuvre

Le financement de la restauration acquis, les caisses sont ouvertes et, au long d’un chantier de huit années (2012-2020), les meilleurs artisans de France et d'Italie – peintres, menuisiers, staffeurs, doreurs… – font revivre un ensemble unique à Paris de décors du XVIIIe siècle.

Un peu d'histoire

En bordure du jardin du Palais-Royal, la future « Chancellerie d’Orléans » est construite en 1703 par l’architecte Germain Boffrand  pour l’abbé Dubois, favori du duc d’Orléans, futur Régent.

En 1707, celui-ci-reprend la maison pour l’offrir à sa maîtresse, Mademoiselle de Séry. Un vaste plafond peint à la voûte du grand salon (55 m2), réalisé en 1708 par le peintre Antoine Coypel (1661-1722), vient orner ce cadeau.

Le goût « néo-classique »

En 1764, le marquis de Voyer (1722-1782), fils du comte d’Argenson, secrétaire d’État de la guerre de Louis XV, confie à Charles De Wailly (1730-1798), le jeune architecte, crée dans chaque pièce une décoration différente,

Les splendeurs de « l’hôtel de Voyer » sont vantés dans le monde

Les travaux se poursuivent jusqu’en 1772, avec l’aide de prestigieux artistes : Augustin Pajou pour les sculptures, Jean-Honoré Fragonard, Jean-Jacques Lagrenée, Louis-Jacques Durameau, Gabriel Briard pour les plafonds.

À la mort du marquis de Voyer, le duc d’Orléans reprend l’hôtel (1784) et y installe son « chancelier », c’est-à-dire le gestionnaire de ses affaires : l’hôtel de Voyer devient « Chancellerie d’Orléans ».

Par chance, même sous la Révolution, l’hôtel ne subit pas de dommage majeur pour ses décors.

Mais les affaires reprennent et au début du XXe siècle, l’hôtel de la Chancellerie d’Orléans est menacé : d'un côté la Banque de France, qui souhaite étendre son emprise immobilière vers le sud ; et la ville de Paris, qui imagine une parallèle à la rue de Rivoli, reliant la Bourse de Commerce à l’avenue de l’Opéra en coupant le Palais-Royal en passant sur la Chancellerie d’Orléans.

La loi sur les Monuments historiques de 1913 tranche sur son sort: la Chancellerie d’Orléans sera démolie et la Banque de France remontera les décors des pièces principales L’immeuble est détruit en 1923 ; les décors sont mis en caisses dans un entrepôt de banlieue parisienne.

La suite on va pouvoir la découvrir prochainement.

 

Les décors de la Chancellerie d'Orléans remontés à l'hôtel de Rohan

A voir aux Archives nationales

Les visites seront possibles à partir de janvier 2022

Un samedi sur deux dans la limite des places disponibles et sur réservation !

Au 01 40 27 60 96

Archives nationales

60, rue des Francs-Bourgeois75003 Paris

Métro ligne 1 et ligne 11Hôtel-de-Ville et Rambuteau

 

 

 

19 Jan 2022

Manet inédit aux enchères

Les résultats de la vente tenue le 15 décembre

Les plus belles enchères ont été portées sur les deux dessins d’Edouard Manet qui ont été acquis 137 160 € pour la «Femme au chapeau» et 116 840 € pour «Philippine». Autre moment fort de cette vente, le record mondial établi à 50 800 € pour une œuvre de Marcel Gimond.

 

 

Deux aquarelles conservées dans la même famille de la Plaine Monceau depuis près d’un siècle 

Aussi incroyable que cela paraisse, ces aquarelles sont redécouvertes aujourd'hui. Réalisées probablement en 1880 lors de son séjour en cure à Bellevue, ce portrait de femme et cette amande  illustrent parfaitement le travail et les réflexions qui animaient Manet à cette époque.  

Ces œuvres révèlent une fois encore la modernité du travail de Manet.

Edouard MANET (1832-1883)

L'artiste, né à Paris, le 23 Janvier 1832, d'une famille de la haute bourgeoisie. Les témoignages le décrivent comme un enfant agité et doué pour les caricatures. 

Après avoir échoué à deux reprises entre 1848 et 1849 son entrée à l’École Navale, Il entre en 1850, dans l’atelier de Thomas Couture, peintre du courant académique et grand professeur, il y restera 6 ans.

Manet visite de grands musées.  Il rencontre Eugène Delacroix, grand représentant du courant romantique, qui l’autorise à copier un de ses tableaux les plus connus : « Dante et Virgile aux Enfers » également nommé « La Barque de Dante », exposé au musée du Luxembourg.

Sa recherche de reconnaissance

En 1859, Manet propose une première oeuvre : « Buveur d’Absinthe » au Salon de l’Académie qui est refusée par son austérité. En1861 il a plus de succès auprès du jury car deux de ses toiles sont acceptées : « Le Chanteur Espagnol » et « Portrait de M. et Mme Manet ». Puis, les refus vont se succéder durant quelques années.

Sa fréquentation du café Tortoni, boulevard des Italiens, endroit à la mode où se retrouvent hommes politiques, intellectuels, et artistes l'inspirent. En 1862,  il réalise « La Musique aux Tuileries », tableau de type impressionniste.

La même année sa toile « Le Déjeuner sur l’Herbe » refusée par l’Académie sera exposée au Salon des Refusés en 1863, le tableau suscite un grand engouement car le modèle utilisé est l’artiste-peintre Victorine Meurent qui sera sa muse de 1862 jusqu’à 1873.

Rejeté par l’Académie et incompris des amateurs d’art, Edouard Manet se rapproche des jeunes peintres novateurs. (Degas, Monet…),  En rivalité avec Gustave Courbet, il recherche la modernité, tout en restant un peintre de Salon, en quête de reconnaissance officielle. Sa carrière a été émaillée de succès et de scandales.

Il reçoit en 1881 une médaille du jury du Salon de L’Académie pour sa toile : « Portrait d’Henri Rochefort ».

En 1880, sa santé se détériore Il séjourne à Meudon Bellevue pour une cure. Il peindra une série de célèbres tableaux : « Jeune-Fille au Jardin de Bellevue », « Mme Manet, mère dans le jardin de Bellevue », « Jeune-fille au seuil du jardin de Bellevue » et « Un coin dans le jardin de Bellevue ».

Il vit sentier des Pierres Blanches, adresse connue pour avoir hébergé des peintres comme Louis Tauzin et Louis Maurice Boutet de Monvel mais aussi l’historienne d’art Gabriella Rèpaci-Courtois. La maison existe encore, on la remarque par ses briques rouges.

Vente le 15 décembre 2021 à 14 heures

Mardi 14 décembre de 11h à 18h et le mercredi 15 septembre de 11h à 12h.

Maison Pescheteau Badin

16 rue de la Grange Batelière 75009 Paris

05 Nov 2021

Le Salon du Chocolat 2021

Mondial du Chocolat du cacao et de la patisserie

Un secteur en pleine évolution

Le Salon explore de nouvelles pistes dans l'air du temps, éco-responsable en collaborant avec des producteurs locaux dont on connait les sources et mieux rémunérés, en réduisant son empreinte carbonne les producteurs souhaitent entamer une dynamique plus respectueuse de l'environnement.

A voir les défilés de robes chocolatées, des ateliers...

Fabriquer soi-même des tablettes de chocolat à partir de fèves de cacao.

Vous pourrez découvrir les étapes de création d’une tablette de chocolat à partir de fèves de cacao. Le chocolatier de la maison À la reine Astrid présentera notamment les équipements utilisés, les produits obtenus à chaque étape du processus ainsi que la typicité du cacao haïtien lors d’une dégustation.

Tous les jours de 11 à 17h sur le stand du cacao d’Haïti,

Avec l'exigence de traçabilité et d'équité de certains, la filière se veut vertueuse, à découvrir sur place ! 

 

 

Du 28 au 31 octobre 2021

Porte de Versailles

75015 Paris

27 Oct 2021

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