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Varengeville-sur-Mer
- Le cimetière de Varengeville-sur-Mer © photo PdF 2019 Le cimetière de Varengeville-sur-Mer © photo PdF 2019
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Varengeville-sur-Mer a attiré de nombreux artistes par sa situation géographique en tant que station balnéaire. Mais également pour son parc floral du Bois des Moustiers, celui-ci se visite au moment des Journées du Patrimoine. A la Belle époque, ses propriétaires y accueillaient peintres, écrivains, Monet, Pissaro, Calder, Cocteau...
On peut faire une halte au petit cimétière communal qui domine la Manche et se recueillir sur la tombe de Braque. L'artiste y est enterré avec son épouse.
Il a laissé quelques vitraux dans l'église, visitée toute l'année.
En Seine-Maritime
De Villeneuve-lès-Avignon
- Villeneuve-lès-Avignon © photo PdF 2019 Villeneuve-lès-Avignon © photo PdF 2019
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Question orthographe, le libre choix est à la carte soit avec l'accent soit avec un S : Villeneuve les Avignon est connue dans la région pour être la Villeneuve cardinale.
En effet, lieu de villégiature des papes, sa douceur de vivre en a subjugué plus d'un. D'où la richesse au mètre carré des résidences qui abritaient tous ceux qui souhaitent la tranquillité vivant à l'écart de la foule.
Autour d'un petit périmètre vous pourrez évoluer à différentes époques : monter à la Tour Philippe Le Bel (XIVe) et profiter d'une vue imprenable sur Avignon. Passer la journée à la Chartreuse du Val de Bénédiction (XIVe) , qui dès l'été acceuille le Centre National des écritures du spectacle. Un lieu vivant ouvert au public, unique en France.
Très discret, il faut faire une halte au musée Pierre de Luxembourg où vous aurez l'heureuse surprise de pouvoir admirer le Couronnement de la Vierge du XVe.
De Beaucaire
- La Maison du Patrimoine de Beaucaire © photo PdF 2019 La Maison du Patrimoine de Beaucaire © photo PdF 2019
- La Maison du Patrimoine de Beaucaire © photo PdF 2019 La Maison du Patrimoine de Beaucaire © photo PdF 2019
- Beaucaire © photo PdF 2019 Beaucaire © photo PdF 2019
- Les Cariatides de Beaucaire © photo PdF 2019 Les Cariatides de Beaucaire © photo PdF 2019
- Beaucaire © photo PdF 2019 Beaucaire © photo PdF 2019
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- Les Halles de Beaucaire © photo PdF 2019 Les Halles de Beaucaire © photo PdF 2019
- Beaucaire © photo PdF 2019 Beaucaire © photo PdF 2019
- Beaucaire © photo PdF 2019 Beaucaire © photo PdF 2019
- Le château de Beaucaire © photo PdF 2019 Le château de Beaucaire © photo PdF 2019
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Petite commune du Gard, Beaucaire est sans doute celle qui concentre l'un des plus beaux patrimoines en matière d'hôtels particuliers. Son centre est malheureusement déserté entraînant un abandon de monuments autrefois splendides.
L'on débute la balade par la Maison du Patrimoine, située dans le Centre à proximité des ruelles à longer.
Beaucaire doit sa fortune à une grande foire au Moyen-Age qui s'étendit jusqu'au XVIIIe. Il reste de beaux témoignages de cette période de prospérité dans cet alignement d'hôtels particuliers du XVIIe, notamment la Maison des Cariatides ou bien encore l'Hôtel de ville.
Deux tours, la chapelle et les courtines subsistent du château démantelé par Richelieu.
Maison du Patrimoine
1 rue des Trois Pigeons
30 300 Beaucaire
Bon anniversaire au Chemin Urbain V
- Le plateau du Larzac © photo PdF 2019 Le plateau du Larzac © photo PdF 2019
- La cascade du Déroc © photo PdF 2019 La cascade du Déroc © photo PdF 2019
- La cascade du Déroc © photo PdF 2019 La cascade du Déroc © photo PdF 2019
- Le Chemin Urbain V nous fait profiter de paysages naturels © photo PdF 2019 Le Chemin Urbain V nous fait profiter de paysages naturels © photo PdF 2019
- La cathédrale de Mende © photo PdF 2019 La cathédrale de Mende © photo PdF 2019
- Il y a des menhirs aussi en Lozère © photo PdF 2019 Il y a des menhirs aussi en Lozère © photo PdF 2019
- A trouver sur le Chemin © photo PdF 2019 A trouver sur le Chemin © photo PdF 2019
- Les hauts plateaux © photo PdF 2019 Les hauts plateaux © photo PdF 2019
- La star en Lozère © photo PdF 2019 La star en Lozère © photo PdF 2019
- Paysage unique en Lozère © photo PdF 2019 Paysage unique en Lozère © photo PdF 2019
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Une belle aventure que la naissance de ce Chemin de grande randonnée (GR®)
5 ans déjà que l'on peut suivre les traces du dernier Pape français, né en Lozère. L'idée initiée par un groupe de randonneurs d'avoir pour fil conducteur le parcours d'Urbain V, elle se concrétise en 2014 dès lors que la Fédération Française de Randonnée homologue le Chemin en Grande Randonnée.
De Nasbinals à Avignon où Urbain V fut élu Pape.
Jean-Paul Peytavin se consacre depuis entièrement à ce nouvel itinéraire qui se veut culturel et patrimonial.
De nombreux partenaires sont venus agrandir la famille d'Urbain V et de son chemin.
Le GR Urbain V est long de 329 km. 14 à 17 jours sont nécessaires pour le parcourir. Il part de Nasbinals, traverse l’Aubrac, les Causses et Cévennes et le parc national des Cévennes puis passe par le Pont du Gard avant d’atteindre Avignon.
Un peu d'Histoire
Guillaume de Grimoard (1310 1370) est né à Grizac et décédé en Avignon. Le 28 septembre 1362, il a été élu pape et intronisé sous le nom d’Urbain V. Cet homme a rayonné dans toute l’Europe et même au-delà. Il fonda des universités (Genève, Vienne, Cracovie...) mais aussi des studia, centres d’enseignement destinés à préparer des étudiants à l’entrée dans les universités.
A Montpellier il fonda en 1369 le collège des douze médecins, ancêtre de la célèbre fac de médecine. Il resta cependant très proche de ses origines lozériennes. Il eut à cœur de favoriser son pays tout au long de sa vie pontificale. Il y fit construire, entre autre, la cathédrale Notre-Dame et Saint-Privat, à Mende.
Béatifié en 1870, sous Pie IX, il est considéré comme saint dans le nouveau calendrier liturgique publié par Paul VI, sans avoir été formellement canonisé.
Une belle réussite que nous avons été heureux de soutenir !
Vous pouvez retrouver le numéro spécial (3,50€) consacré au Chemin Urbain V
Les Etapes de Patrimoinedefrance.fr en vente sur notre site
Chemin Urbain V
11 rue d’Aigues Passes
48 000 Mende
La Vallée des Peintres de Crozant
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Tous les chemins mènent à Crozant. Difficile aujourd’hui de réaliser à quel point l’endroit fut synonyme de création artistique et de fourmillement intellectuel.
Pour appronfondir vos connaissances sur toute cette période florissante artistiquement parlant et oubliée, raprochez-vous du travail entrepris par cet écrivain.
L’historien d’art, Christophe Rameix le sait bien. Depuis des années il œuvre pour que soit mieux connu l’école de peintres dont il admire le travail*. Spécialiste de cette période, il expertise les toiles issues de l’école de Crozant.
La Vallée des Peintres
Imaginez à cette époque, le village fourmille d’artistes peintres, chevalet sur l’épaule, qui arpentent les collines et s’installent devant des paysages qu’ils vont transcender. Les bords de la Sédelle et ses moulins ont tant inspirés de grands noms, Paul Madeline, Picabia, Ernest Hareux, Eugène Alluaud. Il y avait foule…
1889-2019, 130 ans
Le plus célèbre d'entre eux, Claude Monet, dont on fête le séjour, est venu chercher la nouveauté ici. Sur l’invitation de son ami le critique d’art Gustave Geffroy (ami de Maurice Rollinat) Il arrive en 1889 à Fresselines pour rencontrer « cette nature sauvage » et sans doute l’apprivoiser.
Il sera prolifique et peindra plus d’une vingtaine de versions de la vallée. 24 au total, en trois mois. Dont une série spécifique de onze toiles sur la Confluence.
La nature creusoise a tout pour attirer.
On peut comprendre que cet endroit l’ait inspiré. Les artistes voient s’étaler sous leurs yeux des terrains escarpés dont la lumière changeante, toute colorée de mauve avec la bruyère et de jaune que les ajoncs ajoutent au tableau.
Toujours en quête de nouveaux espaces les impressionnistes, libérés des contraintes de l’atelier, peuvent se déplacer et peintre in situ. Le tube de peinture est inventé en 1841, une véritable révolution. Ils peuvent s’exprimer en milieu naturel, certains se contentent d’une esquisse et terminent leurs toiles en ateliers.
1820-1850, les heures de gloire
L’Hôtel Lépinat est une auberge appréciée, les habitants louent des chambres. Crozant vit une période unique.
Aujourd’hui il est transformé en lieu accueillant. Des outils multimédias aident à la compréhension de ce que les peintres ont vécu et apporté à ce coin du Limousin. Personnage atypique, passionné de pêche, Rollinat écrit des poèmes à Fresselines. Arnaud Guillaumin, le maître les lieux, s’était établi dans cette maison de famille.
L’école de Crozant
Il n’y a pas de chef de file à proprement parlé, c’est ce que l’on peut appeler l’école du Paysage. Les peintres partagent une technique. Picabia, grande figure de l’Impressionnisme est de passage à Fresselines.
Une frontière militaire
La forteresse (du XIIe) dont il subsiste quelques ruines dominait la Creuse dernière frontière contre les Anglais. A l’apogée de son histoire au XVe, les Lusignan, seigneurs du Comté, complotent contre le Roi. Ce fut le signe de leur déclin. Début du XVIe, leur château n’est plus que ruine. Le niveau d’eau autour de ce rocher était plus élevé qu’aujourd’hui et protégeait le pic.
En 1786, le fisc l’a saisi à son noble propriétaire, nous sommes en pleine Révolution française.
La vogue du Rocher de la Fileuse
Oubliée jusqu’en 1820, année durant laquelle George Sand en compagnie de Frédéric Chopin vient séjourner à Gargliesse. C’est elle qui lance la mode et invite ses amis, artistes à découvrir le lieu.
A cette époque on met sept heures depuis Paris pour arriver, la calèche est le seul moyen de locomotion. Le train arrivera en 1856. Quatre auberges peuvent héberger les touristes qui affluent.
Les critiques d’art et les guides touristiques participent à cet engouement très parisien.
A partir de 1856, de nombreux peintres se retrouvent dans la vallée. Une rencontre étonnante entre le monde rural et le lieu où l’on doit être. Paul Haviland, en 1869-1870, prend des clichés en couleur.
Paul Madeline
Première rétrospective consacrée à un peintre majeur de l’école de Crozant
La fin d’un cycle
1926 signe l’arrêt du passage des peintres la peinture évolue et se tourne vers les intérieurs, la mode a changé. Ils reviendront un peu dans les années 1950 mais ce n'est plus comme avant.
Depuis 1923, la Fileuse est classée monument historique, des fouilles ont été entreprises aux abords. Elle se visite équipée d’une tablette.
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Pour compléter votre halte, allez découvrir le Centre d’art de Fresselines. Un pari qui prouve que même installé au milieu de la campagne, les habitants apprécient la création contemporaine. Ouvert depuis un an, ce superbe bâtiment, une ancienne grange, rend hommage à Monet au travers d’une scénographie très actuelle.
L'actualité du Centre d'Art une exposition temporaire autour de Claude Monet figure emblématique du mouvement Impressionniste.
Informations complémentaires
Son livre est une bible pour mieux appréhender cette période artistique. *
« Impressionnisme et postimpressionnisme dans la vallée de la Creuse » par Christophe Rameix éditions Christian Pirot
Version française et anglaise, 25€
Se procurer ce bel ouvrage, réédité par l'Association Erica (éditions Points d'encrage) "Huit jours à Crozant" racontés par l'aquarelliste Albert Geoffroy et illustrés par Emile Humblot. 10€
- Le Centre d’Art Monet-Rollinat, expositions, créations, expériences.
Peinture, sculpture, photographie, vidéo, arts graphiques
2 Allée Fernand Maillaud
23 450 Fresselines
05.55.89.27.73
Sentier d’interprétation à Fresselines
- Centre d’Interprétation du Patrimoine Hôtel Lépinat
Vous y trouverez "Le Sentier des Peintres" A la découverte des peintres de Crozant, un carnet interactif pour partir en balade.
05.55.63.01.90
D'Albi
- Balade dans Albi © photo PdF 2019 Balade dans Albi © photo PdF 2019
- Balade dans Albi © photo PdF 2019 Balade dans Albi © photo PdF 2019
- Balade dans Albi © photo PdF 2019 Balade dans Albi © photo PdF 2019
- Balade dans Albi © photo PdF 2019 Balade dans Albi © photo PdF 2019
- Des jardins bien cachés © photo PdF 2019 Des jardins bien cachés © photo PdF 2019
- Des jardins bien cachés © photo PdF 2019 Des jardins bien cachés © photo PdF 2019
- Balade dans Albi © photo PdF 2019 Balade dans Albi © photo PdF 2019
- Balade dans Albi © photo PdF 2019 Balade dans Albi © photo PdF 2019
- La cathédrale Sainte-Cécile © photo PdF 2019 La cathédrale Sainte-Cécile © photo PdF 2019
- Le Palais de la Berbie © photo PdF 2019 Le Palais de la Berbie © photo PdF 2019
- Balade dans Albi © photo PdF 2019 Balade dans Albi © photo PdF 2019
- Balade dans Albi © photo PdF 2019 Balade dans Albi © photo PdF 2019
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Sa couleur brique est reconnaissable entre toutes. Albi possède un trésor inestimable sa cathédrale Sainte-Cécile (1282) classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO en 2010.
A proximité le Palais de la Berbie, rénové d'une façon remarquable, abrite le musée Toulouse-Lautrec, figure marquante de la cité. On y retrouve une collection exceptionnelle de ses toiles. Des dessins, des lithographies, et affiches.
Toulouse-Lautrec (1864-1901) naît à Albi à l'Hôtel du Bosc, descendant des Comtes de Toulouse, est l'enfant du pays. Sa personnalité, hors norme, est associé au Tarn où sa famille possédait des terres et plusieurs demeures.
Le Tarn qui l'a traverse a donné son nom à son département. Albi emprunte de grands noms à l'Histoire, des personnalités dont on suit les pas, à la Maison Enjalbert, ou bien encore à l'Hotel Reynès, et au musée Lapérouse, illustre navigateur.
De Rennes
- L'un des joyaux de Rennes, le plafond restauré du Parlement © photo PdF 2019 L'un des joyaux de Rennes, le plafond restauré du Parlement © photo PdF 2019
- Le parc du Thabor © photo PdF 2019 Le parc du Thabor © photo PdF 2019
- Le parc du Thabor © photo PdF 2019 Le parc du Thabor © photo PdF 2019
- L'une des rares maisons art-déco de la ville de Rennes © photo PdF 2019 L'une des rares maisons art-déco de la ville de Rennes © photo PdF 2019
- L'Opéra de Rennes © photo PdF 2019 L'Opéra de Rennes © photo PdF 2019
- Le Palais de justice © photo PdF 2019 Le Palais de justice © photo PdF 2019
- Petit patrimoine remarquable © photo PdF 2019 Petit patrimoine remarquable © photo PdF 2019
- Petit patrimoine remarquable © photo PdF 2019 Petit patrimoine remarquable © photo PdF 2019
- Petit patrimoine remarquable © photo PdF 2019 Petit patrimoine remarquable © photo PdF 2019
- Classée Monument historique, la plus ancienne maison rennaise © photo PdF 2019 Classée Monument historique, la plus ancienne maison rennaise © photo PdF 2019
- La volière du parc du Thabor © photo PdF 2019 La volière du parc du Thabor © photo PdF 2019
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Porte d'entrée de la Bretagne, voici un aperçu de la capitale de l'Ille et Vilaine. Une ville qui allie modernité et tradition, toujours en plein essor et entretenant un patrimoine riche et varié.
Si l'on se remémore le gigantesque incendie qui a ravagé l'ancien Parlement de Bretagne, un traumatisme pour le pays tout entier, la ville offre, en se baladant dans son centre de belles curiosités.
Un poumon vert dans la ville
La place des Lices et son marché, la place du Champ-Jacquet bordée de maisons du XVIIe, sans oublier son théâtre (XIXe) et place de l'Hôtel de ville. Les rennais aiment particulièrement leur parc. Le jardin du Thabor, à l'origine le verger d'une abbaye bénédictine, est arpenté par de nombreux visiteurs qui profitent du jardin à la française, du jardin botanique, d'une roseraie, d'une volière..
Nous nous attarderons prochainement dans l'ancien Palais de Justice, à suivre.
Accostage de la Nao Victoria à la Grande Motte
La Grande Motte contribue à perpétuer l’histoire de la marine
« Prévoir consiste à projeter dans l’avenir ce qu’on a perçu dans le passé » affirmait Henri Bergson. Peut-être y-a-t-il de cela dans l’intérêt pour le patrimoine. Et lorsque la ville de La Grande Motte, la remarquable cité balnéaire, sortie du sable il y a cinquante ans, reçoit des navires qui témoignent de l’aventure des marins à travers les siècles, on peut penser que cela s’inscrit dans la philosophie de Jean Balladur, son architecte.
En ayant accueilli l’an dernier le Shtandart, copie de la frégate amiral de Pierre le Grand et, cette année, la Nao Victoria. Réplique d’un des vaisseaux partis de Séville, le 20 septembre 1519 et revenu à son port d’attache le 6 septembre 1522, à l’issue du premier tour du monde à la voile.
L’extraordinaire exploit de la flotte placée sous le commandement de Fernand de Magellan, la nouvelle Victoria l’a réalisé en 2004/2006. Après avoir été construite pour l’exposition universelle de Séville, en 1998. Son capitaine, Angel Rodriguez Alvarino compte bien renouveler l’aventure en ce 500ième anniversaire.
A la Grande Motte, le 11 juillet, le bateau n’est pas arrivé toutes voiles dehors, le vent n’ayant pas été au rendez-vous. Malgré tout, sa fière allure n’a pas manqué d’attirer Grands-Mottois et vacanciers lors de ses difficiles manœuvres d’accostage.
Ils pourront le visiter jusqu’au 22 juillet, près de la capitainerie du port, avec pour toile de fond la Grande Pyramide, l’immeuble phare de la cité, construit en 1974. Modernité et tradition !
En montant à bord de cette caraque, caractérisée par sa coque arrondie et ses deux hauts châteaux, avant et arrière, il est intéressant de connaître quelques chiffres : 26m de long, 7m de large, 290 m² de surface de voile et 3,30m de tirant d’eau. Et de découvrir ses cinq ponts, sa cabine du commandant et sa zone d’habitation. Pour une visite en autonomie permettant de comprendre le contexte économique et social de l’expédition, tout en discutant avec l’équipage.
Les visiteurs tomberont-ils sous le charme qu’avoue ressentir son capitaine, ancien de la marine marchande, quand il voyage avec des jeunes à travers mers et océans ?
En même temps, on songera forcément à l’aventure des marins du Victoria, apportant une preuve supplémentaire de la rotondité de la terre. Traversant l’Atlantique, le Pacifique, l’Océan Indien et passant par le cap de Bonne Espérance, au sud de l’Afrique. Presque trente-sept mois de voyage pour revenir à Séville, sous le commandement, à partir de septembre 1521, de Juan Sebastian Elcano. Sur les quelques 237 membres d’équipage des cinq nefs de la flotte, espagnols, portugais, italiens, grecs et français, 18 marins de la Victoria purent rejoindre le port andalou, avec une cargaison de girofle.
Un autre bateau, la Trinidad ne revint en Europe que trois ans plus tard. En relisant l’histoire de ces marins, on mesure ce que fut leur grandeur. Et leur calvaire. Minés par la faim ou le scorbut, succombant à divers évènements tragiques, naufrages, mutineries ou tués par des indigènes. Magellan lui-même trouva la mort après avoir été blessé par une flèche empoisonnée, en avril 1521.
Aujourd’hui, la réplique de la Victoria est restée fidèle au port de Séville. Elle est un des trois fleurons de la Fondation Nao Victoria qui organise les voyages de la nef éponyme, de l’El Goleon ou de la Nao Santa Maria. Pour faire revivre l’histoire et rendre hommage à ces aventuriers.
Comme on perpétue à La Grande Motte la mémoire des bâtisseurs de la cité des Pyramides.
Guy Hébert
Nous les arbres
https://patrimoinedefrance.fr/component/k2/content/33-sorties.html?start=336#sigProId2c6e1bbb88
Patrimoine de France grâce à son partenaire La Fondtion Cartier est heureux de vous offrir des entrées pour visiter cette belle exposition, pour participer, merci de répondre à cette question:
En quelle année fut créé la Fondation Cartier ?
Réponse à contact@patrimoinedefrance.fr
Gros succès pour "Nous les Arbres"
Prolongation de l'exposition jusqu'au 5 janvier 2020
La Fondation Cartier pour l'Art contemporain apporte sa pierre à l'édifice qui construit, jour après jour, nos connaissances sur les arbres. A travers, le travail d'artistes et de recherches plus approfondies, l'exposition temporaire "Nous les arbres" témoigne de ce lien intime si particulier.
Une intelligence végétale fascinante
La vie des Arbres est depuis peu l'objet de notre curiosité. Plus attractive elle se développe à travers de nombreuses études, des livres nous en dévoilent des aspects incroyables et passionnants.
L'exploration d'un domaine onirique sans équivalent
L'attirance d'un public avide d'en découvrir encore plus, favorise la perception de cette nature encore mystérieuse. Cela touche des aspects encore inexplorés. L'on plonge dans un monde qui nous fait rêver.
Exposition du 12 juillet au 10 novembre 2019
Fondation Cartier pour l'Art contemporain
261 Boulevard Raspail
75014 Paris
Une armoire biblique du 17ème
https://patrimoinedefrance.fr/component/k2/content/33-sorties.html?start=336#sigProId14b8f7be65
Du patrimoine mobilier historique français
Les meubles régionaux font partie intégrante de notre Patrimoine; Ils nous racontent l'histoire locale et certains, encore plus élaborés, nous livrent l'Histoire de l'Humanité.
C'est l'exemple que nous fait partager son propriétaire, passionné de Patrimoine, d'Histoire et d'objets d'exception.
Un témoignage du savoir-faire exceptionnel des artisans français
Il en a fait son métier. Franck Niccoletti, est antiquaire depuis que sa passion l'anime jeune homme, persuadé de sa cause il estime que : " le mobilier et l’art français jouent également un rôle important dans la grandeur notre patrimoine tout comme l'architecture et les monuments."
Cette armoire biblique est le symbole même de la réussite sociale et financière de la noblesse et de la haute-bourgeoisie languedocienne du Grand Siècle. Les moulures et sculptures ornant certaines pièces du XVIIe siècle sont comme ici largement inspirées de l’architecture.
Un peu d'Histoire
Ce type d’armoire, encore appelé cabinet au XVIIe siècle, fait partie d’un groupe restreint de mobilier régional richement sculpté représentant la réussite sociale et financière de la noblesse et de la haute bourgeoisie du 17eme siècle.
Le Bas-Languedoc est à cette époque un carrefour des courants artistiques entre le Nord de l’Europe et l’Italie. Dans un contexte de développement économique de cette région, la noblesse de robe la plus fortunée fait appel à des Maîtres menuisiers et Maîtres sculpteurs de talent afin de réaliser quelques exemplaires, tous uniques, de ces impressionnantes armoires.
En effet, l’art en Bas-Languedoc apparaît non pas enfermé dans le carcan d’une Province mais ouvert aux grands courants de l’époque. Ces armoires figurées ou encore « cabinets cévenols » attestent la grande technique des artistes et la culture des commanditaires qui choisissaient les sujets présentés en façade.
Ces pièces d’exception sont notamment conservées au Musée du Vieux Nîmes. Martine Nougarède, Conservateur en Chef dudit Musée, nous en dit quelques mots : ces armoires languedociennes sont « …rares, produites sur une durée déterminée, fréquentes dans une région limitée, la plupart du temps fabriquées en noyer avec des décors historiés très riches en bas-reliefs […] elles possèdent tous les critères qui font la valeur d’un meuble régional. »
Merci à Monsieur Niccoletti pour nous avoir éclairé sur cette belle acquisition.
La boutique sera ouverte à tous lors des prochaines Journées du Patrimoine, l'occasion de l'admirer de plus près.
Les personnes intéressées souhaitant connaître le prix de cette armoire peuvent contacter directement :
Méounes Antiquités
21, Place de l'Eglise
83136 Méounes lès Montrieux
04.94.33.98.58