Echos du Patrimoine (284)
Une étoffe d'or à admirer à Autun
Récemment fouillés, une des tombes et son cercueil de plomb de la nécropole d'Autun (datée du IVe siècle), recelaient les vestiges d’une grande étoffe teintée de pourpre et tissée de fils d'or.
Parmi ces merveilles, un fragment est exceptionnellement présenté au public lors de l’exposition « D’un monde à l’autre, Augustodunum de l’Antiquité au Moyen Âge ».
Des trésors enfouis
En Saône-et-Loire, une partie de la nécropole située à proximité de l’ancienne église paléochrétienne de Saint-Pierre-l’Estrier, plus de 230 tombes ont été dégagées.
Un tissu d’or et de pourpre
Elles ont livré des objets exceptionnels : des bijoux en or, des épingles en jais et en ambre et un exceptionnel vase diatrète. L’une des tombes, un cercueil de plomb daté du IVe siècle, recelait les vestiges d’une grande étoffe teintée de pourpre et tissée de fils d’or.
Le tissu d’or est probablement l’une des plus grandes pièces antiques retrouvées à ce jour. Il est fabriqué à l’aide de fils constitués d’une âme en matière textile autour de laquelle s’enroulent des lamelles en or. Fortement dégradé par les infiltrations répétées à l’intérieur du cercueil, il ne présente aujourd’hui quasiment plus de matière organique et seuls les fils d’or sont conservés. Certains échantillons sont d’une extrême finesse avec 100 fils par centimètre (soit un diamètre de 100 microns par fil) et des lamelles d’or d'environ 300 microns de large).
Ces fils d’or attestent d’un tissu luxueux réalisé avec précision et minutie. La présence de motifs curvilignes témoigne de l’utilisation de la technique de la tapisserie, les bandes de tissu en fil d’or étant incorporées à une étoffe teinte à la pourpre.
Les motifs qui apparaissent sur ces bandes sont toujours en cours d’analyse. Ils dessinent des éléments géométriques et courbes correspondant probablement à un thème végétal et floral.
- Tombe 47 et son cercueil de plomb rempli sur une quinzaine de centimètres de terre avant le prélèvement des mottes contenant le tissu d’or © Carole Fossurier, Inrap Tombe 47 et son cercueil de plomb rempli sur une quinzaine de centimètres de terre avant le prélèvement des mottes contenant le tissu d’or © Carole Fossurier, Inrap
- Raphaëlle Chevallier, conservatrice-restauratrice, documentant les prélèvements de tissus après dégagement, nettoyage et stabilisation en préparation de l’exposition d’Autun © Lucie Marquat, Inrap Raphaëlle Chevallier, conservatrice-restauratrice, documentant les prélèvements de tissus après dégagement, nettoyage et stabilisation en préparation de l’exposition d’Autun © Lucie Marquat, Inrap
- Etude en cours d’une motte de terre contenant une partie du textile de la tombe 47 © Lucie Marquat, Denis Gliskmasn, Inrap Etude en cours d’une motte de terre contenant une partie du textile de la tombe 47 © Lucie Marquat, Denis Gliskmasn, Inrap
- Fabienne Médard fouillant une des mottes de terre dans laquelle se trouve le tissu d’or © Lucie Marquat, Denis Gliksman Inrap Fabienne Médard fouillant une des mottes de terre dans laquelle se trouve le tissu d’or © Lucie Marquat, Denis Gliksman Inrap
- Tissu d’or en partie dégagé et conditionné pour l’exposition « D’un monde à l’autre. Augustodunum de l’Antiquité au Moyen Age » au musée Rolin d’Auntun © Lucie Marquat, Inrap Tissu d’or en partie dégagé et conditionné pour l’exposition « D’un monde à l’autre. Augustodunum de l’Antiquité au Moyen Age » au musée Rolin d’Auntun © Lucie Marquat, Inrap
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Un textile complexe à préserver
La tombe 47 comprenait un cercueil en plomb comblé par de la terre sur une quinzaine de centimètres. Elle ne contenait plus d’ossements, décomposés, mais des fragments de textile tissés d’or et teintés de rouge y ont été retrouvés.
Le tissu d’or recouvrait toute la superficie du cercueil en plomb à l’exception de la tête. Pris dans la terre, il a été prélevé dans cette gangue dans son intégralité. Les mottes de terre, découpées directement dans la sépulture, ont été rapidement placées dans un environnement réfrigéré afin d’éviter le développement de moisissures et la dégradation des fibres textiles.
- Tissu d’or dégagé en partie de sa motte de terre. Sur la gauche, on aperçoit la lisière de la partie tissé d’or © Lucie Marquat, Denis Gliksman, Inrap Tissu d’or dégagé en partie de sa motte de terre. Sur la gauche, on aperçoit la lisière de la partie tissé d’or © Lucie Marquat, Denis Gliksman, Inrap
- Fragment d’une motte de terre dans laquelle on distingue nettement la finesse des fils d’or du tissu © Lucie Marquat, Denis Gliksman, Inrap Fragment d’une motte de terre dans laquelle on distingue nettement la finesse des fils d’or du tissu © Lucie Marquat, Denis Gliksman, Inrap
- Motte de terre laissant apparaitre le tissage © F. Médard, Denis Gliksman, Inrap Motte de terre laissant apparaitre le tissage © F. Médard, Denis Gliksman, Inrap
- Hypothèse d’un motif floral et végétal retrouvé sur le tissu d’or (en cours d’étude) © F. Médard, Denis Gliksman, Inrap Hypothèse d’un motif floral et végétal retrouvé sur le tissu d’or (en cours d’étude) © F. Médard, Denis Gliksman, Inrap
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Elles ont fait l’objet d’une tomodensitométrie (technique d’imagerie médicale paramétrée pour l’archéologie) au laboratoire Cetso à Rennes afin de visualiser à travers la terre les restes textiles et préciser leur protocole de fouille.
Impossibles à dégager à l’état humide, les mottes ont ensuite été soumises à un séchage lent, pendant un an, afin d’éviter les dégradations induites par un choc thermique trop violent. Présentes sur le projet dès la fouille, les spécialistes des textiles ont ensuite débuté le dégagement du tissu.
Une exposition qui vaut le détour par le travail exceptionnel accompli autour de cette découverte majeure.
A voir
Du 17 juin au 30 septembre 2022
"D’un Monde à l’autre Augustodunum de l’Antiquité au Moyen Âge"
Tarif période d’exposition : 7,50 € – Réduit : 5,50 €
Au Musée Rolin
3, rue des Bancs
71400 Autun
03 85 54 21 60
Le voyage en Italie de Louis Gauffier au Musée Fabre
Découvrir le peintre Louis Gauffier et retrouver l’Italie du XVIIIe, à Montpellier
« Le voyage en Italie de Louis Gauffier », le musée Fabre de Montpellier se devait de monter cette exposition, en collaboration avec le musée Sainte Croix de Poitiers, ville de naissance de ce peintre du mouvement néoclassique (1762-1801). La première rétrospective dédiée à cet artiste. Initiative justifiée à plus d’un titre. Et un hommage remarquable aux beautés de l’Italie.
A voir avant le 4 septembre.
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Première raison, l’amitié liant François-Xavier Fabre, créateur du musée éponyme, à Louis Gauffier. La présence de trente peintures et dessins de Louis Gauffier dans les collections montpelliéraines justifie aussi ce choix. Le talent de cet artiste, également. Lauréat du Grand Prix de l’Académie à l’âge de 22 ans, son succès ne se démentira pas jusqu’à sa disparition précoce, en 1801. Ultime intérêt, et non des moindres, l’exposition met en valeur la tradition du Grand Tour, ce voyage qu’artistes et aristocrates se devaient de faire dans la péninsule, à cette époque.
Ce prix lui permit de s’installer à Rome pour un séjour de quatre ans, financé par le roi. Avec frénésie, il dessina la ville, ses architectures, ses scènes de rue. Les visiteurs pourront laisser libre cours à leur imagination pour compléter certains dessins sur une table numérique. Ce fut aussi l’époque de ses compositions inspirées par la Bible et l’histoire antique, appréciées par le public romain. Son installation à Florence jusqu’à sa mort, avec sa femme Pauline, lui ouvrit d’autres horizons.
Un accrochage pertinent que le Ministère de la culture et de la Communication a reconnu d’intérêt national. Grâce à des prêts exceptionnels de musées français (Louvre, château de Fontainebleau) et d’autres prestigieux du monde entier (Edimbourg. Cambridge, Stockholm, Philadelphie, Mineapolis, San Francisco, Melbourne). Ainsi que d'autres institutions et collectionneurs. Permettant de réunir quelques 130 d’œuvres qui témoignent de la notoriété de cet artiste français.
Dès le début de l’exposition, une révélation, le tableau La Cananéenne aux pieds du Christ, qui valut à Gauffier le grand prix de l’Académie. En parallèle avec le même prix obtenu par Jean-Germain Drouais, l’élève favori de Jacques-Louis David. Suivent des tableaux d’histoire, des peintures ou des dessins de plein air, ainsi que des portraits. De quoi apprécier toutes les facettes de cet artiste original à la sensibilité visionnaire et préromantique. Ainsi que ses émules, ses camarades et ses clients.
Le durcissement de la Révolution française l’amena à quitter la villa Mancini, siège de l’Académie de France. Accompagné de François-Xavier Fabre, il vint s’installer à Florence, suite aux émeutes anti-françaises de février 93. Il y devint le portraitiste attitré d'une clientèle cosmopolite, appréciant la neutralité de la Toscane, alors que l'Europe entrait en guerre contre la France. Ces voyageurs, souhaitant garder un souvenir de leur périple aimaient apparaître, en pied, dans des paysages illustrant les monuments de florence. Donnant naissance à des tableaux intimistes de petit format. Le plus fidèle de ses clients fut Thomas Hope, héritier d'une riche famille de banquiers écossais établis aux Pays-Bas. Une occasion de découvrir ce personnage ayant donné naissance au style Regency, lors de son retour à Londres.
La Campagne d'Italie de Napoléon et l’occupation française de la Toscane entrainèrent le départ des voyageurs du Grand Tour. Fréquentant alors ses compatriotes, Louis Gauffier mit en scène plusieurs personnages dans des attitudes naturelles illustrant des valeurs familiales, genre anglais désigné par Conversation piece (Tableaux de conversation).
Malgré une vie trop courte, Louis Gauffier fut tout de même un précurseur dans l’art du paysage. Les quatre tableaux peints en 1797 après un voyage à Vallombrosa, à une trentaine de kilomètres de Florence, en témoignent. Ils sont accompagnés de leurs esquisses et études, réalisées in situ. Réunis pour la première fois. A la veille du romantisme, l’artiste faisait du paysage le reflet d’un état d’âme, le souvenir d’une visite mémorable teintée de nostalgie. Une sensibilité promise à un bel avenir, pour tout le XIXe siècle.
Passionnant de découvrir ce peintre et l’Italie de la fin du XVIIIe.
Guy Hébert
Exposition "Le voyage en Italie de Louis Gauffier"
Jusqu'au 4 septembre 2022
Du mardi au dimanche, de 10h à 18h.
A partir du 8 juillet :
-
visite guidée du mardi au dimanche, à 16h
-
visite en famille, dès 2 ans, les mercredis, vendredis et samedi, à 10h30.
Autres propositions : ateliers de pratique artistique, ateliers d’écriture théâtrale, visites couplées au jardin des plantes, projection cinématographique, fiche-jeux en autonomie …
Musée Fabre
39 boulevard Bonne Nouvelle
34 000 Montpellier
04 67 14 83 00
La collection de Madame Grès aux enchères
Un évènement dans l'Histoire de la Mode
120 créations haute couture de Madame Grès se présentent aux enchères. L'occasion de se replonger au coeur de l'élégance française. Cette collection, issue des archives personnelles d’Alix Grès, sa petie fille, est restée pour l’essentiel intacte. Protégée, entretenue et conservée avec passion par la Maison Quidam de Revel.
Ces 120 pièces sont pour la majorité, des prototypes des collections. Du drapé iconique aux créations architecturées des années 70, l’exposition et la vente vont marquées une page unique dans l’histoire de la mode.
"Madame Grès, entre Ombre et Lumière, Bourgoin-Jallieu" première exposition retraçant l’histoire de la Maison Grès
Tous ces prototypes ont été exposés de juin 2004 à janvier 2005 au musée de Bourgoin-Jallieu. Toutes les œuvres présentées pour cette vente, sont restées depuis leur création jusqu’à la fermeture de la maison en 1988 entre les mains d'Alix Grès.
Après son décès en 1993, plusieurs ventes sont organisées chez Christie’s, la dernière sera finalement annulée.
- Grès, collection Haute Couture, circa 1970. Combinaison Sarouel, effet de volants et de plissé, jersey citrouille; Grès, collection Haute Couture, circa 1970. Combinaison Sarouel, effet de volants et de plissé, jersey citrouille;
- Grès, collection Haute Couture, circa 1955. Entre 1 000 et 1 500 euros. Robe de cocktail sans manches, petit col, effet de taille plissée, jupe fluide, mousseline de soie beige. Grès, collection Haute Couture, circa 1955. Entre 1 000 et 1 500 euros. Robe de cocktail sans manches, petit col, effet de taille plissée, jupe fluide, mousseline de soie beige.
- Grès, collection Haute Couture, circa 1955. Robe du soir longue, haut bustier plissé, jupe fluide et panneau faisant étole, jersey de soie jaune paille. Grès, collection Haute Couture, circa 1955. Robe du soir longue, haut bustier plissé, jupe fluide et panneau faisant étole, jersey de soie jaune paille.
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La collection est cèdée à la Maison Quidam de Revel, Emmanuelle et Philippe Harros gardent alors précieusement entre leurs mains ces malles remplies de trésors. Lors de la rétrospective du Palais Galliera Hors les murs au musée Bourdelle en 2011, Olivier Saillard sollicite le prêt de certains modèles.
Des années 40 aux années 80
Une nouvelle vie va s'offrir à tous ces modèles iconiques
Vente
Jeudi 7 juillet 2022
A 14h30
Exposition du dimanche 3 au mercredi 6 juillet
De 10h à 18h
Cornette de Saint Cyr 6, avenue Hoche, 75008 Paris
Des carnets de voyage préemptés pour le Musée Champollion
Pour souffler sa première bougie et pour célébrer le bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes, voilà une acquisition remarquable qui vient enrichir le musée départemental isérois.
L'expédition de Champollion en Égypte à portée de main
Trois carnets du dessinateur toscan Salvatore Cherubini, contenant plus de 148 dessins et croquis. Réalisés pendant l’expédition menée par Jean-François Champollion en Égypte entre 1828 et 1829, ils retracent la vie quotidienne de l’expédition et l’Égypte du XIXe siècle.
Témoignage de l’oeuvre de Jean-François Champollion
Emouvante retranscription à travers le regard de son compagnon d'aventure qui partage avec nous des instants historiques
Un voyage à travers le temps et les paysages, parsemés de portraits d’Égyptiens, d’Orientales et de membres de l’expédition.
Dans ces carnets, Salvatore Cherubini consigne avec finesse et sensibilité des scènes de l’unique voyage en Égypte du déchiffreur des hiéroglyphes.
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Il réalise le seul portrait connu de Jean-François Champollion, vêtu à l’orientale, à Médinet Habou en 1829.
Le droit de préemption auprès de l’État, procédure rare, a été mise en place, pour que le Musée puisse prévaloir de sa priorité d'achat.
De ce fait, les trois carnets de voyage de Salvatore Cherubini ont été remportés par le Département de l’Isère pour la somme de 18 000 €.
Une abondance bénéfique pour l'exposition permanente qui se verra renouvelée grâce aux nombreux dessins à disposition du public
La section dédiée à l’expédition franco-toscane,contient des originaux remarquables comme le manteau, la chemise, le poignard et la chechia de Jean-François Champollion, dorénavant elle accueillera ces esquisses.
Le 11 Juin 2022
Vente réalisée à l’Hôtel Drouot, à Paris par Millon
Musée Champollion
45 rue Champollion 38 450 VIF
04.57.58.88.50
UNESCO portes ouvertes
La Nuit européenne des musées ce week-end nous donne l'accès à des lieux inattendus. Le Siège de LUNESCO sera accessible durant toute la soirée.
Un parcours nocturne
A la découverte de ce lieu insolite, doté d'un patrimoine architectural et artistique au coeur de la Capitale, inspiré par le dialogue des Cultures.
- Siège de L'UNESCO © photo Ignacio Marin Siège de L'UNESCO © photo Ignacio Marin
- Siège de L'UNESCO © photo Christelle Alix Siège de L'UNESCO © photo Christelle Alix
- Siège de L'UNESCO © photo Christelle Alix Siège de L'UNESCO © photo Christelle Alix
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Cette édition 2022 est principalement orientée autour de rencontres grâce à des ateliers sur trois axes
La Restauration et conservation d’œuvres d’art : étudiants et professionnels de la conservation et de la restauration d’œuvres d’art réaliseront en public des constats d’état et restaureront en direct des œuvres de la collection de l’UNESCO, dont des œuvres médiévales d’Azerbaïdjan.
Échanges avec des experts de l’UNESCO : à 19h et 21h, il sera possible d'échanger avec des spécialistes de l’Organisation sur les musées en situation de crises et l’évolution des musées.
Rencontre avec une artiste : l’artiste photographe canadienne Caroline Monnet présentera son œuvre et sa passion aux visiteurs dans le cadre d’une donation à l’UNESCO par le Canada d’une de ses œuvres, Debouttes.
Cette soirée exceptionnelle est également l'occasion de présenter la plus importante exposition de l’artiste surréaliste Artur do Cruzeiro Seixas, en partenariat avec la Délégation Permanente du Portugal auprès de l’UNESCO.
- Siège de L'UNESCO © photo Ignacio Marin Siège de L'UNESCO © photo Ignacio Marin
- Siège de L'UNESCO © photo Christelle Alix Siège de L'UNESCO © photo Christelle Alix
- Siège de L'UNESCO © photo Christelle Alix Siège de L'UNESCO © photo Christelle Alix
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LUNESCO s'engage depuis toujours en faveur de la sauvegarde du patrimoine culturel et des musées en tant que lieux d’échange, de partage et de dialogue.
Visites libres et ateliers
Accès libre, gratuit, sans réservation
Entrée : 7 place de Fontenoy, 75007 Paris (métros Ségur, Cambronne et École Militaire)
Port du masque obligatoire à l’intérieur du bâtiment
De 18h à minuit
Samedi 14 mai 2022
Ouverture de la Maison Sublime
Connu comme le plus vieux monument juif en France la Maison Sublime réouvre ses portes au public.
Ce monument insolite témoigne de l'importance de la communauté juive de Rouen au Moyen-Âge
Un lieu chargé de mystère
Au cœur du quartier historique, dans les sous-sols du Palais de Justice, vous visiterez un lieu chargé d'émotion. Accompagnement indispensable, un guide conférencier partagera son savoir sur l'Histoire de cette étrange Maison.
- Le Palais de Justice de Rouen © Alan Aubry - Métropole Rouen Normandie Le Palais de Justice de Rouen © Alan Aubry - Métropole Rouen Normandie
- Visite de la Maison sublime © Alan Aubry - Métropole Rouen Normandie Visite de la Maison sublime © Alan Aubry - Métropole Rouen Normandie
- La Maison sublime © Alan Aubry - Métropole Rouen Normandie La Maison sublime © Alan Aubry - Métropole Rouen Normandie
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Un monument juif du XIIe
40 ans après sa découverte et près de 9 siècles après sa construction, la Maison Sublime, n’a pas livré tous ses secrets. Etait-ce une école rabbinique, un lieu de prière, une maison d’habitation ?
En Août 1976, des travaux de pavage sont menés dans la cour du Palais de Justice de Rouen. Un mur en pierre se dresse et les pierres dont la taille est caractéristique appartiennent à un bâtiment roman du XIIe siècle. Les fouilles commencent et des inscriptions gravées laissent les archéologues, les historiens et les experts du monde entier perplexes.
Sa visite est un moment inoubliable.
La Jauge est très limitée les réservations pour la visite se font en ligne
reservation@visitezlamaisonsublime.fr
Visite guidée pour le grand public le samedi à 10h30 et 14h30.
Visites supplémentaires pendant les vacances scolaires (zone B) le mardi et le jeudi à 14h30.
Durée : 1 heure – Tarif : 9€/pers. Tarif réduit 7,50€/pers. Gratuit pour les moins de 6 ans.
02 35 52 48 02
La Maison Sublime
38 Rue aux Juifs
76 000 Rouen
Cadeaux de Fêtes
Pour tous les goûts et tous les budgets pour les Fêtes, l'on peut suivre des initiatives originales qui donneront un peu d'air frais à notre quotidien.
- Coffret les Enfants sauvages © photo les Enfants sauvages Coffret les Enfants sauvages © photo les Enfants sauvages
- Déodorant les Enfants sauvages © photo les Enfants sauvages Déodorant les Enfants sauvages © photo les Enfants sauvages
- Déodorant au santal © photo les Enfants sauvages Déodorant au santal © photo les Enfants sauvages
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Ce sont des jeunes qui nous donnent l'exemple ! Ce ne sont pas simplement des produits plus propres pour notre environnement mais c'est une action globale pour changer notre manière d'agir au quotiiden.
Le déclic suite à des essais infructueux pour trouver un déodorant bio et naturel, la gamme proposée n'était pas suffisement efficace sur le long terme. L'efficacité au naturel
2 ans de recherche et de développement pour aboutir à un résultat exigeant : vegan, sans Aluminium, sans Conservateur - sans huile de palme, sans Alcool preuve que c'est possible !
Pour toute la famille, composés de Fragrances unisexes à base d'huiles essentielles au Yuzu (Agrume) et au Santal (Boisé) ce cadeau fera double emploi !
L'objectif de cette jeune entreprise est atteint devenir une marque référente de cosmétiques sains et éthiques
Des affiches à collectionner
- Raymond Tournon (1870-1919), ENGHIEN-LES-BAINS, 1900. Crédits : SNCF/SARDO © Droits réservés Raymond Tournon (1870-1919), ENGHIEN-LES-BAINS, 1900. Crédits : SNCF/SARDO © Droits réservés
- COUTANCES LA TOLÈDE DU COTENTIN, 1930. Crédits : SNCF/SARDO © Droits réservés COUTANCES LA TOLÈDE DU COTENTIN, 1930. Crédits : SNCF/SARDO © Droits réservés
- Louis Tauzin (1842-1915), PARIS-PLAGE, LE TOUQUET, 1900. Crédits : SNCF/SARDO © Droits réservés Louis Tauzin (1842-1915), PARIS-PLAGE, LE TOUQUET, 1900. Crédits : SNCF/SARDO © Droits réservés
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On l'a déjà évoquer dans nos pages mais pour apporter un peu d'évasion, un geste qui fait plaisir. Pour voyager à travers nos régions voilà le livre de références qui séduira toute la famille.
- La Grange, tisane bio © photo La Grange La Grange, tisane bio © photo La Grange
- La Grange, tisane bio © photo La Grange La Grange, tisane bio © photo La Grange
- Sachet La Grange, Silence ça tourne © photo La Grange Sachet La Grange, Silence ça tourne © photo La Grange
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Pour se détendre du bio et du français, une tisane purement relaxante
- Adam Collection © photo Letol Adam Collection © photo Letol
- Océane, Collection citron bleu © photo Letol Océane, Collection citron bleu © photo Letol
- Raphael, Collection curacao © photo Letol Raphael, Collection curacao © photo Letol
- Greta, Collection saphir © photo Letol Greta, Collection saphir © photo Letol
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Parce qu'il est toujours bon de se réconforter avec cette ligne d'étoles, fabriquées en France, on apprécie la sensation d'enveloppement, toute en douceur. En toutes saisons, été comme hiver, ce cadeau délicat apporte des sensations de bien-être.
Du classique à l'originale, un atout mode supplémentaire
Le choix est vaste, une gamme de dégradés, fera de votre écharpe un accessoire qui va s'assortir à différentes tenues.
- Collection été Monoprix © photo PdF 2022 Collection été Monoprix © photo PdF 2022
- Collection été Monoprix © photo PdF 2022 Collection été Monoprix © photo PdF 2022
- Collection été Monoprix © photo PdF 2022 Collection été Monoprix © photo PdF 2022
- Collection été Monoprix © photo PdF 2022 Collection été Monoprix © photo PdF 2022
https://patrimoinedefrance.fr/nouvelle-aquitaine/content/40-echos-du-patrimoine.html?start=84#sigProId91b1d221cd
Pour soutenir la production française et ses créateurs, la dernière collection déco de la Maison chez Monoprix nous rend zen; couleurs vives pour combler la tendance vintage dans notre intérieur aussi, matières naturelles pour un effet cocooning, il y a de quoi faire plaisir à toutes les Mamans...
A vos Marques, prêt ! partez !
Fête des Mères le 29 Mai 2022
Fête des Pères le 19 juin 2022
Ajaccio célèbre ses 530 ans
1492-2022
Ville d'Art et d'Histoire, Ajaccio se devait de marquer l'évènement !
Une immersion, en tenue d’époque, dans le XVe siècle
Ensemble, nous fêtons la culture et l'art de vivre ajaccien. Des expositions, des conférences, des visites guidées, des projections. Une reconstitution historique va nous faire voyager dans le Temps.
La cité impériale
Un mois pour découvrir toute la richesse légendaire : des prémices de la ville à la cité moderne d'aujourd'hui.
Les historiens nous ont appris que le territoire ajaccien a été occupé aux périodes préhistorique et romaine, mais c'est l'an 1492 qui sera le point de départ de cette épopée, en tant qu'année des premières fondations de la citadelle.
A travers ses multiples atouts, sa langue, ses croyances, ses dévotions, ses coutumes, son humour, ses traditions, ses spécialités culinaires, l'occasion est donnée avec cette commémoration de rapeller aux ajacciens leurs racines et de nous en faire, un peu, profiter.
Bientôt, un centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine ancrera la ville dans son Histoire.
Pour ne pas oublier qu'il fait bon vivre à Ajaccio
- Vue des Iles Sanguinaires © photo Ville d'Ajaccio Vue des Iles Sanguinaires © photo Ville d'Ajaccio
- Notte di a memoria © photo Ville d'Ajaccio Notte di a memoria © photo Ville d'Ajaccio
- Début XIXe siècle Plan d’urbanisme napoléonien © photo Ville d'Ajaccio Début XIXe siècle Plan d’urbanisme napoléonien © photo Ville d'Ajaccio
- Concert Renaissance © photo Ville d'Ajaccio Concert Renaissance © photo Ville d'Ajaccio
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Un peu d'Histoire
En 1492, les armées de Ferdinand d’Aragon et d’Isabelle de Castille reprennent Grenade ; Laurent le Magnifique meurt à Florence et Christophe Colomb prépare son expédition vers les Amériques… Pour Ajaccio 1492, c’est la pose de la première pierre de la Cité, le 30 avril à 19 heures avec pour ambition de construire, sur le site de la Punta della Leccia, un modeste château et une petite tour à même les rochers.
Les travaux débutent en mai 1492 par l’édification d’un mur, à hauteur d’homme, fait de terre et de bois qui fera office de premier bastion cerné d’un fossé. Des entrepôts,des cabanes et une caserne destinée à recevoir une vingtaine de soldats sont également édifiés, ainsi qu’une tour là où la pierre de fondation d’Ajaccio a été posée.
Cette visite relate l’évolution de la citadelle à travers les siècles.
Les manifestations
Le PalaisFesch-musée des Beaux-Arts consacre une exposition temporaire à la découverte des images d’Ajaccio et de ses habitants entre 1850 et 1950. Peintures, dessins, photographies, au total une centaine d'oeuvres exposées.
Pour les plus jeunes
Le centre U Borgu organise une exposition des enfants : "Raconte-moi les 530 ans d'Ajaccio"qui, à travers différents travaux, présentera aux Ajacciens une vision personnelledu patrimoine historique. Souvenirs, émotions, découvertes...
L’exposition se tient jusqu'au 31 mai
Reconstitution historique samedi 30 avril de 15h30 à 18h00
Du 28 avril au 31 mai 2022
Un Tour de France en affiches
Pour les nostalgiques d'une époque où visiblement il faisait bon vivre, voici une agréable invitation à voyager aux quatre coins de l'Héxagone, l'ouvrage incite à la flânerie...
Le meilleur moyen de locomotion restait encore le rail, merveilleuse sensation de découvertes pour ceux qui partaient à l'aventure. Car c'est grâce en grande partie au chemin de fer que des générations parcouraient le pays. La SNCF a contribué à la réalisation du livre à l'aide de la fabuleuse collection d'affiches qu'elle détient.
Cet ouvrage de mémoire collective compile une sélection d'affiches réalisées par des artistes illustres à leur époque: Alfons Mucha, F. Hugo d’Alési, Géo Dorival,Constant Duval, Charles-Jean Hallo ou Roger Broders.
- Pierre Commarmond (1897-1983), AMÉLIE-LES-BAINS (PYRÉNÉES-ORIENTALES), 1930. Crédits : SNCF/SARDO © Droits réservés Pierre Commarmond (1897-1983), AMÉLIE-LES-BAINS (PYRÉNÉES-ORIENTALES), 1930. Crédits : SNCF/SARDO © Droits réservés
- Julien Lacaze (1886-1971), CAUTERETS, LA REINE THERMALE DES PYRÉNÉES, 1926. Crédits : SNCF/SARDO © Droits réservés Julien Lacaze (1886-1971), CAUTERETS, LA REINE THERMALE DES PYRÉNÉES, 1926. Crédits : SNCF/SARDO © Droits réservés
- Louis Geisler (1852-1914), BAINS-LES-BAINS. Crédits : SNCF/SARDO © Droits réservés Louis Geisler (1852-1914), BAINS-LES-BAINS. Crédits : SNCF/SARDO © Droits réservés
https://patrimoinedefrance.fr/nouvelle-aquitaine/content/40-echos-du-patrimoine.html?start=84#sigProId83f401fa0f
Du Nord au Sud et d'Est en Ouest
L'Histoire du Tourisme, des années 1830 à 1936, celle que nous raconte l'auteur est un véritable roman. Car on ne nait pas touriste, on le devient ! L'on apprend au fil de nombreuses étapes de notre histoire sociale et économique que germent de nouvelles moeurs.
A la rencontre des autres
L'idée même de tourisme est bien étrange : partir à la découverte de contrées inconnues semble pour beaucoup, saugrenue ! C'est tout d'abord un état d'esprit puis une question de moyens financiers. Le tourisme nous vient d'Outre Manche, à l'instar de la ville de Dieppe qui devint la première station balnéaire française sous l'impulsion de nos voisins britanniques.
Etre oisif ailleurs que chez soi
Qui sont ces étranges personnes traversant notre pays pour se rendre en Suisse ou en Italie ? une expédition courageuse aux yeux des ochtoctones, surpris par de telles pratiques.
Stations balnéaires, stations de ski, châteaux, édifices religieux, villes thermales...
La révolution sociale initiée par les Congés payés amena les familles modestes à profiter de bord de plage et... de l'air pur de la campagne ! Des horizons nouveaux s'ouvrent pour les heureux bénéficiares des congés payés.
- Constant Duval (1877-1956), ANGERS, CIRCUITS AUTOMOBILES, 1926. Crédits : SNCF/SARDO © Droits réservés Constant Duval (1877-1956), ANGERS, CIRCUITS AUTOMOBILES, 1926. Crédits : SNCF/SARDO © Droits réservés
- La BRETAGNE, 1900. Crédits : SNCF/SARDO © Droits réservés La BRETAGNE, 1900. Crédits : SNCF/SARDO © Droits réservés
- Gustave Faripont (1849-1923), EXPOSITION UNIVERSELLE PARIS 1900, 1900. Crédits : SNCF/SARDO © Droits réservés Gustave Faripont (1849-1923), EXPOSITION UNIVERSELLE PARIS 1900, 1900. Crédits : SNCF/SARDO © Droits réservés
https://patrimoinedefrance.fr/nouvelle-aquitaine/content/40-echos-du-patrimoine.html?start=84#sigProIddf35161150
Un tour d'horizon pour rêver en couleurs de nos plus beaux paysages
"Un tour de France en affiches" de Jean-Didier Urbain
Paru aux Éditions de La Martinière
216 pages, 24,90 €
Jean-Didier Urbain est l'auteur de : Au soleil. Naissance de la Méditerranée estivale (Payot, 2014), L’Envie du monde (Éditions Bréal, 2011), Le voyage était presque parfait. Essai surles voyages ratés (Payot, 2008).
Notre Dame de Paris : Fin des fouilles
Fin des fouilles à la croisée du transept de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Un temps pour fouiller et un autre pour analyser les découvertes
Les archéologues doivent analyser les nombreuses découvertes réalisées au coeur de Notre-Dame. Déjà de nombreux spécialistes se sont penchés au chevet de Notre-Dame pour recueillir les éléments necessaires, chacun dans leur domaine, du métal, de la géophysique, des carrières et des matériaux de construction.
Depuis l'incendie, il y a trois ans, les équipes de l’Inrap établissent tout un programme de diagnostics
L'intervention immédiate à l’intérieur de Notre-Dame pour repérer, trier et sauvegarder, au sol et sur les voûtes, l’ensemble des matériaux effondrés (bois, pierres, métal), à l’aide d’engins robotisés au sol, de cordistes sur les voûtes, et de relevés photogrammétriques ont préservé ces vestiges fondamentaux pour la suite et la restauration de l’édifice.
https://patrimoinedefrance.fr/nouvelle-aquitaine/content/40-echos-du-patrimoine.html?start=84#sigProId66de7fb734
Lors de la fouille de la croisée, les archéologues ont identifié et exhumé plusieurs sépultures. Elles sont organisées et ne se recoupent pas, ce qui est rare dans un espace aussi prisé.
Leur datation est pour l’instant estimée entre le XIVe et le XVIIIe siècle, leur étude nous en dira plus. À ce jour les archéologues ont identifié une dizaine de sarcophages en plâtre, la plupart très perturbés par les carneaux. Dans l’un d’entre eux ont toutefois été retrouvés des restes de tissus brodés au fil d’or et quelques ossements en place.
Par ailleurs, quatre tombes en pleine terre ont été identifiées.
Un cadeau inattendu
Un sarcophage anthropomorphe en plomb a été également mis au jour dans la partie ouest de l’emprise. Il a été déplacé (selon une chronologie qui reste à déterminer) dans un caveau en plâtre. En bon état de conservation malgré quelques percements, il mesure 1,95 m et 48 cm de large.
Une caméra endoscopique a permis d’identifier la présence de restes végétaux sous la tête du défunt, peut-être des cheveux, du textile, ainsi que de la matière organique sèche. Sa datation et son identification restent à mener mais il s’agit probablement d’un personnage important, figurant peut-être au registre des inhumations du diocèse.
La fouille a également livré du mobilier céramique très uniformément daté du XIVe siècle. Les remblais des tranchés des carneaux du XIXe siècle contiennent, elles, du mobilier antique qui témoigne des percements de couches archéologiques plus anciennes par les calorifères (céramique sigillée et marbre).
Encore du mystère au sujet d'un mur plus ancien qui ne correspondrait pas avec l’édifice gothique.
Un peu d'Histoire
Les inhumations dans les églises et cathédrales se pratiquent pendant toute la période médiévale et moderne, les places les plus près du choeur étant les plus recherchées. La reine Isabelle, épouse de Philippe-Auguste, a ainsi été enterrée dans le choeur de la cathédrale et, lors des travaux de Viollet-le-Duc, les cercueils de plomb découverts dans la nef et dans le choeur appartenaient majoritairement à des archevêques.
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